NFL Team Honors V : Buffalo

500-Bulls

D’aucuns vont rapidement pointer que les Bills n’ont toujours pas atteint certains marqueurs importants (11+ victoires, saisons positives consécutives, qualifications en playoffs consécutives, victoire en playoffs, etc), ou leur calendrier (ce que nous finirons quand même par faire aussi). Mais le plan du duo Brandon Beane – Sean McDermott est sur le bon chemin : l’équipe drafte bien ces derniers temps, signe malin, et s’il reste des choses à corriger, elle menait 16-0 en Wild Card avant de s’écrouler ; quelque chose bouillonne dans l’état de New York : le principal travail est maintenant de le conserver et de l’augmenter.

À lire en se disant que si Buffalo ne frappe dans la division maintenant…

 

BUFFALO BILLS
2e AFC East ~ 10-6 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

En 2017, le General Manager et le Head Coach avaient prévenu : il fallait un peu de temps pour pérenniser la qualification en playoffs. Maintenant que le soufflé était retombé en 2018, il était temps qu’il reprenne du volume avec le travail des deux hommes, car les fans avaient eu un goût des playoffs ; il fallait que les choses changent un peu dans la division.

Et comme il était facile de tirer les conclusions de la saison précédente, la réaction n’avait pas tardé : l’attaque avait été le coeur du ménage prévu. Autour du jeune Quarterback Josh Allen qui devait montrer des signes de progression à la passe, l’escouade avait sévèrement changé de tête, à commencer par la protection avec les arrivées de l’ex-Chief Centre Mitch Morse (provoquant l’échange de Russell Bodine à New England), de l’ex-Titan Guard Quinton Spain et de l’ex-Redskin Guard Spencer Long ; tout cela sans oublier la draft du deuxième tour Tackle Cody Ford. Bref, seul Dion Dawkins revenait en deuxième année en Left Tackle, ce qui était logique puisqu’il avait été le meilleur.

Et une meilleure ligne, cela voulait dire un meilleur jeu au sol qui devait redevenir un point fort sans la participation du Quarterback : pour cela, il fallait que le rookie Devin Singletary prenne la suite de LeSean McCoy libéré avant la saison ; il allait avoir le support non-négligeable de l’immortel ex-Colt Frank Gore et de l’ex-Jaguar T.J. Yeldon. Du côté du jeu aérien, l’addition du receveur Cole Beasley était excellente dans le slot et celle du dragster John Brown était intéressante vu le bras d’Allen ; ils rejoignaient un Zay Jones qui devait confirmer sa saison 2018 encourageante… mais il manquait quand même un vrai #1 dans le lot. Le départ du Tight End Charles Clay ouvrait la compétition entre l’ex-Bengal Tyler Kroft et le troisième tour Dawson Knox, mais là encore, il fallait prouver. C’était un peu le leitmotiv de l’attaque 2019 d’ailleurs : voir ce que tout cela allait donner.

Du côté de la défense, pas de surprise : cela avait été beaucoup plus calme, car on ne change pas une équipe qui tape dur. Elle avait vu l’emblématique Defensive Tackle Kyle Williams partir en retraite, mais elle n’avait pas mis longtemps à le remplacer avec la draft du premier tour Defensive Tackle Ed Oliver ; un nouveau compagnon de jeu au coeur de l’unité où le sophomore Harrison Phillips était à surveiller, et où on voulait en voir plus de la part de Star Lotulelei. Sur les ailes de l’unité, Jerry Hughes était toujours dominateur et le duo Trent MurphyShaq Lawson devait bâtir sur une saison 2018 intéressante.

Derrière eux, la stabilité était presque de mise : Tremaine Edmunds devait confirmer sa première saison aux côtés du duo infernal Lorenzo Alexander – Matt Milano. En couverture, l’excellent trio Tre’Davious White – Micah Hyde – Jordan Poyer était en place ; les autres postes de Cornerbacks étaient ouverts avec les sophomores Levi Wallace – Taron Johnson ainsi que l’arrivée de l’ex-Texan Kevin Johnson (qui allait tenter de mettre les blessures de côté pour rebondir) ; il y avait aussi eu l’arrivée du vétéran Safety Kurt Coleman.

Quand il y avait des changements aussi drastiques dans une escouade, seul le temps avait les réponses, mais les décisions de l’organisation avaient une certaine logique. Le calendrier des Bills n’était pas difficile globalement, mais il avait des passages ardus et une bye week assez rapide (Week 6). Buffalo devait se créer un matelas suffisant avant ce finish brutal afin de basculer dans le positif à la fin de la saison, ce qui n’était pas impossible.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ NY Jets W 17-16 1-0 do/W
2 @ NY Giants (0-1) W 28-14 2-0
3 vs. Cincinnati (0-2) W 21-17 3-0 co
4 vs. New England (3-0) L 10-16 3-1 dwpo
5 @ Tennessee (2-2) W 14-7 4-1 cwpo/W
6 BYE
7 vs. Miami (0-5) W 31-21 5-1 d/W
8 vs. Philadelphia (3-4) L 13-31 5-2 wp
9 vs. Washington (1-7) W 24-9 6-2
10 @ Cleveland (2-6) L 16-19 6-3 co
11 @ Miami (2-7) W 37-20 7-3 d
12 vs. Denver (3-7) W 20-3 8-3 c
13 @ Dallas (6-5) W 26-15 9-3
14 vs. Baltimore (10-2) L 17-24 9-4 cwpo
15 @ Pittsburgh (8-5) W 17-10 10-4 co/W
16 @ New England (11-3) L 17-24 10-5 dwpo/L
17 vs. NY Jets (6-9) L 6-13 10-6 do/L
PLAYOFFS
WC @ #4 Houston (10-6) L 19-22 (OT)

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 10-6.
    • Par demi-saison : 6-2, 4-4.
    • Par quart de saison : 3-1, 3-1, 3-1, 1-3.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 6-2.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-4.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 4-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 4-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 122-132-2 (0.480, 24e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 118-138 (0.461, 30e).
    • Écart entre les deux : -0.019 (23e).

OK, voilà, on y vient : le 3e calendrier le plus facile, et deux défaites contre New England (néanmoins à une possession à chaque fois). Comme prédit ci-dessus, le matelas d’avance a été bien utile à la fin. Les Bills ont surtout fait la différence par rapport à 2018 à l’extérieur en inversant le bilan (6-2 vs. 2-6) ; ils ne sont toujours pas souverains à la maison. L’équipe reste quand même un cran en-dessous des meilleurs avec de mauvais bilans contre les équipes terminant en positif et celles qualifiées en playoffs, même s’il y a eu cette victoire sur Tennessee ; elle a aussi été moins décisive dans les matchs à une possession (0.444 vs. 0.500), mais on remarque que son écart moyen dans les défaites s’est considérablement réduit, passant de -18.7 à -8.0 (8e), et qu’elle a remporté 4 victoires en dernier quart temps (top NFL). Progression par petits pas.

 

La réalité

 

C’est fou comme une attaque un peu plus attentionnée permet enfin à votre défense de traduire sa qualité dans LA stat importante, celle des points. Votre escouade offensive perd moins la balle (-13 turnovers à 19 – 11e) et offre moins de TDs directs à l’adversaire (-4 à 1), et tout d’un coup l’escouade défensive allume la dernière loupiote verte avec 16.2 points par match (2e).

Elle vient enfin rejoindre les autres : 20 points au total sur premier drive adverse (6e) et 32 points dans les deux dernières minutes (3e), 30 TDs (2e) dont seulement 3 au bout de drives de 80+ yards (top NFL), 298.2 yards par match (3e), 4.8 yards par action (4e), 46 big plays (2e) dont 5 homeruns (top NFL), 44 voyages adverses en redzone (4e) dont 55.8% terminant en TD (14e), 35.9% de 3e tentatives (7e) et 27.1% de drives adverses terminant en 3&out (2e). Il reste certes des gros progrès à faire en attaque avec 19.6 points (23e), 330.2 yards par match (24e) et 35.9% de 3e tentatives (24e), mais au moins elle n’est plus au fond de la NFL.

Voici les récompenses de la saison :

Il continue d’aligner les saisons de grande qualité, et s’il jouait ailleurs qu’à Buffalo on en parlerait probablement bien plus : le Cornerback Tre’Davious White a encore été excellent, compilant 3.5 run stuffs, 1 sack, 17 passes défendues (4e NFL), 6 INTs (top NFL), 2 fumbles forcés et n’autorisant aucun TD en couverture.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/bills/fmmya5iulq3o3dcpteqaS’il n’est pas forcément à une position de grand leadership sur le terrain (ce qui serait plutôt Middle Linebacker ou Safety), il montre par l’exemple et il est devenu l’un des tous meilleurs de la ligue à son poste.

Le Linebacker Matt Milano continue d’être un contributeur important dans la défense de Buffalo, et quand il n’est pas là la différence se fait sentir. Il reste un merveilleux défenseur contre la passe avec 9 passes défendues, et il n’est pas en reste contre la course avec 8 run stuffs auxquels il ajoute 8.5 pressions dont 1.5 sacks. Milano confirme être polyvalent et important dans l’unité, même si on voudrait encore un peu plus de constance de sa part au sol (ce qui reste son exercice le moins favori).

https://lh4.googleusercontent.com/proxy/dW9NB_R2G64I4oUvxDuO9tJMvhaM4DrGEI9UpPF7GoeQ8_6FkwPkUPVy6xueSPsGmDkLfOCEp_8S_epbUg9VaVrLFloaHiVpwzBxXMX28LG4ttq-XvbyHFSlshmRIkRE9dnnnfoEsSuQqYRTw9TSmQk309qj6mmpO4eNsNA1kVHtdm-q7Ik0QjI7pWgELoLBwbXzX6NUg2lPVAqx_R5M2NTV_u1mJrrrpyVZOQIl est un excellent lieutenant pour Tremaine Edmunds qui est son opposé : pas toujours à l’aise en couverture malgré 9 passes défendues et 1 INT, il est bien plus percutant pour plaquer le coureur adverse avec 10 run stuffs (5e NFL), tout en ajoutant lui aussi 1.5 sacks. Il a été le défenseur de Buffalo le plus utilisé avec 995 snaps, Milano n’est pas loin avec 905 snaps, et comme les Bills jouent majoritairement avec deux Linebackers, ce duo complémentaire marche très bien ; il mène une défense contre la course qui ne serait cependant pas contre un peu plus de poids : 4.2 yards par course (18e), 12 TDs (9e) et 18.6% des courses adverses terminant en run stuff (2e).

Il aurait presque pu prétendre à partager le Most Valuable Player, mais le receveur John Brown devra se « contenter » du titre d’Offensive Player Of The Year.

https://www.newyorkupstate.com/resizer/4Q75OpPywQq9f83tPb6ag4jhle0=/450x0/smart/arc-anglerfish-arc2-prod-advancelocal.s3.amazonaws.com/public/O524YLGTWZEQLK4X3LQBNNMTY4.jpgL’acquisition du dragster, ex-Cardinal via Baltimore, a été une vraie bonne pioche en Free Agency, nouant très rapidement une relation privilégiée avec son Quarterback : 72 réceptions pour 1060 yards (14.7), 6 TDs, 17 big plays (10e NFL) et 53 first downs + 1 TD à la passe. Pour un joueur réputé « crameur d’asphalte », son taux de réception est très sympathique à 62.6%, et il n’a que 5 drops car il a eu un rôle bien plus diversifié, étant le receveur #1 par défaut ; il a parfaitement répondu, même si nous verrons plus loin qu’il n’a pas pu tout faire (presque) tout seul.

Nous parlions plus tôt des postes de leader en défense et le fait qu’il était difficile de s’occuper des autres quand on est Cornerback, devinez qui remplit le rôle parce qu’il est Safety : si vous regardez juste les chiffres avec 72 plaquages dont 1.5 run stuffs, 1 pression, 2 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré, vous ne comprenez pas l’importance de Micah Hyde dans la défense.

Il a toujours démontré son intelligence depuis Green Bay, mais il a passé un palier depuis son arrivée à Buffalo en tant que titulaire à l’arrière ; ce n’est pas un hasard s’il a fait partie de la meilleure unité cette année.

Nous le disions en entête : bien drafter est le ciment des équipes qui durent. Le premier tour Defensive Tackle Ed Oliver et le troisième tour coureur Devin Singletary se partagent la récompense car les deux n’ont pas vraiment fait une saison complète, mais ils sont montés en puissance à leur rythme.

Oliver a mis une moitié de saison et un passage sur le banc pour comprendre certaines choses, mais cela a marché : dès son retour à Thanksgiving il a progressé à vue d’oeil pour devenir un vrai problème à contenir : 2 run stuffs, 14 pressions dont 5 sacks et 2 passes déviées pour le maousse qui va chercher à bâtir sur cette performance dans le futur.

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Qu’on se le dise, voilà le futur de l’équipe dans une attaque terrestre qui est toujours aussi importante à Buffalo : 128.4 yards par match (8e), 4.4 yards par course (14e), 13 TDs (18e) et 13 big plays (8e). Papy Gore continue de défier le temps mais il a un peu souffert, compilant 599 yards à « seulement » 3.6 yards par course, avec 2 TDs ; il rajoute 100 yards tous ronds en réception. Et nous reviendrons sur un certain Quarterback qui a encore fait des siennes avec 510 yards à 4.7 yards et 9 TDs (8e NFL !!!!).

Enfin, puisque nous sommes sur le sujet du jeu au sol, un mot sur la ligne offensive. Le grand ménage opéré sur l’unité, qui n’a ramené qu’un seul titulaire de 2018 (!), a plutôt bien fonctionné même s’il y a eu parfois des ratés ; c’est déjà une victoire assez remarquable. Le titulaire en question, Dion Dawkins, a été très solide en Left Tackle ; au milieu de l’unité, le trio Quinton Spain – Mitch Morse – Jon Feliciano a été de bonne facture vu les circonstances.

C’est à droite où il y a eu le plus d’accrocs avec le rookie deuxième tour Cody Ford qui a lutté pour prendre le rythme de la NFL ; heureusement la signature de Ty Nsekhe a apporté de la stabilité. Les stats ne sont pas délirantes avec 12.7% de courses terminant en run stuff (21e) ou 131 pressions autorisées (17e) dont 40 sacks (15e), mais le groupe a été cohérent.

L’inexpérience de Josh Allen et ses conséquences. Elles ont notamment été visibles lors du Wild Card Round : il a si bien commencé avant de lentement imploser lors du retour de Houston, et de commettre plusieurs erreurs à la fin du match qui auraient pu condamner Buffalo plus tôt (les sacks ou cette passe arrière désespérée totalement inutile).

Et pourtant le Quarterback a montré une progression vraiment intéressante cette saison même s’il reste encore trop imprécis avec 58.8% et qu’il n’a jamais dépassé 300 yards dans un match. Au moins il a fait plus attention au cuir, terminant à 6.7 yards par passe tentée, 20 TDs, 9 INTs et 85.3 de QB Rating, et il a ajouté 9 TDs au sol. Il doit vraiment améliorer sa précision, être plus constant et prendre de l’expérience pour mieux gérer les moments chauds.

Avec White et Hyde déjà cités, vous vous en doutez, c’est la couverture : 62.9% (15e), 5.6 yards par passe tentée (3e), 9.0 yards par complétion (2e), 15 TDs (2e), 14 INTs (8e), 78.8 de QB Rating adverse (3e) ou 34 big plays (top NFL). Kevin Johnson s’est plutôt bien intégré avec 5 passes défendues alors que le duo Levi Wallace – Taron Johnson rôde toujours dans les parages (14 passes défendues en cumulé et 2 INTs pour Wallace). Vous complétez tout cela avec le polyvalent Safety Jordan Poyer qui a accumulé 4.5 run stuffs, 3 passes défendues, 2 INTs, 3 fumbles forcés et 3 fumbles récupérés ; voilà une recette qui marche toujours.

https://usatbillswire.files.wordpress.com/2019/10/usatsi_13578918.jpg?w=1000&h=600&crop=1Les arrières ont été aidés par un pass-rush un peu plus en verve même s’il continue d’être curieux : la preuve, c’est… le Defensive Tackle Jordan Phillips qui finit meilleur pass-rusher avec 24.5 pressions dont 9.5 sacks ; le bonhomme a rajouté 5.5 run stuffs pour parfaire une saison remarquable. Star Lotulelei a été un peu plus discret. Sur les extérieurs, c’est Trent Murphy qui devrait mener l’équipe mais il n’a réussi que 15 pressions dont 5 sacks ; il a néanmoins été polyvalent avec 3 run stuffs, 3 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés.

Shaq Lawson a connu une progression sympathique, postant 24.5 pressions dont 6.5 sacks mais surtout 10.5 run stuffs (4e NFL). Jerry Hughes est toujours aussi important avec 2.5 run stuffs et 13.5 pressions dont 4.5 sacks, alors que Lorenzo Alexander a fait son Milano avec 12 pressions dont 2 sacks et 9 passes défendues.

Tout cela donne au final 139 pressions (14e) dont 44 sacks (12e) ; sympathique, mais il faudrait un vrai leader sur les ailes.

Le gouffre n’est plus aussi profond qu’auparavant, mais l’attaque aérienne reste quand même un chantier en construction à Buffalo. Certes, l’arrivée de Brown est venue avec celle de Cole Beasley, et l’ex-Cowboy a aussi été très important dans le slot avec 67 réceptions pour 778 yards et 6 TDs… mais derrière on retrouve le rookie troisième tour Tight End Dawson Knox avec 388 yards, 2 TDs et 10 drops sur les 36 de l’équipe (29e). Yikes.

Malgré ce que nous venons de dire, les additions dans le corps des receveurs ont été une vraie réussite ; c’est juste qu’il en faudra probablement encore quelques-unes pour compléter le tout, ce qui nous amène…

… au poste de Tight End où Tyler Kroft avait une opportunité de prendre du temps de jeu ; mais ce n’est pas entièrement sa faute car il a été blessé en début de saison et n’a jamais vraiment été dans le rythme.

10 victoires pour la première fois au XXIe siècle. Cela compte pour une équipe qui veut enfin retrouver de la stabilité.

Les dernières 35:38 de la saison. L’écroulement conjugué en attaque et en défense en Wild Card Round a forcé la prolongation alors que Buffalo menait 16-0, puis qui a précipité la défaite. Tout ça avec un rappel de la différence de playmakers entre les deux attaques.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. NY Jets 7-9 Négative
2 @ Miami 5-11 Négative
3 vs. LA Rams 9-7 Positive
4 @ Las Vegas 7-9 Négative
5 @ Tennessee 9-7 Playoffs
6 TNF vs. Kansas City 12-4 Champ
7 @ NY Jets 7-9 Négative
8 vs. New England 12-4 DivChamp
9 vs. Seattle 11-5 Playoffs
10 @ Arizona 5-10-1 Négative
11 BYE
12 vs. LA Chargers 5-11 Négative
13 MNF @ San Francisco 13-3 DivChamp
14 SNF vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre
15 @ Denver 7-9 Négative
16 MNF @ New England 12-4 DivChamp
17 vs. Miami 5-11 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 134-121-1 (0.525, 5e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 69-59 (0.539, 6e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 65-62-1 (0.512, 13e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.027 (12e).
  • Distance totale théorique de voyage : 18557 kms (23e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +8 (3e).

Bien sûr, avec ZE changement à New England, c’est le moment où jamais pour Buffalo de frapper, mais pour ce qui est du reste du calendrier c’est une année très compliquée : il y a la NFC West, et le champion en titre qui débarque quatre jours après un déplacement à Tennessee qui promet d’être le Combat de Boue du siècle (ou presque). Néanmoins, Buffalo aura souvent plus de repos que son adversaire ; il sera intéressant de voir où les Bills seront à la bye week.