NFL Team Honors V : Oakland

500-Raiders

La dernière saison à Oakland et la première de l’ère Gruden – Mayock a vu une progression intéressante grâce à des jeunes talents, mais encore insuffisante pour tenir la route en AFC. C’est quand même le signe que la franchise va dans la bonne direction, et il n’a pas fallu attendre trois saisons sous le nouveau régime pour cela, ce qui est un point positif. Il y a néanmoins encore beaucoup de travail, surtout du côté défensif, et le duo va devoir s’y atteler à l’orée de partir pour le Nevada.

À lire sur la proue du navire, regardant le Coliseum s’éloigner.

 

OAKLAND RAIDERS
3e AFC West ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

C’était la dernière saison en Californie, et il fallait espérer qu’elle soit plus tranquille que l’intersaison avec la saga Antonio Brown, de son arrivée à l’espèce de « Dr Maboul Géant » qu’il jouait en focalisant les médias sur diverses parties de son anatomie. S’il était acquis que les Raiders aimaient ne pas fonctionner comme les autres franchises, il y avait des limites, surtout si l’équipe voulait retrouver des sommets qu’elle avait désertés depuis trop longtemps.

En cet an II de l’ère Jon Gruden II, et l’an I de l’ère Mike Mayock I, le duo avait décidé de mettre encore un peu plus sa patte sur l’effectif ; il fallait prendre tout cela ligne par ligne pour être sûr de ne perdre personne en route. En attaque, la ligne offensive avait été modifiée : le Guard Kelechi Osemele (échange) et le Tackle Donald Penn s’en étaient allés, remplacés par l’ex-retraité Guard Richie Incognito (suspendu – quelle surprise) et surtout l’ex-Patriot Tackle Trent Brown ; ils rejoignaient le solide Rodney Hudson, Gabe Jackson et le sophomore Kolton Miller dans un gloubiboulga dont l’efficacité restait à déterminer.

C’était pourtant vital pour aider un Derek Carr trop souvent assailli l’année précédente, et qui avait enfin les armes pour viser loin : avec Jordy Nelson en retraite et Seth Roberts libéré, l’échange pour AB ainsi que les signatures de l’ex-Charger Tyrell Williams et de l’ex-Cardinal J.J. Nelson devaient donner de l’air à la passe ; un air que l’important Tight End Jared Cook ne donnerait plus, ce qui laissait le poste un peu orphelin. Au sol, Marshawn Lynch était reparti en retraite (pour de bon ?) et l’équipe avait drafté le premier tour Josh Jacobs ; Doug Martin ne pourrait pas continuer sa renaissance (libéré), donc c’était à Jalen Richard de venir en soutien. L’ensemble n’était pas dénué d’intérêt, mais chaque secteur venait avec ses interrogations.

Et, à moins d’une surprise, ce n’était pas la défense qui allait porter la franchise… ou cela n’avait pas été le cas depuis plusieurs années, ce qui expliquait qu’elle avait aussi vu du changement ; à commencer par les deux autres choix du premier tour : le Defensive End Clelin Ferrell et le Safety Johnathan Abram, avec en prime le deuxième tour Cornerback Trayvon Mullen. Comme attendu, le pass-rush avait été le principal point d’attention : la perte de Khalil Mack avait fait beaucoup de dégâts ; Ferrell devait rebooster cela à l’opposé du sophomore Arden Key trop discret en 2018. Au coeur de la ligne défensive, avec une année de plus, Maurice Hurst et P.J. Hall devaient montrer une progression aux côtés de Johnathan Hankins et Justin Ellis afin de renforcer la défense au sol.

C’était justement ce secteur qui avait poussé au grand chambardement de la ligne des Linebackers : le débordé Tahir Whitehead avait vu la signature de l’ex-Bengal Vontaze Burfict afin de renforcer une unité trop souvent abandonnée ces derniers temps ; encore fallait-il que Burfict ne l’abandonne pas à coups de blessures et de suspensions. Les arrières pouvaient être à la hauteur, avec notamment l’émergence de Gareon Conley : l’équipe avait signé l’ex-Lion Nevin Lawson et l’ex-Ram Lamarcus Joyner, ce qui commençait à avoir de la tronche avec Daryl Worley déjà présent ; il fallait s’attendre à pas mal de nickel defense de leur part. Abram venait se placer aux côtés de Karl Joseph dans un groupe intrigant à qui il fallait laisser la chance de briller (i.e., réveillez-vous au pass-rush).

Pour reprendre la fin du NFL Team Honors IV (gratuit et disponible dans toutes les boutiques un tant soit peu sérieuses sur le football américain – c’est le meilleur moyen de les reconnaître), « les Raiders ont le pire calendrier projeté. ET ils ont un premier bloc à se taper la tête contre le mur avant la bye week. ET ledit bloc, en son milieu, commence une série de SIX semaines consécutives (3-8) pendant lesquelles les Raiders ne joueront PAS UN MATCH À DOMICILE : déplacement, déplacement, match à Londres, bye week, déplacement, déplacement. ET cela sans avoir même entamé la double confrontation contre les Chargers ». Bref, si l’équipe arrivait ne était-ce qu’à poster une victoire de plus, ce serait déjà TRÈS bien.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Denver W 24-16 1-0 do
2 vs. Kansas City (1-0) L 10-28 1-1 dwp
3 @ Minnesota (1-1) L 14-34 1-2 wp
4 @ Indianapolis (2-1) W 31-24 2-2 co
5 vs. Chicago (3-1) W 24-21 3-2 o/W
6 BYE
7 @ Green Bay (5-1) L 24-42 3-3 wp
8 @ Houston (4-3) L 24-27 3-4 cwpo/L
9 vs. Detroit (3-3-1) W 31-24 4-4 o/W
10 vs. LA Chargers (4-5) W 26-24 5-4 do
11 vs. Cincinnati (0-9) W 17-10 6-4 co
12 @ NY Jets (3-7) L 3-34 6-5 c
13 @ Kansas City (7-4) L 9-40 6-6 dwp
14 vs. Tennessee (7-5) L 21-42 6-7 cwp
15 vs. Jacksonville (4-9) L 16-20 6-8 co/L
16 @ LA Chargers (5-9) W 24-17 7-8 do
17 @ Denver (6-9) L 15-16 7-9 do

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 4-4, 3-5.
    • Par quart de saison : 2-2, 2-2, 2-2, 1-3.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 0-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 0-6.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 7-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 137-117-2 (0.539, 1er).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 123-132-1 (0.482, 24e).
    • Écart entre les deux : -0.057 (32e).

Mieux qu’une victoire, trois de plus… mais vous avez probablement soulevé pourquoi ce n’est pas encore l’heure de sauter au plafond : la calendrier supposé le plus difficile a en fait été bien plus facile avec divers écroulements (Indianapolis, Chicago, les Chargers, Cincinnati), et l’équipe n’a pas battu une seule franchise ayant terminé en positif ou étant qualifiée en playoffs. De plus, notre vieil ami le bilan dans les matchs à une possession a été bienveillant en 2019 avec 100% des victoires, et on sait qu’il aime aller à droite et à gauche comme bon lui semble. Bref, progrès certes, mais cela reste très fragile : l’écart moyen lors des victoires reste faible (+5.9 – 28e) et l’écart moyen lors des défaites trop fort (-16.3 – 28e).

 

La réalité

 

Pour emboîter le pas sur les progrès fragiles, l’équipe n’est plus la pire de la ligue en différence de points, mais -6.6 par match (27e) n’est toujours pas glorieux. C’est avant tout la défense qui n’arrive pas à élever son niveau avec notamment des terribles milieux de match : 30 TDs encaissés sur les deuxième (18 – pire marque) et troisième (12 – 26e) quarts-temps. Elle a trop régulièrement craqué, concédant 5.9 yards par action (26e), 77 big plays (27e), 67.3% de voyages adverses en redzone terminant en TD (30e), 42.6% de 3e tentatives (26e), 73 points consécutifs aux pertes de balle (26e) soit 4.3 points en moyenne (31e) ou 17 drives de 80+ yards terminant en TD (31e).

L’attaque a été un peu mieux avec par exemple 5.9 yards par action (8e) ou 43.8% de 3e tentatives (7e), mais si elle a bien démarré avec 54 points sur premier drive (2e), elle n’a inscrit que 36.7% de ses points en deuxième mi-temps (pire marque). Et pour finir, les Raiders sont toujours parmi les plus indisciplinés avec 8 pénalités par match (30e) pour 71.1 yards (31e) et 15.1% des first downs adverses (pire marque).

Voici les récompenses de la saison :

C’est ce qui s’appelle avoir un impact immédiat sur son équipe, mais cela prouve aussi à quel point l’équipe a du mal à avoir de vrais playmakers : le premier tour coureur Josh Jacobs a été étincelant dans sa première saison NFL, menant l’attaque avec 262 touches pour 1316 yards et 7 TDs, à 101.3 yards par match (10e NFL).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/dgratH6wyqkXgp9vhx5HlxV7fl4=/0x0:3556x2137/1200x800/filters:focal(745x389:1313x957)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65980989/usa_today_13800078.0.jpgIl a été royal au sol avec une moyenne de 4.8 yards par course et 8 big plays (5e), tout cela en perdant peu la balle (1 fumble), et il s’est également avéré un excellent protecteur à la passe ; tout cela avec une épaule fracturée qui l’a forcé à rater le dernier quart de la saison. Il a fait partie d’un duo offensif qui est devenu très important suite au mélodrame concernant le troisième.

Et pour prouver que c’est bien son succès plus que celui d’un autre, le reste des coureurs n’a pas eu la même réussite : DeAndre Washington a surtout confirmé qu’il était plus utile en réception avec 679 yards en tout (même s’il a scoré 3 TDs à la course) et Jalen Richard a été assez peu utilisé (468 yards et 3.7 yards par course).

Nous allons taper sur la couverture un peu plus bas, mais elle possède des joueurs de qualité. Le Safety Erik Harris a vu deux partenaires et anciens choix du premier tour tomber sous les blessures, mais il n’a pas sourcillé : joueur le plus utilisé de l’équipe avec 1123 snaps, il a été le patron de l’arrière-garde et s’est notamment fait remarquer en couverture avec 8 passes défendues et 3 INTs (top team) dont 2 picks-6 (top NFL).

L’autre pilier offensif de la saison a été la révélation Tight End Darren Waller : après des années noires où il a notamment été suspendu deux fois par la NFL pour abus de substances interdites (il était toxicomane), il a mis de l’ordre dans sa vie et a signé en novembre 2018 à Oakland en provenance du Practice Squad des Ravens.

Mis en avant après le départ de Jared Cook, Waller a enfin réalisé son potentiel : 90 réceptions pour 1145 yards, 3 TDs et 53 first downs. Il lui manque juste de finir le travail un peu plus souvent dans l’endzone, mais dans une année où les autres ont eu du mal à suivre, il a été la cible préférée de Derek Carr et il lui a rendu de grands services avec notamment un très bon taux de réception de 76.9%. D’ailleurs, si vous rajoutez le rookie de quatrième tour Foster Moreau qui a été un vrai finisseur (5 TDs), vous avez un duo de TEs vraiment sympathique… mais ce sont des TEs new school ; Derek Carrier a été le plus talentueux du groupe au block.

https://s.hdnux.com/photos/01/07/21/74/18685732/5/rawImage.jpgEt puisque nous sommes sur le sujet, pointons du doigt les receveurs : Tyrell Williams a fait une saison plutôt décevante avec seulement 42 réceptions pour 651 yards et 6 TDs (top team) ; certes il a scoré et il a été la menace longue (15.5 yards par réception), mais il finit avec moins de la moitié des réceptions de Waller. Zay Jones a été quasiment invisible. C’est un autre rookie, le cinquième tour Hunter Renfrow, qui termine deuxième receveur dans le slot avec une intéressante efficacité (49 réceptions pour 605 yards et 4 TDs) ; Richard et Washington complètent le quintet. Ce n’est pas mal, mais cela manque d’une vraie deuxième solution derrière Waller.

Tout cela nous amène justement à Carr. Le Season Review a un moment hésité à lui donner le Most Underrated Player : il divise entre ceux qui lui reprochent le manque de victoires et ceux qui pointe vers les stats. Les seconds semblent avoir raison : 70.4% (2e NFL), 4054 yards (8e), 7.9 yards par passe tentée (9e), 11.2 yards par complétion, 21 TDs, 8 INTs, 100.8 de QB Rating (9e).

Cependant, sans dénigrer Carr car il a supporté pas mal de choses, on peut tempérer un peu, car les moyennes sont trompeuses ; sur les 7.9 yards par tentative, la balle n’a voyagé que 6.3 yards en l’air, et sur les 11.2 yards par complétion elle n’a voyagé que 4.9 yards en l’air – un taux assez affreux de 43.8%. En d’autres termes, les receveurs ont gagné en moyenne 141.4 yards par match après la réception (4e) avec seulement 25 drops, donc il a souvent visé court et a été grandement aidé par la capacité de ses cibles à gagner du terrain ballon en main. Carr est loin d’être une pipe, mais il est vrai que le bilan de 2019 est un peu plus nuancé que cela.

Difficile de trouver une vraie superstar chez les défenseurs, mais le Defensive Tackle Johnathan Hankins a été un leader et parfois un homme de l’ombre pour ses partenaires.

https://s.hdnux.com/photos/01/04/56/10/18014726/5/420x0.jpgC’est grâce à des joueurs comme lui que la défense contre la course d’Oakland a été une belle surprise avec 98.1 yards par match (8e), 3.9 yards par course (5e), 9 big plays (12e) ou 14.1% des courses adverses terminant en run stuff (10e) ; et ce malgré les 15 TDs (21e). Hankins lui-même a planté sa tente dans le backfield adverse avec 8 run stuffs et 7.5 pressions dont 1.5 sacks, mais il a aussi occupé des bloqueurs pour ses camarades. Il a été plutôt bien assisté, au coeur de la ligne défensive, par le duo Maurice HurstP.J. Hall, avec chacun sa spécialité : 11.5 pressions dont 3.5 sacks pour Hurst, 3.5 run stuffs pour Hall.

Celui qui en a le plus profité a été un autre rookie qui a creusé son trou, le quatrième tour Defensive End Maxx Crosby : vu comme un joueur de complément, il a terminé en leader de la défense avec 9 run stuffs, 25 pressions dont 10 sacks et 4 fumbles forcés ! L’autre premier tour, Clelin Ferrell, a mis plus de temps à se lancer mais il a déjà prouvé être très solide contre la course (6 run stuffs) et il a émergé lentement dans le pass-rush (12.5 pressions dont 4.5 sacks). Benson Mayowa a été un troisième larron sympathique avec 19 pressions dont 7 sacks, mais en ce qui concerne le pass-rush il faut encore monter le volume : c’est mieux avec 100 pressions (27e) dont 32 sacks (24e), mais les Raiders partaient de tellement bas…

Du côté des Linebackers, le secteur pêche toujours un peu : Tahir Whitehead a participé contre la course avec 6.5 run stuffs, mais il a été trop souvent pris à défaut en couverture ; c’est un peu la même histoire pour Nicholas Morrow.

Si les Raiders reviennent au premier plan sous peu, cette draft 2019 sera une des raisons. Mike Mayock & Jon Gruden méritent la récompense ; et tout ça avec le premier tour Johnathan Abram qui a été rapidement mis sur IR. Et nous n’avons même pas encore parlé du quatrième tour Cornerback Trayvon Mullen qui a lui aussi fait une saison encourageante.

Vraiment, nous avons eu beau parcourir tout l’effectif des Raiders de la tête aux pieds, nous n’avons pas trouvé de Goat Of The Year.

OK, c’était assez nul comme blague, mais elle est à l’image du mélodrame improbable Antonio Brown. Au moins Mayock et Gruden n’auront pas prolongé trop longtemps le massacre, auront reconnu leur erreur et auront rapidement redirigé l’équipe vers l’essentiel.

Le jeu de course a pu s’épanouir grâce au gros travail de la ligne offensive, et la protection a été excellente avec 83 pressions (top NFL) dont 29 sacks (8e).

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/raiders/xkhs0lsd2u4ogpy1ytf3Le Centre Rodney Hudson continue d’être un roc, alors que les signatures du Guard Richie Incognito et du Tackle Trent Brown ont été de vrais bons coups qui ont stabilisé les deux côtés de l’unité. Gabe Jackson a été un peu moins en verve mais néanmoins acceptable. La belle surprise est venue du sophomore Kolton Miller : le Left Tackle a bien rebondi après une année rookie difficile et il a été solide à gauche. Dernière preuve de qualité, le Lineman le plus pénalisé a été Incognito avec 8, ce qui est un total très respectable.

Elle n’a pas été aidée par le pass-rush et les blessures, mais la couverture a quand même eu des soucis intrinsèques : 256.7 yards par match (25e), 7.8 yards par passe tentée (31e), 33 TDs (27e), 9 INTs (29e) et 103.9 de QB Rating adverse (31e).

Les pertes rapides de Gareon Conley et d’Abram après le premier match ont fait du mal : le rookie Trayvon Mullen a fait son maximum pour compenser (10 passes défendues et 1 INT) tout comme Daryl Worley (8 passes défendues et 1 INT). Mais la signature de Lamarcus Joyner dans le slot n’a pas apporté le boost attendu (3 passes défendues) et, comme déjà dit, les Linebackers ont été exposés. Le Most Underrated Player Harris n’a pas pu tout faire.

Nous en avons déjà parlé : Trent Brown & Richie Incognito ont été importants pour permettre la continuité sur la ligne offensive.

Le nouveau jardinier… non Antonio Brown, évidemment.

La libération de Brown, Antonio. Dans une saison où aucune victoire n’a été facile pour Oakland, la plus grande délivrance a dû être de dire au revoir au receveur.

La signature de Bantonio Rown. Parce que sans ça, pas de Highlight Of The Year, eh.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Carolina 5-11 Négative
2 MNF vs. New Orleans 13-3 DivChamp
3 @ New England 12-4 DivChamp
4 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
5 @ Kansas City 12-4 Champ
6 BYE
7 SNF vs. Tampa Bay 7-9 Négative
8 @ Cleveland 6-10 Négative
9 @ LA Chargers 5-11 Négative
10 vs. Denver 7-9 Négative
11 SNF vs. Kansas City 12-4 Champ
12 @ Atlanta 7-9 Négative
13 @ NY Jets 7-9 Négative
14 vs. Indianapolis 7-9 Négative
15 TNF vs. LA Chargers 5-11 Négative
16 vs. Miami 5-11 Négative
17 @ Denver 7-9 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 127-129 (0.496, 21e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 66-62 (0.516, 13e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 61-67 (0.477, 23e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.039 (7e).
  • Distance totale théorique de voyage : 22370 kms (26e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +2 (12e).

L’histoire de deux calendriers : il y a le début de saison fracasse-tronche, puis la bye week et un vrai champ de coquelicots derrière (si on excepte le bouton d’or Kansas City en plein milieu). Cela ne veut pas dire pour autant qu’il sera simple (une bonne partie des coquelicots sont à 7-9 et tirent sur le blanc), mais les Raiders doivent saisir la chance d’asseoir un peu plus leurs résultats pour leur première année dans le Nevada.