NFL Team Honors V : New England

500-Patriots

À chaque décennie son Quarterback futur Hall Of Famer qui quitte son club de toujours pour aller ailleurs : après Johnny Unitas et les Colts (1970s), Ken Stabler et les Raiders (1980s), Joe Montana et les 49ers (1990s), Brett Favre et les Packers (2000s), Peyton Manning et les Colts (2010s), voici donc Tom Brady et les Patriots (2020s – sans oublier Philip Rivers et les Chargers). Le #12 quitte New England à 42 ans après 20 saisons et sur un pick-6 qui a mis fin prématurément à une saison où les choses se sont lentement dégradées avant de tomber dans le piège du Wild Card. Qu’on ne s’y méprenne pas : il y a d’autres soucis que le départ de TB12 à régler pour New England.

À lire dans une nouvelle ère.

 

NEW ENGLAND PATRIOTS
1er AFC East ~ 12-4 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

À quoi servait de faire le 4 à la suite pour New England ? L’équipe allait faire un début de saison cahin-caha, tout le monde allait décréter qu’elle était finie, elle allait régler ses quelques soucis, finir en tête de sa division et dans le top-2 de l’AFC pour terminer pas loin du Super Bowl, voire avec. Au passage, si jamais les Patriots retournaient à la grande finale, ils égaleraient le record de quatre consécutifs joués par les Bills, et seraient les premiers à y aller cinq fois en six ans ; ils avaient même trois ans pour le faire car la marque précédente était de cinq en neuf ans par Dallas (1970-1978).

Cependant, il y avait quand même eu deux nouvelles importantes : la retraite de Rob Gronkowski qui était parti vaquer à d’autres occupations plus festives, et les problèmes de santé du Centre David Andrews ; si on ajoutait les départs du Tight End Dwayne Allen (qui serait moins regretté) et de l’Offensive Tackle Trent Brown, cela faisait quelques petites questions en suspens. Au niveau des receveurs rapprochés, on pouvait s’attendre à ce que New England fasse une emplette significative, mais à la place c’était le retour du vénérable Ben Watson et l’ajout de l’ex-Packer Lance Kendricks (suspendus tous les deux pour le début de la saison).

Au niveau de la ligne offensive, il restait à voir qui remplacerait Andrews pour tout ou partie de la saison (Ted Karras et l’ex-Bill Russell Bodine à la bagarre) et si le « sophomore » Isaiah Wynn allait pouvoir revenir de la blessure qui avait balayé sa saison rookie ; pour le reste, le trio Mason – Thuney – Cannon était toujours présent et digne de confiance. Les receveurs aussi avaient leur point d’interrogation, mais celui-ci avait eu un début de réponse à la draft et en intersaison : le choix du premier tour N’Keal Harry et le retour de suspension de Josh Gordon renforçaient le groupe autour de Julian Edelman, afin d’offrir des menaces longues que Tom Brady n’avait plus eu depuis Randy Moss ; pour le reste, on en attendait davantage de Phillip Dorsett. Mais de toute façon, Brady savait qu’il n’avait plus tout à faire grâce à un jeu au sol efficace mené par le duo Sony Michel – James White derrière le Fullback James Develin ; tout cela avec l’apport du troisième tour Damien Harris.

La défense avait perdu son « Coordinateur » officieux, Brian Flores, mais Bill Belichick était toujours là. Le pass-rush était déjà le problème principal, et voilà-t-y-pas que le leader Trey Flowers avait succombé aux sirènes de la Free Agency. L’ex-Eagle Michael Bennett était arrivé dans le giron de Deatrich Wise, tout comme le troisième tour Defensive End Chase Winovich, mais il était vrai qu’on pouvait se demander si cela suffirait à mettre un coup de boost au secteur (même si les Patriots avaient prouvé pouvoir gagner sans une force destructrice en la matière).

Au centre de la ligne défensive, Malcom Brown était parti, laissant le sous-coté Lawrence Guy et le relativement décevant Danny Shelton. Le trio de Linebackers Elandon Roberts – Dont’a Hightower – Kyle Van Noy était toujours là, sans oublier Ja’Whaun Bentley qui revenait de blessure et qui devait apporter du sang neuf. Question arrières, tout allait bien merci pour eux : les McCourty Twins, Stephon Gilmore, Patrick Chung, Duron Harmon, et l’arrivée du petit dernier, le troisième tour Joejuan Williams ; de quoi poursuivre du receveur adverse.

Comme chaque année, des départs et des questions ici ou là, ce qui pouvait provoquer l’habituel démarrage moyen de la franchise ; cela tombait bien, après le match inaugural contre Pittsburgh (à domicile), c’était de l’AFC East pendant trois semaines. L’équipe devait avoir trouvé son rythme avant d’attaquer la période brutale autour de la bye week. L’avènement d’un jeu au sol solide était une bonne chose avec le Gronk’ out et Edelman qui ne rajeunit pas, mais du côté défensif il y avait quand même des points à surveiller.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Pittsburgh W 33-3 1-0 c
2 @ Miami (0-1) W 43-0 2-0 d
3 vs. NY Jets (0-2) W 30-14 3-0 d
4 @ Buffalo (3-0) W 16-10 4-0 dwpo
5 @ Washington (0-4) W 33-7 5-0
6 vs. NY Giants (2-3) W 35-14 6-0
7 @ NY Jets (1-4) W 33-0 7-0 d
8 vs. Cleveland (2-4) W 27-13 8-0 c
9 @ Baltimore (5-2) L 20-37 8-1 cwp
10 BYE
11 @ Philadelphia (5-4) W 17-10 9-1 wpo
12 vs. Dallas (6-4) W 13-9 10-1 o
13 @ Houston (7-4) L 22-28 10-2 cwpo
14 vs. Kansas City (8-4) L 16-23 10-3 cwpo
15 @ Cincinnati (1-12) W 34-13 11-3 c
16 vs. Buffalo (10-4) W 24-17 12-3 dwpo/W
17 vs. Miami (4-11) L 24-27 12-4 do/L
PLAYOFFS
WC vs. #6 Tennessee (9-7) L 13-20

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 12-4.
    • Par demi-saison : 8-0, 4-4.
    • Par quart de saison : 4-0, 4-0, 2-2, 2-2.
    • À domicile : 6-2.
    • À l’extérieur : 6-2.
    • Dans la division (d) : 5-1.
    • Dans la conférence (d+c) : 8-4.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 4-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-1-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 120-134-2 (0.473, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 120-136 (0.469, 29e).
    • Écart entre les deux : -0.004 (16e).

Les Pats ont été bien meilleurs à l’extérieur que la saison dernière (6-2 vs. 3-5) ce qui a aidé à contrebalancer la perte d’invincibilité à Foxboro ; cependant malgré les tôles enfilées en début de saison, les signes de la future défaite étaient déjà perceptibles : moins bons bilans contre les équipes ayant terminé en positif (3-3 vs. 5-2) et les équipes qualifiées en playoffs (3-3 vs. 4-0). Il y a aussi eu plus de matchs à une possession (7 vs. 5) dans un calendrier au niveau attendu et un peu plus facile que l’année dernière (0.469 vs. 0.482). Encore une fois avec New England, on a rarement le palpitant qui monte : seulement deux matchs joués dans le dernier quart-temps / prolongation… ce qui veut dire aussi qu’ils n’ont pas réussi à faire basculer certaines défaites serrées en deuxième partie de saison.

 

La réalité

 

Il faut creuser pour voir les faiblesses dans les stats générales… mais on les trouve : bien sûr il y a 49 TDs marqués (7e) par 20 joueurs différents (top NFL) et 25 TDs encaissés (top NFL) avec des premiers quarts-temps de feu (16 marqués et 4 encaissés – top NFL), mais il y a aussi 5 TDs défensifs encaissés (29e) ; c’est d’ailleurs ironique alors que New England a le meilleur turnover differential avec +21 (36 volés – 2e – et 15 perdus – 3e). Il y a 26.2 points marqués (7e) et 14.1 points encaissés (top NFL), mais seulement 7 marqués en tout dans les deux dernières minutes du match (27e).

La défense a été énorme, menant la ligue avec 275.9 yards par match, 4.7 yards par action, 30 voyages adverses en redzone ou 24.1% de 3e tentatives, mais vous le saviez déjà. C’est l’attaque qui a calé aux mauvais moments avec par exemple 5.2 yards par action (23e), 6 homeruns (27e), 50% de voyages en redzone terminant en TD (26e) ou 38.3% de 3e tentatives (17e) ; et tout cela malgré 35 drives démarrant dans la moitié de terrain adverse (top NFL). TDs défensifs concédés, difficulté à avancer, problème pour scorer à la fin des matchs… hello Wild Card Round.

Voici les récompenses de la saison :

Difficile d’ignorer le NFL Defensive Player Of The Year et symbole de cette défense intraitable n’est-ce pas ? Le Cornerback Stephon Gilmore a fait une nouvelle saison magistrale, terminant en tête de la ligue avec 20 passes défendues et 6 INTs dont 2 picks-6 et 7 ballons volés.

https://usatpatriotswire.files.wordpress.com/2019/11/gettyimages-1188279992.jpg?w=1000&h=600&crop=1Encore une fois défenseur des Patriots le plus utilisé (973 snaps), c’est à se demander ce qu’on peut ajouter après cela sans redire la même chose sous une forme différente : il continue d’être un vrai poison pour les Quarterbacks adverses qui feraient mieux de balancer la balle en touche que dans sa direction.

Figurez-vous que nous ne l’avons pas encore élu Most Underrated Player, et nous allons changer cela de ce pas : le coureur James White, année après année, est une pièce importante de l’attaque de New England, mais il semble qu’on l’oublie toujours (demandez aux votants pour le Most Valuable Player du Super Bowl LI).

https://usatpatriotswire.files.wordpress.com/2019/09/gettyimages-1173229101.jpg?w=1000&h=600&crop=1Certes il s’est plutôt spécialisé dans la réception depuis un moment, mais il peut courir le cas échéant, et il est également un bon protecteur. White a posté une saison à 139 touches pour 908 yards, 6 TDs et 10 big plays avec une moyenne de 5.6 yards par occasion (3e NFL).

Puisque nous sommes sur le sujet de la réception avec White, parlons du pilier du secteur : le receveur Julian Edelman.

https://static01.nyt.com/images/2019/12/21/sports/21nfl-billspats-web-1/merlin_166279395_1633f4a4-8898-4d7c-a8ba-06140819b329-superJumbo.jpgCommençons par le chiffre qui fait mal et les TREIZE (13) drops, car on sait que cela peut être son péché mignon ; mais pour le reste, sans lui l’attaque aérienne partait dans un trou sans fond : 153 ciblages (4e NFL), 100 réceptions (5e), 1117 yards, 6 TDs, 13 big plays et 54 first downs. Edelman a été encore plus précieux que d’habitude vu les circonstances sur lesquelles nous allons revenir plusieurs fois, et il a parfois semblé le seul playmaker avec la tête à l’endroit ; ce qui explique aussi la saison offensive difficile de la franchise.

Le Linebacker Jamie Collins est revenu à la maison et il a tout fait, y compris le reste : 82 plaquages (top team) dont 7 run stuffs (top team), 18 pressions dont 7 sacks, 7 passes défendues, 3 INTs dont 1 pick-6, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré ; une saison où il a allumé toutes les loupiotes à part un TD sur fumble récupéré.

En gros il a presque fait en 2019 ce qu’il a fait en cumulé entre 2016 et 2018 à Cleveland ; à se demander si Billou a un truc ou si les Browns ne l’ont pas (les deux n’étant pas mutuellement exclusifs d’ailleurs).

Nous parlerons un peu plus loin du premier tour, mais le plus méritant a probablement été le troisième tour Defensive End Chase Winovich : en 296 snaps en défense il a totalisé 15.5 pressions dont 5.5 sacks, et surtout il a beaucoup joué sur équipes spéciales, scorant un TD sur punt contré contre les Giants. Mention au receveur non-drafté Jakobi Meyers qui a gagné du temps de jeu et posté 26 réceptions pour 359 yards, 9 big plays et 17 first downs.

Puisque nous parlions de Winovich, évoquons la ligne défensive qui a perdu Trey Flowers, et cela… ne s’est pas vu dans le pass-rush avec 146 pressions (9e) dont 47 sacks (7e) ; c’est plus au sol où l’unité n’a pas forcément été très décisive avec seulement 30 run stuffs (pire marque).

Sur la ligne, Lawrence Guy continue d’être un joueur sous-coté et solide avec 3 run stuffs, 8 pressions dont 3 sacks, 1 passe déviée, 1 INT et 2 fumbles récupérés. Danny Shelton a également fait le job dans le pass-rush avec 9 pressions dont 3 sacks. Adam Butler poursuit sa progression avec 2 run stuffs, 14 pressions dont 6 sacks et 5 passes déviées (!!!). Deatrich Wise a ajouté 12 pressions dont 2 sacks, confirmant ce que nous disions : de l’activité dans le pass-rush, moins contre la course.

Allez, sortez le tromblon, c’est le moment : le groupe des cibles a été un problème récurrent ; le deuxième meilleur receveur des Pats est un coureur, et le troisième, Phillip Dorsett, ne dépasse même pas 400 yards (au moins il a scoré 5 TDs). Les ajouts par la Free Agency ont été des risques certes calculés (aucun contrat long), mais ratés à l’image d’Antonio Brown et ses 56 yards ou de l’échange pour Mohamed Sanu qui n’a rapporté que 207 yards ; au moins Demaryius Thomas n’a pas joué un seul snap mais il a rapporté un tour de draft dans un échange avec les Jets.

La tentative Josh Gordon a terminé sur IR après 287 yards. Le premier tour receveur N’Keal Harry a eu un début de saison pourri par les blessures et n’a jamais vraiment pu se mettre en jambes (105 yards et 2 TDs). La retraite de Rob Gronkowski a laissé le trou attendu car ni Matt LaCosse ni le vénérable Ben Watson n’ont dépassé 200 yards.

Et tout ça avec un Tom Brady qui se retrouve à lancer 613 fois (4e NFL) parce qu’il n’a pas l’aide suffisante du jeu au sol ; ce n’est pas étonnant qu’il ait fini par mettre genou à terre. Il parvient quand même à poster 60.8%, 4057 yards (7e), 24 TDs et 8 INTs, mais ce taux de complétion très limite, un QB Rating de 88.0 et surtout une moyenne de 6.6 yards par passe tentée sont révélateurs des problèmes qu’il a eus.

Certes il a été aidé par 12 DPIs (2e) pour 234 yards (top NFL) ou 62 big plays (4e), mais il a aussi vu 41 drops (pire marque) de ses receveurs. Cette fois cela n’a pas suffi pour dépasser ne serait-ce que le Wild Card Round.

Avec Gilmore comme leader, la couverture a été redoutable : 56.5% (top NFL), 180.4 yards par match (2e), 5.4 yards par passe tentée (2e), 13 TDs (top NFL) et 62.8 de QB Rating adverse (top NFL).

https://www.bostonherald.com/wp-content/uploads/migration/1969/12/31/a96dad4e-dbf4-11e8-8740-2904c865ac6e-e1550834158662.jpgLes McCourty Twins continuent d’être des métronomes, cumulant 13 passes défendues et 6 INTs (dont 5 pour Devin) ; J.C. Jackson n’a pas été en reste avec 10 passes défendues et 5 INTs, tout comme Jonathan Jones avec 8 passes défendues. Duron Harmon complète le groupe avec 4 passes défendues et 2 INTs ; le seul petit bémol est une saison assez transparente de Patrick Chung avec seulement 3 passes défendues.

L’attaque terrestre n’a pas vraiment été le soutien attendu : 106.4 yards par match (18e), 3.8 yards par course (25e), 6 big plays (28e) dont aucun homerun (pire marque), aucun match d’un coureur à 100+ yards (pire marque aussi), 63 run stuffs subis (pire marque toujours) soit 14.1% des courses (26e) ; au moins elle a su finir les drives avec 17 TDs (10e). Certes les Patriots ont déjà gagné des titres avec de mauvaises attaques au sol, mais ils avaient des gens pour attraper les passes ; s’il a progressé au cours de la saison, il est resté insuffisant en général.

Sony Michel a été un peu moins tranchant, accumulant 247 courses (9e NFL) pour 912 yards, 7 TDs et 55 first downs (10e), soit seulement 3.7 yards par course ; avec ses réceptions, le sophomore atteint quand même 1006 yards sur la saison. Rex Burkhead a été mieux utilisé par la suite avec 302 yards à 4.6 yards par course et 3 TDs ; White a ajouté 263 yards et 1 TD. On a connu James Develin un peu plus efficace.

Et surtout, il y a eu de l’instabilité dans la ligne offensive. Le Centre David Andrews a raté toute la saison, et son remplaçant Ted Karras a fait un travail OK mais sans plus. Le poste de Guard a été le plus disponible et le meilleur avec Joe Thuney (Patriot le plus utilisé à 1199 snaps) et Shaq Mason. Sur les extérieurs, Marcus Cannon a été sérieux mais un cran en-dessous, alors que le poste de Left Tackle a alterné entre Isaiah Wynn et Marshall Newhouse ; c’est quand le premier est revenu de blessure que l’ensemble a été plus stable. L’unité a été plus efficace au niveau de la protection, même si elle a encore été aidée par la rapidité de lancer de Brady : 118 pressions autorisées (11e) dont 28 sacks (5e).

Comme nous l’avons dit, le retour de Jamie Collins a été une réussite dans un groupe qui n’a peut-être pas entassé les run stuffs, mais cela n’a pas empêché la défense au sol de n’autoriser que 95.5 yards par match (6e), 4.2 yards par course (14e), 7 TDs (top NFL) ou 6 big plays (3e) ; plaquer pour un gain d’un yard ou plaquer pour une perte d’un yard donne peu ou prou le même résultat (sauf si vous êtes en 3e&1 évidemment).

https://bostonglobe-prod.cdn.arcpublishing.com/resizer/kf4IFpzmdTfpEsO3WqoX6A3q1KI=/1440x0/arc-anglerfish-arc2-prod-bostonglobe.s3.amazonaws.com/public/M73ZXCAOGII6VNI5JO7YRLZ35U.jpgChez les Linebackers, Kyle Van Noy et Dont’a Hightower ont été présents avec 6.5 run stuffs à eux deux, mais ils ont surtout été des éléments du pass-rush : 19.5 pressions dont 6.5 sacks pour le premier, 17.5 pressions dont 5.5 sacks pour le deuxième. Les deux ont scoré sur retour de fumble, Van Noy étant une machine avec 3 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés ; ils ont aussi défendu 7 passes. John Simon est venu ajouter 11 pressions dont 4 sacks et 1 INT pour compléter l’unité.

Vous voulez que nous revenions dessus ? Les divers ajouts au poste de receveur remportent encore le pompon : l’équipe a fait venir au moins une dizaine de receveurs et Tight Ends, tout ça pour un retour très largement insuffisant.

La victoire 33-3 contre Pittsburgh en Week 1. C’était contre les Steelers encore à 100% : l’annonce que l’équipe championne en titre n’avait pas envie de rigoler et de faire un départ moyen comme d’autres années… tout en rappelant qu’elle risquait de rajouter un playmaker offensif de talent par-dessus.

La défaite 20-13 contre Tennessee en Wild Card. Une fin d’ère en queue de poisson dans un match symptomatique de tout ce qui est allé de travers à New England cette saison ; et encore une fois, le départ de Brady n’est qu’une partie (certes gigantesque) du puzzle.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Miami 5-11 Négative
2 SNF @ Seattle 11-5 Playoffs
3 vs. Las Vegas 7-9 Négative
4 @ Kansas City 12-4 Champ
5 vs. Denver 7-9 Négative
6 BYE
7 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
8 @ Buffalo 10-6 Playoffs
9 MNF @ NY Jets 7-9 Négative
10 SNF vs. Baltimore 14-2 DivChamp
11 @ Houston 10-6 DivChamp
12 vs. Arizona 5-10-1 Négative
13 @ LA Chargers 5-11 Négative
14 TNF @ LA Rams 9-7 Positive
15 @ Miami 5-11 Négative
16 MNF vs. Buffalo 10-6 Playoffs
17 vs. NY Jets 7-9 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 8.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 137-118-1 (0.537, 1er).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 68-59-1 (0.535, 7e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 69-59 (0.539, 8e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.004 (17e).
  • Distance totale théorique de voyage : 23189 kms (27e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +4 (8e).

Il en faut un, le voici : le calendrier projeté comme le plus compliqué avec que du meilleur – champion, meilleure équipe de saison régulière, meilleure division… et les Bills qui poussent (au) derrière. La bye week est assez tôt. Il va y avoir du voyage avec la côte ouest au programme ; les matchs à Los Angeles ont été regroupés, mais cela fait quand même trois matchs à l’extérieur à la suite. Bref, il y a du boulot, Billou.