Gameday : Matchs du Dimanche Week 10

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Houston Texans @ Cleveland Browns
Washington Football Team @ Detroit Lions
Jacksonville Jaguars @ Green Bay Packers
Philadelphia Eagles @ New York Giants
Tampa Bay Buccaneers @ Carolina Panthers
Los Angeles Chargers @ Miami Dolphins
Buffalo Bills @ Arizona Cardinals
Denver Broncos @ Las Vegas Raiders
Cincinnati Bengals @ Pittsburgh Steelers
Seattle Seahawks @ Los Angeles Rams
San Francisco 49ers @ New Orleans Saints
Baltimore Ravens @ New England Patriots

 

Houston Texans (2-6) @ Cleveland Browns (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Remember The Brocksweiler
Prévision Météo Pluie, Vent

 

Fort heureusement pour les deux équipes, Brock Osweiler est définitivement dans leur rétroviseur, Deshaun Watson et Baker Mayfield ayant pris la suite ; mais pour l’instant il n’y en a qu’un qui s’en sort.

« Tiens Deshaun, v’là les clefs du camion, t’as pas de ligne pas de jeu au sol pas de défense débrouille-toi ». C’est un peu le résumé de la saison de Houston, et cela pourrait être encore le cas dans un match contre une défense de Cleveland qui reste solide contre la course (106.8 yards par match + 4.0 yards par course). Si jamais l’un et/ou l’autre des Johnsons n’arrive(nt) pas à faire plus que d’habitude, cela risque de faire passer Myles Garrett en mode SCUD et de profiter d’une protection toujours en délicatesse (surtout que Garrett devrait être aligné à l’opposé de Laremy Tunsil).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/-2BF3bx_ecu0j3MeIMfo4K9mBAU=/0x0:4235x3075/1200x800/filters:focal(1441x416:2117x1092)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67786752/usa_today_11815424.0.jpg

Vous avez vu qui est revenu à Cleveland ? Les Browns sont prêts à de nouveau enclencher Maximum Chubbage : Nick Chubb a été activé de l’IR et, si l’attaque est restée productive au sol même sans lui (150.0 yards par match + 5.0 yards par course), elle n’a plus trouvé l’endzone, figée à 8 TDs. Son retour aux côtés de Kareem Hunt ramène le danger de scorer balle en main, ce qui ne devrait pas être trop dur contre la défense des Texans qui fait toujours partie des pires avec 159.5 yards par match + 5.1 yards par course. Le souci pour Houston c’est que ce n’est pas beaucoup mieux en couverture avec un QB Rating adverse de 111.2 (pire marque), et donc que le conducteur du Modhex a des chances de compléter même sans OBJ.

Les deux équipes peuvent avoir de bons comme de mauvais passages, mais la défense des visiteurs reste toujours une grosse préoccupation. Cela peut passer contre les Jags, contre les Browns c’est déjà plus dur.

 

Washington Football Team (2-6) @ Detroit Lions (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Adrian Peterson retrouve des partenaires
Prévision Météo Stade couvert

 

Washington et Detroit sont presque déjà en mode « on attend la fin de la saison », mais l’un des deux Head Coaches a beaucoup moins de chance de rester s’il ne fait pas quelque chose rapidement.

Alex Smith va reprendre les rênes de l’offensive de la capitale après la grave blessure de Kyle Allen, et il devrait pouvoir s’appuyer sur Antonio Gibson face à une défense contre la course qui vient de prendre Dalvin Cook et qui explose bien trop souvent (148.1 yards par match + 4.8 yards par course). Le pass-rush de Detroit a toujours autant de mal donc même à la passe, il est possible que Smith trouve les solutions mais il faudra que quelqu’un émerge derrière Terry McLaurin.

https://wtop.com/wp-content/uploads/2019/11/Lions_Redskins_Football_47393-1880x1254.jpg

Les Lions vont affronter une défense de Washington qui peut plier parfois, mais qui reste solide en général, notamment en couverture avec 185.6 yards par match (top NFL). Il n’est pas dit qu’Adrian Peterson ou D’Andre Swift trouvent énormément de brèches car la ligne doit bouger le solide groupe d’en face avec Johnathan Allen, mais surtout c’est le pass-rush qui est redoutable en venant d’un peu partout derrière Montez Sweat. Matthew Stafford devra donc faire attention à eux et à Kendall Fuller vu qu’il n’aura toujours pas Kenny Golladay.

Washington peut-il trouver un peu de vie en attaque contre cette défense ? La défense devrait freiner les locaux au moins un moment mais si l’offensive ne réagit pas, ce sera pour rien.

 

Jacksonville Jaguars (1-7) @ Green Bay Packers (6-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre Green Bay est prévenu
Prévision Météo Risque de pluie, Vent, 0-5°C

 

Les Packers ont peut-être fait l’erreur de sous-estimer Minnesota avant ce match contre San Francisco ; ils n’ont aucune excuse s’ils font la même chose avec Jacksonville avant Indy.

Deuxième titularisation pour Jake Luton, et il pourrait avoir la chance de ne pas voir Jaire Alexander face à lui ; si jamais en plus Kevin King est out dans une couverture qui autorise déjà 70.2% de complétion (31e) ou un QB Rating adverse de 106.5 (30e), alors le rookie pourra espérer confirmer une première impression sympathique… si le temps le lui permet. En effet, vu le temps hivernal qui s’annonce, son arme principale risque plutôt d’être James Robinson : le rookie non-drafté est phénoménal avec 805 yards et 7 TDs cumulés, et faut-il rappeler les soucis chroniques des Packers contre la course ? Le danger est réel.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/MuqaeHIXKSRppFfbzspD4Jf6h5I=/0x0:4188x3276/1200x800/filters:focal(1717x637:2387x1307)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67780828/602420266.0.jpg

Au fait, en parlant de temps à courir et de coureur dangereux, Aaron Jones est de retour et il est déjà prêt à repartir sur le même rythme ; imaginez les dégâts que le #33 peut faire dans une défense qui lâche 138.1 yards par match + 4.5 yards par course, et ce malgré les efforts de Myles Jack. Green Bay devrait pouvoir déployer un playcall plus équilibré (et efficace) avec Jones, et Aaron Rodgers pourrait en plus récupérer son protecteur préféré David Bakhtiari ; vu le boulot de la ligne sans lui pour maintenir le cap (36 pressions dont 10 sacks), et vu la situation toujours aussi critique du pass-rush à Jax (46 pressions dont 8 sacks), la couverture des Jags a de quoi se faire du mouron.

Jacksonville a des armes à faire valoir, mais Green Bay a plus de cohésion et de talent en général, plus la gifle de Minnesota ne devrait pas être oubliée de sitôt.

 

Philadelphia Eagles (3-4-1) @ New York Giants (2-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas reseeder ?
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 7 : Philadelphia 22-21

 

Cela fait depuis la Week 3 que le leader de la NFC East n’a pas posté un bilan au moins équilibré ; Philly pourrait y parvenir en réussissant le sweep de la Grosse Pomme et ainsi acquérir une avance que les mauvaises langues qualifieraient de « quasi-insurmontable ».

Philly vise un 4e sweep de suite des Giants après la victoire arrachée au match aller, et pour cela il faudra être plus efficace : le jeu au sol et la réussite en redzone avaient failli coûter la victoire. Avoir un bon jeu au sol, cela évite d’exposer son QB déjà chancelant à un pass-rush féroce comme cela avait été le cas au match aller : Philly est la pire attaque en protection (108 pressions dont 32 sacks) et en INTs (12) ; l’un n’aidant généralement pas l’autre. Même avec le retour de Miles Sanders, les G-men restent actifs au sol (94.8 yards par match + 3.7 yards par course) et agressifs sur le lanceur de balle (79 pressions dont 22 sacks), récoltant les fruits de ce travail (8 INTs) ; ce sera donc encore une tâche compliquée pour l’offensive des visiteurs.

https://media.phillyvoice.com/media/images/USATSI_13849322.7d56b895.fill-735x490.jpg

En face, le duel est aussi connu : la ligne offensive des Giants contre la ligne défensive des Eagles. Les deux escouades sont très proches en ce qui concerne la protection (98 pressions dont 28 sacks) et le pass-rush (94 pressions dont 28 sacks), donc devinez qui va encore devoir essayé de lancer la balle sans la refiler à l’équipe adverse ? Daniel Jones va devoir protéger le cuir comme il l’a fait la semaine dernière et essayer de rester sur ses deux jambes… que ce soit dans la poche ou à la fin d’une course dantesque. Il pourra peut-être compter sur une attaque terrestre qui n’avait pas été mauvaise au match aller, juste trop inconstante : il y a moyen d’avancer contre ce front-7 (130.8 yards par match + 4.4 yards par course).

Avec ces deux attaques-là, Philly a l’avantage dans ce qui devrait encore être un duel défensif, mais attention car le couperet n’est pas passé loin il y a trois semaines.

 

Tampa Bay Buccaneers (6-3) @ Carolina Panthers (3-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 19:00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Qui rebondira le mieux ?
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 2 : Tampa Bay 31-17

 

Tampa vient de faire un rotoplaf intégral contre New Orleans alors que Carolina a encore lutté pour finalement s’incliner face à Kansas City ; au vu des aspirations de chacune, l’une des deux a plus intérêt à rebondir que l’autre.

On peut même remonter au match contre les Giants pour voir que Tampa est dans une moins bonne passe en ce moment, et rappelons-nous du match aller : les Bucs avaient profité des turnovers pour prendre le large mais les Cats avaient bataillé pour revenir en 2e MT. Il ne faudra donc pas imaginer arriver en terrain conquis en Caroline, et pour cela il faut atteindre l’équilibre offensif trouvé en Week 2 : l’attaque reste une de celles qui passent le plus (63.2% de passes – 4e) et le jeu au sol a toujours du mal à trouver un rythme semaine après semaine (92.1 yards par match + 4.0 yards par course) ; c’est un peu aussi le cas de la défense contre la course de Carolina d’ailleurs. Elle devra aussi mettre bien plus de pression (49 pressions dont 9 sacks) pour espérer gêner un Tom Brady qui va être revanchard.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/sxL67fCRHMQF9ivrXJsSz999b84=/0x0:5472x3648/1200x675/filters:focal(2950x1335:3824x2209)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67439874/usa_today_14957000.0.jpg

Chez les locaux, il faudra évidemment bien mieux protéger le cuir, ce qu’ils ont réussi à faire par ailleurs (9 turnovers – 7e), mais on peut leur pardonner tant les visiteurs sont doués pour reprendre la possession (16 turnovers – top NFL). La nouvelle blessure de Christian McCaffrey est dommageable car il ne sera pas disponible ; sans lui Carolina a quand même des atouts, mais ce sera forcément plus compliqué face à une défense réputée qui a pris l’eau contre New Orleans et qui va vouloir se refaire. Il est possible que les Bucs soient encore sans Carlton Davis, donc Robby Anderson et DJ Moore peuvent trouver quelques espaces, mais il faudra être patient et se méfier du pass-rush face à une ligne sans Russell Okung.

Tampa Bay va vouloir remettre les points sur les i, et Carolina ne pourra s’en sortir qu’en conservant la balle pour faire tourner l’horloge.

 

Los Angeles Chargers (2-6) @ Miami Dolphins (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:05
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Miami vise la passe de cinq
Prévision Météo Humide

 

Qui aurait pu imaginer que les Fins seraient sur une série de quatre victoires avec les 3/4 de la NFC West dans la liste ? Miami « reste à l’ouest » mais revient dans sa conférence avec la réception des poissards ultimes Chargers.

Tous les matchs des Chargers sauf la victoire contre Jacksonville ont été des matchs à une possession ; ajoutez le bilan de 2-9 de l’année dernière dans ce genre de rencontres et vous obtenez le total mirobolant de 3 victoires et 15 défaites. Ce n’est pourtant pas par manque d’effort de Justin Herbert, le rookie ayant pris son rôle de titulaire à bras-le-corps ; le jeu au sol est devenu un vrai comité et gagnerait au retour d’Austin Ekeler, qui est proche mais pas maintenant. La défense des Fins a de l’énergie et devient redoutable sur 3e tentative (34.3%) ou dans le pass-rush (71 pressions dont 20 sacks), mais on peut aussi arguer qu’elle autorise toujours un peu trop de yards (384.2 yards par match – 22e) et qu’elle survit un peu trop grâce aux turnovers (14 – 4e).

https://cdn.abcotvs.com/dip/images/5577094_092919-kabc-chargers-vs-dolphins.jpg?w=1280&r=16%3A9

Tua Tagovailoa a fait un match bien plus complet contre Arizona, et il est intéressant de voir le groupe de cibles élever son niveau en même temps que le rookie (même s’il n’aura pas Preston Williams pour ce match). Il n’est pas impossible d’avancer via les airs contre la couverture des Bolts, surtout quand votre protection est respectable et que le pass-rush n’a pas Joey Bosa ; Melvin Ingram devra mener l’assaut sur le rookie pour le déstabiliser un maximum et le forcer à faire des erreurs. Afin d’éviter cela, il serait bien que Tua ait un peu d’assistance au sol contre un front-7 qui a ses failles (4.9 yards par course – 29e) ; le souci c’est que le groupe de coureurs à Miami est touché par les blessures, et qu’il continue de pédaler dans la choucroute (97.1 yards par match + 3.6 yards par course).

Les deux équipes n’ont pas leur coureur titulaire mais l’une des deux parvient quand même à mieux avancer que l’autre ; une aide précieuse pour Herbert dans ce duel de QB rookies. Les Bolts pourraient créer une surprise, mais attention à l’énorme écart de qualité sur équipes spéciales à l’avantage des Fins.

 

Buffalo Bills (7-2) @ Arizona Cardinals (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:05
Lieu State Farm Stadium
Titre La nouvelle garde est là
Prévision Météo Stade couvert

 

Buffalo et Arizona sont désormais menés par de jeunes QBs qui n’ont pas froid aux yeux et qui renversent (ou tentent de le faire) l’ordre établi ; qui va pouvoir continuer à rêver cette saison ?

Toujours pas vraiment de jeu au sol ? Peu importe, Josh Allen continue d’arroser et de mener son équipe vers la victoire. Le front-7 des Cards est loin d’être une forteresse infranchissable à la course (126.1 yards par match + 4.6 yards par course), donc il n’est pas impossible que les Bills trouvent un peu plus d’équilibre. Cela ne fera pas de mal quand on a Patrick Peterson et Budda Baker (s’il est disponible) qui patrouillent en face dans une couverture qui fait le travail avec un QB Rating adverse de 92.2 (10e) ; elle est également solide en 3e tentative (37.8% – 7e).

Si jamais Baker ne peut pas jouer, cela fera une pièce importante de la défense qui manque, et quand vous avez en face Allen en feu, Stefon Diggs (top receveur avec 63r/813y), Cole Beasley, John Brown… on continue d’attendre le moment où le #17 va tomber de son nuage, mais pour l’instant cela ne vient pas.

https://arizonasports.com/wp-content/uploads/2016/09/david-1.jpg

Est-ce qu’il y a vraiment besoin de vous dire où se trouve le principal point de contention de ce côté du duel ? Kyler Mobylette et ses jambes de feu contre une défense contre la course des Bills qui reste un problème (125.9 yards par match + 4.6 yards par course) ; si jamais Kenyan Drake peut s’aligner aux côtés de Chase Edmonds, imaginez le carton que cela risque de faire (162.9 yards par match + 5.2 yards par course).

Et même si Terrell Edmunds et ses partenaires parviennent à faire un miracle contre la course, il faut encore réussir à contenir Murray le passeur et sa pléthore d’armes ; sans oublier une ligne offensive qui fait une saison intéressante en protection (28 pressions dont 10 sacks) – et pas seulement parce que Murray est mobile – même s’il est vrai qu’elle devra contenir un pass-rush où tout le monde participe (83 pressions dont 24 sacks).

Les deux équipes sont parmi les plus pénalisées, et dans un match qui pourrait partir en feu d’artifice où chaque possession sera importante, cela pourrait faire la différence.

 

Denver Broncos (3-5) @ Las Vegas Raiders (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:05
Lieu Allegiant Stadium
Titre Au bon souvenir des Bolts
Prévision Météo Stade couvert

 

Denver et Las Vegas sortent consécutivement de victoires improbables contre les Chargers, mais cette fois seule l’une d’entre elles pourra s’en tirer avec la victoire.

On sent que quelque chose se met en place à Denver, mais c’est encore un peu trop fragile ; le match des Falcons est une preuve : trop peu trop tard des deux côtés du ballon. C’est surtout flagrant offensivement dans une escouade qui se trouve un peu trop souvent au fond de la NFL, notamment sur 3e tentative (37.3% – 29e) ou en redzone (22 voyages – pire marque – dont 54.5% de TDs – 27e). La défense des Raiders reste une unité un peu énigmatique, capable du pire comme du meilleur, et elle vole trop peu de ballons (5 turnovers – pire marque) avec un pass-rush toujours trop inefficace (43 pressions dont 9 sacks), donc Drew Lock et ses partenaires devraient pouvoir progresser.

https://www.sltrib.com/resizer/Ji-Y4f9EynWmd9GfRyNDdS7bH54=/0x600/smart/filters:quality(86)/arc-anglerfish-arc2-prod-sltrib.s3.amazonaws.com/public/ZSW4N6TJMRHNJOR6QRA6RCFUCY.jpg

L’attaque du Nevada devra se méfier de cette défense qui peut passer à travers mais qui reste surtout trop longtemps sur le terrain à cause d’une attaque trop inefficace. Et justement, les Raiders savent une ou deux choses sur le contrôle de l’horloge (31:44 de possession – 7e) grâce à un jeu au sol puissant porté par Josh Jacobs. Si vous ajoutez l’expérience de Derek Carr derrière une bonne protection, vous avez une escouade qui avance régulièrement, ce qui devrait nous offrir un duel intéressant notamment sur 3e tentative : l’offensive de Las Vegas (50.9% – 2e) contre la défensive de Denver (37.1% – 5e). La première ligne des visiteurs aura un gros travail à faire pour contrer Jacobs et mettre la pression sur Carr (76 pressions dont 22 sacks), surtout qu’il n’aura pas Kolton Miller et peut-être pas Gabe Jackson.

On devrait voir des points et le match pourrait être serré, mais avantage Raiders.

 

Cincinnati Bengals (2-5-1) @ Pittsburgh Steelers (8-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:25
Lieu Heinz Field
Titre L’empire chancelle mais tient bon
Prévision Météo Risque de pluie, Vent

 

Pittsburgh s’est fait une double frayeur contre Dallas (l’invincibilité et l’état de santé de son QB), mais tout est bien qui continue bien pour des Steelers qui reçoivent des Bengals reposés et cherchant l’exploit.

Les Bengals sont sur 9 défaites consécutives face aux Steelers – 2e plus longue série en cours, et il est sûr que la situation ne semble pas idéale pour casser cela. Malgré les efforts de Joe Burrow, il n’aura toujours pas Joe Mixon face à un front-7 destructeur, et même s’il a pléthore de cibles, il va falloir que sa protection continue sur l’embellie vue récemment face au meilleur pass-rush de NFL avec 115 pressions dont 32 sacks ; de plus il devra se méfier comme la peste d’une couverture qui est la meilleure aussi pour voler le cuir (11 INTs). La défense des locaux n’est pas immune à lâcher parfois du lest (29 big plays – 22e) mais les Bengals ont justement du mal à en produire (25 big plays – 28e).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/AfgijqfWwdUnGXXydMEpOHLcEzA=/0x0:2444x3000/1200x800/filters:focal(953x638:1343x1028)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67770811/1075982926.jpg.0.jpg

L’attaque des Steelers n’est pas la plus explosive, mais elle sait convertir ses 3e tentatives (48.2% – 6e), ce qui est un avantage contre une défense qui a du mal à les arrêter (48.4% – 29e). Il reste à voir dans quel état sont les genoux de Ben Roethlisberger, mais la question pourrait être vite réglée : si le jeu au sol des locaux reste hésitant (109.0 yards par match + 4.0 yards par course), la défense de Cincy est toujours un problème dans le secteur (144.2 yards par match + 5.2 yards par course) – elle a reperdu Geno Atkins – et cela pourrait être rédhibitoire face à une haute dose de James Conner avec un peu de Chase Claypool par-dessus. Le pass-rush lui aussi est toujours à la traîne (43 pressions dont 11 sacks) et même si la couverture survit avec quelques ballons volés (8 INTs), cela pourrait ne pas suffire.

Cincy devrait se battre en attaque mais il va falloir que la défense montre les dents pour espérer quoi que ce soit, car Pittsburgh est logiquement favori.

 

Seattle Seahawks (6-2) @ Los Angeles Rams (5-3)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:25
Lieu SoFi Stadium
Titre NFC West side story
Prévision Météo Stade couvert

 

Voilà une belle rencontre entre deux bonnes équipes rivales de NFC West. D’un côté, on retrouve des Seattle Seahawks qui comptent sur leur superbe attaque pour faire tout le travail. De l’autre, on a des Los Angeles Rams qui font un beau début de saison et qui sont toujours invaincus à domicile. En plus de la rivalité, le vainqueur s’assurerait la 1ère place de la division pour au moins une semaine de plus.

https://www.nbcsports.com/sites/rsnunited/files/article/hero/110220-Metcalf-Lockett.jpgLes Seahawks viennent de perdre un nouveau match à cause d’une défense apathique, mais l’attaque n’a pas dit son dernier mot. Menés par un Russell Wilson de gala (71%, 28 TDs, 8 INTs), les Seahawks sont une vraie force offensive que rien ne semble pouvoir arrêter. Wilson fait une saison de MVP et continue d’impressionner de par sa capacité à pouvoir absolument tout faire sur le terrain. Son OL n’est pas bien meilleure que par le passé, et l’absence du Centre pourrait faire mal, surtout qu’en face, les Rams ont le meilleur défenseur de NFL des dernières années avec un Aaron Donald toujours au top (9 sacks).

Si les Seahawks sont aussi bons offensivement, c’est notamment grâce à leurs WRs. A commencer par le monstrueux DK Metcalf, véritable force de la nature de rien ni personne ne semble pouvoir arrêter (788y, 8 TDs) ; avec l’excellent Tyler Lockett (615y, 7 TDs), ils forment un des meilleurs duos de NFL, si ce n’est le meilleur actuel. David Moore complète le trio, et se montre de plus en plus à l’approche de l’endzone (4 TDs). Les Rams devront donc être dans leur meilleur jour, et Jalen Ramsey pourrait être une des solutions pour essayer de limiter les WRs adverses mais il ne peut pas couvrir tout le monde.

https://ca-times.brightspotcdn.com/dims4/default/8759559/2147483647/strip/true/crop/2048x1152+0+0/resize/840x473!/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fcalifornia-times-brightspot.s3.amazonaws.com%2Fbb%2Ff2%2F1d034aa26168e0159eb688dc0037%2Fla-sp-rams-v-seahawks-20171217-photos-007Au sol, les Seahawks rencontrent pas mal de soucis à cause des blessures. Chris Carson et Carlos Hyde seront encore absents : le jeune DeeJay Dallas a montré qu’il pouvait dépanner (2 TDs au sol, 1 TD dans les airs), mais est-ce que ce sera suffisant contre le front-7 des Rams qui contient Micah Kiser et John Johnson III ?

Les Rams ont une bonne défense capable de limiter la plupart des attaques, mais il faudra plus que cela pour empêcher les Seahawks de marquer 27+ pts pour la 10ème fois de suite.

https://images2.minutemediacdn.com/image/upload/c_fill,w_912,h_516,f_auto,q_auto,g_auto/shape/cover/sport/los-angeles-chargers-v-los-angeles-rams-5bc208ec347a02d80f000065.jpgA Los Angeles, c’est à peu près la même chose avec une défaite intervenue juste avant leur bye week. Les Rams ont une bonne attaque mais qui reste loin d’être incroyable. Jared Goff (66%, 13 TDs, 6 INTs) réalise une meilleure saison que l’an passé, mais cela reste encore léger. Son OL est assez bonne, mais est elle aussi irrégulière : la bonne nouvelle pour les Rams est que les Seahawks n’ont pas un très bon pass-rush pour mettre la pression, à tel point que leur meilleur pass-rusher est… le Safety Jamal Adams (3,5 sacks)… alors qu’il a manqué 4 matchs !

Pour attaquer cette historiquement mauvaise défense des Seahawks (pire de NFL en yards par match et en yards à la passe), Goff pourra lui aussi compter sur un très bon duo de WRs : Cooper Kupp réalise une bonne saison (527y, 2 TDs) comme l’un des meilleurs slots WR de NFL, et à ses côtés, Robert Woods est le parfait complément (436y, 4 TDs) qui pourrait avoir un grand rôle à jouer sur ce match. Josh Reynolds se montre de plus en plus et pourrait être intéressant. Avec le retour à 100% du TE Tyler Higbee (3 TDs), l’attaque des Rams pourrait faire mal aux Seahawks , surtout qu’ayant déjà une défense aérienne pitoyable, ils devront faire sans leur CB1 Shaquill Griffin et avec leur CB2 Quinton Dunbar incertain. Autant dire que le cauchemar pourrait vite arriver.

https://www.thedailyworld.com/wp-content/uploads/2019/07/17878407_web1_Wagner-Hero.jpgLe jeu au sol repose principalement sur Darrell Henderson (458y, 3 TDs), mais cela reste le secteur offensif des Rams qui pourrait être amélioré. Face à un bon front-7 des Seahawks mené par l’excellent Bobby Wagner, cela pourrait être un peu plus difficile.

L’attaque des Rams est assez bonne, mais vu la défense en face, cette attaque pourrait s’amuser lors de ce match.

On ne peut nier que les Seahawks sont impressionnants, mais ils le doivent uniquement à leur attaque. Pour l’instant, cela suffit pour gagner la plupart des matchs mais est-ce vraiment viable ? Pas sûr, surtout lorsqu’ils affrontent une bonne défense avec un monstre dans ses rangs. Et vu que les Rams sont invaincus chez eux, cela pourrait bien continuer sur ce chemin… même si Wilson et Metcalf ont montré qu’ils pouvaient vaincre des équipes à eux seuls.

 

San Francisco 49ers (4-5) @ New Orleans Saints (6-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Novembre, 22:25
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Une redite de 2019 semble lointaine
Prévision Météo Stade couvert

 

L’année dernière, 49ers et Saints avaient combiné pour un match de folie avec 94 points ; on semble mal partis pour réitérer cela vu l’hécatombe chez les californiens.

San Francisco retrouve ses petits au fur et à mesure mais c’est encore loin d’être l’équipe titulaire : Nick Mullens repart au combat contre une défense des Saints remontée comme une pendule. Elle est bien trop permissive en redzone (80.0% de TDs – pire marque) et dans l’endzone en couverture (19 TDs – 28e) mais il faut déjà y arriver, ce qui n’est pas toujours évident ; surtout pour une équipe des 49ers dont la ligne offensive n’a plus la même domination que l’année dernière… on peut même dire que les Saints ont l’avantage des deux côtés du ballon. En défense, c’est le groupe mené par Cameron Jordan et Trey Hendrickson qui plaque du coureur (80.2 yards par match + 3.5 yards par course) et sacke du QB (74 pressions dont 22 sacks) à tour de bras ; il va falloir un gros effort de groupe aux visiteurs pour avancer vu les absents.

https://bloximages.newyork1.vip.townnews.com/nola.com/content/tncms/assets/v3/editorial/f/a4/fa4550c8-19f1-11ea-b55d-0fa15753635b/5ded50ced675e.image.jpg?resize=1200%2C801

De l’autre côté aussi la ligne des Saints a l’avantage sur celle des 49ers : les absents à San Francisco pèsent lourd et la protection de Drew Brees reste une unité d’élite ; même quand elle prend la foudre, le vétéran QB dégaine plus vite que son ombre ou bouge le temps de le faire. Il a récupéré toutes ses armes offensives, et cela va déjà mieux ; cela concentre la défense sur Michael Thomas pendant que le #9 dissèque avec lancers courts et intermédiaires, convertissant des 3e tentatives à grand taux (51.4% – top NFL). New Orleans reste toujours en retrait à la course, ce qui ne devrait pas forcément aller mieux face à Fred Warner et ses amis, mais il va falloir venir presser Brees pour le mettre dans l’embarras.

New Orleans a tout intérêt à se méfier de San Francisco après le dernier match de chaque équipe, car les 49ers ne peuvent plus se permettre de perdre beaucoup de matchs.

 

Baltimore Ravens (6-2) @ New England Patriots (3-5)

 

Date et Heure Française Lundi 16 Novembre, 02:20
Lieu Gillette Stadium
Titre Ancien modèle vs. nouveau modèle
Prévision Météo Nuageux

 

Lamar Jackson n’était pas encore aux commandes de l’attaque en 2018 ; c’est donc le premier duel entre le MVP 2019 et son modèle, le MVP de 2015.

Si jamais vous avez l’impression que les défenses ont décrypté votre attaque, il est sûr qu’il n’est pas rassurant de venir chez Bill Belichick. Sauf qu’on peut lire toutes les tactiques qu’on veut, les Ravens restent des machines au sol via 170.1 yards par match + 5.1 yards par course alors que les Patriots autorisent 131.0 yards par match + 4.5 yards par course.

Avec les défections dues au COVID-19 chez New England et malgré les blessures sur la ligne offensive à Baltimore, il y a largement moyen de courir balle en main pour les visiteurs et ainsi de posséder le cuir même si le yardage finit par être inférieur à l’adversaire. Vu la méforme actuelle de Lamar Jackson dans le secteur aérien et même si la couverture des locaux a été mise à mal par les Jets, on est probablement reparti pour une agression terrestre afin d’ouvrir la play-action et limiter la possibilité d’une interception de la couverture (10 INTs – 4e).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/udK6rcJqGZm9KSyuL2B49ltW4uk=/0x0:5472x3648/1200x800/filters:focal(2228x1053:3102x1927)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65619332/1185336631.jpg.0.jpg

Si c’était encore un certain #12 à la tête de l’offensive de New England, on ne tiendrait pas le même discours… mais il est probable que les Pats aient la même idée dans ce match : avec l’absence de Calais Campbell en face, il peut devenir intéressant de courir afin d’activer là aussi la play-action.

Cam Newton a réglé la mire contre les Jets mais c’est une autre paire de manches quand vous avez en face le pass-rush protéiforme de Baltimore (95 pressions dont 24 sacks) ; tout le monde met la main à la pâte (encore plus avec L’Homme Du 69 absent) et la ligne offensive risque de ne plus savoir où donner de la tête. C’est donc une bonne dose de jeu au sol qu’on devrait voir vu le succès qu’il a (159.6 yards par match + 4.9 yards par course), mais il faudra se méfier comme la peste de cette défense qui arrache le cuir (10 fumbles – top NFL).

Si les Ravens ont battu les Pats à Foxboro en finale AFC 2012, ils n’y ont jamais gagné en 5 tentatives en saison régulière. Les deux équipes devraient appliquer un gameplan sensiblement identique, la différence étant dans la qualité des deux défenses, même si celle des Pats voudra effacer des mémoires cette performance indigeste chez les Jets.