NFL Team Honors V : Miami

500-Dolphins-2

Les mauvaises langues diront que les Dolphins n’ont même pas réussi à tanker correctement ; en attendant, ils finissent au-dessus de la moitié de la NFC East (et pan). Il est plus facile de « jeter une saison » en NBA avec un effectif trois fois moins grand qu’en NFL, et il y a tout un tas d’enseignements (positifs et négatifs) à tirer de cette saison que tout le monde voyait finir en #1 de la draft. À court de talent peut-être, mais pas à court de coeur ni de fun à certains moments ; et sûrement pas à court de foi en son rookie Head Coach Brian Flores ni en la capacité de Tua Tagovailoa de n’avoir aucune séquelle de sa blessure.

À lire en appelant un trick play improbable.

 

MIAMI DOLPHINS
4e AFC East ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Une pensée pour Josh Rosen : propulsé à la va-vite dans une attaque d’Arizona anémique lors d’une saison perdue, échangé pendant la draft, dernière victime de Highlander et dans une équipe qui avait (apparemment) décidé de tout faire pour attraper le #1 de la prochaine draft où elle choisirait (sauf surprise) un Quarterback. Dur.

Évidemment, il fallait commencer par cet échange monstrueux et improbable avec Houston qui avait vu la franchise floridienne se séparer de son meilleur Offensive Lineman en Laremy Tunsil et son meilleur receveur en Kenny Stills. Le Tackle Julie’n Davenport et le Special Teamer Johnson Bademosi arrivaient avec deux choix de premier tour et un choix de deuxième tour ; de quoi aider le nouveau Head Coach Brian Flores et le General Manager Chris Grier à reconstruire l’équipe. Le départ de Tunsil s’inscrivait dans le démantèlement de la ligne offensive : la moitié était partie en Free Agency avec notamment Ted Larsen, le Guard Josh Sitton et le Tackle Ja’Wuan James ; si on ajoutait la libération de Kyle Fuller, celui qui trouvait la composition de la ligne en Week 1 gagnait un paquet de cacahuètes.

Cela allait compliquer la tâche d’un jeu au sol qui avait perdu l’immortel Frank Gore ; Kenyan Drake devait s’appuyer sur le jeune Kalen Ballage pour porter le cuir. Cela n’allait pas aider non plus Ryan Fitzpatrick qui avait perdu son leader incontesté chez les cibles de passe : il restait DeVante Parker qui avait failli partir avant de resigner, les sémillants Jakeem Grant – Albert Wilson et un poste de Tight End hautement suspect avec le sophomore Mike Gesicki. Bref, c’était une litanie de points d’interrogation, ce qui arrive souvent quand vous mettez deux ou trois bâtons de dynamite et que vous appuyez sur le bouton pour faire boum.

Puisque nous parlions de ménage sur la ligne offensive, devinez quelle autre unité avait subi la même chose ? Celle d’en face, avec les départs des Defensive Ends Robert Quinn (échangé à Dallas) et surtout Cameron « Wakezilla » ; c’était un peu inquiétant, surtout quand on voyait que l’équipe avait drafté à l’intérieur avec le premier tour Defensive Tackle Christian Wilkins pour l’appairer à la sensation Davon Godchaux. De fait, c’était le duo formé de Charles Harris et du non-drafté Jonathan Ledbetter qui se retrouvait sous la lumière des projecteurs afin de « booster » le pass-rush de la franchise.

Chez les Linebackers, le duo inconstant Raekwon McMillan – Jerome Baker devait en faire un peu plus : il avait perdu Kiko Alonso échangé à New Orleans. L’aspect un peu inquiétant du pass-rush se répercutait sur la couverture, car si le Cornerback Xavien Howard était devenu la star, le reste du groupe oscillait entre le solide et le point d’interrogation ; et encore, même le duo de Safeties Reshad Jones – T.J. McDonald avait donné quelques signes de fatigue en 2018, à tel point que ce dernier avait été libéré. Il était bon de fixer Minkah Fitzpatrick à un poste, et il fallait surveiller Cordrea Tankersley qui avait fait une année moins bonne ; il pouvait se faire piquer la place par l’ex-Patriot Eric Rowe.

Il n’était pas dit que les Fins arriveraient à atteindre le #1 de la prochaine draft, mais même si cela n’était pas le cas, ils avaient un énorme capital à la draft pour le faire, ou tout du moins s’en rapprocher le plus possible. Et après les gens se demandent pourquoi les titres de division de New England reçoivent des haussements d’épaule et des soupirs (non pas que ce soit de leur faute).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Baltimore L 10-59 0-1 cwp
2 vs. New England (1-0) L 0-43 0-2 dwp
3 @ Dallas (2-0) L 6-31 0-3
4 vs. LA Chargers (1-2) L 10-30 0-4 c
5 BYE
6 vs. Washington (0-5) L 16-17 0-5 o
7 @ Buffalo (4-1) L 21-31 0-6 dwp/L
8 @ Pittsburgh (2-4) L 14-27 0-7 c
9 vs. NY Jets (1-6) W 26-18 1-7 do
10 @ Indianapolis (5-3) W 16-12 2-7 co
11 vs. Buffalo (6-3) L 20-37 2-8 dwp
12 @ Cleveland (4-6) L 24-41 2-9 c
13 vs. Philadelphia (5-6) W 37-31 3-9 wpo/W
14 @ NY Jets (4-8) L 21-22 3-10 do
15 @ NY Giants (2-11) L 20-36 3-11
16 vs. Cincinnati (1-13) W 38-35 (OT) 4-11 co/TL
17 @ New England (12-3) W 27-24 5-11 dwpo/W

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 5-11.
    • Par demi-saison : 1-7, 4-4.
    • Par quart de saison : 0-4, 1-3, 2-2, 2-2.
    • À domicile : 3-5.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 2-4.
    • Dans la conférence (d+c) : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-4.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 5-2.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-1-0-1.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 127-127-2 (0.500, 18e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 124-132 (0.484, 22e).
    • Écart entre les deux : -0.016 (22e).

C’était très mal parti avec des rotoplafs de -49, -43, -25 et -20, constituant la pire différence de points cumulée sur les 4 premiers matchs d’une saison (-137) ; sans surprise les Fins postent la pire différence de points moyenne dans leurs défaites avec -19.3. Et puis l’équipe s’est réveillée et a terminé la saison 4-4 (qui l’eût cru ?) avec notamment des victoires contre le Super Bowl LII entier ; mais on voit bien que la lutte a été dure avec ce bilan de 5-2 dans les matchs à une possession : en résumé, les Fins ont toujours gagné ric-rac et ont pris pas mal de baffes. Beaucoup de fluctuations entre les bilans projetés et réels des différents adversaires, mais comme vous le voyez tout cela s’est relativement neutralisé : Baltimore, Buffalo et les Jets ont été mieux – les Bolts, Washington et Indianapolis et Cincinnati ont été moins bien.

 

La réalité

 

C’est ici que, malgré les belles paroles de l’entête, la Vérité Vraie(tm) reprend le dessus, notamment du côté de la défense qui a été la pire de la ligue dans plusieurs catégories : 30.9 points encaissés par match et un total de 57 TDs ; une incapacité chronique à tenir avant la mi-temps (64 points dans les deux dernières minutes) et en dernier quart-temps (19 TDs) ; et bien que l’attaque ait souvent perdu le cuir avec 26 turnovers (25e), ce n’était pas une raison pour les transformer en 116 points (31e) soit une moyenne de 4.5 par turnover.

Elle évite tout juste la cuillère du bois en yards (397.8 – 30e) mais vous imaginez bien que le reste suit la même tendance. L’attaque a tout juste réussi à faire mieux (19.1 points marqués – 25e ou 310.0 yards gagnés – 27e) surtout grâce à la meilleure unité de l’équipe, car l’autre l’a totalement plombée ; si vous voulez charger le tromblon, prévoyez-en plusieurs car ça va tomber dru.

Voici les récompenses de la saison :

Est-ce qu’il y a des Quarterbacks meilleurs que Ryan Fitzpatrick ? Oui. Est-ce qu’il porte en lui le germe de sa propre auto-destruction ? Bien sûr, on l’a déjà vu avant. En attendant, sans lui, les Fins étaient en effet probablement partis pour faire une bulle. L’énergie, la confiance et le leadership qu’il a amenés ont fini par déteindre sur ses coéquipiers quand il est revenu après le désastreux intérim de Josh Rosen (53.2% et 5.2 yards par passe tentée même s’il n’a encore une fois vraiment pas été aidé) : c’est le retour du héros barbu qui a entraîné l’équipe vers cette deuxième moitié de saison où Miami est devenue une équipe fun à voir jouer.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/dolphins/f3knfjv3uhmtmblle3vdIl est devenu le premier Quarterback à lancer un TD et une INT pour 8 équipes différentes et le premier à lancer 4 TDs dans un même match avec 5 équipes différentes. Il a posté 62%, 3529 yards (7.0 yards par passe tentée), 20 TDs et 13 INTs, tout ça avec une arme et demi restante (nous y reviendrons), sans protection ni jeu de course (nous y reviendrons aussi) ; à tel point qu’il a pris 40 sacks (officiel), esquivé 50 autres (moins officiel) et terminé meilleur coureur de l’équipe avec 54 courses pour 243 yards et 4 TDs (malheureusement on ne peut plus officiel).

Si vous n’aimez pas le seul Fitzpatrick qui reste à Miami, aka FitzMagic (officiel aussi), aka The Amish Rifle (officiel à l’époque de Buffalo), aka Highlander (LH officiel), aka la Merveille Barbue, aka le Magicien aux Huit Vies, aka The Harvard Man, aka le Sympathique Destroyer, aka The Fun Fin, vous n’aimez pas le football. Voilà.

Le groupe des arrières a été décimé par les blessures avec Xavien Howard, Cordrea Tankersley, Reshad Jones, Bobby McCain, il en a même vu un arriver déjà blessé avec l’échange pour Aqib Talib, et pour couronner le tout Minkah Fitzpatrick est allé faire les beaux jours de Pittsburgh. Il n’est donc pas étonnant de voir que la couverture a souffert avec notamment 39 TDs encaissés (pire marque de la ligue), 68 big plays (28e) et 101.9  de QB Rating adverse (29e). Et pourtant, dans ce groupe, le rookie non-drafté Cornerback Nik Needham a su saisir son opportunité : il finit en tête de l’équipe avec 11 passes défendues et 2 INTs. Il doit juste faire attention aux pénalités avec 10 dont 6 acceptées (même si elles n’ont coûté que 44 yards).

Mais bien évidemment, avec cette hécatombe, il ne fallait pas attendre de miracle chez les Defensive Backs. Eric Rowe est le seul à avoir survécu au massacre, jouant tous les matchs avec notamment 8 passes défendues et 1 pick-6. A côté de lui, il y a eu rotation entre Adrian Colbert et Steven Parker (ce dernier se faisant remarquer avec 2 INTs), et devant eux, c’est une série de noms inconnus comme Jomal Wiltz, Ken Webster ou Ryan Lewis qui ont tous connu de grandes difficultés.

Si Fitzpatrick a fait une saison aussi sympathique, c’est aussi grâce à la renaissance du receveur DeVante Parker. Tombé en disgrâce la saison dernière, il était sur un contrat-preuve d’un an, tout ça en voyant Kenny Stills et Danny Amendola partir. Il a répondu avec la meilleure saison de sa carrière (et de loin) : il a joué tous les matchs et a accumulé les actions importantes avec 72 réceptions pour 1202 yards (5e NFL) et 9 TDs (4e) ; sans oublier 58 first downs (9e) et 21 big plays (3e).

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2019/12/04032044/GettyImages-1181463738-1024x683.jpgCertes il y a toujours un taux de réception un peu bas (56.2%) et des drops (7) mais on ne peut pas chipoter vu qu’il a répondu présent comme WR#1 alors qu’on n’attendait plus grand-chose de lui. Juste pour info, le deuxième joueur offensif est à 570 yards. Miami doit reconstruire autour de lui en espérant qu’il continue comme cela.

Il reste le pilier de la ligne défensive, et même d’un front-7 qui a lutté : le Defensive Tackle Davon Godchaux est toujours une force redoutable qui a réussi, à son poste, à finir TROISIÈME en plaquages (75), avec 3 run stuffs et 7 pressions dont 2 sacks ; rien de totalement délirant, mais du solide. Nous reviendrons sur son principal partenaire de l’intérieur juste après, et ajoutons que John Jenkins a été un solide contributeur. Mais l’unité a cruellement manqué d’un pass-rusher : l’équipe a posté des totaux abyssaux de 86 pressions dont 23 sacks (pires marques de la ligue). C’est l’ex-Cowboy Taco Charlton qui finit premier en sacks avec 5, et Vince Biegel qui finit premier en pressions avec 13.5. Vous savez quel nom manque ? L’ex-premier tour Charles Harris, encore bien trop discret.

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2018/09/20163744/USATSI_110550061-1024x732.jpgEt puisque nous sommes sur le sujet du front-7, les Linebackers n’ont pas été à la fête non plus. Jerome Baker a joué le plus de snaps avec 1093 et finit logiquement en tête avec 127 plaquages mais seulement 5 run stuffs, et il s’est dispersé. Raekwon McMillan n’a joué que la moitié de snaps et a fini sur IR. Sam Eguavoen a été une surprise sympathique dans le pass-rush avec 12.5 pressions et 3.5 sacks, mais contre la course cela a été plus compliqué. Au final, il n’est pas étonnant de voir la défense autoriser 4.5 yards par course (22e), 15 TDs (21e) ou 7 matchs d’un coureur adverse à 100+ yards (pire marque).

Le premier tour Defensive Tackle Christian Wilkins a mis du temps à s’acclimater, mais il a trouvé son rythme à la fin de la saison et il a été polyvalent : 2 run stuffs, 6 pressions dont 2 sacks, 2 passes déviées et même 1 TD en attaque. S’il peut continuer sur la lancée de sa fin de saison, il va former un beau duo avec Godchaux pour tenter de reconstruire le front-7.

Les Fins ont réussi à faire mieux que ce qu’on attendait, donc difficile de trouver un « coupable » à leur saison. Mais s’il fallait en nommer un, c’est la combinaison des changements dans l’effectif et des blessures.

Comme vous l’avez probablement compris, l’attaque aérienne a été le seul secteur un peu potable, même si cela n’a pas été faramineux non plus une fois Parker mis de côté ; les 237.8 yards par match (12e) sont sympathiques mais les 6.2 yards par passe tentée (24e) sont un peu faiblards, il y a eu une tonne de drops (37 – 31e) et pas beaucoup de yards après réception (104.3 – 27e).

https://ichef.bbci.co.uk/onesport/cps/480/cpsprodpb/478A/production/_110341381_4b933f58-3bb2-4215-8315-9b18a35ace68.jpgCela vient du manque de consistance des cibles derrière Parker : Mike Gesicki est le « fameux deuxième » à 570 yards (sur 51 réceptions avec 5 TDs), mais il s’est davantage montré dans un système où il est moins bloqueur. Le rookie non-drafté Preston Williams n’était pas mal avant de se blesser (32 réceptions pour 428 yards et 3 TDs) mais on en attendait un peu plus d’Allen Hurns (32 réceptions pour 416 yards et 2 TDs). Enfin, c’est assez curieux de voir Albert Wilson à 8.2 yards par réception. Il y a comme un goût d’inachevé dans ce groupe…

… ce qui est toujours mieux que d’avoir un goût de… de… quel terme poli choisir ? Il y a plusieurs secteurs qui méritent le tromblon, mais englobons la ligne offensive et l’attaque terrestre. Si nous parlons de la ligne offensive, c’est dans les deux compartiments car nous l’avons déjà esquissé avec Fitzpatrick : la protection a été à la rue, autorisant 210 pressions dont 58 sacks (les pires marques de la ligue) ; mais il y a aussi eu les 51 run stuffs concédés (17e), ce qui n’a rien fait pour aider un groupe de coureurs qui a perdu Kenyan Drake et dont le « leader » est Mark Walton et sa demi-saison à 53 courses pour 201 yards (3.8). Kalen Ballage a scoré 3 TDs, mais il est à 1.8 yards par course. Au secours.

Sur la ligne, les blessures ont destabilisé un groupe où le manque de talent est criant car personne ne sort vraiment du lot : le troisième tour Guard Michael Deiter est le seul Offensive Lineman à 1000+ snaps et il a eu beaucoup de mal comme tout l’intérieur (Evan Boehm ou Deion Calhoun), le Tackle Jesse Davis est le seul à 900+ snaps et a aussi été en difficulté, les apports des Tackles Julie’n Davenport et J’Marcus Webb (oui il joue encore !) n’ont pas été suffisants, et au milieu (littéralement autant que métaphoriquement) tente de ne pas couler le Centre Daniel Kilgore. Si l’équipe veut progresser, c’est un secteur à améliorer absolument.

Qui d’autre que Ryan Fitzpatrick bien sûr ? Donnons-lui des récompenses, il a de la place dans sa barbe pour les ranger.

La Free Agency dans son ensemble. Bien évidemment les Fins sont clairement perdants ; ils espèrent que cela était un mal pour un bien, mais pour l’instant c’était un mal quand même. À eux de jouer.

La victoire 27-24 à New England en Week 17. C’est le résumé de l’entête : une équipe qui ne lâche rien, qui est fun à voir jouer, et qui va déboulonner les Pats CHEZ EUX sur un TD de la victoire à la « dernière seconde ». Ce diable de Fitzpatrick nous l’a fait à l’envers : il a commencé par Fitztragic pour finir par Fitzmagic, ce qui nous ramène logiquement à…

La tôle 43-0 face à New England en Week 2. Il a en effet vengé sa performance dans ce triple rotoplaf avec corps carpette en début de saison. Le premier match contre Baltimore était également une boucherie, mais une bulle à domicile contre un adversaire de division, c’est toujours plus brutal.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ New England 12-4 DivChamp
2 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
3 TNF @ Jacksonville 6-10 Négative
4 vs. Seattle 11-5 Playoffs
5 @ San Francisco 13-3 DivChamp
6 @ Denver 7-9 Négative
7 vs. LA Chargers 5-11 Négative
8 vs. LA Rams 9-7 Positive
9 @ Arizona 5-10-1 Négative
10 vs. NY Jets 7-9 Négative
11 BYE
12 @ NY Jets 7-9 Négative
13 vs. Cincinnati 2-14 Négative
14 vs. Kansas City 12-4 Champ
15 vs. New England 12-4 DivChamp
16 @ Las Vegas 7-9 Négative
17 @ Buffalo 10-6 Playoffs

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 8.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 135-120-1 (0.529, 3e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 68-60 (0.531, 10e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 67-60-1 (0.527, 12e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.004 (15e).
  • Distance totale théorique de voyage : 23208 kms (28e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -7 (27e).

C’est le souci quand vous êtes dans une division avec deux équipes qualifiées en playoffs, que vous affrontez la division la plus relevée de 2019, que vous avez les champions en titre au programme et que vous êtes tout au sud du pays ; du lourd et du voyage (et pour ne rien arranger vous ne serez pas gâtés question repos par rapport à vos adversaires). Égaler le bilan de cette année serait déjà très bien.