NFL Team Honors V : Houston

500-Texans

La bonne nouvelle, c’est que Houston n’aura pas longtemps raclé le fond de la division en confirmant leur titre de 2018 (et ce quelque soit votre opinion de l’AFC South car toutes ne peuvent pas en dire autant, n’est-ce pas la NFC East). La mauvaise nouvelle, c’est que le bon vieux plafond de verre de l’ère Matt Schaub – Gary Kubiak est toujours là, et que les Texans n’arrivent pas à accéder à une finale de conférence. Sans compter que Bill O’Brien continue de se prendre pour Bill Belichick en secouant le cocotier… et il n’est pas sûr du tout qu’il ait l’agilité ou l’armure de Billou pour esquiver les noix de coco qui pourraient tomber.

À lire avec tout un tas de points d’interrogation autour de la tête.

 

HOUSTON TEXANS
1er AFC South ~ 10-6 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Intersaison folle dans le Texas : un titre de division alors que vous aviez une ligne offensive affreuse et une couverture aux abois, c’était déjà compliqué, mais la franchise s’était dit que c’était encore trop facile, donc pourquoi ne pas mettre un grand coup de pied dans la fourmilière ?

Voilà donc le résultat des courses : départs de l’ancien #1 de draft Jadeveon Clowney + de l’Offensive Tackle Martinas Rankin + du Special Teamer Johnson Bademosi + d’un premier tour de 2020 + d’un premier tour de 2021 + d’un deuxième tour de 2021 ; arrivées de l’Offensive Tackle Laremy Tunsil + du receveur Kenny Stills + des Linebackers Jacob Martin & Barkevious Mingo + d’un quatrième tour de 2020 + d’un sixième tour de 2020. Premières impressions : l’attaque devenait potentiellement terrifiante (même si la rupture d’ACL de Lamar Miller était un très mauvais coup), la défense avait pris un gros coup sur le carafon même si le Clown avait un problème de blessures, et le capital draft avait souffert.

L’arrivée de Tunsil sur la ligne ponctuait la refonte de l’unité avec le premier tour Tytus Howard et le deuxième tour Max Scharping. Ce renforcement des gros devait permettre à Deshaun Watson d’arrêter de courir pour sa vie et de trouver plus tranquillement son trio – pardon QUATUOR de cibles au potentiel affolant… si Will Fuller et Keke Coutee pouvaient rester sur leurs jambes. L’invincible DeAndre Hopkins continuait d’être le phare du groupe, et le duo de Tight Ends Jordan Thomas – Jordan Akins devait continuer de progresser lui aussi. Au sol, l’ex-Brown Duke Johnson avait remplacé un D’Onte Foreman qui ne s’était jamais installé dans l’attaque, et il allait être durement testé avec la blessure de Miller.

En défense, mis à part le départ de qui vous savez, la franchise avait travaillé sur la couverture : au revoir le premier tour Cornerback décevant Kevin Johnson, le bouche-trou (excellent) Kareem Jackson, les Safeties Tyrann Mathieu et Andre Hal ; bonjour à l’ex-Bronco Cornerback Bradley Roby, à l’ex-Charger Safety Jahleel Addae, à l’ex-Jaguar Safety Tashaun Gipson et au rookie deuxième tour Cornerback Lonnie Johnson Jr. C’était une sacrée rotation : la perte de Jackson était la plus dommageable tant il avait été important dans divers rôles ; Johnathan Joseph et Roby iraient sur les ailes, alors que Gipson et Addae rejoignaient la merveille sophomore Justin Reid.

Il fallait voir l’adaptation de tout ce petit monde, d’autant plus avec la perte du #90 dans le front-7. Les ajouts de Martin et Mingo semblaient un peu légers pour reproduire la production de l’ex-Gamecock, donc Justin James Watt devait encore mettre le bleu de chauffe ; au centre de la ligne défensive, Brandon Dunn et D.J. Reader formaient un solide duo, tout comme un autre derrière eux avec les Linebackers Benardrick McKinney – Zach Cunningham, sans oublier Whitney Mercilus. La défense de Romeo Crennel devait supporter la perte de l’originaire de Caroline du Sud, même si elle possédait du talent, et la refonte de l’arrière-garde devait porter ses fruits car ce n’était plus possible de laisser T.Y. Hilton (au hasard !) faire ce qu’il voulait.

La ligne offensive POUVAIT être réglée par les ajouts, mais la perte de Miller était vraiment embêtante. L’arrière-garde restait un point d’interrogation avec un front-7 qui avait perdu une arme. Houston semblait avoir payé cher à Miami et n’avoir pas reçu assez de Seattle, donc l’impression c’était que les Texans étaient perdants… néanmoins, si tout cela (plus l’événement majeur d’une autre franchise d’AFC South) avait rendu la division totalement illisible, il n’était pas totalement délirant d’imaginer que les Texans pouvaient se battre pour le titre de division. En playoffs par contre…

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ New Orleans L 28-30 0-1 wpo/L
2 vs. Jacksonville (0-1) W 13-12 1-1 do
3 @ LA Chargers (1-1) W 27-20 2-1 co
4 vs. Carolina (1-2) L 10-16 2-2 o/L
5 vs. Atlanta (1-3) W 53-32 3-2
6 @ Kansas City (4-1) W 31-24 4-2 cwpo/W
7 @ Indianapolis (3-2) L 23-30 4-3 do
8 vs. Oakland (3-3) W 27-24 5-3 co/W
9 @ Jacksonville (4-4) W 26-3 6-3 d
10 BYE
11 @ Baltimore (7-2) L 7-41 6-4 cwp
12 vs. Indianapolis (6-4) W 20-17 7-4 do/W
13 vs. New England (10-1) W 28-22 8-4 cwpo
14 vs. Denver (4-8) L 24-38 8-5 c
15 @ Tennessee (8-5) W 24-21 9-5 dwpo
16 @ Tampa Bay (7-7) W 23-20 10-5 o/W
17 vs. Tennessee (8-7) L 14-35 10-6 dwp
PLAYOFFS
WC vs. #5 Buffalo (10-6) W 22-19 (OT)
DR @ #2 Kansas City (12-4) L 31-51

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 10-6.
    • Par demi-saison : 5-3, 5-3.
    • Par quart de saison : 2-2, 3-1, 3-1, 2-2.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 5-3.
    • Dans la division (d) : 4-2.
    • Dans la conférence (d+c) : 8-4.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 8-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 4-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 135-121 (0.527, 4e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 133-123 (0.520, 8e).
    • Écart entre les deux : -0.007 (18e).

Trois choses sautent aux yeux : l’incroyable régularité de l’équipe qui a toujours enchaîné une défaite et deux victoires (avant de casser cela en perdant en Divisional Round), le calendrier a été logiquement plus compliqué qu’en 2018 (0.520 vs. 0.471) et aussi compliqué qu’attendu, les chutes des Bolts et d’Indy étant contrées par les bonds de Baltimore, Oakland et plusieurs autres moins importants ; mais surtout Houston a été le maître du suspens : 11 matchs joués à une possession avec un excellent bilan et 6 matchs joués dans le dernier quart-temps / prolongation avec 4 victoires (top NFL). Quoi de plus normal que d’avoir eu un Wild Card serré… avant que tout aille très bien puis rapidement très-très-très-mal-oh-MON-DIEU-STOP en Divisional Round.

 

La réalité

 

Houston est la 8e franchise à entrer dans le club très fermé des équipes ayant gagné 10+ matchs en postant une différence de points négatives (-7) ; la ville de Houston est d’ailleurs la seule à y figurer deux fois avec les Oilers de 1978 (10-6 à -15). La faute à la défense : 24.1 points (19e), 46 TDs (20e) dont 9 dans les deux dernières minutes (27e) et 16 après des drives de 80+ yards (30e) dont 8 de 90+ yards (pire marque), 388.3 yards (28e), 6.1 yards par action (31e), 73 big plays (24e), 52 voyages adverse en redzone (13e) dont 71.4% terminant en TD (pire marque), 48.5% de 3e tentatives (31e) ou 13% de drives adverses terminant en 3&out (pire marque).

C’est à se demander comment les Texans ont pu aller en playoffs, pas vrai ? L’attaque a été à peu près stable dans les catégories majeures ; si elle a moins bien protégé le cuir (+6 ballons perdus à 22 – 18e), elle a été plus décisive en redzone via 64.2% des voyages terminant en TD (7e) et sur 3e tentative via 43.5% (8e). Mais cela reste quand même un petit miracle.

Voici les récompenses de la saison :

LE BONHOMME A LANCE UN TOUCHDOWN AVEC UN SEUL OEIL APRÈS AVOIR ÉTÉ SHOOTÉ DANS LA FACE.

SHOOTÉ. DANS. LA. FACE.

Désolé fans des Bears, mais le NFL Team Honors V ne va pas aller en s’améliorant pour vous : le Magicback Deshoudini Wizardson (oui c’est un nouveau poste) est un pur plaisir à voir jouer, et il faudrait vite qu’il gagne sa bague pour ne pas être trop dans l’ombre de celui drafté deux choix avant lui en 2017, Patrick Mahomes ; le #15 a pris « un peu » d’avance.

https://images1.houstonpress.com/imager/u/745xauto/11385551/hou_news_20191006_nfltexansvsfalcons_ericsauseda_094.jpgEn attendant, le #4 a encore bâti un highlight reel à lui tout seul derrière une protection toujours compliquée et avec un corps de receveurs presque toujours à géométrie variable (même s’il a connu pire) : 67.3% (7e NFL), 3852 yards, 7.8 yards par passe tentée, 26 TDs (8e), 12 INTs et 98.0 de QB Rating + 413 yards à la course (5.0) et 7 TDs.

Mais il est aussi vrai que le plus gros challenge de sa jeune carrière arrive avec le départ d’un des meilleurs (voire le meilleur) receveur de la ligue. Les risques sont certains, mais si jamais il peut le surmonter, alors ce sera une preuve de plus qu’il est le franchise QB que Houston attendait ; d’autant plus que son nouveau groupe de cibles correspond assez bien à son style de jeu, mobile et improvisateur.

Un habitué du Most Underrated Player, le Defensive Lineman D.J. Reader continue d’aligner les bonnes saisons sans vraiment faire parler de lui.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/Hx2K9AYS4ZcsxJ0nqHj3fPuUmgo=/0x0:2960x2065/1200x800/filters:focal(1256x162:1728x634)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66162457/usa_today_13755230.0.jpgIl a encore été solide en 2019, alignant 52 plaquages dont 3.5 run stuffs et 15.5 pressions dont 2.5 sacks. Le problème c’est qu’il a mené un intérieur de ligne défensive qui n’a pas vraiment réussi à suivre son exemple, que ce soit Brandon Dunn ou Angelo Blackson ; cependant ce dernier a au moins brillé sur équipes spéciales avec 2 FG contrés.

Malgré la dernière phrase employée lors de la récompense de Watson, il est évident que perdre le receveur DeAndre Hopkins reste un coup très dur ; c’est la première fois depuis… probablement 2003 et l’année rookie d’Andre Johnson que les Texans n’ont plus de #1 affirmé au début d’une saison. Dédédé a encore fait une année à la hauteur de son immense talent : 150 ciblages (5e), 104 réceptions (3e), 1165 yards, 7 TDs, 16 big plays et 68 first downs (3e). C’est ce côté « dans le doute, Dédédé ! » qu’il faudra savoir remplacer.

https://s.hdnux.com/photos/01/07/44/16/18760595/3/920x920.jpgMais en fait, on ne remplace pas un Dédédé : on s’y met à plusieurs et on prie. Cela serait un peu moins dur à envisager si Will Fuller voulait bien arrêter de passer en moyenne la moitié de la saison à l’infirmerie ; il a été un peu plus présent en 2019 (11 matchs) et il continue d’être un excellent receveur quand il est disponible : 49 réceptions pour 670 yards et 3 TDs. Kenny Stills a été une addition intéressante à 40 réceptions pour 561 yards et 4 TDs, et Keke Coutee a un peu payé les pots cassés, postant environ les mêmes stats que 2018. « KKQT » est un peu dans les deux premières lettres et ne va pas jouer beaucoup des deux dernières à Houston si ça continue.

Chez les Tight Ends, Jordan Akins finit devant avec 418 yards et 2 TDs mais c’est bien Darren Fells qui a le plus tiré son épingle du jeu, devenant un vrai atout en redzone avec 341 yards et 7 TDs (top team avec Dédédé) ; Jordan Thomas a passé la moitié de l’année sur IR.

Avec l’échange de Jadeveon Clowney (vous n’étiez pas au courant ?) et la mise sur IR de J.J. Watt qui a raté la moitié de la saison (vous ne sentez pas comme un thème à Houston cette saison ?), voilà qu’on se retrouve un peu le bec dans l’eau question défense.

Résultat, c’est le Linebacker Zach Cunningham qui emporte la récompense pour avoir été le Texan le plus utilisé (1089 snaps) et le leader de l’escouade : 142 plaquages (6e NFL) dont 7.5 run stuffs (top team), 5 pressions dont 2 sacks, 2 passes défendues et 2 fumbles récupérés. Rien d’extraordinaire et il n’est pas toujours très sûr en couverture, mais en attendant il a été sérieux.

https://s.hdnux.com/photos/01/07/37/66/18742675/3/920x920.jpgSon partenaire Benardrick McKinney a été aussi présent avec 4.5 run stuffs, 5 pressions dont 1 sack, 3 passes défendues, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés, mais clairement les absences dans le front-7 ont fait du mal ; sans oublier le départ du Safety Kareem Jackson. Si vous ne nous croyez pas, regardez un peu le rotoplaf de la défense contre la course : +38.4 yards par match à 121.1 (25e), +1.2 yards par course à 4.8 (27e), +4 TDs à 12 (8e) et +12 big plays à 15 (28e).

Un peu par défaut, c’est le deuxième tour Guard Max Scharping qui remporte la récompense ; il a eu ses faiblesses, mais il a aussi montré des choses intéressantes dans un temps de jeu augmenté par la blessure rapide de Senio Kelemete. Le premier tour Tackle Tytus Howard, lui, n’a pas eu de chance : il s’est blessé rapidement, a été baladé dans l’unité, s’est finalement installé à droite mais a fini sur IR. Et puisque nous parlons de la ligne offensive…

La faiblesse des Texans cette saison a été dans les pressions et sacks. Si la ligne offensive a été moins passoire que l’année dernière, elle a quand même autorisé 143 pressions (23e) dont 49 sacks (25e), alors que la ligne défensive a perdu en efficacité en ne réussissant que 123 pressions (22e) dont 31 sacks (26e) ; comme vous le voyez, à chaque fois le taux de « conversion » est mauvais : trop haut en attaque avec 25.2% (31e) et trop bas en défense avec 34.3% (25e).

Sur la ligne offensive, nous avons déjà parlé des problèmes avec les blessures de Kelemete et Howard. L’échange pour Laremy Tunsil n’a pas été si terrible que le laissent penser les 18 pénalités dont 15 acceptées (pires marques) ; et c’était toujours mieux que la venue de Matt Kalil qui a été un bust absolu (il n’a pas joué un snap !). La mise sur IR de Howard a poussé Chris Clark sur le terrain, ce qui s’est mal passé, amenant un switch incessant avec Roderick Johnson. Le Guard Zach Fulton a été dans la même lignée que Scharping, avec des hauts et des bas. Nick Martin, l‘attaquant le plus utilisé (1049 snaps) a survécu au massacre et a fait sa saison au milieu.

Sur la ligne défensive, l’équipe a payé le départ du Clown et la blessure de Watt, ce dernier terminant avec 25 pressions dont 4 sacks. Whitney Mercilus n’a pas réussi à prendre la suite dans ce compartiment avec 21.5 pressions dont 7.5 sacks, même s’il a été actif par ailleurs avec 6.5 run stuffs, 2 passes défendues, 2 INTs, 4 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Brennan Scarlett est trop discret (10.5 pressions dont 3.5 sacks), alors que le cinquième tour Charles Omenihu a été intéressant dans un temps de jeu réduit (9 pressions dont 3 sacks) ; nous avons déjà évoqué l’impact de Reader.

Au fait, vous vous rappelez qui est venu dans l’échange pour le Clown ? Barkevious Mingo et ses 72 snaps en défense.

La mise sur IR avant la saison de Lamar Miller pouvait poser question, mais l’attaque terrestre s’en est très bien tirée sans lui.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/nIvaZKzpjKipsRqRrFPUWF_xuQA=/0x0:4438x2959/1200x800/filters:focal(1921x891:2631x1601)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65615525/1176119390.jpg.0.jpgLes échanges pour faire venir Carlos Hyde et Duke Johnson ont porté leur fruits : Hyde a été le porteur principal avec 245 courses pour 1070 yards (4.4), 6 TDs, 8 big plays (5e) et 55 first downs (10e), alors que le Duke a été polyvalent, postant 127 touches pour 820 yards et 5 TDs avec 4.9 yards par course et 5.7 yards par occasion (2e). Le duo a été essentiel pour apporter un soutien à Watson, et ils ont chacun une excellente moyenne au sol.

Vous ne perdez pas impunément des Safeties de qualité comme Kareem Jackson (parti en Free Agency) ou Andre Hal (parti en retraite) ; surtout quand les pertes devant vident votre pass-rush. Si cela s’est ressenti contre la course, la couverture a encore souffert cette saison : 64% (20e), 267.2 yards par match (29e), 7.3 yards par passe tentée (24e), 33 TDs (27e), 12 INTs (17e), 97.6 de QB Rating adverse (25e), 58 big plays (25e), 8 matchs d’un Quarterback adverse à 300+ yards (pire marque) ou 9 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (25e).

Ce n’est pas faute de manquer de talent, mais le fait que ce soit Papy Johnathan Joseph qui mène avec 13 passes défendues et 1 INT prouve que le renouvellement du groupe a été majoritairement raté… en tout cas, celui mené « de l’intérieur » (i.e. via la draft). En effet, les additions de Bradley Roby (8 passes défendues et 2 INTs dont 1 pick-6) et Gareon Conley (11 passes défendues) n’ont pas été dénuées d’intérêt. Mais Vernon Hargreaves a souffert, tout comme le rookie de deuxième tour Lonnie Johnson malgré 7 passes défendues ; le jeunot a commis 8 pénalités pour 103 yards.

Du côté des Safeties, Justin Reid est toujours là mais il n’a pas pu se dédoubler pour tout rattraper, postant « seulement » 5 passes défendues et 2 INTs. Tashaun Gipson, malgré les blessures, et Jahleel Addae ont cumulé 11 passes défendues et 5 INTs dont 1 pick-6 de Gipson, mais c’était quand même un cran en-dessous du niveau du poste en 2018.

Entre Hyde, Johnson, Stills, Tunsil (même avec les pénalités) ou Fells, on peut dire qu’en majorité les renforts offensifs ont fait de bien bonnes choses pour Houston cette saison. Bien entendu, vous savez déjà pourquoi nous disons « en majorité »…

… car les ajouts sur la ligne offensive de Matt Kalil & Chris Clark ont été des ratés.

La victoire 28-22 contre New England en Week 13. Le premier succès de BOB contre son mentor Bill Belichick. Tout arrive.

Les 45 dernières minutes du Divisional Round. Sûr, il est facile de revenir en arrière et blâmer BOB pour le Field Goal en 4e&1 qui porte l’avance à 24-0 au lieu de tenter d’aller au bout, ou le fake punt qui ne fonctionne pas, mais rien n’explique ce monstrueux écroulement généralisé qui mène à un cinglant 41-0 de Kansas City.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 KO @ Kansas City 12-4 Champ
2 vs. Baltimore 14-2 DivChamp
3 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
4 vs. Minnesota 10-6 Playoffs
5 vs. Jacksonville 6-10 Négative
6 @ Tennessee 9-7 Playoffs
7 vs. Green Bay 13-3 DivChamp
8 BYE
9 @ Jacksonville 6-10 Négative
10 @ Cleveland 6-10 Négative
11 vs. New England 12-4 DivChamp
12 TG @ Detroit 3-12-1 Négative
13 vs. Indianapolis 7-9 Négative
14 @ Chicago 8-8 Équilibre
15 @ Indianapolis 7-9 Négative
16 vs. Cincinnati 2-14 Négative
17 vs. Tennessee 9-7 Playoffs

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 132-123-1 (0.518, 8e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 73-55 (0.570, 2e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 59-68-1 (0.465, 25e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.105 (4e).
  • Distance totale théorique de voyage : 13652 kms (15e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +7 (5e).

Si vous vous demandiez quelle équipe ne serait pas contre une oblitération du premier mois de compétition pour raison de pandémie, dites bonjour à Bill O’Brien : avant la bye week, les Texans vont ouvrir la saison chez les champions en titre (que de bons souvenirs !) puis vont croiser l’équipe avec le meilleur bilan, les deux qualifiés en playoffs de NFC North, les Tennessee Crevards et Pittsburgh. Encore heureux que la majorité des matchs compliqués sera à domicile avec notamment quelques embûches de plus après le repos.