NFL Team Honors V : Tennessee

500-Titans

Dès l’arrivée de Mike Mularkey, les Titans ont commencé à montrer cette capacité de crevards finis, les spécialistes des combats de boue dont vous n’êtes jamais sûrs de sortir vainqueurs ; après tout, l’équipe vient d’enchaîner sa QUATRIÈME saison consécutive à 9-7. L’arrivée de Mike Vrabel a apporté un peu plus de discipline tout en appuyant largement sur cette mentalité de survivalistes, mais 2019 marque la première saison où les deux escouades possèdent un bon niveau en même temps… ce qui a demandé un choix drastique au poste le plus important. Maintenant, il faut trouver le moyen de convertir tout cela pour, déjà, poster la première saison à 10+ victoires depuis 2008.

À lire bien accroché(e).

 

TENNESSEE TITANS
2e AFC South ~ 9-7 / 2-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Marcus Mariota représentait ce que l’équipe avait eu de mieux au poste depuis Steve McNair (RIP), mais le retour sur investissement n’avait pas encore été complet : bien que tenace, l’équipe n’arrivait pas à passer le palier suivant. L’ex-Duck n’était pas le seul fautif, mais en tant que tête de gondole et dans sa dernière année de contrat, il était forcément celui sur qui les attentes étaient les plus fortes (Ryan Tannehill n’était pas venu juste pour amuser la galerie).

Cependant, il fallait étaler les responsabilités. Prenez Derrick Henry : à l’instar de son Quarterback, il avait des soucis de régularité et de disponibilité alors qu’il attaquait la dernière saison de son contrat. Dion Lewis était un bon coureur de complément qui brillait surtout en réception mais il avait du mal à avancer au sol. La ligne offensive était tombée de son piédestal en 2018, et la réaction ne s’était pas fait attendre : le duo de Guards Quinton Spain – Josh Kline avait été libéré, l’ex-Ram Rodger Saffold avait été signé (cette fois sans « test physique raté ») et le troisième tour Nate Davis avait été drafté. Ils venaient se poster autour du solide Centre Ben Jones, alors que les ailes étaient toujours la propriété de Taylor Lewan (quand il reviendrait de suspension) et Jack Conklin ; l’option de cinquième année non-levée de ce dernier signalait qu’il devait se bouger.

Dans le jeu aérien, Mariota devait souhaiter que ses Tight Ends restent sur la pelouse : le vétéran Delanie Walker et le jeune Jonnu Smith pouvaient créer des problèmes dans la couverture adverse, mais les deux avaient fini sur IR l’année précédente. L’organisation en avait profité pour remplir un peu la salle des receveurs avec la signature de l’ex-Buc Adam Humphries dans le slot et la draft du deuxième tour A.J. Brown ; ils rejoignaient Corey Davis qui aurait besoin que Tajae Sharpe fasse un peu plus, surtout après l’échange de Taywan Taylor à Cleveland.

Du côté de la défense, Tennessee avait passé outre la rupture d’ACL subie par le Defensive Tackle Jeffery Simmons, le draftant au premier tour : l’escouade n’avait pas forcément besoin de lui « tout de suite » avec le duo infernal Jurrell Casey – DaQuan Jones, sans oublier Austin Johnson ou la signature de l’ex-Raven Brent Urban ; tout cela formait un groupe vraiment intéressant, surtout contre la course. C’était plutôt au niveau du pass-rush qu’on s’interrogeait à Nashville : comme on pouvait s’en douter après la saison précédente, le duo emblématique Brian Orakpo – Derrick Morgan était parti en retraite ; leur expérience était remplacée par celle de l’autre ex-Dolphin, Cameron Wake, mais il avait déjà un certain âge. De fait, il fallait que la jeunesse prenne le pouvoir avec le sophomore Harold Landry et Kamalei Correa… le doute était permis.

Si cela arrivait, alors ce serait une grande aide pour une couverture dans laquelle les fans voulaient voir le Malcolm Butler de la deuxième moitié de 2018 ; Adoree Jackson faisait le travail mais manquait encore d’un petit quelque chose, Logan Ryan était meilleur dans le slot, Kevin Byard était toujours une machine et Kenny Vaccaro avait bien rebondi. Ce n’était pas un groupe dénué de talent, mais il avait BESOIN d’un pass-rush efficace devant lui, et la qualité dudit restait en suspens ; tout l’inverse des solides Inside Linebackers avec l’explosion de Jayon Brown, le toujours précieux Wesley Woodyard et les flashs entrevus du sophomore Rashaan Evans.

Le souci avec les Titans résidait dans le fait qu’ils étaient capables d’être de vrais poisons pour n’importe qui, et pourquoi pas de fourrer leur nez dans les playoffs AFC, mais ils manquaient toujours d’un petit quelque chose pour s’établir dans les hautes sphères de manière régulière. Mariota ne gagnerait pas une tonne de matchs à lui tout seul, même si c’était probablement le reproche qu’on lui ferait au final : si l’équipe pouvait limiter les blessures autour de lui, alors qui sait…

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Cleveland W 43-13 1-0 c
2 vs. Indianapolis (0-1) L 17-19 1-1 do/L
3 @ Jacksonville (0-2) L 7-20 1-2 d
4 @ Atlanta (1-2) W 24-10 2-2
5 vs. Buffalo (3-1) L 7-14 2-3 cwpo/L
6 @ Denver (1-4) L 0-16 2-4 c
7 vs. LA Chargers (2-4) W 23-20 3-4 co/W
8 vs. Tampa Bay (2-4) W 27-23 4-4 o/W
9 @ Carolina (4-3) L 20-30 4-5
10 vs. Kansas City (6-3) W 35-32 5-5 cwpo/W
11 BYE
12 vs. Jacksonville (4-6) W 42-20 6-5 d
13 @ Indianapolis (6-5) W 31-17 7-5 d/W
14 @ Oakland (6-6) W 42-21 8-5 c
15 vs. Houston (8-5) L 21-24 8-6 dwpo
16 vs. New Orleans (11-3) L 28-38 8-7 wp
17 @ Houston (10-5) W 35-14 9-7 dwp
PLAYOFFS
WC @ #3 New England (12-4) W 20-13
DR @ #1 Baltimore (14-2) W 28-12
CC @ #2 Kansas City (12-4) L 24-35

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 9-7.
    • Par demi-saison : 4-4, 5-3.
    • Par quart de saison : 2-2, 2-2, 3-1, 2-2.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 5-3.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 4-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 131-124-1 (0.514, 9e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 125-131 (0.488, 20e).
    • Écart entre les deux : -0.026 (26e).

Sacré renversement de situation après ce mauvais départ, mais il faut que Tennessee trouve le moyen d’enchaîner les succès un peu plus fréquemment ; c’est assez fou de voir un finaliste de conférence avec un seul quart de saison en positif. L’équipe a été meilleure à l’extérieur qu’à domicile, a été un peu moins bonne contre les meilleures équipes qu’en 2018, et n’a pas été plus en réussite dans les matchs à une possession ou en dernier quart-temps ; c’est un peu embêtant contre un calendrier moins compliqué que prévu (à cause d’Indianapolis et des Chargers) et moins compliqué que la saison dernière (0.488 vs. 0.520). C’est ce qui fait dire que, si le parcours des Titans est bon, ils doivent trouver le moyen d’être plus décisifs.

 

La réalité

 

C’est en attaque que le bond de qualité s’est fait le plus sentir : +5.7 points marqués à 25.1 (10e) et +20 TDs à 54 (3e), mais elle doit absolument mieux démarrer ; elle n’a scoré que 13 points sur premier drive dont un seul TD, et a scoré 63.7% de ses points en deuxième mi-temps (top NFL) via notamment un dernier quart-temps de feu avec 9.1 points (2e) et 21 TDs (top NFL). Autres progressions : +50.4 yards à 362.8 (12e), +25 big plays à 72 (5e) et +22.4% de voyages en redzone terminant en TD à 75.6% (top NFL).

L’équipe a aussi été très bonne pour construire de longs drives qui vont au bout (12 de 80+ yards allant au TD – 3e – dont 4 de 90+ yards – 4e) et les empêcher (4 adverses de 80+ yards – 5e – dont 2 de 90+ yards – 2e). La défense a été peu ou prou dans les mêmes eaux : elle a réussi à voler plus de ballons (+6 à 23 – 10e) mais elle a connu une grosse faiblesse en redzone, autorisant 68.1% des voyages adverses à terminer en TD (31e) ; néanmoins, ils n’ont pas été nombreux (47 – 7e).

Voici les récompenses de la saison :

On peut essayer de rationaliser, de pointer que, comme par hasard, quand le jeu au sol n’a pas fonctionné en playoffs Tennessee a été sorti, d’argumenter qu’il n’y est probablement pas pour autant qu’on ne le pense, mais la vérité est là : Tennessee a posté 2-4 avec Marcus Mariota et 7-3 avec Ryan Tannehill. S’il est souvent fallacieux d’associer les victoires au Quarterback, son impact reste prépondérant, surtout quand il aide à ouvrir le jeu par sa présence, son leadership, son efficacité… et sa capacité à allonger.

https://usattitanswire.files.wordpress.com/2019/12/usatsi_13621154.jpg?w=1000&h=600&crop=1Comparons les stats entre Mariota et Tannehill : 59.4% vs. 70.3% (3e NFL), 7.5 yards par passe tentée vs. 9.6 (top NFL !), 7.5 yards en l’air par passe tentée vs. 9.7 (3e), 12.7 yards par complétion (4e) vs. 13.6 (top NFL) ; Tannehill a remis du jus dans l’attaque aérienne, et la stat des yards en l’air (i.e. les yards parcourus par le lancer en lui-même) prouve qu’il n’a pas attendu que ses receveurs gagnent du terrain pour lui (les yards après réception ont compté pour 52.2% du total – 14e).

Tannehill a été très efficace avec 22 TDs et 6 INTs, avec un meilleur taux de TD par passe tentée que Mariota (7 TDs et 2 INTs) : 7.7% (2e) vs. 4.4%. Tout cela explique qu’il ait posté le meilleur QB Rating de NFL avec 117.5, tout en ajoutant 4 TDs au sol.

On a tout à fait le droit de questionner la persistance de ce Tannehill-là dans le temps (et c’est probablement le point majeur) ; on a tout sauf le droit de questionner l’impact du NFL Comeback Player Of The Year en 2019.

Il semble toujours être l’oublié du front-7 : le Defensive Lineman DaQuan Jones a encore fait une saison remarquable, même si les stats ne vont pas vous raconter toute l’histoire avec « seulement » 0.5 run stuff, 3 pressions dont 1 sack et 3 passes déviées. Il a plus souvent joué en Nose Tackle qu’en Defensive End, et cela semble être sa meilleure position pour être notamment un vrai mur inamovible contre la course, même s’il ne finit pas toujours le travail lui-même.

https://titansized.com/wp-content/uploads/getty-images/2017/07/1164071869.jpegIl est une des raisons pour lesquelles la défense au sol a été efficace : 104.5 yards par match (12e), 4.0 yards par course (7e) et 6 big plays (3e) ; son seul problème est d’avoir encaissé 14 TDs (17e). Le pass-rush, lui, a encore besoin de travail avec 128 pressions (28e) dont 43 sacks (13e). Sur la ligne, Jurrell Casey a encore fait une belle année via 16 pressions dont 5 sacks, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés, alors que le rookie Jeffery Simmons a rebondi après sa rupture d’ACL dans un temps limité pour être productif, postant 2.5 run stuffs et 4 pressions dont 2 sacks.

Chez les Linebackers, Harold Landry a été particulièrement actif avec 4.5 run stuffs, 22 pressions dont 9 sacks (top team), 1 passe défendue, 1 INT, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés ; Kamalei Correa a fait un second sympathique sans plus (11 pressions dont 5 sacks), et la blessure de Cameron Wake n’a pas forcément aidé. Jayon Brown est toujours aussi polyvalent à l’intérieur (2 run stuffs, 1 sack, 8 passes défendues, 1 INT, 1 fumble remonté pour un TD) alors que Rashaan Evans a été présent surtout contre la course (8.5 run stuffs) ; Wesley Woodyard s’est lentement effacé.

Bon, arrêtez de vous exciter, le coureur Derrick Henry a bien sûr sa récompense : le cheval de labour de Tennessee a terminé meilleur coureur de la ligue, postant 303 courses pour 1540 yards et 16 TDs, soit 5.1 yards par course (10e !) avec 9 big plays (3e) et 73 first downs (3e) ; il doit juste se méfier des fumbles avec 5 commis pour 3 perdus, mais avec un telle charge de travail c’est difficile de vraiment lui en vouloir.

https://images2.minutemediacdn.com/image/fetch/w_736,h_485,c_fill,g_auto,f_auto/https%3A%2F%2Ftitansized.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fgetty-images%2F2017%2F07%2F1069265948-850x560.jpegSi vous voulez lui donner le Most Valuable Player, cela est parfaitement compréhensible : en tout, il a accumulé 321 touches (5e) soit 43.3% de l’attaque (5e), 1746 yards (4e) soit 28.3% (4e) et 18 TDs (3e) soit 36% (3e) avec un moyenne de 116.4 yards par match (3e), et en plus il gagne presque les deux matchs de playoffs à lui tout seul en attaque avec 406 yards.

Le Safety Kevin Byard est toujours là, le Titan le plus utilisé (1200 snaps – 11e NFL), et il a encore fait une saison pleine : 2 run stuffs, 9 passes défendues et 5 INTs. Il continue d’être parmi les très bon Safeties de la ligue et une ancre dans l’arrière-garde ; son partenaire Kenny Vaccaro a aussi été solide (2.5 run stuffs, 1 sack, 7 passes défendues et 1 INT).

https://s3media.247sports.com/Uploads/Assets/543/282/9282543.jpgLa couverture n’a pas été transcendante, mais pas mauvaise non plus : 64.6% (3e), 255.0 yards par match (24e), 6.8 yards par passe tentée (19e), 25 TDs (17e), 14 INTs (8e), 90.4 de QB Rating adverse (18e) et 55 big plays (19e).

Logan Ryan a autant joué que Byard en défense et il a été partout : 113 plaquages (top team) dont 2.5 run stuffs, 12.5 pressions dont 4.5 sacks, 18 passes défendues (top team et 3e NFL), 4 INTs et 4 fumbles forcés (6e) ; cependant le Safety a été un peu plus efficace. Adoree Jackson progresse mais a raté plusieurs matchs (6 passes défendues) ; Malcolm Butler (9 passes défendues et 2 INTs dont 1 pick-6) et Tramaine Brock (2 passes défendues) complètent les Cornerbacks de manière sympathique mais avec parfois des trous d’air.

Il y a un joueur en particulier qui a adoré la venue de Tannehill : le deuxième tour receveur A.J. Brown. Le rookie a été un vrai tank difficile à arrêter pour les défenses adverses : non seulement il gagne le duel avec son défenseur au point de réception, mais en plus il sait gagner des yards derrière.

Il a terminé en tête de l’équipe avec 52 réceptions pour 1051 yards et 8 TDs (9e NFL) + 1 TD au sol, tout cela avec 61.9% de réceptions et 2 drops ; ses moyennes sont assez lunaires : 20.2 yards par réception (3e !) et 8.9 yards après réception par ballon attrapé (10e). Brown apporte enfin ce que Tennessee attendait : un playmaker en receveur.

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2020/01/28211728/GettyImages-1188902339-1024x684.jpgCar, en effet, ce playmaker n’a pas été Corey Davis : l’ancien premier tour continue de lutter afin de répondre aux attentes avec 43 réceptions pour 601 yards et 2 TDs. Autre point positif : Jonnu Smith a répondu présent après la blessure de Delanie Walker et semble enfin prêt à prendre la suite, postant 35 réceptions pour 439 yards, 3 TDs et une capacité à gagner du terrain après réception. Adam Humphries a complété avec 374 yards et 2 TDs, alors que Tajae Sharpe a été sérieux via 329 yards et 4 TDs.

Certes, pas de quoi tomber de sa chaise, et il est vrai qu’il faudra un peu plus de production si l’attaque terrestre est stoppée, mais il y a de la qualité : 58 big plays (8e) et 19 drops (4e).

Nous n’allons pas avoir besoin de nous étendre très longtemps sur le sujet : les Titans ont tenté le deuxième plus faible total de FGs (18) et réussi le plus faible (8), postant le pire taux (44.4%) cette saison ; pire, les 8 FGs réussis représentent le plus petit total depuis les Browns de 1999, et avant eux il faut remonter à la saison tronquée de 1982 !

Le poste de Kicker a été une telle catastrophe qu’il y en a eu QUATRE différentsRyan Succop, Cairo Santos, Cody Parkey et Greg Joseph – et que celui qui a marqué le plus de points (Succop) a fini à 27, soit en troisième place dans l’équipe derrière Henry et Brown, et en faisant 1/6 en FGs. AU SECOURS.

138.9 yards par match (3e), 5.0 yards par course (3e), 21 TDs (2e), 14 big plays (5e) : l’attaque terrestre a ratiboisé beaucoup de défenses sur son passage, d’où un playcall largement à son avantage avec 46.9% de courses (4e). Malheureusement, Dion Lewis n’a pas vraiment participé à la fête, postant seulement 3.9 yards par course et aucun TD ; de fait, on se retrouve avec des marqueurs de TD au sol qui sont Henry… Tannehill et A.J. Brown.

Ce qui nous amène à parler un peu de la ligne offensive. Jadis puissante, elle était tombée dans un certain trou l’année dernière, et le début de saison n’a pas été différent, surtout la protection qui laisse toujours énormément à désirer avec 153 pressions autorisées (25e) dont 56 sacks (30e). Mais dans le jeu au sol, c’est autre chose : elle s’est réveillée au milieu de la saison et a contribué autant aux performances de Henry qu’aux résultats surprises en playoffs.

Le Centre Ben Jones a été solide, le Guard Rodger Saffold a dû s’acclimater avant de trouver son rythme et le duo de Tackle Jack Conklin – Taylor Lewan flanqué du troisième larron Dennis Kelly a formé un groupe homogène ; seul le deuxième poste de Guard a été suspect avec le rookie de 3e tour Nate Davis.

Les équipes spéciales ont été assez schizophréniques, mais de manière générale il y a encore du travail : nous avons parlé des Kickers, les phases de kickoff n’ont pas été exceptionnelles (21.3 yards par retour – 23e – ou 23.7 yards par retour adverse – 20e), et la couverture sur retour de punt non plus (9.0 yards par retour – 25e) ; il y a également eu 2 blocks subis.

Pour les points positifs : Brett Kern continue d’être un monstre avec 47.1 yards bruts (4e), 43.1 yards nets (5e) et 47.4% dans les 20 yards adverses (4e) ; les retours de punt ont également été actifs avec 7.7 yards par retour (13e). Enfin, il y a eu 4 contres (top NFL) dont un remonté pour un TD.

Qui d’autre que Ryan Tannehill ?

La blessure de Cameron Wake a été préjudiciable dans le pass-rush.

La victoire 28-12 à Baltimore en Divisional Round. Autant on sentait que cette équipe des Patriots n’était peut-être pas exactement la même (encore qu’avant cela ne l’avait pas empêchée d’aller au bout), autant cette victoire chez la meilleure équipe de la ligue, avec assurance des deux côtés du ballon, a vraiment été impressionnante.

La défaite 16-0 à Denver en Week 6. Le nadir de la saison de Tennessee qui a forcé un changement au poste de Quarterback pour tenter de sauver la saison. La bonne nouvelle c’est que cela est arrivé, mais c’était loin d’être gagné alors que Tennessee tombait à 2-4.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 MNF @ Denver 7-9 Négative
2 vs. Jacksonville 6-10 Négative
3 @ Minnesota 10-6 Playoffs
4 vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre
5 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
6 vs. Houston 10-6 DivChamp
7 BYE
8 @ Cincinnati 2-14 Négative
9 vs. Chicago 8-8 Équilibre
10 TNF vs. Indianapolis 7-9 Négative
11 @ Baltimore 14-2 DivChamp
12 @ Indianapolis 7-9 Négative
13 vs. Cleveland 6-10 Négative
14 @ Jacksonville 6-10 Négative
15 vs. Detroit 3-12-1 Négative
16 SNF @ Green Bay 13-3 DivChamp
17 @ Houston 10-6 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 127-128-1 (0.498, 20e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 58-69-1 (0.457, 26e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 69-59 (0.539, 8e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.082 (27e).
  • Distance totale théorique de voyage : 8615 kms (6e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +9 (2e).

Si vous concevez que démarrer la saison en allant à Denver est tout sauf un cadeau, alors c’est un début de calendrier brutal pour Tennessee qui va être rapidement testé ; et ce même si quatre des six matchs avant la bye week sont à la maison. D’autant plus que cela va se payer avec quelques déplacements périlleux : un au milieu de saison (hello Baltimore !), et ce finish très tendu chez deux champions de division. Avoir plus de repos que ses adversaires sera une bonne aide, mais atteindre 10 victoires sera ardu.