NFL Team Honors V : Green Bay

500-Packers

Il n’y a pas grand monde qui aurait parié sur une saison à 13-3 et une finale NFC après deux saisons de vaches plus maigres et un changement à la tête de l’équipe. Mais voilà-t-y-pas que Matt LaFleur a ramené Green Bay presque au sommet de la conférence… et il s’est surtout mis une sacrée pression pour la suite. En effet, quand on gratte un peu derrière le bilan, on voit une équipe qui s’est totalement arrêtée de jouer pendant des longues périodes dans les matchs et qui a surtout développé un sacré sens de la victoire à l’arrachée. C’est un retour remarqué, mais sans améliorations, attention à la chute.

À lire à moitié endormi.

 

GREEN BAY PACKERS
1er NFC North ~ 13-3 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Est-ce que ce serait le bouquet avec Matt LaFleur ? Bon, videz vos cageots de tomates pourries, elle était trop tentante. Toujours est-il que la petite révolution Packer entamée l’année précédente (changement de General Manager) avait vu son deuxième chapitre (changement de Head Coach), et il y avait intérêt pour Green Bay qu’il fasse le maximum pour repousser le troisième (changement de Quarterback) ; on n’était plus trop habitué aux vaches maigres dans le Wisconsin (et qui dit vaches maigres dit moins de fromage, hérésie !).

C’était donc le grand roman-photo Green&Gold : Matt LaFleur et Aaron Rodgers allaient-ils s’entendre ? D’ailleurs, Aaron était-il toujours élite ? Suspense. En attaque, l’équipe avait perdu le slot receveur Randall Cobb qui avait baissé de pied depuis quelques temps : derrière le dominateur Davante Adams, c’était l’heure pour les jeunes Geronimo Allison et Marquez Valdes-Scantling, Equanimeous St. Brown étant parti sur IR ; le premier avait plutôt bien démarré 2018 avant sa blessure, et les sophomores aux trigrammes avaient démontré de bonnes dispositions… plus que J’Mon Moore qui avait été libéré. Il était connu que le #12 avait besoin d’avoir confiance en ses receveurs, comme ses Tight Ends : Jimmy Graham avait déçu dans sa première année chez les Packers, et il devait faire mieux, accompagné de Marcedes Lewis et du troisième tour Jace Stenberger.

Au sol, #FeedAaronJones était toujours le mot d’ordre avec l’assistance de Jamaal Williams et du surprenant Fullback Dan Vitale pour donner un pendant efficace au jeu aérien. L’ensemble aurait besoin d’une ligne offensive plus solide que l’année précédente, ce qui voulait dire moins de blessures : si le Left Tackle David Bakhtiari et le Centre Corey Linsley étaient toujours solides, le Right Tackle Bryan Bulaga devait rester disponible, et le poste de Guard posait question ; l’équipe avait signé l’ex-Bronco Billy Turner et drafté le deuxième tour Elgton Jenkins pour accompagner Lane Taylor, mais on demandait à voir sur le terrain.

Et surtout, quid de la défense, problème récurrent ? L’organisation avait décidé de couper des têtes : out les emblématiques Defensive End Mike Daniels et Linebacker Clay Matthews ; l’explosion du Defensive Tackle Kenny Clark et l’émergence du Defensive End Dean Lowry devaient désormais mener la ligne défensive, avec un Montravius Adams qui devait prouver plus. En ce qui concerne le Claymaker, Nick Perry et lui avaient été poussés dehors par trois ajouts majeurs, un via la draft et deux via la Free Agency (oui, vous avez bien lu, on vous avait prévenu que les choses changeaient à Green Bay) : le premier tour Rashan Gary et les deux Smiths, l’ex-Raven Za’Darius et l’ex-Redskin Preston, étaient venus revigorer un secteur qui en avait grandement besoin ; le réveil en fin de saison de Kyler Fackrell serait utile pour les aider.

Au milieu, les blessures avaient déjà fait leur oeuvre avec une nouvelle absence pour le jeune Oren Burks, ce qui laissait la machine à plaquages Blake Martinez un peu seul(e) au milieu. Dans la couverture, l’ex-Bear Adrian Amos était la dernière acquisition onéreuse pour stabiliser le poste, mais à côté de qui ? Le premier tour Darnell Savage Jr. avait été drafté pour apporter de l’énergie avec Raven Greene (Josh Jones étant libéré), mais le groupe restait incertain. C’était aussi un peu le cas chez les Cornerbacks : Jaire Alexander était un futur grand, mais il fallait que Kevin King arrête de se blesser, et Tramon Williams ne rajeunissait pas.

Le changement de philosophie offensive serait intéressant à étudier. Mais cette équipe, depuis son titre en 2010, était avant tout limitée par sa défense qui avait vu un sacré remaniement posant pas mal de questions ; de plus, les équipes spéciales commençaient à s’y mettre aussi. Il y avait trop de parties mouvantes pour placer Green Bay au-dessus de Chicago dans la division (voire Minnesota), et le calendrier à l’extérieur allait être brutal. Un bilan positif serait déjà une bonne chose ; une qualification en playoffs avec une défense au milieu de la NFL (rien que ça) représentait un bon pas en avant.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Chicago W 10-3 1-0 do
2 vs. Minnesota (1-0) W 21-16 2-0 dwpo
3 vs. Denver (0-2) W 27-16 3-0
4 vs. Philadelphia (1-2) L 27-34 3-1 cwpo/L
5 @ Dallas (3-1) W 34-24 4-1 c
6 vs. Detroit (2-1-1) W 23-22 5-1 do/W
7 vs. Oakland (3-2) W 42-24 6-1
8 @ Kansas City (5-2) W 31-24 7-1 wpo/W
9 @ LA Chargers (3-5) L 11-26 7-2
10 vs. Carolina (5-3) W 24-16 8-2 co
11 BYE
12 @ San Francisco (9-1) L 8-37 8-3 cwp
13 @ NY Giants (2-9) W 31-13 9-3 c
14 vs. Washington (3-9) W 20-15 10-3 co
15 vs. Chicago (7-6) W 21-13 11-3 do
16 @ Minnesota (10-4) W 23-10 12-3 dwp
17 @ Detroit (3-11-1) W 23-20 13-3 do/W
PLAYOFFS
WC BYE
DR vs. #5 Seattle (11-5) W 28-23
CC @ #1 San Francisco (13-3) L 20-37

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 13-3.
    • Par demi-saison : 7-1, 6-2.
    • Par quart de saison : 3-1, 4-0, 2-2, 4-0.
    • À domicile : 7-1.
    • À l’extérieur : 6-2.
    • Dans la division (d) : 6-0.
    • Dans la conférence (d+c) : 10-2.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-2.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-2.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 8-1.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 3-1-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 128-126-2 (0.504, 14e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 115-139-2 (0.453, 32e).
    • Écart entre les deux : -0.051 (31e).

Green Bay a le deuxième meilleur bond au bilan (+6.5 victoires – derrière San Francisco), postant le meilleur bilan à domicile et inversant presque complètement la tendance à l’extérieur (6-2 vs. 1-7). Green Bay est également l’une des deux seules équipes à avoir réussi un sweep de leur division (l’autre étant Kansas City) ; dur à croire quand on se rappelle les matchs contre Detroit. L’équipe a également été plus solide contre les meilleurs, et vous ne serez pas surpris d’apprendre que le bilan de 0.889 dans les matchs à une possession est le meilleur de la ligue. Mais bien sûr, tout cela doit être tempéré par le calendrier le moins compliqué avec les chutes des Bolts, de Washington, de Chicago et de Detroit.

 

La réalité

 

Existe-t-il une stat qui résume mieux Green Bay cette saison que le différentiel de TD par quart-temps ? +10 (super départ), -4 (on pionce un peu avant la pause), +5 (coup de pied au derche à la pause), -1 (on tient autant que possible jusqu’à la fin). L’amélioration la plus importante concerne les points encaissés : -5.4 points à 19.6 (9e) et -13 TDs à 34 (8e), bien aidé par -6 voyages adverses en redzone à 52 (13e) dont -10.7% terminant en TD à 50% (6e) ; il y a aussi eu plus de ballons volés avec +10 à 25 (7e) grâce surtout aux INTs (+10 à 17 – 3e).

L’attaque, qui a pourtant été moins productive en général (345.5 yards – 18e ou 59 big plays – 21e), a été plus efficace elle aussi en redzone avec +2.3% des voyages terminant en TD à 64% (8e), maintenant les 23.5 points (15e) et 44 TDs (14e) marqués. Cependant la défense a toujours un mal de chien à limiter les big plays (64 – 19e) et les homeruns (18 – pire marque), alors que l‘attaque reste ENCORE la seule de NFL à reculer en moyenne sur 2e tentative (-0.3 yard).

Voici les récompenses de la saison :

Y’en a qui ont essayé de départager le coureur Aaron Jones et l’Outside Linebacker Za’Darius Smith, ils ont eu des problèmes.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/packers/d5lw82amu6afsgihfm5sLe mot d’ordre de 2019 dans l’attaque était #FeedAaronJones, et il a été respecté : le sémillant #33 a été un vrai diable, établissant un record de franchise avec 23 TDs sur une saison complète (régulière + playoffs) ; et quand vous jouez à Green Bay cela veut dire quelque chose. Dans une saison où le jeu aérien a eu ses ratés, il a été la constante offensive : il a accumulé 285 touches (10e NFL), 1558 yards (8e) et 19 TDs (top NFL) soit 43.2% de l’attaque (2e !), avec 16 TDs au sol (top NFL), 4.6 yards par course et 5.1 yards par occasion (9e) ; il doit juste faire attention aux fumbles (3 commis dont 2 perdus).

De l’autre côté, Za’Darius Smith a réécrit le livre sur les pass-rushers de Baltimore qui font une bonne saison avant de végéter sur un contrat lucratif dans une autre équipe : 5 run stuffs, 50.5 pressions (2e NFL) dont 13.5 sacks (6e) et 1 fumble forcé, mais surtout un leadership instantané pour une nouvelle mentalité de ce côté du ballon. Il manque juste un peu de fumbles créés ou récupérés (un souci récurrent dans toute la défense avec 8 – 21e), mais l’impact de « Z » a été énorme que ce soit sur ou en dehors du terrain.

Il s’est levé, il a marché, il a couru, et il a été la belle surprise offensive : le receveur non-drafté Allen Lazard a su percer quand l’équipe était à court de solutions aériennes, finissant deuxième meilleure cible avec 35 réceptions pour 477 yards et 3 TDs dont des performances très importantes sur la fin de saison ; de plus, il s’est très bien fondu dans la tradition des receveurs bloqueurs à la course de Green Bay.

https://usatpackerswire.files.wordpress.com/2020/03/gettyimages-1190750338-e1584049025759.jpg?w=1000&h=600&crop=1Quand un certain #12 vous complimente et dit que vous devriez jouer plus, c’est déjà un sacré gage de qualité, mais il a su montrer qu’il faudrait compter avec lui dans le futur… ce qui, bien évidemment, montre également que le corps des receveurs a eu quelques problèmes. Cela tombe bien car…

… derrière le receveur Davante Adams, cela a été un peu le déluge. Malgré une blessure qui lui a fait rater quelques matchs, le #17 a encore été le receveur #1 et, parfois, la seule solution aérienne : 83 réceptions pour 997 yards et 5 TDs ; oui, il a encore raté une saison à 1000+ yards pour 3 yards (comme en 2016) et non, 5 TDs ne constitue pas un énorme total.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/vF8j-ryefmvnBCVrFFUXIXf4LQA=/0x0:4519x3222/1200x800/filters:focal(1779x962:2501x1684)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65614827/usa_today_13364741.0.jpgSi on rajoute que Aaron Jones a été le troisième receveur avec 474 yards (quand on vous dit qu’il était partout), cela ne laisse plus beaucoup de place pour les autres. La blessure rapide de Equanimeous St. Brown alors qu’il commençait à percer à fait beaucoup de mal : Marques Valdez-Scantling a lutté contre les blessures et a déçu avec 452 yards (17.4) et 2 TDs, Geronimo Allison n’a pas été plus en verve (287 yards et 2 TDs) alors que le chouchou local Jake Kumerow a fait quelques apparitions. Jimmy Graham a encore été trop discret vu son contrat (447 yards et 3 TDs), mais ce n’est plus surprenant.

Ce qui nous amène à la saison d’Aaron Rodgers. La meilleure manière de la résumer est ainsi : si vous croyez qu’il est devenu mauvais, vous fumez la moquette, si vous croyez qu’il est toujours le même, vous fumez aussi la moquette (mais par un autre bout). La qualité des receveurs est discutable et c’était la première année dans un nouveau système, mais on peut aussi reconnaître qu’il subit logiquement une baisse de qualité dans son jeu propre : combien de fois l’a-t-on vu oublier un receveur ouvert, mal ajuster une passe, ou envoyer une prière de 30 yards en 3e&10 qui a 2% de chances d’aboutir parce que l’attaque n’a pas avancé (ou reculer, cf. introduction) sur 2e tentative.

Bien entendu, il a encore sorti des lancers d’on ne sait où et, statistiquement, cela reste du haut niveau : 4002 yards, 26 TDs (8e), 4 INTs (5e) et 95.4 de QB Rating… mais les 62% et les 7.0 yards par passe tentée explicitent bien certaines difficultés qu’il a connues ; il a aussi commis 2 INTs en redzone, chose qui ne lui arrive quasiment jamais.

Avec le départ de Mike Daniels, un plus grand poids a été placé sur les épaules de Kenny Clark : le jeune talent a été le leader polyvalent de la ligne défensive avec 5 run stuffs et 15 pressions dont 6 sacks, même s’il est vrai qu’il préfère le pass-rush à la défense contre la course (ce qui va expliquer le coup de tromblon qui arrive bientôt).

https://usatpackerswire.files.wordpress.com/2019/12/usatsi_13834335.jpg?w=1000&h=600&crop=1Comme nous l’avons déjà probablement dit, Ted Thompson s’est pas mal trompé au niveau défensif dans ses drafts sur la fin, mais pas en ce qui concerne Clark qui devrait voir une extension sous peu.

Il a été pris un peu plus haut que les derniers Guards notables à Green Bay (les retraités Sitton et Lang) : raison de plus pour le deuxième tour Elgton Jenkins de répondre présent dès sa titularisation suite à la blessure de Lane Taylor. Installé à gauche, il a été d’une remarquable constance, que ce soit en protection ou pour ouvrir les brèches au sol, participant à la bonne tenue de l’attaque terrestre.

Il a fait partie d’une ligne offensive qui a bien rebondi après 2018 : active au sol avec 11.6% des courses terminant en run stuff (13e) et compétente en protection via 125 pressions autorisées (13e) dont 36 sacks (12e). Les deux piliers sont toujours les deux Tackles, David Bakhtiari et Bryan Bulaga, même si ce dernier continue de lutter contre les blessures ; le vétéran Jared Veldheer a été une signature très intelligente pour le suppléer sur la fin. À l’intérieur, Corey Linsley a été solide, et Billy Turner a été le Free Agent le moins spectaculaire, mais il mène l’équipe en snaps à 1169 tout en acquittant de sa tâche.

Les retours de punt ont failli arriver là sans la signature du remuant et salvateur Tyler Ervin, donc contentons-nous de pointer le doigt sur les insuffisances de Matt LaFleur & Mike Pettine qui leur ont explosé à la figure contre San Francisco. Cela paraît un peu dur, surtout pour le Head Coach dans sa première année, et il ne tient qu’à lui que cela serve de leçon positive pour le futur, mais il est vrai qu’il est difficile d’avoir vu deux fois le même (non-)match contre les 49ers.

Les choses changent à Green Bay, car l’attaque terrestre a été une force toute la saison, même s’il est vrai que les stats ne sont pas délirantes non plus : 112.2 yards (15e), 4.4 yards par course (16e) et surtout 18 TDs (7e).

Jamaal Williams est définitivement devenu le #2 derrière Jones, mais il a su être efficace, postant 146 touches pour 713 yards, 6 TDs, 4.3 yards par course et 4.7 yards par occasion. Le crédit va aux coureurs, à la ligne offensive mais également aux receveurs ainsi qu’au vétéran Tight End Marcedes Lewis.

La rengaine est connue, la défense contre la course continue d’être un vrai problème ; même si elle parvient à tenir ici ou là, elle finit toujours par exploser au pire moment : 120.1 yards par match (23e), 4.7 yards par course (24e), 15 TDs (21e) et 35 run stuffs (27e) soit 8.5% des courses adverses (26e).

Encore une fois le front-7 n’est pas assez solide au point d’impact : Blake Martinez est à la fois un joueur exemplaire, disponible et fiable (leader des snaps défensifs avec 1047), mais dont les qualités de vrai playmaker sont limités (que ce soit par lui-même… ou par le schéma) : 155 plaquages (2e NFL) dont 4 run stuffs, 3 sacks, 2 passes défendues et 1 INT. Oren Burks est un fantôme et B.J. Goodson n’a réussi aucune stat majeure.

Sur la ligne, Tyler Lancaster et Dean Lowry sont sympathiques, mais ne vont pas changer la face du monde à eux seuls : 4 run stuffs à eux deux. Preston Smith a été bien plus actif comme pass-rusher, tout comme Kyler Fackrell. Bref, il manque un vrai leader dans cet exercice… ce qui est vrai depuis plusieurs années.

Tout n’a pas été parfait, mais pour une première incursion massive dans le Free Agency depuis… depuis… vous avez un kit d’archéologie ? Bref, Brian Gutekunst ne s’est pas beaucoup trompé. Le Smithsonian Sackstitute a été ouvert toute la saison pour inclure de nouveaux Quar… de nouvelles oeuvres : Preston est venu compléter le travail de Za’Darius avec 35 pressions dont 12 sacks ; même s’il est vrai qu’on aurait aimé un peu plus de soutien pour faire gonfler les totaux de 137 pressions (15e) dont 41 sacks (15e). Turner a été sympathique.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/qRURZEPuW4R1Ll3ZFVbFidFvm6Q=/0x0:3920x2609/1200x800/filters:focal(1293x69:1919x695)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65732941/1177145367.jpg.0.jpgLa signature du Safety Adrian Amos a été une réussite : 4 run stuffs, 1 sack, 8 passes défendues et 2 INTs pour l’ex-Bear. De manière générale, la couverture a été bien meilleure, même s’il reste un souci majeur : 59.7% (3e), 6.8 yards par passe tentée (18e), 19 TDs (5e), 17 INTs (3e), 81.1 de QB Rating adverse (6e) et 56 big plays (21e) dont 15 homeruns (29e). Comme vous le voyez il y a toujours un peu trop de gros gains qui traînent, mais il y a du progrès.

Tramon Williams est une merveille de longévité qui a bien sûr ses trous d’air (à 37 ans !) mais un impact toujours positif (8 passes défendues et 2 INTs) ; ceux qui en profitent sont Jaire Alexander qui est toujours le meilleur du lot (17 passes défendues et 2 INTs) ainsi que Kevin King qui commence à percer maintenant que les blessures sont enfin derrière lui (15 passes défendues et 5 INTs). Le rookie Darnell Savage a surtout été à l’aise en couverture (5 passes défendues et 2 INTs), alors que la surprise est venue du non-drafté Chandon Sullivan (6 passes défendues et 1 INT).

Pas vraiment, sauf si on peut lamenter le départ de Randall Cobb qui aurait été utile.

La victoire 23-10 à Minnesota en Week 16. Le retour au premier plan, le titre de division, la possibilité d’attraper le seed #1, la première victoire dans le nouveau stade des Vikings, tout ça avec une performance dominante en deuxième mi-temps. Difficile de trouver un match vraiment plein et satisfaisant avec ces Packers-là, mais celui-là avait un truc en plus.

Les deux matchs contre San Francisco. ‘Nuff said.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Minnesota 10-6 Playoffs
2 vs. Detroit 3-12-1 Négative
3 SNF @ New Orleans 13-3 DivChamp
4 MNF vs. Atlanta 7-9 Négative
5 BYE
6 @ Tampa Bay 7-9 Négative
7 @ Houston 10-6 DivChamp
8 vs. Minnesota 10-6 Playoffs
9 TNF @ San Francisco 13-3 DivChamp
10 vs. Jacksonville 6-10 Négative
11 @ Indianapolis 7-9 Négative
12 SNF vs. Chicago 8-8 Équilibre
13 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
14 @ Detroit 3-12-1 Négative
15 vs. Carolina 5-11 Négative
16 SNF vs. Tennessee 9-7 Playoffs
17 @ Chicago 8-8 Équilibre

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 128-126-2 (0.504, 15e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 57-70-1 (0.449, 29e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 71-56-1 (0.559, 3e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.110 (32e).
  • Distance totale théorique de voyage : 11918 kms (10e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -8 (28e).

Si Green Bay refait 13-3 avec CE calendrier-là, ce sera une sacrée réussite. La bye week arrive le plus tôt possible en Week 5. Avant cela, il y a deux déplacements plus qu’ardus à Minnesota et New Orleans. La NFL s’est dit que le meilleur moyen de préparer un nouveau déplacement sur la côte ouest chez la bête noire de 2019 était de le placer quatre jours derrière la réception de Minnesota qui sera elle-même après le déplacement à Houston… qui sera après Brady-Rodgers II. Et dans tout ça, les Packers auront souvent moins de repos que leurs adversaires. Atteindre 10 victoires sera déjà costaud.