NFL Team Honors V : New York Jets

500-Jets

Nous croyons pouvoir résumer le sentiment de la plupart sur la saison des Jets en posant La Question : par quelle opération du Saint-Esprit est-ce que les Jets terminent 2019 sur le bilan quasi-équilibré de 7-9 ?!!? Vous allez voir que le calendrier les a bien aidés, mais nous sommes obligés de remettre les choses en contexte : les Jets n’ont pas eu un receveur à 1000+ yards ou un défenseur à 10+ sacks depuis 2015, un coureur à 10+ TDs depuis 2009, et ils sont devenus les premiers à perdre contre deux équipes à 0-7 ou pire dans la même saison. Jets Fans, this is your team.

À lire avec les yeux exorbités à la Adam Gase parce que c’est un bon résumé de la saison.

 

NEW YORK JETS
3e AFC East ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Salut Maccagnan, et merci pour les Free Agents… avouez qu’il était bizarre d’être viré quand vous aviez fait ce qu’il fallait pour amener un franchise QB, un cheval de travail en RB et un super Middle Linebacker. Bon d’accord, il s’était trompé sur Todd Bowles, et on attendait de voir pour Sam Darnold, mais tout était bon pour stopper la longue souffrance des Jets au poste. Vous vouliez refaire la liste, à commencer par le récent retraité Mark Sanchez ? Bryce Petty ? Le fantôme de Christian Hackenberg ? Et Greg McElroy, ça vous rappelait quelque chose ? Bon alors.

De plus, The Darnold avait montré des signes de progrès pendant la saison 2018, terminant sur une note très positive pour la suite… pour peu qu’on lui apporte un peu d’aide. Et à ce propos, un Le’Veon Bell tout frais de son année de repos, cela pouvait aider ; il fallait bien sûr vérifier qu’il ne soit pas complètement rouillé, mais quoi qu’il en soit il représentait un apport de poids dans une attaque au sol qui passait de Well Well (Isaiah Crowell étant parti) à Well Bell ; Bilal Powell était toujours là.

Autre aide moins évoquée mais qui pouvait faire la différence, l’ex-Redskin Jamison Crowder allait tenter d’apporter la folie dans le slot pour enlever un peu de pression des épaules du duo Robby Anderson – Quincy Enunwa ; on savait que le nouveau Head Coach Adam Gase aimait ce genre de joueurs. Si vous ajoutiez l’espoir que le sophomore Chris Herndon continue son ascension (s’il pouvait éviter les suspensions), tout d’un coup c’était une attaque qui pouvait en surprendre plus d’un. Mais c’était seulement si la ligne tenait, d’où deux décisions marquantes : faire sortir de retraite le Centre Ryan Kalil et échanger pour l’ex-Raider Guard Kelechi Osemele ; ils devaient renforcer l’intérieur de l’unité où les Tackles Kelvin Beachum – Brandon Shell faisaient le travail. Si tout se mettait en place, cette attaque new look de New York était une des escouades les plus intrigantes.

Gase n’était pas arrivé seul, puisqu’il avait amené Gregg Williams qui devait revigorer une défense qui n’était pas sans talent, mais qui manquait de cohésion. Première décision choc : drafter en #3 le maousse Quinnen Williams pour le placer à côté de… Leonard Williams, car après tout quoi de plus normal qu’une invasion de William(s) dans la Big Apple ; on comptait sur le caractère du premier et l’énergie du deuxième afin de rebooster un peu les performances du troisième qui avait été en-dedans en 2019. Les précieux Steve McLendon et Henry Anderson étaient toujours là, mais Mike Pennel était parti, et il restait le problème du pass-rush qui se retrouvait avec Brandon Copelan, Jordan Jenkins et le troisième tour Jachai Polite comme têtes de file… ah non attendez, le premier était suspendu et le troisième était déjà libéré… bref, pas de quoi vraiment inspirer confiance.

Mosley venait remplacer l’ancien premier tour Darron Lee qui n’avait jamais réussi à élever son niveau ; une signature importante a posteriori avec la rupture d’ACL du leader Avery Williamson qui aurait des répercussions contre la course. Au niveau de la couverture, le scepticisme était aussi de rigueur dès qu’on regardait derrière la star naissante Jamal Adams : Gregg Williams pouvait-il réveiller Trumaine Johnson ? Brian Poole pouvait-il pallier le départ de Morris Claiborne ? Et Marcus Maye dans tout cela ?

Les drafts moyennes de l’ancien General Manager, remplacé par Joe Douglas, expliquaient aussi l’effectif de New York. Gase héritait d’un groupe qui avait toujours des trous, sans oublier les équipes spéciales sans Kicker et avec un Andre Roberts parti, « victime » de son succès. L’attaque était l’escouade la plus excitante à voir sur le papier, mais elle devait trouver son rythme ; avoir la bye week en Week 4 n’aidait pas.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Buffalo L 16-17 0-1 dwpo/L
2 vs. Cleveland (0-1) L 3-23 0-2 c
3 @ New England (2-0) L 14-30 0-3 dwp
4 BYE
5 @ Philadelphia (2-2) L 6-31 0-4 wp
6 vs. Dallas (3-2) W 24-22 1-4 o
7 vs. New England (6-0) L 0-33 1-5 dwp
8 @ Jacksonville (3-4) L 15-29 1-6 c
9 @ Miami (0-7) L 18-26 1-7 do
10 vs. NY Giants (2-7) W 34-27 2-7 o/W
11 @ Washington (1-8) W 34-17 3-7
12 vs. Oakland (6-4) W 34-3 4-7 c
13 @ Cincinnati (0-11) L 6-22 4-8 c
14 vs. Miami (3-9) W 22-21 5-8 do
15 @ Baltimore (11-2) L 21-42 5-9 cwp
16 vs. Pittsburgh (8-6) W 16-10 6-9 co
17 @ Buffalo (10-5) W 13-6 7-9 dwpo/W

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 1-7, 6-2.
    • Par quart de saison : 0-4, 1-3, 3-1, 3-1.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 2-4.
    • Dans la conférence (d+c) : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 5-2.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-1-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 120-134-2 (0.473, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 121-135 (0.473, 27e).
    • Écart entre les deux : 0.000 (12e).

Non seulement le calendrier a été aussi facile que prévu, mais il l’a été bien plus que l’année dernière (0.506). L’équipe a eu peu de réussite contre les équipes de qualité avec 0.167 (0.143 en 2018) contre les équipes terminant en positif et 0.167 (0.200 en 2018) contre les équipes qualifiées en playoffs. Alors la différence ? Vous la voyez probablement : le bilan dans les matchs à une possession qui est passé de 2-6 à 5-2. Et vous savez aussi à quel point ce genre de choses n’est pas durable dans le temps, donc l’équipe de la Grosse Pomme Verte a intérêt à se renforcer sinon…

 

La réalité

 

« L’attaque était l’escouade la plus excitante à voir sur le papier »… en effet : 17.2 points par match (31e), 31 TDs au total (26e) dont seulement 25 TDs par l’attaque (pire marque), 273.0 yards par match (pire marque), 4.6 yards par action (pire marque), 15.8 first downs par match (31e), 46 big plays (30e), 34 voyages en redzone (pire marque), 30.7% de 3e tentatives converties (31e) ou 30.6% de drives terminant en 3&out (pire marque) ; l’équipe a bien plus souvent scoré sur premier drive qu’en 2018 (+34 points à 40 – 9e) mais c’est la seule chose positive à dire.

Bref, ne nous leurrons pas : les Jets doivent toutes ces victoires serrées avant tout à la défense avec 22.4 points encaissés (16e), 39 TDs (12e) dont 16 en deuxième mi-temps (6e) ou 323.1 yards (7e) avec pourtant une des pires positions moyennes de départ, sur les 31.26 yards adverses (31e) ; elle a eu bien plus de mal sur 3e tentative (+5.3% à 39.1% – 17e), mais elle a su scorer 5 TDs (3e) et a drastiquement réduit les big plays (-23 à 59 – 13e).

Voici les récompenses de la saison :

Avec ce que nous venons de dire, à votre avis de quel côté va-t-il se trouver ? Non seulement le Safety Jamal Adams continue d’être très actif contre la course avec 7 run stuffs et en couverture avec 7 passes défendues, scorant par la même occasion 2 TDs (un sur une INT et un sur un fumble récupéré), mais le bonhomme a encore monté le volume dans le pass-rush pour devenir un sackeur fou : deuxième de l’équipe avec 18.5 pressions dont 6.5 sacks !

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/jets/uohjdrm2h48ukndrznadCela montre d’ailleurs à quel point l’équipe a eu du mal à apporter la pression sur le Quarterback adverse car le troisième n’est même pas à la dizaine de pressions, mais ce qui est sûr c’est qu’Adams est le meilleur Jet et l’un des défenseurs les plus complets de la ligue aujourd’hui.

La défense contre la course a été formidable malgré la perte rapide de celui qui devait la faire tenir au milieu. Et cela a été le cas grâce à la force de la ligne défensive dont plusieurs membres vont recevoir des récompenses : commençons par l’intérieur avec les Defensive Tackles Steve McLendon et Folorunso Fatukasi.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/jets/iql7zsckfbrceeljrwmyVous avez probablement déjà entendu parler de McLendon, car il est un défenseur sous-coté depuis un moment : il a réussi 7.5 run stuffs et a été le troisième sackeur de l’équipe avec 9.5 pressions dont 2.5 sacks (c’est surtout que ce n’est pas son rôle premier). Le deuxième nom est plus surprenant : sophomore drafté au 6e tour l’année dernière, Fatukasi a gagné du temps de jeu et répondu présent avec 27 plaquages dont 7 run stuffs soit un taux délirant de 25.9% (2e NFL).

Nous l’avions dit dans les prédictions de Madame Soleil, Adam Gase adore les joueurs dans le style du receveur Jamison Crowder ; le résultat ne s’est pas fait attendre : 78 réceptions pour 833 yards et 6 TDs.

L’ex-Redskin a terminé comme le meilleur receveur de l’équipe en partant du slot, et il a vu tous les coins du terrain, de celui devant les Linebackers à celui derrière les Safeties. Il a parfois été le seul attaquant consistant cette saison, même s’il a eu des soucis de drops avec 8… et c’est justement le problème dans la Grosse Pomme Verte.

Plusieurs défenseurs ont fait une belle saison, mais personne n’a atteint le niveau stratosphérique de Jamal Adams, donc il repart avec ce trophée-là aussi. Mais cela permet de parler d’un groupe à la qualité parfois insoupçonnée : les arrières.

Le retour de blessure de Marcus Maye a fait beaucoup de bien aux côtés d’Adams : il a été le Jet le plus utilisé (1148 snaps) et surtout actif en couverture avec 7 passes défendues et 1 INT. Sur les ailes, Trumaine Johnson a joué une médiocre demi-saison avant de se blesser alors que Darryl Roberts a eu de grandes difficultés.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/jets/plxqfcvkuhnkzmdu7pwnBrian Poole a sauvé un peu la baraque dans le slot, que ce soit contre la course (4.5 run stuffs) ou en couverture (5 passes défendues et 1 pick-6), alors que les inconnus Blessuan Austin et Arthur Maulet ont eu du temps de jeu et n’ont vraiment pas démérité : 4.5 run stuffs pour Austin, 6 passes défendues et 1 INT en cumulé. Maurice Canady a également apporté sa contribution à un groupe qui semblait mal parti, mais les remplaçants n’ont pas à rougir de leur performance.

Vu les saisons de Johnson et Roberts, cela aurait pu finir bien plus mal pour la couverture : 62.1% (12e), 236.2 yards (17e), 6.5 yards par passe tentée (13e), 25 TDs (17e), 12 INTs (17e), 88.0 de QB Rating adverse (12e), et les arrières ont aussi apporté contre la course… mais clairement il va falloir du renfort.

Continuons notre petit périple dans la ligne défensive avec deux rookies à l’opposé du spectre : le premier tour Quinnen Williams et le non-drafté Kyle Phillips.

Williams a eu un rôle ingrat cette saison, mais si la défense au sol a été excellente, c’est aussi grâce à son rôle d’avaleur de blocks : il a occupé ses adversaires pour laisser ses partenaires finir le travail ; de plus il n’a pas été inactif avec 3.5 run stuffs et 8.5 pressions dont 2.5 sacks. L’un de ses partenaires a été Phillips, l’invité surprise qui a participé à la rotation sur les extérieurs : 39 plaquages dont 7.5 run stuffs (19.2% – 9e !) et 6.5 pressions dont 1.5 sacks. Il doit être un peu plus productif dans le pass-rush mais pour un galop d’essai, c’est très prometteur.

L’attaque va prendre son coup de tromblon un peu plus loin car elle n’a pas marqué suffisamment, mais elle n’a pas été aidée par le Kicker Sam Ficken.

Il n’est pas nécessaire de dire beaucoup plus que de vous présenter les stats : 19/27 sur FGs (67.9% – 31e) et 23/26 sur XPs (85.2% – 31e). C’est une autre improbabilité de la saison des Jets : gagner plus en perdant -23.8% de précision sur les FGs et -5.7% sur les XPs. C’est d’autant plus dommage que c’est la seule mauvaise chose à dire sur les équipes spéciales ; Lachlan Edwards a fait son maximum avec des positions de punts pourries (à cause d’une attaque qui n’avance pas), les couvertures ont très bien tenu (pas de TD encaissé) et il n’a manqué qu’un TD sur retours pour parachever une bonne saison de l’escouade.

Il est possible que vous ayez potentiellement senti l’éventualité d’une esquisse d’idée que la défense contre la course des Jets a été mirobolante cette saison ; la preuve par les chiffres : 86.9 yards par match (2e), 3.3 yards par course (2e), 12 TDs (9e), 8 big plays (8e), 1 seul coureur à 100+ yards (Ezekiel Elliott à… 105), et 82 run stuffs (top NFL) soit 19.7% des courses adverses (top NFL). Nous avons déjà largement listé les noms responsables, on peut rajouter les Defensive Ends Tarrell Basham (même si cela n’a pas été son fort) ou Jordan Jenkins qui, en plus de ses 4 run stuffs, a été le pass-rusher principal avec 20 pressions dont 8 sacks.

Le plus ironique, c’est que les Linebackers ont quand même eu un peu de mal avec la blessure de C.J. Mosley ; le quatuor Brandon Copeland – James Burgess – Blake Cashman – Neville Hewitt n’est pas sans qualité mais il aurait gagné à avoir un vrai leader comme Mosley. Burgess a été très actif, finissant meilleur plaqueur avec 80 et 9 run stuffs ainsi que 5 passes défendues et 1 INT ; Copeland a été solide au sol avec 5 run stuffs ; Hewitt a été un peu partout avec 3 run stuffs, 11 pressions dont 3 sacks et 5 passes défendues dont 2 INTs ; Cashman n’a pas été en reste avec 3.5 run stuffs. Le groupe n’a pas chômé et n’a pas été le maillon faible qui aurait pu tout faire exploser… du moins contre la course, car en couverture la chose a été bien plus compliquée (mais de toute façon ce n’est pas là que Mosley aurait apporté grand-chose de plus).

Puisque nous avons parlé du pass-rush, avec les stats d’Adams vous avez probablement compris : il y a eu 16 sackeurs différents (2e) pour atteindre 132 pressions (19e) dont 35 sacks (12e) ; ce problème n’est toujours pas réglé chez les Jets.

C’est à quel pan de l’attaque a été le plus vaseux ; finalement, c’est l’attaque terrestre qui l’emporte d’une courte tête.

Le’Veon Bell a fait ce qu’il a pu avec 311 touches (8e) pour 1250 yards, mais il n’a marqué que 4 TDs, n’a tourné qu’à 3.9 yards par occasion (pire marque chez les coureurs à 50+ courses et 30+ ciblages) et n’a tourné qu’à 3.2 yards par course (YIKES). Personne n’a vraiment pris la suite, Bilal Powell se remettant de sa blessure au cou (il n’a couru que 59 fois), et voilà le résultat : 78.6 yards par match (31e), 3.3 yards par course (pire marque), 6 TDs (31e), 2 big plays (pire marque).

Cela est à la fois le problème du playcall, des coureurs et de la ligne offensive qui a été insuffisante et massacrée par les blessures à l’intérieur ; aucun Offensive Lineman n’a joué 80+% des snaps offensifs, avec les Tackles Kelvin Beachum et Brandon Shell comme « leaders ». Cinq intérieurs ont été utilisés, la signature de Ryan Kalil n’a pas vraiment marché avant que le vétéran ne parte sur IR, et les Guards ont souffert. C’est fou comme le style de course « patient tellement magnifique » de Bell marche déjà moins bien avec une OL qui n’ouvre pas de brèches et qu’il doit modifier son jeu pour être plus direct.

Jamison Crowder bien sûr.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/jets/tbzcygljbujvaglirsjfIl a été assisté par un groupe de cibles sympathiques malgré la blessure du poissard Quincy Enunwa. Robby Anderson a été présent dans le rôle du playmaker avec 52 réceptions pour 779 yards, 5 TDs et 13 big plays, cependant il y a deux remarques à faire sur lui : son rôle s’est vu dans ce taux de réception affreux de 54.2%, et il a été l’attaquant le plus utilisé de l’équipe avec 944 snaps soit 91.2% ; aucun autre leader offensif d’équipe en snaps et taux de snaps n’a de marques aussi basses. Si vous cherchez des hommes de fer offensifs, ils sont dans d’autres équipes. Demaryius Thomas a amené son expérience avec 36 réceptions pour 433 yards et 1 TD alors que Vyncent Smith a fait des apparitions en réception et sur équipes spéciales. Ryan Griffin a saisi son opportunité chez les TE avec 5 TDs.

Tout cela a aidé Sam Darnold à poster des stats un peu meilleures qu’en 2018 avec 61.9%, 6.9 yards par passe tentée, 19 TDs, 13 INTs et 84.3 de QB Rating. Et pourtant il a eu une saison misérable : sa mononucléose, sa splénomégalie, d’autres soucis physiques, les 38 drops (28e), ses 11 fumbles (3 perdus)… au final, l’attaque aérienne manque toujours de volume, mais cela commence aussi devant avec la protection. Il est à l’image de la franchise : dans quelle direction tout cela va-t-il ?

Difficile de critiquer le Linebacker C.J. Mosley pour s’être blessé, mais vu son contrat c’est un choix presque évident. À lui de tout casser quand il reviendra (mais le NFL Team Honors n’accepte pas les retours de trophées, d’ailleurs il n’a pas de service après-vente).

La victoire 24-22 en Week 6 contre Dallas. La spéciale Jets : ils récupèrent Darnold et arrivent à l’emporter contre Dallas pour enfin enregister leur première victoire, pour suivre par un rotoplaf absolu 33-0 à New England. Et pourtant ce n’était pas le pire match…

Les défaites contre Miami (Week 9) et Cincinnati (Week 13). La défaite à Cincy est pire que celle à Miami dans le contenu et vu le bilan de l’adversaire (0-11), mais autant les grouper.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Buffalo 10-6 Playoffs
2 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
3 @ Indianapolis 7-9 Négative
4 TNF vs. Denver 7-9 Négative
5 vs. Arizona 5-10-1 Négative
6 @ LA Chargers 5-11 Négative
7 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
8 @ Kansas City 12-4 Champ
9 MNF vs. New England 12-4 DivChamp
10 @ Miami 5-11 Négative
11 BYE
12 vs. Miami 5-11 Négative
13 vs. Las Vegas 7-9 Négative
14 @ Seattle 11-5 Playoffs
15 @ LA Rams 9-7 Positive
16 vs. Cleveland 6-10 Négative
17 @ New England 12-4 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 8.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 136-119-1 (0.533, 2e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 65-62-1 (0.512, 14e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 71-57 (0.555, 4e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.043 (23e).
  • Distance totale théorique de voyage : 19585 kms (24e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -2 (23e).

Sans surprise, le calendrier des Jets ressemble à celui des Dolphins : infernal avec deux équipes de playoffs dans la division, la NFC West et les champions en titre ; encore heureux qu’ils ne se déplacent pas à San Francisco sinon le bilan cumulé à l’extérieur serait en orbite. Comme toujours, ce ne sont que des projections et les choses peuvent changer en une année, mais reproduire le même bilan risque d’être très compliqué.