NFL Team Honors V : Los Angeles Chargers

500-Chargers

La dernière saison à 11+ victoires des Bolts : il y a un an. Les deux dernières saisons consécutives à 10+ victoires : il y a 10 ans. La dernière qualification en playoffs : il y a un an. Le dernier titre de division : il y a 10 ans. La dernière victoire en playoffs : il y a un an. La dernière finale de conférence : il y a 12 ans. La dernière participation au Super Bowl : il y a 25 ans. Le dernier trophée Lombardi : jamais. La dernière saison sans un Quarterback futur Hall Of Famer dans l’effectif : il y a 19 ans. La prochaine… au boulot, Justin Herbert. Telle est l’inconstance notoire de Chargers déracinés, sans public et probablement futur hôte des Rams dans leur stade.

À lire en s’avançant dans l’inconnu.

 

LOS ANGELES CHARGERS
4e AFC West ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Les espoirs avaient été longtemps déçus de voir les Chargers retourner au Super Bowl, mais l’équipe actuelle était probablement la plus proche de celle de 2007 qui avait chuté en finale AFC avec Philip Rivers sur une jambe et LaDainian Tomlinson sur la touche… et l’électronique recommençait à partir en sucette ici et là. À croire que cette franchise était maudite.

Les résultats de l’intersaison : le phénomène Derwin James allait rater au moins la moitié de la saison, Russell Okung allait en rater au moins un tiers et Melvin Gordon faisait une Le’Veon Bell. C’était rageant car l’effectif était complet, n’ayant vu qu’une seule vraie addition en Free Agency, l’ex-Panther Linebacker Thomas Davis ; un ajout bien vu dans une unité qui avait besoin de leadership et de disponibilité. Denzel Perryman avait du talent mais aussi une propension à finir à l’infirmerie, alors que Jatavis Brown était toujours inconstant. Et à ce propos, un autre dont la santé avait prouvé être cruciale la saison précédente : le pass-rusher Joey Bosa ; quand il n’avait pas été là, le secteur avait failli et ne s’était réveillé qu’avec son retour. L’alter-ego de Melvin Ingram était essentiel au bon fonctionnement de l’escouade, et il devait faire une autre saison complète.

Il fallait aussi surveiller les départs des Defensive Linemen Darius Philon et Corey Liuget ; le deuxième avait bien rebondi avant de se blesser, mais le premier était un talent sous-coté. L’équipe avait drafté le premier tour Jerry Tillery pour venir assister Brandon Mebane, Damion Square et Justin Jones, mais il était intéressant de voir si la première ligne de défense pouvait répondre présent. Chez les arrières, le maudit Jason Verrett avait été libéré, et il « laissait officiellement » la place au trio talentueux Casey Hayward – Trevor Williams – Desmond King ; King notamment sortait d’une saison bien remplie en défense et sur équipes spéciales. Ils voudraient refaire une année du même acabit avec un peu plus d’aide du pass-rush, alors que le deuxième tour Safety Nasir Adderley venait remplacer le départ de Jahleel Addae ; tout cela avec Adrian Phillips dans le coin… mais l’absence de James risquait de peser lourd tant il avait de l’influence.

Du côté offensif, le Philip voyait donc son protecteur #1 et son coureur #1 absents pour un moment, alors que Tyrell Williams était parti et que le troisième tour Tackle Trey Pipkins était arrivé. Gordon absent, c’était à Austin Ekeler et Justin Jackson de prendre les rênes du jeu au sol. Via les airs, l’équipe espérait le Tight End Hunter Henry bien remis de sa blessure et prêt à enfin démarrer sa carrière ; la franchise avait besoin de lui afin de compléter un trio d’armes redoutables avec Keenan Allen et Mike Williams, sans oublier « Woodcock » Ekeler et ses mains sûres.

Tout cela faisait une batterie d’armes pour Rivers, mais même si le #17 était un pistolero rapide maître dans l’art de faire apparaître sa ligne bien meilleure qu’elle n’était, un peu de stabilité ne faisait pas de mal : le Centre Mike Pouncey était solide, mais l’absence de Okung fragilisait un reste déjà suspect avec notamment le Guard Dan Feeney ou les Tackles Trent Scott et Sam Tevi. Des points à suivre toute la saison pour qu’ils ne fassent pas disjoncter les Bolts… comme les équipes spéciales (et ce malgré un bon Kicker et deux returners All-Pro).

Cette équipe avait du talent, mais la perte de James en défense était embêtante. En attaque, il fallait que Gordon revienne assez vite car tout talentueux qu’était Ekeler, il ne pouvait pas supporter la charge tout seul. L’inexpérience d’Anthony Lynn dans les matchs à gros enjeux était également un frein, et en ajoutant le fait que le calendrier était plus lourd au début, les Bolts restaient derrière les Chiefs dans la division.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Indianapolis W 30-24 (OT) 1-0 co/TL
2 @ Detroit (0-0-1) L 10-13 1-1 o/L
3 vs. Houston (1-1) L 20-27 1-2 cwpo
4 @ Miami (0-3) W 30-10 2-2 c
5 vs. Denver (0-4) L 13-20 2-3 do
6 vs. Pittsburgh (1-4) L 17-24 2-4 co
7 @ Tennessee (2-4) L 20-23 2-5 cwpo/L
8 @ Chicago (3-3) W 17-16 3-5 o/W
9 vs. Green Bay (7-1) W 26-11 4-5 wp
10 @ Oakland (4-4) L 24-26 4-6 do
11 vs. Kansas City (6-4) L 17-24 4-7 dwpo
12 BYE
13 @ Denver (3-8) L 20-23 4-8 do
14 @ Jacksonville (4-8) W 45-10 5-8 c
15 vs. Minnesota (9-4) L 10-39 5-9 wp
16 vs. Oakland (6-8) L 17-24 5-10 do
17 @ Kansas City (11-4) L 21-31 5-11 dwp

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 5-11.
    • Par demi-saison : 3-5, 2-6.
    • Par quart de saison : 2-2, 1-3, 1-3, 1-3.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 3-5.
    • Dans la division (d) : 0-6.
    • Dans la conférence (d+c) : 3-9.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 2-9.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-2-0-1.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 127-126-3 (0.502, 16e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 131-124-1 (0.514, 9e).
    • Écart entre les deux : 0.012 (9e).

Et le prix du plus grand rotoplaf de 2019 (et de loin) est pour les Bolts avec cette dégringolade de 7 victoires et une bulle dans la division. Si l’équipe a toujours le chic pour être dans les matchs serrés, elle a été BEAUCOUP plus malchanceuse : elle est passée de 6-1 à 2-9 dans les rencontres à une possession, avec souvent des erreurs cruciales la condamnant à la défaite (aucune autre équipe n’a perdu plus de matchs de ce genre). Si le « bond » du calendrier fait partie des plus grands, il n’est pas non plus astronomique, surtout que l’ironie veut qu’il soit majoritairement créé par Green Bay qui n’a pourtant pas existé à Los Angeles.

 

La réalité

 

« Malchance » et « erreurs cruciales » sont les bons termes pour cette saison des Chargers : certes ils ont manqué un peu de peps offensif avec 21.1 points marqués (21e) ou 37 TDs (22e) scorés par seulement 9 joueurs différents (pire marque), mais ce n’est pas comme s’ils avaient été perforés, concédant 21.6 points (14e) et 40 TDs (14e). Ils ont souvent mal démarré avec -2.1 en différence de points (27e) et -6 en différence de TDs (26e) au premier quart-temps, et ils ont souvent couru derrière ce déficit tout le match.

Malgré un bon taux de 3e tentatives converties (44.3% – 6e), ils ont exhibé une incapacité inhabituelle à monter de longs drives pour des TDs (-5 drives de 80y et -4 drives de 90y) ainsi qu’une incapacité de stopper les adversaires en 3e tentative (45.1% – 29e). Et quand vous courez derrière au score, vous êtes poussés à tenter des choses et à les manquer : Los Angeles a posté le pire turnover differential à -17, avec seulement 14 ballons volés (pire marque aussi).

Voici les récompenses de la saison :

Deux noms reviennent dans la discussion, et puisqu’il faut trancher faisons-le : le coureur Austin Ekeler et le Defensive End Joey Bosa méritent de partager la récompense – oui, nous avons tranché que nous n’allions pas trancher, z’avez un problème avec ça ?

Que dire sur la saison extraordinaire de celui qu’on va arrêter de surnommer « Woodcock » (en référence à Danny Woodhead, autre joueur connu dans le même style) ? Ekeler a mérité de devenir lui-même la référence pour ce type de coureur très habile en réception et qui peut à l’occasion faire le compte à la course. Cette fois, il a dû enfiler le costume de titulaire avec le holdout de Melvin Gordon, et il a été royal : 132 courses pour 557 yards (4.2) et 3 TDs + 92 réceptions (10e NFL !) pour 993 yards (dont 946 après réception – 2e) et 8 TDs (9e) avec un seul drop.

Tout ce que le « petit bonhomme » a fait, c’est de mener l’équipe avec 1550 yards (9e NFL), 11 TDs (8e) et 70 first downs (10e) cumulés, ainsi que la ligue avec 6.5 yards par occasion. Gordon, à son retour, a scoré 9 TDs mais n’a pas eu la même régularité au sol (3.8 yards par course), se faisant voler la vedette par son lieutenant ; cependant, cela explique que l’attaque terrestre ait un peu pâti de tout cela avec 90.8 yards par match (28e) dont une série exceptionnellement putride de 4 matchs à 40 yards à la course ou moins.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/chargers/o1lvq1rlisu4pj9c8ut1De l’autre côté de la ligne de scrimmage, Bosa a été la force constante première d’une escouade (et d’une unité) qui en avait besoin. Avec ses 8.5 run stuffs et 40.5 pressions (6e) dont 11.5 sacks (9e), il est largement en tête de son équipe : dans le pass-rush, seul son partenaire de toujours Melvin Ingram a un peu suivi malgré sa blessure avec 16 pressions dont 7 sacks (et 5 run stuffs) ; Uchenna Nwosu a été un distant 3e à 10 pressions dont 2 sacks. Ce secteur a clairement trop dépendu du duo Bosa-Ingram, postant seulement 96 pressions (30e) dont 30 sacks (28e).

Christian McCaffrey écrase tout en NFL au sujet des coureurs hybrides, et c’est assez normal vu sa charge de travail. Mais s’il n’était pas là, les gens auraient un peu plus remarqué la saison d’Austin Ekeler.

https://www2.pictures.zimbio.com/gi/Tennessee+Titans+v+Los+Angeles+Chargers+b1jodGDIR1Cl.jpgCe doit être la première fois que quelqu’un repart à la fois avec le Most Valuable Player et le Most Underrated Player.

Bon, Austin, tu es gentil mais tu lâches les trophées maintenant, il faut partager. Nous devons aussi récompenser la superbe saison du receveur Keenan Allen, même si elle a été moins inattendue : le #13 a fait ce qu’on attendait de lui avec 104 réceptions (3e) pour 1199 yards (6e), 6 TDs et 63 first downs (5e) ; il a été un peu plus fâché avec ses mains étant donné ses 7 drops, mais il reste la cible principale et préférée de son Quarterback ; et il le lui rend bien.

Bosa a été un peu seul devant, mais il n’a pas été seul en défense. C’est normalement ici que nous devons faire monter Derwin James au podium, mais le sophomore a raté la majeure partie de la saison sur blessure et cela s’est senti : si l’arrière-garde n’a pas totalement explosé, elle a trop régulièrement craqué en autorisant le pire taux de complétion de la ligue à 70.7%. C’est dommage car le reste des stats est bien meilleur avec 200.2 yards (5e), 21 TDs (8e), 41 big plays (5e), 2 matchs d’un Quarterback adverse à 100+ yards (2e) ou 2 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (2e).

https://www.ocregister.com/wp-content/uploads/2019/11/LDN-L-CHARGERS-1223-1403-SV_28043745_652969-1.jpgLe Cornerback Casey Hayward a été le leader de ce groupe avec une nouvelle saison solide (8 passes défendues et 2 INTs), mais par ailleurs on a vu quelques brèches. Desmond King n’a pas été aussi royal (2 passes défendues). Michael Davis a été une bonne surprise (9 passes défendues et 2 INTs) mais il manque de constance. Chez les Safeties, Adrian Phillips a aussi été blessé, comme le rookie deuxième tour Nasir Adderley ; cela a laissé un intéressant Rayshawn Jenkins (défenseur le plus utilisé avec 977 snaps, 4 passes défendues et 3 INTs) tenter de tenir le fort avec Jaylen Watkins ou Roderic Teamer. Dans l’ensemble, un groupe qui a fait son maximum avec les absences et un pass-rush insuffisant, mais qui a connu des difficultés logiques.

En parlant de rookie avec Adderley, un nom que vous ne verrez pas ici, c’est celui du premier tour Defensive Tackle Jerry Tillery qui a vécu une première saison extrêmement compliquée ; espérons qu’avec une intersaison débarrassée de blessures, il pourra s’améliorer. La draft a eu du mal à s’imposer, mais le quatrième tour Linebacker Drue Tranquill n’est pas pour autant un choix 100% par défaut : le Golden Domer a d’abord été brillant sur équipes spéciales avant de gagner du temps de jeu en défense, postant au total 75 plaquages (2e dans l’équipe), 4 run stuffs et 1 passe défendue. Une belle découverte dans une draft 2019 en point d’interrogation pour Los Angeles.

Difficile de ne pas nommer ce qui est la dernière saison du Quarterback Philip Rivers dans sa franchise de toujours, mais il faut lui associer les blessures sur la ligne offensive. Spoiler : nous allons quand même reparler de l’attaque aérienne dans la récompense suivante car Rivers reste Rivers et sans son coureur #1 il a arrosé à volonté (playcall tourné à 63.3% vers la passe – 6e). Mais cette fois il a implosé bien trop souvent avec 20 INTs, plusieurs fois à la fin des matchs ou en redzone (3 dont 2 dans les 10 yards), avortant des possibilités cruciales ; on avait déjà vu des bribes de cela en 2018. Il poste une bonne saison par ailleurs avec 4615 yards (4e) et 23 TDs.

Ce qui nous amène à sa protection, et à la ligne en général qui a rapidement perdu ses deux meilleurs joueurs en Mike Pouncey et Russell Okung. Rajoutez l’infortuné Guard Forrest Lamp qui a terminé sur IR, et l’unité a dû tenter un miracle avec, par exemple, Sam Tevi et Trent Scott en Tackles (10 pénalités pour ce dernier). Scott Quessenberry a fait ce qu’il a pu au Centre, les Guards Dan Feeney et Michael Schofield ont été « les plus solides » avec un Schofield assez remarquable dans la durabilité (100% des snaps) et dans la qualité d’ailleurs. Mais c’était largement insuffisant, et les 130 pressions (16e) dont 34 sacks (11e) sont, comme toujours, limités par la rapidité de lancer du Philip (2.63 secondes avant de lancer en moyenne).

C’est l’attaque aérienne qui gagne la récompense… oui, le Season Review est complexe et n’a pas honte de vivre avec ses contradictions ; même avec ce que nous venons de dire, c’est encore le secteur le plus efficace des Chargers. Rivers reste un arroseur de première, Allen un receveur formidable, Ekeler a fait une saison fantastique, et Mike Williams a été une machine à big plays (17 – 10e) pour une moyenne délirante de 20.4 yards par réception (2e NFL) ; il a dépassé de justesse les 1000 yards (1001) mais il n’a pas eu la même réussite en endzone qu’en 2018 (2 TDs). Ce dernier point est aussi causé par le retour de blessure du Tight End Hunter Henry qui a fait sa part du travail avec 55 réceptions pour 652 yards et 5 TDs.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Keenan+Allen+San+Francisco+49ers+v+Los+Angeles+2afaU4sv7pll.jpgDésormais, ce groupe va devoir vivre sans son cannonier attitré, mais il recèle d’un grand talent pour son successeur, ne serait-ce que pour attirer les interférences défensives de passe (16, top NFL).

Un problème récurrent chez les Chargers : les équipes spéciales. Certes King a encore scoré sur punt return (1 TD) et le rookie Punter Ty Long a envoyé quelques mines à 47.0 yards bruts (5e), mais le reste n’a pas été suffisant : 20.7 yards par retour de kickoff (26e) et 24.5 concédés (23e) + 5.4 yards par retour de punt (28e) et 7.6 concédés (17e), sans oublier un punt contré. L’absence du Kicker Michael Badgley s’est fait sentir sur les FGs avec 26/34, mais au moins les XPs ont été parfaits ; les Bolts ont également eu la chance de voir leurs adversaires faire absolument n’importe quoi avec 69.7% de FGs (2e) et 84.2% de XPs (2e).

Il fallait renforcer la ligne des Linebackers, et l’ex-Panther Thomas Davis est venu faire exactement cela, terminant en tête de l’équipe avec 112 plaquages ; ce n’était pas une performance à tomber par terre, mais solide. C’était nécessaire dans un front-7 un peu en souffrance : la rotation au coeur de la ligne défensive a surtout profité à Damion Square, mais elle n’a pas été assez constante de la part de Justin Jones ou Brandon Mebane (et ne parlons pas de Tillery).

Davis et Tranquill ont dû rattraper les coups avec Kyzir White et Denzel Perryman, et là encore l’ensemble n’a pas eu suffisamment d’impact (12 run stuffs à eux quatre). Cela fait un moment qu’il manque un vrai playmaker dans ce groupe, même si la défense n’a pas été atroce avec 4.2 yards par course (15e) ou 15 TDs (21e).

Il n’y a pas vraiment eu de grosses signatures, donc aucun.

La victoire 26-11 en Week 9 contre Green Bay. Le match le plus complet contre un adversaire de qualité, et une mini-série de deux victoires contre la NFC North donnant l’impression que, peut-être, la saison n’était pas encore finie.

Quatre matchs consécutifs à 40 yards à la course ou moins entre les Weeks 5 et 8. Nous en avons déjà parlé ; c’était seulement la troisième fois que cela est arrivé depuis 1940.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Cincinnati 2-14 Négative
2 vs. Kansas City 12-4 Champ
3 vs. Carolina 5-11 Négative
4 @ Tampa Bay 7-9 Négative
5 MNF @ New Orleans 13-3 DivChamp
6 vs. NY Jets 7-9 Négative
7 @ Miami 5-11 Négative
8 vs. Jacksonville 6-10 Négative
9 vs. Las Vegas 7-9 Négative
10 BYE
11 @ Denver 7-9 Négative
12 @ Buffalo 10-6 Playoffs
13 vs. New England 12-4 DivChamp
14 vs. Atlanta 7-9 Négative
15 TNF @ Las Vegas 7-9 Négative
16 vs. Denver 7-9 Négative
17 @ Kansas City 12-4 Champ

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 126-130 (0.492, 23e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 63-65 (0.492, 18e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 63-65 (0.492, 17e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.000 (16e).
  • Distance totale théorique de voyage : 23827 kms (30e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -8 (28e).

Pas si facile que les couleurs ne l’indiquent car il y a une flopée d’équipes à 7-9 dans la liste, sans oublier le fait de jouer dans la division des champions ; ce n’est pas un calendrier à prendre à la légère. Regardez un peu l’après-bye week avec notamment la double confrontation contre des Broncos qui comptent faire du grabuge, ajoutez le fait de jouer sur la côte ouest (plus de voyages) et d’avoir moins de repos que les adversaires en général, et vous verrez une saison qui va gentiment monter en régime.