NFL Team Honors V : Indianapolis

500-Colts

Alors, que penser de cette saison des Colts ? Il y en a pour tout le monde : ceux qui veulent voir le verre à moitié plein vont pointer vers la résilience, le talent évident à de nombreux postes, la première partie de saison et un bilan honorable quand on perd son QB1 et qu’on a eu son lot de blessures ; ceux qui veulent voir le verre à moitié vide vont pointer vers la défense qui a trop souvent craqué au début, l’attaque qui a calé sur la fin, le manque de cibles en réception et ne parlons même pas des équipes spéciales. C’est peut-être cela le résumé de la saison d’Indy : les trois escouades n’ont jamais vraiment réussi à aligner leurs temps forts.

À lire en se disant que Luck dans l’équipe au fer à cheval, ça avait de la tronche quand même.

 

INDIANAPOLIS COLTS
3e AFC South ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Out of Luck, out of hope ? L’AFC South continuait d’être chamboulée avec ce qui resterait ZE choc de l’intersaison : la retraite du Quarterback Andrew Luck suite à ses blessures et la pression psychologique de la rééducation (compréhensible quand on savait le calvaire qu’il avait enduré avec son épaule). Mais aussi dévastatrice que fut la nouvelle pour un joueur (et un homme) adoré, les Colts n’étaient pas les Rams en présaison 1999 : ils ne sortaient pas de dix saisons négatives consécutives à 4.6 victoires de moyenne.

En effet, le peu de mouvements en Free Agency était la preuve de la confiance en un effectif solide : l’ex-Panther receveur Devin Funchess et l’ex-Chief Outside Linebacker Justin Houston étaient les seules arrivées majeures (et encore, sur des contrats courts), alors que le receveur Dontrelle Inman et le Defensive Tackle Al Woods étaient partis. Ce n’était pas une surprise de voir la réception et le pass-rush ciblés car ils constituaient les principaux soucis en 2018. Il n’y avait pas assez d’aide aux côtés de T.Y. Hilton, et Funchess devait rebondir pour l’apporter ; l’équipe avait aussi drafté le deuxième tour Parris Campbell.

Chez la 1ère Compagnie des Tight Ends, Jack Doyle devait faire une saison complète pour former un duo solide avec Eric Ebron devant Mo Alie-Cox. Au sol, Marlon Mack allait encore mener la danse avec les jeunes Nyheim Hines et Jordan Wilkins mais il fallait que lui aussi reste en bonne santé pour être une alternative viable. Enfin, tout l’Indiana espérait une ligne offensive continuant sur le renouveau vu en 2018 où elle avait été impériale avec le quintet Castonzo – Nelson – R.Kelly – Glowinski – B.Smith ; c’était d’abord par elle que l’assise de l’attaque passait, même si Jacoby Brissett avait prouvé savoir utiliser ses jambes si besoin. Il devenait vital qu’il ne se blesse pas et qu’il soit mis dans les meilleures conditions pour mener l’attaque.

En défense, peu de changements aussi, et surtout du sang neuf via la draft : les deuxième tour Cornerback Rock Ya-Sin et Linebacker Ben Banogu ainsi que le troisième tour Bobby Okereke (sans parler des quatre choix suivants). Houston venait pour booster le pass-rush à l’opposé de Jabaal Sheard, et il en avait besoin ; au coeur de la ligne, Denico Autry était toujours un joueur très solide, Margus Hunt l’était devenu, et Tyquan Lewis devait répondre au challenge. Derrière, le fou furieux Darius Leonard allait tenter de finir Defensive Player Of The Year, avec Anthony Walker à ses côtés ; un groupe qu’il fallait surveiller car les rookies devaient démarrer et offrir des solutions.

La couverture avait été une surprise plaisante en 2018 grâce aux émergences de Pierre Desir sur l’aile et de Kenny Moore dans le slot ; si Ya-Sin pouvait s’installer à l’opposé de Desir, sans oublier Quincy Wilson, cela pouvait former un trio redoutable. Il n’y avait plus qu’à attendre que les Safeties arrêtent de se blesser : Clayton Geathers et Malik Hooker avaient le talent pour réussir mais leur disponibilité était variable, tout comme Matthias Farley ; le groupe devait être plus digne de confiance.

Cette version des Colts était mieux armée que d’autres par le passé pour amortir ce qui venait de se passer : solide, unie, confiante en son leader Frank Reich qui avait confiance en elle. Cependant, et même si Luck était resté, il y avait des points d’interrogation : le potentiel aérien des receveurs écartés car Funchess n’avait pas non plus cassé la baraque à Carolina ; les blessures en défense ; les problèmes sur retours des équipes spéciales qui étaient toujours présents. Et enfin, le calendrier était d’une brutalité implacable hors de l’Indiana avec des déplacements à New Orleans, Kansas City, Pittsburgh et DEUX fois Los Angeles. Cela faisait beaucoup en même temps.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ LA Chargers L 24-30 (OT) 0-1 co/TT
2 @ Tennessee (1-0) W 19-17 1-1 dwpo/W
3 vs. Atlanta (1-1) W 27-24 2-1 o
4 vs. Oakland (1-2) L 24-31 2-2 co
5 @ Kansas City (4-0) W 19-13 3-2 cwpo
6 BYE
7 vs. Houston (4-2) W 30-23 4-2 dwpo
8 vs. Denver (2-5) W 15-13 5-2 co/W
9 @ Pittsburgh (3-4) L 24-26 5-3 co
10 vs. Miami (1-7) L 12-16 5-4 co
11 vs. Jacksonville (4-5) W 33-13 6-4 d
12 @ Houston (6-4) L 17-20 6-5 dwpo/L
13 vs. Tennessee (6-5) L 17-31 6-6 dwp/L
14 @ Tampa Bay (5-7) L 35-38 6-7 o/L
15 @ New Orleans (10-3) L 7-34 6-8 wp
16 vs. Carolina (5-9) W 38-6 7-8
17 @ Jacksonville (5-10) L 20-38 7-9 d

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 5-3, 2-6.
    • Par quart de saison : 2-2, 3-1, 1-3, 1-3.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 5-6.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-3-1-0.
    • En prolongation : 0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 132-123-1 (0.518, 7e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 126-130 (0.492, 19e).
    • Écart entre les deux : -0.026 (26e).

Preuve que tout n’est pas noir : les bilans contre les équipes ayant terminé en positif et les équipes qualifiées en playoffs sont équilibrés ; c’est légèrement moins bien qu’en 2018 pour le premier (4-3) et légèrement mieux pour le second (2-3). Preuve que la saison a été difficile : il y a eu bien plus de matchs joués à une possession (11 vs. 8) et le bilan est moins bon (0.455 vs. 0.500), avec toujours ce flair pour la dramaturgie via 6 résultats déterminés dans le dernier quart-temps et en prolongation. Le calendrier a été plus compliqué que celui de l’année dernière (0.465), mais il a aussi été plus facile que prévu (les Bolts étant les plus gros « contributeurs »). Bref, on reste dans le même sentiment : une saison vraiment mitigée.

 

La réalité

 

Sans surprise, des chutes de productions offensive et défensive pour Indy en 2019 : -4.1 points marqués à 22.6 (16e) et -10 TDs à 42 (16e), +2.7 points encaissés à 23.3 (18e) et +4 TDs à 41 (16e) ; l’équipe a plutôt bien démarré avec notamment 51 points marqués (5e) dont 6 TDs (4e) sur premier drive offensif et seulement 16 points encaissés (2e) dont 1 seul TD (top NFL) sur premier drive adverse, mais c’est en deuxième mi-temps que cela a été bien plus compliqué : Indy est passé d’une différence de TD de +10 (27-17) en 2018 à -2 (20-22) en 2019.

Dans le reste des stats, c’est bien l’attaque qui a connu un rotoplaf avec 327.4 yards par match (25e), 5.2 yards par action (24e), 52 big plays (26e) ou seulement 5 drives de 80+ yards terminant en TD (pire marque) ; au moins elle a maintenu son efficacité en redzone (64.3% de TD – 6e – sur 58 voyages – 10e). La défense a fait ce qu’elle a pu, mais ce taux de 3e tentatives autorisées de 42.7% (27e) est rédhibitoire. Au moins, l’équipe a énormément travaillé sa discipline avec seulement 4.9 pénalités par match pour 41.9 yards (top NFL).

Voici les récompenses de la saison :

Quand on voit la défense avec et sans le Maniac, même s’il y a match avec un certain coureur pour le titre de Most Valuable Player, on s’incline. Voilà ce que le Linebacker Darius Leonard réussit à faire en ratant trois matchs : top team avec 5 INTs (4e NFL !) et 1 pick-6 (le seul de l’équipe), deuxième de l’équipe avec 121 plaquages dont 4.5 run stuffs, 5 sacks et 7 passes défendues ; on ajoute 11 pressions et 2 fumbles forcés histoire de compléter le tableau, et vous comprenez pourquoi il est devenu indispensable à la défense des Colts.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/colts/nl10onwqeedyomdouz7wDans l’ensemble, la défense contre la course a été solide cette saison, avec de petits bémols : 97.7 yards par match (7e), 4.1 yards par course (12e), 8 TDs (3e), 8 big plays (8e) et seul Derrick Henry a passé les 100 yards contre elle (149 yards). Premier petit bémol : elle n’a pas été énormément testée via un playcall adverse contenant 38.8% de courses (25e). Deuxième petit bémol : il y a eu une chute notable des run stuffs, le taux passant de 17.4% en 2018 à 12.4%.

Leonard y a « participé », comme Anthony Walker : le leader en plaquages (123) n’a que 5.5 run stuffs ; bien que lui aussi ait été polyvalent avec 2.5 sacks, 2 passes défendues et 1 INT, il a manqué d’impact contre la course. Le rookie troisième tour Bobby Okereke n’a pas été « Orikiki » du tout et a montré des choses plutôt sympathiques dans tous les compartiments. Nous reviendrons sur la ligne défensive un peu plus loin, mais elle aussi a soufflé le chaud et le froid.

Deux joueurs ont sauvé un peu la baraque des deux côtés du ballon. Le premier est le receveur Zach Pascal : en voyant ses partenaires tomber les uns après les autres, il a beaucoup pensé et a décidé de sortir de sa boîte, menant l’équipe avec 41 réceptions pour 607 yards, 5 TDs et 11 big plays. Rien de délirant certes (ce qui en dit long sur la production aérienne), mais il a joué tous les matchs et, de plus, il a fait preuve d’une belle qualité au block (il préfère ça à attraper la balle, ça demande moins de concentration donc il peut continuer à penser encore plus).

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/colts/hmfnqoorvst27cwxdvtfLe deuxième est le Cornerback Kenny Moore, qu’il faudrait presque appeler Mini-Maniac : 2.5 run stuffs, 6.5 pressions dont 2.5 sacks, 3 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble récupéré ; de sa position de slot, Moore a participé à tous les ateliers avec la même efficacité et il a été important pour l’escouade.

Le coureur Marlon Mack a été la force de frappe principale de l’attaque des Colts cette saison, faisant quasi-exclusivement des dégâts au sol : 247 courses (9e NFL) pour 1091 yards (4.4) et 8 TDs (9e) avec 9 big plays (3e) et 67 first downs (5e). Il n’a en plus commis aucun fumble, et il a régulièrement gratté les yards salvateurs pour permettre à l’attaque de continuer à avancer ; et en cela il a été bien aidé par un groupe qui aura son propre paragraphe un peu plus loin. Il termine en tout avec 261 touches et 1173 yards.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/colts/sghcig0xuqwexhjmfw0mOnt suivi Nyheim Hines, plus en verve en réception (519 yards et 2 TDs) et surtout sur équipes spéciales (2 TDs sur retour de punt !), un Jordan Wilkins explosif (6.0 yards par course et 2 TDs) et un Jonathan Williams qui a maximisé son temps sur le terrain. Le groupe a été sympathique en soutien de Mack pour une attaque terrestre redoutable : 133.1 yards par match (7e), 4.5 yards par course (11e), 17 TDs (10e) et 14 big plays (5e).

Le pass-rush des Colts s’est légèrement amélioré avec 126 pressions (21e) dont 41 sacks (15e), mais il aurait été abyssal sans le Defensive End Justin Houston.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_8_desktop_mobile/f_auto/colts/gieunncjcuygxj58flj0.jpgL’ex-Chief a été une boule de feu sur la ligne défensive en général avec 4 run stuffs, 30 pressions dont 11 sacks, 2 fumbles forcés et 3 fumbles récupérés. C’était particulièrement utile alors que Jabaal Sheard a un peu disparu (1 run stuff, 13.5 pressions dont 4.5 sacks), tout comme Denico Autry (3.5 run stuffs, 13.5 pressions dont 3.5 sacks) ; mais au moins, pas autant que Margus Hunt qui finit avec 17 plaquages et rien d’autre. Al-Quadin Muhammad et Grover Stewart ont été actifs (6.5 run stuffs, 20 pressions dont 6 sacks en cumulé) mais la perte de Kemoko Turay est dommageable vu son début de saison (7.5 pressions dont 1.5 sacks).

Pas mal de rookies ont acquis de l’expérience cette saison, et si on cumule les résultats avec le temps de jeu, le quatrième tour Safety Khari Willis semble être celui qui termine en haut du panier. Il n’a pas des stats énormes avec 71 plaquages dont 3 run stuffs et 1 passe défendue, mais il a été solide partout sur le terrain. C’était particulièrement important quand on se rappelle de la tendance des deux titulaires à se blesser.

Pas besoin de tourner autour du pot : avec 68% de FGs (17/25) et 78.6% de XPs (22/28), le Kicker Adam Vinatieri a connu une année catastrophique et a coûté des victoires à son équipe. Et les équipes spéciales ont suivi l’inconstance de l’équipe : capable de scorer par deux fois sur retour de punt et une fois sur retour de PAT, mais de prendre TROIS blocks (pire marque) sans en réussir un seul.

Les cinq joueurs les plus utilisés à Indy en 2019 sont les titulaires de la ligne offensive. Seuls deux sont à 100%, mais les autres n’ont pas raté beaucoup de snaps ; et tout cela a été d’une grande qualité.

À l’opposé du Guard Quentin Nelson qui continue d’être un vrai mur-tractopelle (un murtopelle ?), le Guard Mark Glowinski était le seul point de contention ; il a eu ses moments de faiblesse (il « mène » l’équipe en pénalités avec 10), mais rien de trop méchant. « Glow » a été l’un des deux Linemen à jouer tous les snaps avec le Left Tackle Anthony Castonzo, toujours excellent. Le Right Tackle Braden Smith a raté un snap (le vilain !) mais confirme que son deuxième tour n’était pas volé, alors que le Centre Ryan Kelly mène tout cela de main de maître. Mack leur dit merci.

70.1% de complétion, 248.9 yards par match, 7.1 yards par passe tentée, 29 TDs, 15 INTs, 98.0 de QB Rating adverse, 6 matchs d’un Quarterback adverse à 300+ yards, 9 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards : pas besoin de donner les classements étant donné de quelle récompense nous parlons. Si les adversaires ont passé 61.2% du temps (8e), c’est parce que la couverture était le chemin de moindre résistance.

Le symbole de ce fait est le Cornerback Pierre Desir qui n’a pas su reproduire sa belle saison 2018 malgré 11 passes défendues et 3 INTs ; il a été bien plus souvent pris à défaut. Le rookie deuxième tour Rock Ya-Sin a été une machine à pénalités inconstante (9 pour 91 yards) mais il y a aussi eu du bon, et il a été le défenseur le plus utilisé… avec seulement 864 snaps soit 82.4% ; preuve du turnover dans l’escouade, aucun autre leader défensif d’équipe en snaps et taux de snaps n’a de marques aussi basses. L’autre rookie de cinquième tour Marvin Tell n’a pas été ridicule dans un temps de jeu limité (5 passes défendues). Chez les Safeties, le duo Malik HookerClayton Geathers a manqué un peu de volume (4 passes défendues et 3 INTs) ; au moins ils ont volé quelques ballons.

Mais c’est anormal d’avoir Leonard deuxième en passes défendues, et que le total (50) soit si bas pour une couverture si souvent attaquée ; et sans surprise, Indy n’a défendu que 8.9% des passes tentées, pire marque de la ligue.

Il n’y a pas eu beaucoup de signatures et la plus conséquente a été la meilleure en Justin Houston.

Le receveur Devin Funchess a passé la moitié de l’année sur IR et n’a jamais pu trouver son rythme. Cela rentre dans les soucis sur lesquels a fortement pensé Pascal : même T.Y. Hilton n’y a pas échappé, jouant seulement 10 matchs pour 45 réceptions, 501 yards et 5 TDs. Si vous ajoutez à cela la régression d’Eric Ebron avec 31 réceptions pour 375 yards, 3 TDs et 5 drops, vous comprenez les soucis du jeu aérien. Jack Doyle a fait ce qu’il a pu avec 43 réceptions pour 448 yards et 4 TDs, mais cela reste bien trop insuffisant dès que Ghost disparaît.

Ce qui nous amène à Jacoby Brissett, et au fait que l’attaque a suivi sa courbe : solide en première partie, crash complet en deuxième. C’est en partie dû aux événements (blessure au genou, nombre de cibles qui s’amenuit) et aussi à sa propre performance : 60.8%, 2942 yards (6.6), 18 TDs, 6 INTs, 5 fumbles perdus et 88.0 de QB Rating + 4 TDs à la course. Brissett ne mérite pas toutes les critiques qu’il a reçues, surtout après sa titularisation « au débotté » après le séisme provoqué par « The Decision – Indianapolis Edition », et il a été parfait en redzone (15 TDs, 0 INT) ; cependant c’est la vie du poste, et il opère derrière une ligne qui lui a donné en moyenne 2.92 secondes pour lancer (2e NFL).

La victoire 19-13 en Week 5 à Kansas City. À l’extérieur, chez les finalistes AFC qui les avaient sortis l’année précédente, contre une équipe invaincue et avec une performance défensive inspirée malgré déjà plusieurs absents. Ce n’est pas la plus belle, mais la plus emblématique du début de saison.

La retraite d’Andrew Luck. Godspeed, André Lachance. Godspeed.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Jacksonville 6-10 Négative
2 vs. Minnesota 10-6 Playoffs
3 vs. NY Jets 7-9 Négative
4 @ Chicago 8-8 Équilibre
5 @ Cleveland 6-10 Négative
6 vs. Cincinnati 2-14 Négative
7 BYE
8 @ Detroit 3-12-1 Négative
9 vs. Baltimore 14-2 DivChamp
10 TNF @ Tennessee 9-7 Playoffs
11 vs. Green Bay 13-3 DivChamp
12 vs. Tennessee 9-7 Playoffs
13 @ Houston 10-6 DivChamp
14 @ Las Vegas 7-9 Négative
15 vs. Houston 10-6 DivChamp
16 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
17 vs. Jacksonville 6-10 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 128-127-1 (0.502, 16e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 71-57 (0.555, 4e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 57-70-1 (0.449, 28e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.106 (3e).
  • Distance totale théorique de voyage : 8355 kms (5e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +1 (14e).

C’est sûr qu’il vaut mieux recevoir la moitié forte de la NFC North et Baltimore à la maison, mais aller à Chicago ou Piitsburgh ne sera pas forcément évident non plus. Le démarrage va être un peu remuant mais sans plus : c’est surtout après la bye week que les choses vont s’exciter avec cette série improbable de CINQ matchs contre des équipes qualifiées en playoffs.