NFL Team Honors V : Minnesota

500-Vikings

Suffisant pour arracher une place de playoffs, insuffisant pour remporter la division, suffisant pour créer une surprise à New Orleans, insuffisant contre le bulldozer de San Francisco… un peu comme la franchise depuis un bon moment, alternant entre les qualifications en playoffs et les saisons ratées. Les Vikings n’arrivent toujours pas à trouver une stabilité sur le long terme, surtout offensivement : c’est pourquoi il faut absolument profiter du palier apparemment passé par le Quarterback avant que la défense ne régresse pour enfin, au moins, retourner à la grande finale.

À lire contre la montre.

 

MINNESOTA VIKINGS
2e NFC North ~ 10-6 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

La question était de savoir si 2018 était un vrai trou d’air ou une simple péripétie. Visiblement, l’organisation avait rapidement tranché la question, puisqu’il y avait eu un certain ménage, mais seulement deux acquisitions (majeures) en Free Agency : le reste était venu par la draft. Clairement, on continuait de faire confiance au groupe qui était arrivé en finale NFC 2017 : on rechargeait juste quelques batteries afin d’y retourner… et de faire mieux.

En fait, le plus gros changement avait déjà été réalisé : c’était le limogeage en cours d’année précédente du Coordinateur John DeFilippo dont le style ne collait vraiment pas avec Mike Zimmer. Kevin Stefanski avait été promu, et surtout Gary Kubiak était arrivé pour mettre en place son classique schéma à base de zone run & zone run play-action… mais pour cela il fallait une ligne offensive qui tienne la route. Cela expliquait le turnover dans l’unité : le Tackle Mike Remmers ainsi que Tom Compton et Nick Easton étaient partis, alors que l’ex-Titan Guard Josh Kline ainsi que les rookies premier tour Centre Garrett Bradbury et quatrième tour Guard Dru Samia avaient été ajoutés. Bradbury allait prendre place au milieu, repoussant en Guard un Pat Elflein voulant rebondir aux côtés de Kline ; le sophomore Brian O’Neill devait prendre les clefs de l’extrémité droite à l’opposé d’un Riley Reiff limité par une blessure en 2018.

Il ne faisait nul doute que le recrutement avait été ciblé par Kubiak et son comparse Rick Dennison, donc cela devait aller mieux. Dalvin Cook serait le premier à bénéficier du schéma et d’une meilleure ligne offensive… s’il pouvait rester disponible ; en ce sens, le départ du solide Latavius Murray pouvait être préjudiciable, car c’était le rookie du troisième tour Alexander Mattison qui était le suivant sur la liste. Au niveau aérien, le schéma devait attirer la défense et ouvrir les espaces pour le fantastique trio Adam Thielen – Stefon Diggs – Kyle Rudolph, en ajoutant Aldrick Robinson et le deuxième tour Irv Smith Jr. ; de quoi donner des idées à Captain Kirk et son bras, tant qu’il ne redevient pas le Cousin Machin qui perdait des ballons à tour de… bras.

En défense, le Linebacker Anthony Barr était finalement resté, ce qui n’était pas plus mal si on ne lui demandait pas de couvrir : cela permettait de reconduire le trio qu’il formait avec Eric Kendricks et Ben Gedeon ; plutôt efficace contre la course et capable de coups dans le pass-rush, mais friable en couverture. Devant eux, la perte du Defensive Tackle Sheldon Richardson pouvait avoir un impact au centre de la ligne, même si Linval Joseph était toujours impressionnant et Shamar Stephen était revenu après son interlude d’un an à Seattle ; sur les ailes, Danielle Hunter était reparti pour une saison dominante et tout le monde espérait que Everson Griffen serait à 100%, sachant que le surprenant jeune Stephen Weatherly avait montré de belles choses.

Du côté des arrières, le Safety Andrew Sendejo était parti, remplacé par la révélation de 2018 Anthony Harris, mais pour le reste c’était de l’habituel : il fallait surveiller le retour de rupture d’ACL du sophomore Mike Hughes dans un groupe talentueux qui contenait Xavier Rhodes, Trae Waynes, Mackenzie Alexander, Holton Hill et Harrison Smith ; leur seul vrai ennemi, c’était l’infirmerie.

Minnesota, sur le papier, ressemblait à l’équipe la plus équilibrée de la division : la défense restait d’un excellent niveau, et l’attaque pouvait faire rapidement peur à n’importe qui avec les modifications. Bien sûr, ces dernières venaient avec des questions, surtout en attaque (la ligne offensive et Kirk Cousins). De plus, comme toujours, les blessures et la chance joueraient leur rôle. 2018 ressemblait plutôt à une péripétie, et la franchise avait tenté d’en tirer les leçons ; il restait la vérité du terrain, mais les Vikes avaient les moyens de batailler avec Chicago pour le titre de division… à condition de blinder leur drakkar, car le programme hors du Minnesota était brutal.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Atlanta W 28-12 1-0 c
2 @ Green Bay (1-0) L 16-21 1-1 dwpo
3 vs. Oakland (1-1) W 34-14 2-1
4 @ Chicago (2-1) L 6-16 2-2 d
5 @ NY Giants (2-2) W 28-10 3-2 c
6 vs. Philadelphia (3-2) W 38-20 4-2 cwp
7 @ Detroit (2-2-1) W 42-30 5-2 d
8 vs. Washington (1-6) W 19-9 6-2 c
9 @ Kansas City (5-3) L 23-26 6-3 wpo
10 @ Dallas (5-3) W 28-24 7-3 co
11 vs. Denver (3-6) W 27-23 8-3 o/W
12 BYE
13 @ Seattle (9-2) L 30-37 8-4 cwpo
14 vs. Detroit (3-8-1) W 20-7 9-4 d
15 @ LA Chargers (5-8) W 39-10 10-4
16 vs. Green Bay (11-3) L 10-23 10-5 dwp
17 vs. Chicago (7-8) L 19-21 10-6 do
PLAYOFFS
WC @ #3 New Orleans (13-3) W 26-20 (OT)
DR @ #1 San Francisco (13-3) L 10-27

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 10-6.
    • Par demi-saison : 6-2, 4-4.
    • Par quart de saison : 2-2, 4-0, 2-2, 2-2.
    • À domicile : 6-2.
    • À l’extérieur : 4-4.
    • Dans la division (d) : 2-4.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-4.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 2-4.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-0-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 130-124-2 (0.512, 10e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 121-133-2 (0.477, 26e).
    • Écart entre les deux : -0.035 (29e).

Il y a encore du boulot hors du nouveau stade, et surtout difficile de croire que les Vikes terminent 2e en NFC North avec un bilan de division aussi mauvais ; ils n’ont réussi à battre que Detroit. La qualification en playoffs est positive, mais Minnesota n’a pas eu plus de succès contre les bonnes équipes (1-4 vs. 1-6) alors que son calendrier s’est simplifié par rapport à l’année dernière (0.477 vs. 0.504) et par rapport à ce qui était prévu (si le rebond de Green Bay a été plus fort que la chute de Chicago, d’autres chutes comme celles de Detroit, Washington ou les Chargers se sont ajoutées). C’est clairement ce palier-là que les Vikings doivent (re)franchir pour espérer aller plus loin.

 

La réalité

 

C’est plus facile quand votre attaque ne donne pas 5 TDs directs comme en 2018 : les Vikes postent 25.4 points marqués (8e) et 47 TDs (10e) contre 18.9 points encaissés (5e) et 31 TDs (4e). L’équipe a été redoutable sur premier drive des deux côtés avec 47 points scorés (7e) dont 6 TDs (4e) et 23 points encaissés (8e) dont 2 TDs (4e), mais elle a connu un petit creux au retour des vestiaires (4.6 points scorés en troisième quart-temps – 18e).

Le turnover differential (+11 – 5e) a été bien meilleur grâce à la défense (+11 ballons volés à 31 – 4e) mais l’attaque en perd toujours un peu trop (20 – 13e). Pour le reste, l’escouade offensive a fait une meilleure saison avec par exemple 5.8 yards par action (10e), 68 big plays (9e), 61 voyages en redzone adverse (7e) dont 60.7% terminant en TD (10e) ou 42.8% de 3e tentatives (9e) ; la défense a été plutôt stable… sauf qu’elle a bien plus souvent plié sur 3e tentative avec +9.2% à 39.7% (19e).

Voici les récompenses de la saison :

Plusieurs noms pourraient être cités ici, mais c’est le coureur Dalvin Cook qui reçoit finalement la récompense pour une simple raison : sa disponibilité a enfin permis au playcall des Vikes d’être complètement inversé, passant de 35.6% de courses en 2018 (29e) à 49.1% en 2019 (3e) ! C’est le changement de philosophie offensif le plus massif entre 2018 et 2019 dans cette direction, et les résultats de Cook ont été à la hauteur des attentes : 250 courses (8e NFL) pour 1135 yards (10e), 13 TDs (4e), 7 big plays (9e) et 60 first downs (7e).

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/vikings/tgcc6lgmb1yk1ndhu3jqMais attendez, il y a mieux : vu que Cook a AUSSI été le deuxième meilleur receveur (!) avec 519 yards, il finit donc la saison avec 303 touches (9e) pour 1654 yards (7e),13 TDs (7e), 118.2 yards par match (2e) et 5.3 yards par occasion (7e). Il aura fallu attendre trois ans pour avoir la confirmation, mais on l’a : Cook a tout pour être un monstre offensif.

Et ce n’est pas fini, car le troisième tour rookie Alexander Mattison et le sophomore non-drafté Mike Boone ont également apporté leurs contributions : le premier est le troisième attaquant en yards avec 544 + 1 TD alors que le second a réussi 5.6 yards par course et 3 TDs ; tout cela a donné au sol un secteur prolifique avec 133.3 yards par match (6e), 4.5 yards par course (12e), 19 TDs (6e) et 15 big plays (4e).

Que faut-il donc que le Safety Anthony Harris fasse pour avoir un peu de reconnaissance (hors du NFL Team Honors qui a l’oeil – et même les deux) ? Le joueur a confirmé être une terreur en couverture avec 11 passes défendues et 6 INTs (top NFL) dont 1 pick-6.

https://usatvikingswire.files.wordpress.com/2020/03/usp-nfl_-minnesota-vikings-at-los-angeles-chargers.jpg?w=1000&h=600&crop=1Son seul souci est probablement de jouer à côté d’un habitué du Pro-Bowl en Harrison Smith ; il a encore été magistral : défenseur le plus utilisé (984 snaps), il a été partout via 4 run stuffs, 3 pressions dont 1 sack, 11 passes défendues, 3 INTs, 3 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. Ils forment la meilleure paire de Safeties de la ligue actuellement.

Ironiquement, malgré une attaque terrestre plus puissante, cela n’a pas toujours été la saison la plus facile pour le Quarterback Kirk Cousins : il y a eu quelques ratés et un peu de friture sur la ligne avec ses receveurs.

Il a fallu un peu de temps pour que le nouveau schéma offensif ne prenne, mais ce qui est sûr c’est que Captain Kirk a fait sa saison la plus efficace, et il a passé le palier des matchs à enjeux en Wild Card : 69.1% (4e), 3603 yards, 8.1 yards par passe tentée (7e), 26 TDs (8e), 6 INTs et un QB Rating de 107.4 (4e). Chose qui vous surprendra peut-être, il a eu en moyenne 3.01 secondes pour lancer, la meilleure marque de NFL, grâce en partie à la play-action rendue crédible par le jeu au sol.

Maintenant… est-ce que Cousins donne L’IMPRESSION d’avoir fait sa meilleure saison ? Il a moins lancé, et peut-être moins tenté car le jeu au sol était là. La blessure d’Adam Thielen n’a pas aidé, limitant le receveur à 30 réceptions pour 418 yards et 6 TDs, et personne n’a vraiment récupéré la charge ; c’est pourquoi Cook se retrouve deuxième receveur ou Mattison troisième attaquant. Au final, même Stefon Diggs n’a pas forcément eu une saison à la hauteur de son talent avec 63 réceptions pour 1130 yards (17.9 – 6e), 6 TDs et 20 big plays (6e), mais il reste le leader du groupe ; il faut juste qu’il fasse vraiment attention à ses mains avec 6 drops et 4 fumbles commis dont 3 perdus.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/vikings/h4ccqt02ge9ndsvzpsjkC’est un peu étrange de ne pas avoir vu davantage Kyle Rudolph qui poste 39 réceptions pour 367 yards et 6 TDs mais au moins il a fini le travail dans l’endzone. Les rookies ont fait des apparitions (nous en reparlerons plus loin), mais rien d’extraordinaire ; en tout cas pas du niveau de la dernière cible à 10+ TDs sur une saison à Minnesota… le TE Visante Shiancoe IL Y A DIX ANS. Désolé pour l’aparté, mais c’est tellement improbable, tant sur la période que sur l’identité du joueur, qu’il fallait le dire.

Bref, disons que l’attaque a été efficace cette saison (après tout elle a amélioré ses stats), mais elle s’est cherchée pendant un petit moment.

Il est temps de donner ses galons à celui qui tient tout l’ensemble. Le Linebacker Eric Kendricks a été un métronome cette saison : 110 plaquages (top team) dont 4 run stuffs, 2.5 pressions, 12 passes défendues (top team !), 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. Il n’est peut-être pas forcément le plus flashy de tous (quoi qu’il a ses moments), mais son leadership et sa productivité le placent parmi les meilleurs au poste.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/vikings/udgbvcwsugtte757i4vnAnthony Barr doit être content d’avoir décidé de revenir au dernier moment et il a encore fait une bonne saison, mais il a toujours autant de difficultés en couverture : 5.5 run stuffs, 8.5 pressions dont 1.5 sacks, 4 passes défendues et 1 INT. Eric Wilson a été un troisième larron intéressant avec 3 run stuffs, 8 pressions dont 3 sacks ; il a eu son moment de gloire sur équipes spéciales avec un punt contré.

Dans l’ensemble, une solide unité de Linebackers qui a aidé à limiter l’impact adverse au sol à 4.3 yards par course (19e), 8 TDs (3e) et 5 big plays (2e) ; mais il y a eu quelques ratés et nous y reviendrons.

Les Vikes ont eu la bagatelle de 12 choix, mais aucun ne s’est vraiment détaché.

Le Centre Garrett Bradbury est celui qui a le plus joué (des rookies mais aussi des attaquants de Minnesota avec 1005 snaps), et les résultats ont été largement mitigés : s’il a aidé à porter l’attaque terrestre, il a eu des performances assez affreuses en protection. Ce sont d’ailleurs les rookies offensifs qui ont été les plus visibles avec le deuxième tour Tight End Irv Smith Jr. (311 yards et 2 TDs) et le septième tour receveur Olabisi Johnson (294 yards et 3 TDs).

Avec une progression intéressante, Irv Smith Jr. gagne quand même la récompense, mais il n’y a pas vraiment de raison de tomber de sa chaise… pour l’instant.

Les Vikes pensaient aligner Xavier Rhodes cette saison, mais c’était son jumeau Xavier Highways vu la saison catastrophique du jadis excellent Cornerback.

Il a en effet laissé des autoroutes aux receveurs adverses et on a eu du mal à le reconnaître, terminant avec 6 maigres passes défendues ; et ce même s’il a été présent contre la course avec 5 run stuffs. Ce n’est pas forcément une nouveauté car il avait déjà commencé à baisser de pied en 2018, mais là c’était encore plus difficile ; espérons pour lui qu’un changement d’air lui fera du bien.

Nous allons rapidement arriver à la couverture, et sachez déjà une chose : elle a pourtant été aidée par le pass-rush, c’est pour ça qu’il est récompensé alors que d’autres secteurs étaient aussi méritants.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/vikings/y3cymsn0djkqnnrvokgyDe plus, cela nous aurait fait mal de laisser Danielle Hunter sans récompense avec la saison du bonhomme : 36.5 pressions (10e) dont 14.5 sacks (4e), sans oublier 3.5 run stuffs, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Il a définitivement pris les rênes de la ligne défensive alors que Everson Griffen est presque de retour via 31 pressions dont 8 sacks. Ifeadi Odenigbo continue sa progression avec 21 pressions dont 7 sacks en soutien, et il a scoré un TD sur retour de fumble ; à eux trois, ils ont porté le secteur qui a accumulé 151 pressions (5e) dont 48 sacks (5e). On en attendait un peu plus de Stephen Weatherly (3.5 run stuffs, 11.5 pressions dont 2.5 sacks).

Contre la course par contre, la ligne a été moins active, surtout à l’intérieur. Linval Joseph reste un roc avec 4.5 run stuffs ou 9 pressions dont 3 sacks, mais le retour de Shamar Stephen a été un peu trop discret, et Jaleel Johnson préfère le pass-rush avec 8.5 pressions dont 3.5 sacks. C’est aussi pour cela que la défense au sol a parfois été exposée.

Minnesota s’est transformée en Lille cette intersaison avec la Grande Braderie des Cornerbacks ; ce n’est pas une surprise pour quiconque a suivi la saison des Vikings car ils ont tous un peu suivi dans le sillon du #1.

Rhodes ? Parti. Mackensie Alexander, ses 5 passes défendues et 1 INT ? Parti (alors qu’il a été plutôt efficace dans le slot). Trae Waynes, ses 8 passes défendues et 1 INT ? Parti. Du coup, c’est Mike Hughes qui se retrouve en tête d’un groupe très inexpérimenté pour le futur, lui dont la saison 2019 n’a pas été extraordinaire non plus malgré 9 passes défendues et 1 INT avant de finir sur IR.

Difficile de sauter de joie quand vos trois leaders en passes défendues sont un Linebacker et deux Safeties (!), ce qui explique les résultats schizophréniques de la couverture : 65.6% (27e), 6.2 yards par passe tentée (7e), 23 TDs (13e), 17 INTs (3e), 86.1 de QB Rating adverse (10e) et 8 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (20e).

La signature du Guard Josh Kline a été une bonne décision : solide sans être spectaculaire, il est venu apporter sa qualité à une ligne offensive qui a été très efficace à la course, et un peu moins en protection ; son seul défaut est d’avoir raté trois matchs.

Le temps laissé à Cousins pour lancer et les 97 pressions autorisées (4e) dont 28 sacks (5e) sont aussi des produits de la play-action, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu d’amélioration par ailleurs : par exemple, le duo de Tackles Riley Reiff – Brian O’Neill a été vraiment sympathique dans l’ensemble. Le retour de Pat Elflein en Guard n’a cependant pas été une réussite, surtout en protection.

Comme nous l’avons dit plus haut, le retour de Shamar Stephen n’a pas été convaincant.

La victoire 26-20 à New Orleans en Wild Card. Encore un match au couteau, mais cette fois chez les Saints, et enfin une performance clutch de Cousins dont il avait tellement besoin.

La défaite 27-10 à San Francisco en Divisional Round. Les 49ers ont martyrisé la moitié de la NFC North cette saison, et les Vikes en ont fait les frais dans un relatif non-match, même si au moins le score a été serré pendant une mi-temps (tout le monde ne peut pas en dire autant).

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Green Bay 13-3 DivChamp
2 @ Indianapolis 7-9 Négative
3 vs. Tennessee 9-7 Playoffs
4 @ Houston 10-6 DivChamp
5 SNF @ Seattle 11-5 Playoffs
6 vs. Atlanta 7-9 Négative
7 BYE
8 @ Green Bay 13-3 DivChamp
9 vs. Detroit 3-12-1 Négative
10 MNF @ Chicago 8-8 Équilibre
11 vs. Dallas 8-8 Équilibre
12 vs. Carolina 5-11 Négative
13 vs. Jacksonville 6-10 Négative
14 @ Tampa Bay 7-9 Négative
15 vs. Chicago 8-8 Équilibre
16 @ New Orleans 13-3 DivChamp
17 @ Detroit 3-12-1 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 131-123-2 (0.516, 10e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 59-68-1 (0.465, 24e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 72-55-1 (0.566, 2e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.101 (30e).
  • Distance totale théorique de voyage : 12218 kms (12e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -6 (26e).

« (…) à condition de blinder leur drakkar, car le programme hors du Minnesota était brutal » disait-on en 2018… les années se suivent et se ressemblent pour les Vikes qui ont encore un parcours infernal hors de leurs bases : les huit déplacements sont chez Detroit, chez deux équipes à 7-9 dont une ressemble à un épouvantail, chez une équipe à 8-8 et chez quatre qualifiés en playoffs. Le début est corsé jusqu’à la bye week, et tout ça avec un déficit en repos par rapport aux adversaires.