NFL Team Honors V : Detroit

500-Lions

Comme vous allez le voir, les Lions ont vécu et très souvent péri par le match à une possession, la preuve d’une équipe qui a la mentalité nécessaire mais qui a deux gros soucis : les blessures, et le manque de talent à certains postes ; avant d’utiliser la rotation au poste de Quarterback comme excuse, cela n’explique pas que la défense continue d’être un gros souci. Matt Patricia a des circonstances atténuantes pour sa deuxième saison, mais elles ne vont pas durer indéfiniment ; être haut placé dans la draft 2020 doit lancer un retour dans la course.

À lire en allant dans le mauvais sens.

 

DETROIT LIONS
4e NFC North ~ 3-12-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Stabilité, Detroit n’écrivait pas du tout ton nom, voire même cela avait disparu du vocabulaire de Motown. Certes, les Lions avaient connu des années 2000 abyssales (un petit bilan de 9-7 en 2000 et tout le reste en négatif dont l’infamant 0-16 en 2008), donc poster 4 saisons positives sur 9 depuis 2010 était un progrès. Mais quand on alignait 6, 10, 4, 7, 11, 7, 9, 9 et 6 victoires, avec trois Head Coaches différents, ce n’était vraiment pas un modèle de constance ; l’an II de l’ère Matt Patricia devait donc amener une amélioration certes, mais aussi une stabilité.

L’amélioration commençait par avoir une attaque en meilleure santé : les pertes du coureur Kerryon Johnson et du receveur Marvin Jones avaient fini de vider l’escouade offensive en 2018. Matthew Stafford en avait souffert grandement, et il espérait retrouver ses armes pour 2019. Au sol, Johnson avait prouvé être la solution long-terme : s’il avait perdu un Theo Riddick moins efficace comme partenaire, il avait gagné l’ex-Ram C.J. Anderson qui espérait briller comme il l’avait fait en Californie. Dans les airs, Patricia et le General Manager Bob Quinn continuaient de bâtir New England North (quelle surprise) avec la signature de Danny Amendola qui allait amener son expérience aux côtés de Jones et d’un Kenny Golladay playmaker ayant définitivement explosé l’année précédente ; malheureusement l’ex-Jet Jermaine Kearse ne pourrait pas aider après sa fracture.

Le poste de Tight End avait été radicalement pris au sérieux par l’organisation : draft du premier tour T.J. Hockenson et signature de l’ex-Steeler Jesse James ; Hockenson devait faire oublier Eric Ebron et enfin apporter cette arme au poste qui manquait depuis… depuis… depuis quelqu’un (Brandon Pettigrew ?). La ligne offensive avait perdu le Guard T.J. Lang, propulsant le sympathique sans plus Kenny Wiggins titulaire pour de bon ; le reste de l’unité revenait pour une autre année avec le quatuor Decker – Ragnow – Glasgow – Wagner et devait être meilleur qu’en 2018, entre les jeunes qui prenaient de l’expérience et les blessures dans le rétroviseur.

La défense aussi avait vu de la dépense. Il fallait rebooster un pass-rush anémique qui avait perdu Ziggy Ansay et Kerry Hyder : et quelle ne fut pas notre « surprise » de voir que c’était l’ex-Patriot Defensive End Trey Flowers qui allait s’en charger. Il rejoignait une ligne défensive qui avait également enregistré l’arrivée de l’ex-Packer Mike Daniels : imaginez un groupe formé de Daniels, Damon Harrison et A’Shawn Robinson ; de quoi faire du grabuge dans les lignes adverses. Et il ne fallait pas oublier l’autre membre de l’Association des Apostrophes d’Alabama, Da’Shawn Hand, qui avait fait une saison rookie intéressante ; tout cela donnait une unité terrifiante. Si elle devenait auto-suffisante dans le pass-rush, cela libèrerait un peu le trio de Linebackers Jarrad Davis – Christian Jones – Devon Kennard qui pourrait se concentrer contre la course (et la couverture), deux secteurs où il n’avait pas vraiment brillé ; le deuxième tour Jahlani Tavai avait été drafté pour amener une pièce de plus.

Le troisième tour Safety Will Harris, lui, débarquait dans une arrière-garde qui avait perdu le Cornerback Teez Tabor, le slot Nevin Lawson et le leader Glover Quin ; le sophomore Tracy Walker devait remplacer ce dernier à côté d’un Quandre Diggs qui avait définitivement convaincu dans son repositionnement. Sur les ailes, l’ex-Seahawk Justin Coleman venait supplanter Lawson alors que Darius Slay était toujours présent, et l’ajout de l’ex-Raider Rashaan Melvin devait faire le compte.

Avant la stabilité devait venir l’amélioration, et cette saison en serait déjà une bonne indication. Sur le papier, les deux lignes avaient tout pour constituer de bonnes bases aux deux escouades mais il fallait qu’elles évitent les blessures. Il y avait probablement un peu plus de confiance dans le reste de l’attaque que le reste de la défense où les playmakers étaient moindres. Detroit avait les moyens d’ennuyer plus d’une équipe cette saison, mais réussir plus que cela allait demander d’être disponible, et que Patricia matérialise sa vision de la défense (surtout dans le back-7).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Arizona T 27-27 (OT) 0-0-1 co/TL
2 vs. LA Chargers (1-0) W 13-10 1-0-1 o/W
3 @ Philadelphia (1-1) W 27-24 2-0-1 cwpo
4 vs. Kansas City (3-0) L 30-34 2-1-1 wpo/L
5 BYE
6 @ Green Bay (4-1) L 22-23 2-2-1 dwpo/L
7 vs. Minnesota (4-2) L 30-42 2-3-1 dwp
8 vs. NY Giants (2-5) W 31-26 3-3-1 co
9 @ Oakland (3-4) L 24-31 3-4-1 o/L
10 @ Chicago (3-5) L 13-20 3-5-1 do
11 vs. Dallas (5-4) L 27-35 3-6-1 co
12 @ Washington (1-9) L 16-19 3-7-1 co/L
13 vs. Chicago (5-6) L 20-24 3-8-1 do/L
14 @ Minnesota (8-4) L 7-20 3-9-1 dwp
15 vs. Tampa Bay (6-7) L 17-38 3-10-1 c
16 @ Denver (5-9) L 17-27 3-11-1 L
17 vs. Green Bay (12-3) L 20-23 3-12-1 dwpo/L

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 3-12-1.
    • Par demi-saison : 3-4-1, 0-8.
    • Par quart de saison : 2-1-1, 1-3, 0-4, 0-4.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 1-6-1.
    • Dans la division (d) : 0-6.
    • Dans la conférence (d+c) : 2-9-1.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-8-1.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-7-0-1.
    • En prolongation : 0-0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 125-127-4 (0.496, 19e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 129-126-1 (0.506, 13e).
    • Écart entre les deux : 0.010 (10e).

Et pourtant la saison avait si « bien » débuté malgré ce match nul concédé à Arizona ; Detroit était 3-3-1 avant d’attaquer le mois de Novembre et de prendre un cinglant 0-9. Encore une fois, vu les circonstances, avoir été dans le coup dans 12 matchs est remarquable et en avoir perdu SEPT dans le dernier quart-temps peut être vu sous le prisme positif ou négatif. Cette bulle dans la division fait mal – surtout en ayant perdu deux fois contre Green Bay sans avoir été mené une seule seconde – et ce n’est pas non plus comme si Detroit avait largement remporté ses matchs : +3, +3 et +5.

 

La réalité

 

Un thème se dégage de la saison de Detroit : on a souvent bien commencé des deux côtés du ballon avec +2.3 en différence de points dans le premier quart-temps (6e) mais cela a été rapidement annihilé avec -2.8 en deuxième quart-temps (29e) puis confirmé avec -4.6 en deuxième mi-temps (29e) ; les Lions « mènent » la ligue avec 29.9% de leurs points inscrits en premier quart-temps, ce qui n’est pas le genre de stat où vous voulez être en « tête » (il vaut mieux une production plus équilibrée).

Et si vous vous demandez pourquoi il y a autant de défaites à une possession, pas besoin d’aller très loin : dans les deux dernières minutes du match, Detroit est la seule équipe à n’avoir scoré AUCUN point et la pire défense avec 41 points encaissés. C’est ce qui arrive quand votre défense lâche 400.4 yards par match (31e), 79 big plays (29e) et un taux de 43.9% de 3e tentatives (28e).

Voici les récompenses de la saison :

C’est la question classique : la performance régulière, ou le Quarterback qui a prouvé sa valeur par son absence ? Dans le cas des Lions 2019, la poire a été coupée en deux : le Quarterback Matthew Stafford et le receveur Kenny Golladay partagent le trophée.

Rapide comparaison entre Staffie et ses deux successeurs, David Blough et Jeff Driskel : taux de complétion – 64.3% vs. 54% et 59%, moyenne de yards par passe tentée – 8.6 (2e NFL) vs. 5.7 et 6.5, moyenne de yards par complétion – 13.4 (2e NFL) vs. 10.5 et 11.0, ratio TD:INT – 19:5 vs. 4:6 et 4:4, QB Rating – 106.0 (6e) vs. 64.0 et 75.3, QB Rating en redzone – 158.3 (parfait) vs. 119.7 et 23.8.

Bref vous avez compris : le titulaire a arrosé avec son efficacité habituelle, et tout cela a disparu avec sa blessure ; et il a bien mieux géré la pression adverse d’ailleurs avec un taux de sack par passe tentée de 6.2% contre 8.0% pour Blough et 10.5% pour Driskel. Rien de ce qui s’est passé cette saison n’est nouveau, et on sait que les Lions n’iront nulle part sans leur #9 aux commandes, même si on ne peut pas blâmer le rookie non-drafté Blough.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Matthew+Stafford+Kenny+Golladay+Green+Bay+DZpimpfkV-ol.jpgEt la cible préférée des trois a donc été Golladay : il était impossible de ne pas le mettre au sommet des récompenses de Detroit avec une année encore meilleure que la première à tous les points de vue. Le jeune receveur a réussi à se hisser parmi les meilleurs à son poste dans tout la ligue : 65 réceptions pour 1190 yards (7e) soit 18.3 yards par réception (4e), 11 TDs (top NFL !), 22 big plays (2e) soit 33.8% de ses réceptions (8e) et 52 first downs soit 80% de ses réceptions (9e). Un contrat très juteux l’attend dans un futur très proche (il est libre l’année prochaine), et il va sans dire qu’il y a intérêt pour les Lions qu’il reste dans le Michigan.

Cela reste une statistique souvent trompeuse, mais dans ce cas précis elle est plutôt positive : à votre avis, quel défenseur de Detroit a fini avec le plus de plaquages ? La réponse est le sophomore Safety Tracy Walker avec 103 plaquages… tout cela en manquant 3 matchs.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Detroit+Lions+v+Arizona+Cardinals+-fqZW7H9d2Px.jpgL’ancien troisième tour a pris les choses en main cette saison aux côtés de Tavon Wilson après l’échange assez incompréhensible de Quandre Diggs à Seattle, et les deux ont fait un travail notable en tant que dernière ligne de défense ; Wilson est même le deuxième meilleur plaqueur de l’équipe avec 97… TRENTE (30) DE PLUS que le troisième. Pour revenir à Walker, il a été présent partout : contre la course (6 run stuffs, top team) et contre la passe (8 passes défendues et 1 INT), donnant du baume au coeur et un peu d’espoir de ce côté du ballon qui en a bien besoin.

Kenny Golladay le mérite derechef pour l’ensemble de son oeuvre, et nous aborderons le reste de ses sympathiques partenaires attrapeurs de ballons un peu plus loin.

Il a mis un peu de temps à démarrer, mais une fois qu’il a trouvé sa vitesse de croisière dans sa nouvelle équipe il en a régulièrement été le meilleur défenseur : le Defensive End Trey Flowers termine sa première saison dans le Michigan avec 26 pressions dont 7 sacks et 2 fumbles forcés.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Chicago+Bears+v+Detroit+Lions+1l0ElGyttOZx.jpgIl a également été présent contre la course, ce qui ne va PAS être un thème dans le reste de ce Season Review, mais il n’a pas non plus été une force absolue et inarrêtable, ce qu’il devra devenir en deuxième saison pour justifier son contrat.

Le deuxième tour Linebacker Jahlani Tavai a été la meilleure des jeunes recrues. Il a joué à peu près la moitié du temps et il s’en tire avec les honneurs via 4 run stuffs, 5 pressions dont 2 sacks, 2 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé… mais c’est aussi parce qu’il a été ne serait-ce que correct dans une unité à la rue cette saison. Le sixième tour coureur Ty Johnson mérite une mention avec 87 touches pour 382 yards, mais lui aussi a fait partie d’une unité qui a souffert, et tout cela nous donne une transition toute trouvée pour la récompense suivante ; armez les roquettes.

Le secteur entier à la course va en prendre pour son grade.

Commençons en attaque où la mise sur IR de Kerryon Johnson a ramené les Lions en terrain familier : 4.1 yards par course (22e) et 7 TDs (29e) ; Johnson a terminé comme meilleur coureur avec 403 yards et 3 TDs (au secours). On peut féliciter l’énergie de Bo Scarbrough et ses 377 yards à 4.2 yards par course, car il a fait son maximum en créant pendant un instant fugace l’improbable duo « Scarblough » avec le Quarterback, mais encore une fois le secteur n’a pas été à la hauteur ; J.D. McKissic a été plus en vue en réception avec ses 438 yards totaux et 1 TD.

Ce qui nous amène à la ligne offensive : l’équipe a décidé une étrange rotation en Guards entre Graham Glasgow, Joe Dahl et Kenny Wiggins, alors qu’à droite Rick Wagner a connu une année moins efficace. Le reste est solide avec Frank Ragnow et Taylor Decker, mais l’unité a connu des baisses de tension. Il y a aussi l’inexpérience au poste de Quarterback qui n’a pas aidé, donnant des totaux de 133 pressions concédées (21e) dont 43 sacks (19e). L’unité n’est pas vide de talent mais il faut plus de stabilité (où a-t-on déjà entendu ce mot ?).

En défense, il y a de quoi être (presque) trompé par les stats avec 4.1 yards par course (10e) et 13 TDs (14e) ; l’équipe n’a réussi que 32 run stuffs (31e) et les Safeties ont rattrapé pas mal de coups. Da’Shawn Hand et Mike Daniels n’ont pas beaucoup joué avant d’être mis sur IR alors que A’Shawn Robinson et Damon Harrison ont tenté de tenir le fort (4.5 run stuffs à eux deux) ; cela n’a pas si mal marché même si la ligne défensive a trop souvent été dominée au point d’impact.

Cependant, les premiers fautifs sont les Linebackers : le duo Christian Jones – Jarrad Davis n’a pas assez d’influence en général (3.5 run stuffs à eux deux… tous pour Davis), et ne parlons même pas de leur participation à la couverture.

Jamais deux sans trois, même si l’attaque aérienne aurait son mot à dire : les équipes spéciales ont encore été la meilleure unité.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Sam+Martin+Detroit+Lions+vs+Miami+Dolphins+O-u5Hsq2aF2l.jpgLe seul vrai point noir a été le pire taux de touchback sur kickoff (31.25%), sinon pour le reste c’est du haut niveau. Matt Prater a réussi 83.8% sur FGs et 97.2% sur XPs, Sam Martin a réussi 40.8% de punts dans les 20 yards adverses (14e) et seulement 7 touchbacks, la couverture de kickoff a été un peu juste (24.7 yards par retour – 24e) mais celle de punt a été bonne (4.5 yards par retour – 2e), et surtout Jamal Agnew a été intenable : 26.7 yards par retour de kickoff et 1 TD + 9.2 yards par retour de punt et 1 TD.

Puisque nous en sommes à viser large, autant nommer la défense contre la passe dans son ensemble : 97 pressions (29e) dont 28 sacks (29e), 284.4 yards par match (pire marque), 7.4 yards par passe tentée (27e), 11.9 yards par complétion (29e), 33 TDs (27e) et 7 INTs (pire marque). Cela valait le coup de se séparer d’un Safety de grande qualité comme Diggs (et qu’on le remplace par le rookie troisième tour Will Harris qui a eu beaucoup de mal).

Dans le pass-rush, comme déjà dit, on en attend un peu plus de Flowers la saison prochaine. Devon Kennard continue d’être solide avec 24 pressions dont 7 sacks et 1 strip-6, mais il ne sera jamais un pass-rusher destructeur. Et pour le reste c’est Waterloo morne plaine, ou l’anti-Washington : on ne blitze quasiment jamais (11 sackeurs différents – 25e) alors qu’il faudrait le faire quand la ligne défensive ne suffit pas.

De fait, cela expose une arrière-garde où Darius Slay finit par tirer la langue en étant moins efficace que précédemment malgré 13 passes défendues et 2 INTs, Rashaan Melvin est encore plus en difficulté (11 passes défendues), et le Free Agent Justin Coleman démarre bien dans le slot avant de tomber dans un trou (13 passes défendues et 1 INT). C’est assez facile de s’arrêter aux stats et de penser que les trois ont été actifs et n’ont rien laissé passer, mais au total la défense des Lions poste un taux de 11.9% de passes défendues (21e), et elle continue d’être avare en INTs. Au moins elle a su créer des fumbles (16 – 8e) et les récupérer (11 – 7e), sinon cela aurait pu être encore pire.

Parmi les gros contrats, Trey Flowers s’est bien repris, et la signature de Danny Amendola a également été une réussite : l’ex-Patriot est venu offrir une troisième cible compétente avec 62 réceptions pour 678 yards et 1 TD. Aux côtés de Golladay ainsi que du toujours performant Marvin Jones Jr avec ses 62 réceptions pour 779 yards et 9 TDs, il a formé un trio salvateur pour tous les Quarterbacks qui se sont succédé.

En effet, malgré un taux de complétion tiré vers le bas par Blough et Driskel, l’attaque aérienne a quand même été potable avec 243.8 yards (10e), 28 TDs (10e) ou 60 big plays (6e) ; petite mention à Marvin Hall Jr. qui a accumulé des stats délirantes : 7 réceptions pour 261 yards (37.3 !!!) et 1 TD. On aurait juste aimé dire la même chose de la part des Tight Ends, ce qui nous donne une autre transition (à croire que c’est prévu !).

Toujours dans les gros contrats, nous avons déjà nommé Justin Coleman, et il faut lui associer le Tight End Jesse James ; à tel point qu’un autre Free Agent, Logan Thomas, a été plus en vue. Le poste a de toute façon été une déception avec le rookie premier tour T.J. Hockenson qui est parti fort avant de s’éteindre ; malgré 32 réceptions, 367 yards et 2 TDs, un TE doit finir avec bien plus de 54.2% de réceptions.

Les victoires en Week 2 & 3. Commencer la saison avec des victoires sur les Chargers (12-4 en 2018) et les Eagles était un bon signe. Bien entendu par la suite…

La double défaite contre Green Bay. Sûr, on pourrait choisir la défaite contre Washington (qui finira devant à la draft) en Week 12, mais demandez aux fans des Lions : perdre deux fois dans la saison sans avoir été mené une seule seconde est déjà dur, mais que ce soit contre Green Bay en plus, c’est ajouter l’insulte à la blessure comme disent les anglophones.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Chicago 8-8 Équilibre
2 @ Green Bay 13-3 DivChamp
3 @ Arizona 5-10-1 Négative
4 vs. New Orleans 13-3 DivChamp
5 BYE
6 @ Jacksonville 6-10 Négative
7 @ Atlanta 7-9 Négative
8 vs. Indianapolis 7-9 Négative
9 @ Minnesota 10-6 Playoffs
10 vs. Washington 3-13 Négative
11 @ Carolina 5-11 Négative
12 TG vs. Houston 10-6 DivChamp
13 @ Chicago 8-8 Équilibre
14 vs. Green Bay 13-3 DivChamp
15 @ Tennessee 9-7 Playoffs
16 vs. Tampa Bay 7-9 Négative
17 vs. Minnesota 10-6 Playoffs

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 134-121-1 (0.525, 5e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 71-57 (0.555, 4e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 63-64-1 (0.496, 15e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.059 (5e).
  • Distance totale théorique de voyage : 10220 kms (8e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +1 (14e).

Non seulement Detroit a la bye week la plus avancée de la saison en Week 5, mais le début est corsé et le dernier mois et demi est délirant en commençant par le match de Thanksgiving ; encore plus quand vous voyez que le seul match contre une équipe au bilan négatif est contre Tampa Bay où… vous savez… Au moins les matchs les plus compliqués auront majoritairement lieu à la maison.