NFL Team Honors V : Philadelphie

500-Eagles

Nous démarrons les équipes de playoffs avec un zombie impossible à tuer pendant une très grande partie de la saison malgré tous ses problèmes de membres manquants ; c’est à la fois une preuve de la résilience de l’équipe entraînée par Doug Pederson (dont on ne doutait pas), mais aussi une énième preuve que la NFC East est retombée dans ses pires travers comme déjà évoqué. Et quand le niveau a augmenté en playoffs, cette fois les pépins physiques ont été de trop, même si l’équipe s’est encore battue comme une morte de faim.

À lire en voulant des cerveauuuuuuuuuuuuuuux.

 

PHILADELPHIA EAGLES
1er NFC East ~ 9-7 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

C’était une année charnière pour Carson Wentz : il n’avait plus Nick Foles derrière lui, donc les fans attendaient une saison complète et bien remplie de celui pour lequel la franchise avait payé un certain prix dans la draft 2016. Cela paraissait fou à dire chez les champions 2017 qui avaient été à une interception de retourner en finale NFC en 2018, mais c’était la vérité.

D’ailleurs, on voyait que l’effectif n’avait pas été chamboulé, mais ajusté, avec un champ d’action quasiment réservé pour chaque escouade : la draft pour l’attaque, la Free Agency pour la défense. Cependant, cela n’avait pas empêché deux échanges pour mettre un peu de piment du côté offensif : un avec Tampa Bay pour faire revenir le receveur DeSean Jackson, et un autre avec Chicago pour amener le coureur Jordan Howard. Le premier reposait ses valises « à la maison » pour apporter son explosivité dans un groupe qui contenait déjà l’omniprésent Tight End Zach Ertz, le précieux receveur Alshon Jeffery, un Nelson Agholor devenu solide et le sophomore Tight End Dallas Goedert, tout cela en ajoutant le troisième tour J.J. Arcega-Whiteside ; bref, Wentz était en possession d’un groupe qui pouvait faire peur à un paquet de couvertures NFL.

Sur la ligne offensive, les incertitudes étaient un peu plus grandes : on sentait bien que les emblématiques Centre Jason Kelce et Tackle Jason Peters étaient très proches de la fin, même s’ils restaient à un haut niveau, et la blessure en playoffs de Brandon Brooks risquait de déborder sur la saison 2019. À droite, Lane Johnson était un roc, et l’équipe avait drafté le premier tour Andre Dillard pour prendre la succession de Peters à terme. Or, il fallait une ligne solide pour rebooster un jeu au sol qui avait perdu des plumes l’année précédente : Howard et le deuxième tour Miles Sanders devaient apporter leur aide à Corey Clement, surtout avec les libérations de Wendell Smallwood et Josh Adams.

En défense, c’était l’inverse : celle contre la course était plus ou moins OK, c’était la couverture qui avait surtout besoin d’aide. Les blessures avaient fait de gros dégâts, ce qui pouvait servir d’excuse, mais il fallait aussi que le niveau de jeu s’élève : pourtant, il n’y avait pas eu de signatures majeures, juste une addition d’un an avec l’ex-Viking Andrew Sendejo. Le retour de blessure de Rodney McLeod devait aider en Safety aux côtés de Malcolm Jenkins, alors que le groupe de Cornerbacks aurait aimé qu’un leader se montre vraiment : Ronald Darby tenait la corde mais pas suffisamment devant Sidney Jones, Jalen Mills, Rasul Douglas, Cre’Von LeBlanc et Avonte Maddox ; un ensemble qui possédait du talent et de l’inconstance.

Il y avait donc besoin d’assistance de la part du pass-rush, un exercice que Philly maîtrisait en 2018… mais il fallait trouver les moyens de remplacer Michael Bennett et Chris Long (15.5 sacks à eux deux) ; à Derek Barnett, Brandon Graham et un autre revenant, Vinny Curry, de monter encore un peu plus le volume. Au coeur de la ligne défensive, Fletcher Cox allait dominer comme à son habitude, Timmy Jernigan était toujours là, et l’organisation avait signé l’ex-Jaguar Malik Jackson pour renforcer la rotation. Enfin, la ligne des Linebackers avait vu le départ de l’ultra-talentueux mais trop souvent blessé Jordan Hicks ; l’ex-Redskin Zach Brown arrivait pour prêter main-forte à Nigel Bradham et Kamu Grugier-Hill, mais il fallait garder un oeil sur l’unité pour voir si la défense contre la course n’allait pas chuter de qualité.

Pour revenir à Wentz, si jamais il se blessait à nouveau et malgré le talent apparent dans l’effectif, il fallait faire une croix sur toute histoire extraordinaire cette saison… et cette fois il aurait énormément de mal à retirer l’étiquette « Fragile » qu’il aurait sur le dos. Le Quarterback devait absolument amener les Eagles en playoffs suite à une année complète pour se légitimer. Continuer le carrousel pour le titre de NFC East était donc tout à fait jouable.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Washington W 32-27 1-0 do
2 @ Atlanta (0-1) L 20-24 1-1 co
3 vs. Detroit (1-0-1) L 24-27 1-2 co
4 @ Green Bay (3-0) W 34-27 2-2 cwpo/W
5 vs. NY Jets (0-3) W 31-6 3-2
6 @ Minnesota (3-2) L 20-38 3-3 cwp
7 @ Dallas (3-3) L 10-37 3-4 d
8 @ Buffalo (5-1) W 31-13 4-4 wp
9 vs. Chicago (3-4) W 22-14 5-4 co
10 BYE
11 vs. New England (8-1) L 10-17 5-5 wpo
12 vs. Seattle (8-2) L 9-17 5-6 cwpo
13 @ Miami (2-9) L 31-37 5-7 o/L
14 vs. NY Giants (2-10) W 23-17 (OT) 6-7 do/TT
15 @ Washington (3-10) W 37-27 7-7 d
16 vs. Dallas (7-7) W 17-9 8-7 do
17 @ NY Giants (4-11) W 34-17 9-7 d/W
PLAYOFFS
WC vs. #5 Seattle (11-5) L 9-17

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 9-7.
    • Par demi-saison : 4-4, 5-3.
    • Par quart de saison : 2-2, 2-2, 1-3, 4-0.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 4-4.
    • Dans la division (d) : 5-1.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 5-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-1-1-0.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 121-133-2 (0.477, 26e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 116-139-1 (0.455, 31e).
    • Écart entre les deux : -0.022 (24e).

Certes c’était exclusivement dans la division, mais un finish parfait dans le dernier quart de saison pour arracher le titre de NFC East. Cependant, on remarque bien que cette saison a le même bilan mais pas la qualité de la précédente : le calendrier a été plus facile que prévu et surtout diablement plus facile que l’année dernière (0.455 vs. 0.518). De plus, tous les bilans sont très proches de ceux de 2018 : +1 victoire dans la division et la conférence, 0.400 vs. 0.375 contre les équipes terminant en positif et 0.400 vs. 0.500 contre les équipes qualifiées en playoffs. Un peu moins de matchs joués à une possession (10 vs. 12) et décidés dans le dernier quart-temps / prolongation (4 vs. 6), mais Philly a été un peu plus décisif.

 

La réalité

 

Philly a relativement peu bougé dans les stats principales : elle a un peu plus marqué à 24.1 points (12e) et 46 TDs (11e), mais un peu plus encaissé à 22.1 points (15e) et 41 TDs (16e) ; la défense s’est néanmoins rachetée en scorant 3 TDs. L’équipe a encore mal démarré les matchs pour mieux les finir : le différentiel de TDs entre les mi-temps est toujours de +9, mais la défense a bien plus souvent craqué sur premier drive offensif adverse avec 38 points (21e) ; elle s’est rachetée en menant la ligue avec 27.6% des drives adverses terminant en 3&out.

Son grand effort est venu avec -15 big plays à 59 (13e), -13 voyages adverses en redzone à 46 (6e)… mais elle en a aussi autorisé +13.4% à finir en TD à 55.8% (14e) ; la légère augmentation de TDs encaissés doit bien venir de quelque part. Du côté offensif, c’est globalement comparable, avec un bond notable des 3e tentatives à 45.4% (4e), d’où un temps de possession amélioré à 32:48 (2e).

Voici les récompenses de la saison :

Présentons la chose de cette façon : il est le premier joueur des Eagles à avoir lancé pour 4000+ yards dans une saison, et il est surtout le premier joueur de NFL à lancer pour 4000+ yards sans qu’un seul receveur écarté n’ait dépassé 500 yards. Cela résume à la fois la présence de bons Tight Ends (nous y reviendrons) et surtout le fait que le Quarterback Carson Wentz a fait la saison dont il avait besoin pour remettre quelques pendules à l’heure ; même si, malheureusement, il n’a toujours pas fini un match de playoffs.

https://www.si.com/.image/t_share/MTY5MjE1NTYzMjE2NzI1NDY3/carson-wentz-cowboys.jpgIl est difficile d’imaginer ce qu’on peut lui demander de plus avec ce qu’il a eu autour de lui pendant un bon moment : 607 passes tentées (5e NFL), 388 complétées (4e), 63.9%, 4039 yards (9e), 27 TDs (5e), 7 INTs et 93.1 de QB Rating ; il a été létal en redzone avec 19 TDs et 0 INTs. Et même quand on voit des défauts, ils sont explicables : les 16 fumbles dont 7 perdus, les 6.7 yards par passe tentée et 10.4 yards par complétion sont aussi en partie imputable à la qualité des cibles. Il a reçu de l’aide salutaire au sol à la fin de la saison, mais il a toujours répondu présent, s’est dépêtré de situations compliquées, bref il a été le Zombie en Chef de l’équipe Zombie.

Et mention au vétéran Josh McCown qui s’est sorti les tripes en Wild Card, même si cela n’a pas été suffisant.

Et puisqu’on parle des cibles, parlons un peu de l’improbable receveur Greg Ward : ancien couteau suisse à l’Université de Houston, il a signé non-drafté à Philly en 2017, a été libéré, a été placé sur le Practice Squad, a été libéré en 2018, a fait un tour par l’AAF, a vu la jeune ligue disparaître, a resigné à Philly en 2019, a démarré un match à cause de l’hécatombe au poste, a été finalement re-libéré, re-re-signé, re-placé sur le Practice Squad et enfin remis sur le terrain en fin de saison, toujours à cause des blessures.

Ses stats ne semblent pas énormes avec 28 réceptions pour 254 yards et 1 TD, mais il a eu le chic pour arriver toujours au bon moment : il a 18 first downs soit 2/3 de ses réceptions et son TD est celui de la victoire contre les Reds dans la dernière ligne droite. Il devrait voir plus de temps de jeu en 2020.

Continuons sur le sujet des cibles : heureusement que Wentz avait les Tight Ends Zach Ertz et Dallas Goedert pour attraper des ballons ; le premier mérite de garder la récompense seul, mais les deux ont été importants. Ertz a été crucial pour le jeu aérien, réussissant 88 réceptions pour 916 yards, 6 TDs et 12 big plays, mais surtout en étant disponible quasiment toute la saison. Et même quand il a dû mettre genou en terre, son fidèle lieutenant Goedert a pris le relais pour maintenir le leadership ; il finit deuxième de l’équipe avec 58 réceptions pour 607 yards et 5 TDs, sans oublier une vraie qualité de block.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/AEFKk6Qg_iGbsjAsa5DBl4nT5Go=/0x0:5298x3532/1200x800/filters:focal(2431x518:3277x1364)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65803181/usa_today_13510115.0.jpgDerrière eux, la troisième cible est un rookie coureur (nous en reparlerons) ; le premier receveur écarté a été Alshon Jeffery qui n’a joué que 10 matchs, compilant 43 réceptions pour 490 yards et 4 TDs. Nelson Agholor n’a pas vraiment réussi à poursuivre son embellie, même avant d’être blessé (363 yards et 3 TDs), alors que le retour de DeSean Jackson a été explosif (17.7 yards par réception et 2 TDs) mais bien trop court (67 snaps joués).

Quand on vous dit qu’on ne sait toujours pas comment Wentz finit à 4000+ yards.

Il a peut-être été moins flashy que d’autres (ou que lui-même par le passé), mais l’importance du Safety Malcolm Jenkins sur la défense n’a pas de prix : c’est lui qui a tenu la baraque tant qu’il a pu derrière, et qui s’est parfois retrouvé hors de position à cause de cela.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/eagles/ng0itpq5ghinildq7z2vEn attendant, il fait partie de la très courte liste des défenseurs NFL ayant joué tous les snaps de leur équipe (ils sont quatre avec Tre Boston, Justin Simmons et Jarrod Wilson) ; il a posté 6.5 run stuffs, 11.5 pressions dont 2.5 sacks, 8 passes défendues, 4 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Sans lui, la couverture aurait terminé avec des stats bien pires que celles que vous allez lire.

Corey Clement sur IR, Darren Sproles sur IR, Jay Ajayi échangé, Jordan Howard là pendant un moment avant de se blesser lui aussi… le jeu au sol était moribond et menaçait de plomber les Eagles pour de bon.

C’est alors que le deuxième tour coureur Miles Sanders, qui était sympathique sans plus, a trouvé la vitesse supérieure pour finir en trombe : 229 touches pour 1327 yards et 6 TDs, tout ça avec 4.6 yards par course et 5.5 yards par occasion (6e NFL). Si Howard a été le meilleur scoreur balle en main avec 6 TDs (7 en tout) et 4.4 yards par course, Sanders a été un des catalyseurs de la belle fin de saison. Mention à une autre surprise, Boston Scott, qui a lui aussi pris sa part du travail avec 4.0 yards par course et 5 TDs.

Ce n’est pas encore parfait avec 4.3 yards par course (19e), 16 TDs (13e), 7 big plays (24e) et un seul match à 100+ yards (24e), mais cela aurait pu être largement pire.

Vous avez déjà compris le plus gros souci des Eagles cette saison (et nous n’avons pas terminé) : les blessures font parfois figure de Goat Of The Year « facile » à nominer, mais pour Philly difficile de pointer vers autre chose…

… au fait, vous savez quelle autre unité n’a pas été épargnée par les blessures ? La ligne offensive ; néanmoins, elle a été à l’image de l’équipe et n’a rien lâché.

https://usateagleswire.files.wordpress.com/2019/12/eagles-top-o-line-pff-nfl.jpg?w=1000&h=600&crop=1Jason Kelce a joué tous les snaps avec une qualité connue, le duo de Tackles Jason Peters – Lane Johnson a eu le seul tort de ne pas faire toute la saison, et le plus hallucinant de tous est probablement le Guard Brandon Brooks qui est revenu d’une déchirure du tendon d’Achille en JANVIER pour faire la saison complète et ratiboiser la concurrence. Isaac Seumalo, le joueur le plus utilisé de Philly (1246 snaps, 3e NFL !) reste le « maillon faible » mais il a été solide malgré tout. Halipoulivaati Vaitai et le rookie de premier tour Andre Dillard ont dû faire des intérims en Tackle ; « Big V » s’est acquitté de sa tâche mais le jeunot n’a jamais pu trouver son rythme avec un temps de jeu haché.

Les 137 pressions (22e) dont 37 sacks (14e) sont à modérer par le grand nombre de passes et un Wentz qui tient la balle en espérant s’en sortir avec des receveurs qui tombent comme des mouches ; de plus, l’ensemble a su s’imposer pour ouvrir les brèches.

Même avec Jenkins, la couverture a été terrible pendant un bon moment avant de se réveiller : 61% (5e), 6.8 yards par passe tentée (16e), 11.1 yards par complétion (23e), 27 TDs (21e), 11 INTs (22e), 90.8 de QB Rating adverse (19e), 49 big plays (13e) mais 15 homeruns (29e) soit 30.6% (pire marque), 6 matchs d’un Quarterback adverse à 300+ yards (25e) et 10 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (27e).

Vous voyez, on trouve largement pire. Jenkins est à créditer car entre Avonte Maddox, Jalen Mills, Rasul Douglas, Ronald Darby ou Sidney Jones, personne n’a joué 600+ snaps à cause des blessures. Une fois tout le monde en forme et en rythme, les choses se sont améliorées : Darby mène l’équipe avec 11 passes défendues et 2 INTs devant Maddox et Douglas (10 passes défendues chacun), Jones (8 passes défendues et 2 INTs) ainsi que Mills (7 passes défendues et 1 INT). Le solide Rodney McLeod termine l’arrière-garde pour assister Jenkins, il a cumulé 6 passes défendues et 2 INTs.

Le retour du Defensive End Vinny Curry a été plutôt sympathique dans un temps limité avec 17 pressions dont 5 sacks. Dans l’ensemble, le pass-rush s’est plus ou moins maintenu à 147 pressions (7e) dont 13 sacks (13e), alors que la défense contre la course s’est bien améliorée, ne concédant que 90.1 yards par match (3e), 4.1 yards par course (11e), 13 TDs (14e) ou seulement 2 coureurs à 100+ yards (6e).

Les deux secteurs ont été menés par Brandon Graham qui a raté de peu le NFL Team Honors Defensive Player Of The Year via 8.5 run stuffs, 23.5 pressions dont 8.5 sacks et 2 fumbles récupérés. Fletcher Cox a été un peu moins visible en pass-rush qu’en 2018 avec 6.5 run stuffs, 13.5 pressions dont 3.5 sacks et 3 fumbles forcés, mais toujours présent.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/eagles/vh5lgpsgzm5sbsbarfvcDerek Barnett a également fait son année avec 5 run stuffs et 28.5 pressions dont 6.5 sacks. Josh Sweat s’est montré avec 4 run stuffs et 14 pressions dont 4 sacks ; « polyvalence » est le mot d’ordre dans l’unité. Cependant, cela aurait pu être encore mieux sans les blessures de Malik Jackson (rapidement parti sur IR), Hassan Ridgeway ou Timmy Jernigan (limités dans les snaps).

Et cela aurait été « encore encore » mieux avec un groupe de Linebackers un peu plus incisif. Nigel Bradham a été blessé et par ailleurs un peu transparent à part 5 passes défendues. Nathan Gerry a joué avec une blessure toute l’année et n’a vraiment pas démérité, terminant à 3.5 run stuffs, 7.5 pressions dont 2.5 sacks, 5 passes défendues et 2 INTs dont 1 pick-6. Kamu Grugier-Hill a été présent contre la course (4.5 run stuffs) mais doit s’améliorer dans les autres secteurs.

Les arrivées de Malik Jackson et DeSean Jackson n’ont pas porté leurs fruits, tombant rapidement sous les blessures.

La victoire 17-9 contre Dallas en Week 16. Ce n’est pas forcément le match le plus abouti (ou en tout cas les victoires à Green Bay et Buffalo sont de sérieux concurrentes), mais on parle de la NFC East qui contient parmi les plus féroces rivalités : battre les Boys et placer leur destin dans vos mains alors que les choses auraient pu mal tourner, c’est le must. Surtout quand vous partiez de…

La défaite 37-31 à Miami en Week 13. Vous allez perdre chez les Dolphins (2-9) en prenant notamment un TD sur un trick play improbable en 4e tentative entre le Punter et le Kicker, et vous voilà à 5-7. Vous avez beau être dans la NFC East et à seulement 1.5 matchs derrière le « leader », mais beaucoup devaient penser que la saison était finie.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Washington 3-13 Négative
2 vs. LA Rams 9-7 Positive
3 vs. Cincinnati 2-14 Négative
4 SNF @ San Francisco 13-3 DivChamp
5 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
6 vs. Baltimore 14-2 DivChamp
7 TNF vs. NY Giants 4-12 Négative
8 SNF vs. Dallas 8-8 Équilibre
9 BYE
10 @ NY Giants 4-12 Négative
11 @ Cleveland 6-10 Négative
12 MNF vs. Seattle 11-5 Playoffs
13 @ Green Bay 13-3 DivChamp
14 vs. New Orleans 13-3 DivChamp
15 @ Arizona 5-10-1 Négative
16 @ Dallas 8-8 Équilibre
17 vs. Washington 3-13 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 124-131-1 (0.486, 25e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 64-64 (0.500, 16e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 60-67-1 (0.473, 24e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.027 (12e).
  • Distance totale théorique de voyage : 13988 kms (16e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +3 (9e).

Une moitié de calendrier avec des équipes non-négatives, un quart de calendrier avec des équipes à 13+ victoires, mais le 8e calendrier le plus facile parce que… devinez. Certes les difficultés hors division ont été groupées en deux clusters avec les enchaînements Weeks 4-5-6 et 12-13-14, mais ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de piège par ailleurs, et on connaît la division pour son incapacité à voir un champion qui confirme.