NFL Team Honors V : Tampa Bay

500-Buccaneers

Ainsi va Jameis Winston, ainsi vont les Bucs : c’est souvent le cas quand on parle du poste le plus important de Quarterback, mais c’est encore plus vrai cette saison. Alors que la défense a fini par trouver son rythme pour devenir une escouade à redouter, l’attaque a implosé sous le feu d’artifice de son lanceur qui est parti dans tous les sens (sans surprise avec Bruce Arians aux commandes) ; les bons et surtout les moins bons. Cela a scellé son sort dans la Bay et a résulté en une onde de choc avec la signature d’un certain Todd Bramy (connais pas) qui va avoir un corps de receveurs agrémenté d’une « vieille » connaissance et une défense revigorée.

À lire en disant « 33:30 ».

 

TAMPA BAY BUCCANEERS
3e NFC South ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Todd Bowles était peut-être l’acquisition la plus importante de l’intersaison : rappelez-vous quelle escouade était le problème des Bucs ces derniers temps. Il ne faisait aucun doute que la nomination de Bruce Arians à la tête de l’équipe était notable, mais c’était surtout l’arrivée du patron de la défense qui risquait d’avoir le plus gros impact.

Si vous en doutiez encore, elle avait signifié l’abandon (en tout cas à plein temps) de la fameuse 4-3 Tampa-2 ; désormais, les Bucs joueraient dans un schéma plus axé sur la 3-4 avec deux mots d’ordre à tous les étages : vitesse et agressivité. L’emblématique Defensive Tackle Gerald McCoy avait quitté le navire, remplacé par l’ex-Ram maousse Ndamukong Suh qui rejoignait ainsi le sophomore prometteur Tevita Tuli’aki’ono Tuipulotu Mosese Va’hae Fehoko Faletau « Vita » Vea ; les trop discrets Beau Allen et William Gholston devaient retrouver plus de verve car cette ligne new look pouvait faire des bonnes choses. Sur les côtés, Jason Pierre-Paul continuait de connaître des intersaisons mouvementées et on pouvait se demander ce qu’il donnerait replacé en Outside Linebacker, mais il restait la menace #1 du groupe ; Carl Nassib avait été une bonne pioche l’année précédente et devait continuer sur cette bonne voie pour presser le Quarterback adverse, Noah Spence avait été libéré et l’ex-Bronco Shaq Barrett devait rebondir après un début de carrière décevant.

Au coeur de la défense, un nouveau patron avait été installé : le top-5 de la draft Devin White supplantait Kwon Alexander parti en Free Agency, et devait former le duo leader avec l’indéboulonnable Lavonte David. Dans l’arrière-garde, le style agressif de Bowles pouvait mieux coller au duo de Cornerbacks Vernon Hargreaves – Carlton Davis qui était jeune et prometteur mais inconstant ; il était rejoint par les rookies deuxième tour Sean Bunting et Jamel Dean, alors que les Safeties avaient changé autour de Justin Evans : l’ex-Bronco Darian Stewart, l’ex-Packer Kentrell Brice et le troisième tour Mike Edwards avaient débarqué.

Pendant ce temps, l’attaque avait plus perdu qu’elle n’avait gagné : c’était un tiers du Six Dix qui avait disparu avec l’échange de DeSean Jackson à Philadelphie et la signature d’Adam Humphries à Tennessee ; pas de panique, car il restait quand même le quatuor Evans – Godwin – Brate – Howard et de quoi gagner des yards par les airs pour Jameis Winston. Ce dernier avait été libéré de la « malédiction de Highlander » avec le départ de Ryan Fitzpatrick, mais il devait arrêter de tenter de sauver le monde à chaque action, ce qui l’amenait à perdre trop de ballons.

Pour cela, il fallait l’aider avec une bonne protection et un bon jeu au sol, ce qu’il n’avait jamais vraiment eu… et on ne pouvait pas dire que la franchise avait réglé le problème : le coureur Peyton Barber était un peu seul, alors que la ligne relançait le même cinq D.Smith – Marpet – Jensen – Benenoch – Dotson qui n’avait pas fait une saison 2018 probante ; il y avait du talent mais aussi des trous d’air un peu trop fréquents. En fait, la plus grosse signature, c’était celle de l’ex-49er Punter Bradley Pinion qui devait aider les équipes spéciales à la traîne… et, oui, les Bucs avaient ENCORE drafté un Kicker, Matt Gay, mais c’était au cinquième tour cette fois.

Sur la papier cette défense était sympathique mais pouvait-elle rivaliser avec les attaques explosives dans la division ? Cela paraissait encore un peu tôt pour dire que les Bucs pouvaient jouer les trublions assez longtemps, sans oublier ce calendrier dément avec une bye week tôt et six semaines consécutives sans match à domicile. Atteindre un bilan équilibré était déjà une bonne chose, surtout si l’attaque pouvait en faire de même (être équilibrée).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. San Francisco L 17-31 0-1 cwp
2 @ Carolina (0-1) W 20-14 1-1 do
3 vs. NY Giants (0-2) L 31-32 1-2 co/L
4 @ LA Rams (3-0) W 55-40 2-2 cw
5 @ New Orleans (3-1) L 24-31 2-3 dwpo
6 vs. Carolina (3-2) L 26-37 2-4 d
7 BYE
8 @ Tennessee (3-4) L 23-27 2-5 wpo/L
9 @ Seattle (6-2) L 34-40 (OT) 2-6 cwpo/TL
10 vs. Arizona (3-5-1) W 30-27 3-6 co/W
11 vs. New Orleans (7-2) L 17-34 3-7 dwp
12 @ Atlanta (3-7) W 35-22 4-7 d
13 @ Jacksonville (4-7) W 28-11 5-7
14 vs. Indianapolis (6-6) W 38-35 6-7 o/W
15 @ Detroit (3-9-1) W 38-17 7-7 c
16 vs. Houston (9-5) L 20-23 7-8 wpo/L
17 vs. Atlanta (6-9) L 22-28 (OT) 7-9 do/TL

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 2-6, 5-3.
    • Par quart de saison : 2-2, 0-4, 3-1, 2-2.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 5-3.
    • Dans la division (d) : 2-4.
    • Dans la conférence (d+c) : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 0-6.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-6.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-3-0-2.
    • En prolongation : 0-2.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 130-126 (0.508, 12e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 127-127-2 (0.500, 17e).
    • Écart entre les deux : -0.008 (19e).

S’il y a deux victoires de plus, la franchise a en fait été moins forte contre les équipes terminant en positif (1-6 vs. 2-5) et celles qualifiées en playoffs (2-4 vs. 0-6) ; et tout cela avec un calendrier qui a été plus facile que l’année dernière (0.500 vs. 0.523) et à peu près comme prévu (le bond de San Francisco a été amorti par les chutes des Rams, Indianapolis et Detroit). Les Bucs ont joué moins de matchs à une possession (9 vs. 11) mais il y en a BEAUCOUP plus décidés en dernier quart-temps et prolongations (7 vs. 2 !!) ; comme vous le voyez ils ne sont pas toujours sortis vainqueurs avec notamment deux défaites dans des prolongations concédées à l’adversaire.

 

La réalité

 

Au cas où cela vous aurait échappé, les matchs des Bucs ont été spectaculaires : 28.6 points marqués (3e) et 54 TDs (3e) contre 28.1 points encaissés (29e) et 48 TDs (25e). Avant de dire que la défense ne va pas si mieux que cela, sachez aussi que les Bucs ont réussi l’exploit d’avoir scoré le plus de TDs défensifs (6) et d’en avoir encaissé le plus (7 – tous des picks-6 !) ; de même, ils ont marqué le plus de TDs suite aux pertes de balle adverses (14) tout en encaissant le deuxième pire total suite aux leurs (14). Sentez-vous un thème se dégager ?

On peut ajouter que la franchise a simultanément scoré et encaissé le plus de conversions à deux points (5), parce que… c’est Tampa Bay ? En général les débuts de matchs ont été bons et les fins beaucoup moins, ce qui explique les bilans : +14 en différence de TDs en première mi-temps (2e) avec de gros finishs (75 points dans les deux dernières minutes – top NFL), -6 en deuxième (22e).

Voici les récompenses de la saison :

De chaque côté du ballon, le receveur Chris Godwin et le Defensive End Shaq Barrett ont été de vrais détonateurs.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/buccaneers/vurn60ovykdftwjcas9tC’est la saison de la confirmation pour Godwin : le troisième année est devenu la force aérienne #1 avec 86 réceptions pour 1333 yards (3e NFL) dont 591 après réception (6e), 9 TDs (4e), 25 big plays (top NFL), un seul drop (!), 63 first downs (5e) et 6 matchs à 100+ yards (2e). Son taux de réception de 71.1% coïncide avec ses yards après réception : il a été redoutable ballon en main, devenant un vrai poison pour les défenses adverses.

Pour vous donner une idée de la saison du deuxième, il a réussi plus de sacks en 2019 que depuis sa draft en 2015 par Denver. Il est le Sackmaster(tm) 2019 et recordman des Bucs avec 57.5 pressions dont 19.5 sacks, ajoutant 3.5 run stuffs, 2 passes déviées, 1 INT et 6 fumbles forcés (3e). Il reste à espérer pour lui que ce n’est pas un feu de paille.

https://i0.wp.com/bucsreport.com/wp-content/uploads/2019/09/20190924_143754.jpg?fit=2107%2C1440Mais pour autant, le pass-rush des Bucs n’a pas été si destructeur que cela : certes il atteint 165 pressions (2e) dont 47 sacks (7e), mais le playcall adverse a été celui le plus tourné vers la passe (66.3%), donc les taux par passe tentée tombent à 24.8% pour les pressions (14e) et surtout 6.6% (18e) pour les sacks. Le deuxième meilleur élément dans l’exercice a été Jason Pierre-Paul avec 23.5 pressions dont 8.5 sacks, avec Carl Nassib dans son sillage (17 pressions dont 6 sacks). À l’intérieur, Ndamukong Suh a fait le boxon habituel via 17.5 pressions dont 2.5 sacks.

Plus que deux Most Underrated Players, ce sont deux Most Reborn Players. Le receveur Breshad Perriman et le coureur Ronald Jones ont été des surprises très agréables du côté offensif.

L’ancien premier tour Perriman, bust confirmé à Baltimore, ne semblait pas rebondir plus que cela à Tampa… jusqu’à ce qu’un certain #13 ne tombe sous les blessures, et ce fut la révélation : 36 réceptions pour 645 yards (17.9 – 6e NFL !) et 6 TDs avec 15 big plays et aucun drop. Il a vu sa part de parcours longs, comme en atteste son taux assez affreux (51.4%), mais il a répondu présent de belle manière (à partir du moment où on oublie qu’il a été pris #27).

Pour Jones, il est vrai que le jeu au sol des Bucs reste insuffisant à 95.1 yards par match (24e), mais au moins il a scoré plus (15 TDs – 15e) et a été plus explosif (10 big plays – 16e). Le sophomore, translucide en 2018, a été bien plus actif en 2019, cumulant 172 courses pour 724 yards (4.2), 6 TDs et le seul match à 100+ yards d’un Buc à la course ; son apport en réception l’amène à 1033 yards cumulés et il peut espérer bâtir sur cette belle saison.

Dans le reste des armes offensives, Peyton Barber a eu du mal à avancer avec 3.1 yards par course, bien qu’il ait su finir le travail avec 6 TDs. Les stats de Mike Evans, même avec sa blessure, restent très sympathiques : 67 réceptions pour 1157 yards (17.3 – 10e) et 8 TDs (9e) avec 17 big plays (10e) ; il a néanmoins 7 drops mais il a attiré 8 DPI (top NFL). La déception est venue du Tight End O.J. Howard qui n’a pas su répondre aux attentes avec 34 réceptions pour 459 yards, 1 TD et 5 drops. Cameron Brate a été plus efficace avec 311 yards et 4 TDs.

Docteur Jameis. Le Quarterback va gagner deux récompenses dans ce Season Review, et c’est sa moitié lumineuse qui mérite celle-ci. Dans une attaque aérienne qui continue de pilonner à tout va (62.4% de passes – 7e), il a été encore plus spectaculaire que les années précédentes, menant la NFL avec 5109 yards, 75 big plays et 11 matchs à 300+ yards pour aller avec ses 33 TDs (2e) ; la première fois qu’un Quarterback de Tampa Bay atteint la barre des 30.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jameis+Winston+Cleveland+Browns+vs+Tampa+Bay+2U4woF_oGXol.jpgLe bonhomme est un tel arroseur qu’il réussit à avoir la plus grosse différence entre sa moyenne de yards par passe tentée (8.2 – 5e) et sa moyenne de yards par complétion (13.4 – 2e) ; et tout cela dans une attaque qui reste, malgré Godwin, très avare en yards après réception (40.6% du total – 31e). Donc non, c’est bien le bras de Docteur Jameis qui opère en priorité, et c’est en cela qu’il ne faut pas oublier à quel point il peut être remarquable.

Il reste le métronome de la défense : le Linebacker Lavonte David a encore fait une saison complète au coeur de la l’escouade, étant le défenseur (99.5% des snaps) et 2e joueur le plus utilisé (1168 snaps) de l’équipe, totalisant 122 plaquages dont 11.5 run stuffs (top NFL), 8 pressions dont 1 sack, 7 passes défendues, 1 INT, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré.

La différence, c’est qu’il a eu de l’aide d’un peu tout le monde au lieu de juste quelques-uns. À commencer par les jeunots…

Le Linebacker Devin White, avec quelques mentions honorables. Le premier tour a vu son début de saison pourri par une blessure au genou, mais la montée en puissance de la défense coïncide aussi avec son retour en bonne santé ; il termine 2019 avec 91 plaquages dont 2 run stuffs, 7.5 pressions dont 2.5 sacks, 3 passes défendues, 1 INT, 3 fumbles forcés et 4 fumbles récupérés dont 2 remontés pour des TDs ! Il a donc totalisé 5 ballons volés à lui tout seul, un exercice dans lequel les Bucs ont été généralement excellents avec 28 (5e).

La jeune couverture a suivi la même courbe : apprentissage à la dure puis progression intéressante. Avec un playcall adverse qui l’a largement éprouvée et le niveau qu’elle avait l’année dernière, les résultats sont fragiles mais prometteurs : 61.5% (8e), 6.5 yards par passe tentée (13e), 30 TDs (25e), 12 INTs (17e), 57 big plays (24e), 90.0 de QB Rating adverse (17e) ; même s’il y a la tâche des 12 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (pire marque).

Chez les rookies, le troisième tour Jamel Dean a été le meilleur d’entre eux avec 17 passes défendues et 2 INTs ; le deuxième tour Sean Murphy-Bunting (8 passes défendues et 3 INTs) ainsi que le troisième tour Safety Mike Edwards (6 passes défendues) n’ont pas été mauvais. Le groupe a été mené par le sophomore Carlton Davis (19 passes défendues – 2e – et 1 INT mais 12 pénalités dont 9 acceptées pour 111 yards), ainsi que le Safety Free Agent Andrew Adams (3 passes défendues et 1 INT). Pas mal pour un groupe décimé pendant l’été et qui a signé Darian Stewart… qui n’a quasiment pas joué ; l’équipe s’est également permis de laisser partir le décevant Vernon Hargreaves.

Mister Winston. La mauvaise moitié du Quarterback est apparue bien plus souvent qu’à l’accoutumée : 30 INTs (pire marque) dont les 7 picks-6 (pire marque aussi), 5 fumbles, 47 sacks et 84.3 de QB Rating. Il est devenu le premier Quarterback à lancer 30 TDs + 30 INTs dans la même saison et à lancer 7 picks-6, et il est évidemment le premier responsable des 41 ballons perdus par l’équipe (pire marque).

Il porte également une partie de la responsabilité des 155 pressions concédées (26e) dont 47 sacks (22e), même si la ligne n’est pas exempte de tout reproche. Elle n’est pas non plus atroce : le Centre est intéressant avec les progrès de Ryan Jensen et le Guard Ali Marpet (Buc le plus utilisé à 1247 snaps – 2e NFL) est toujours aussi solide. Mais l’autre Guard Alex Cappa est jeune et encore friable, alors que les Tackles Donovan Smith et Demar Dotson ont eu leurs bons et mauvais moments (Dotson a été pénalisé 10 fois). L’ensemble n’a pas été si mauvais que cela, surtout en protection (à la course par contre…), mais il n’a pas été assez solide pour le schéma offensif de l’artificier fou Bruce Arians et ses parcours longs dans tous les sens.

Si les adversaires ont très souvent passé, c’est aussi parce que la défense contre la course a été un mur complet, menant la ligue avec 73.8 yards par match, 3.3 yards par course et 4 big plays ; de plus elle n’a autorisé que 11 TDs (7e) et seul Chris Carson a passé la barre des 100 yards à… 105.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/Cx_lhDY-dncR2rJJz47XC-VURIg=/0x0:4410x3209/1200x800/filters:focal(1640x428:2344x1132)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65703773/1183879716.jpg.0.jpgÀ l’intérieur de la ligne, « Suh-prise » avec 6 run stuffs ; il a également réussi la stat délirante de 4 fumbles récupérés dont 2 remontés pour des TDs (top NFL !). T3MVF2 Vea a été solide comme toujours (3 run stuffs), accompagné des autres Defensive Linemen qui ont accumulé les run stuffs, William Gholston en tête (5.5). Nous avons déjà parlé de David et de White, auxquels il faut ajouter le Safety Jermaine Whitehead (4.5). Un effort de groupe qui a payé.

Taper sur le jeu au sol aurait été injuste pour Ronald Jones, donc dirigeons-nous vers les équipes spéciales. Le cinquième tour Kicker Matt Gay termine à 77.1% sur FGs (22e) et 89.6% sur XPs (26e), même s’il est excusé par le fait qu’il en a tapé beaucoup avec 35 FGs (3e) et 48 XPs (3e) ; mais il a subi 3 contres.

Le Punter Bradley Pinion a été un monstre sur kickoff (89.8% de touchback – top NFL), mais la phase de punt a été trop faiblarde en général : 43.2 yards bruts (29e), 38.3 yards nets (30e), 33.3% dans les 20 yards adverses (24e). Les retours ont été insuffisants avec 19.8 yards en moyenne sur kickoff (28e) et 5.2 yards en moyenne sur punt (29e). Les couvertures n’ont pas pris de TDs, mais les moyennes adverses sont trop hautes avec 23.0 yards par kickoff (27e) et 8.9 yards par punt (24e).

Parfois, le Season Review pose les bonnes questions car la saison a prouvé que le Coordinateur Défensif Todd Bowles était en effet peut-être bien la meilleure recrue de l’intersaison. La Free Agency est aussi une histoire de coachs après tout, non ? Bowles a amené une agressivité (mentale et tactique via blitz) ainsi qu’une discipline qui a fait énormément de bien, surtout avec autant de jeunes.

Le « plus gros contrat » pour le moins bon rendement : Bradley Pinion.

La victoire 55-40 en Week 4 sur les Rams. Record de points pour Tampa Bay sur un match, seule victoire contre un adversaire terminant en positif, et une attaque à l’image de son savant fou de Head Coach.

Winston referme sa saison et son début de carrière avec un pick-6 « historique ». Le résumé du passage de Jameis à Tampa en une action. C’est ironique : sa dernière passe en tant que Buc est un pick-6, et le voilà remplacé par un autre Quarterback dont la dernière passe avec son club historique est un pick-6. C’est le cercle de la vie.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ New Orleans 13-3 DivChamp
2 vs. Carolina 5-11 Négative
3 @ Denver 7-9 Négative
4 vs. LA Chargers 5-11 Négative
5 TNF @ Chicago 8-8 Équilibre
6 vs. Green Bay 13-3 DivChamp
7 SNF @ Las Vegas 7-9 Négative
8 MNF @ NY Giants 4-12 Négative
9 SNF vs. New Orleans 13-3 DivChamp
10 @ Carolina 5-11 Négative
11 MNF vs. LA Rams 9-7 Positive
12 vs. Kansas City 12-4 Champ
13 BYE
14 vs. Minnesota 10-6 Playoffs
15 @ Atlanta 7-9 Négative
16 @ Detroit 3-12-1 Négative
17 vs. Atlanta 7-9 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 128-127-1 (0.502, 16e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 74-54 (0.578, 1er).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 54-73-1 (0.426, 31e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.152 (1er).
  • Distance totale théorique de voyage : 15095 kms (20e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -8 (28e).

Les Bucs n’ont qu’un seul match contre une équipe positive à l’extérieur la saison prochaine, et tous les autres sont à domicile… sachant qu’il n’y en a pas tant que ça en plus. Il est plutôt équilibré dans la répartition des difficultés, et même si les alentours de la bye week sont brutaux, elle est placée la plus tardivement possible en Week 13. Autant dire qu’on n’est pas près de freiner le TB Hype Train (Boat ?) 2020.