NFL Team Honors V : Denver

500-Broncos

C’est toujours mieux d’aller en playoffs, mais si vous devez finir sous l’équilibre, vous préférez voir votre équipe progresser et terminer sur une bonne note (2019) que l’inverse (2018). Telle a été la saison des Broncos : un départ brutal a été mitigé par une fin de saison très prometteuse pour l’avenir, à commencer par le poste qu’occupait John Elway et auquel il a un mal de ch…eval à trouver un successeur ; mais peut-être a-t-il enfin réussi en la personne de Drew Lock. Cependant il n’y arrivera pas tout seul, et il reste certaines choses à corriger.

À lire à 1609 mètres d’altitude.

 

DENVER BRONCOS
2e AFC West ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Vic Fangio, Rich Scangarello, Joe Flacco… Bronco bingo ? Changement de régime à Denver où c’était surtout l’attaque qui devait être revigorée car elle avait trop souvent laissé tomber la franchise ces dernières saisons ; cependant, cela ne voulait pas dire que la défense n’avait pas besoin d’aide car elle avait été une passoire au sol l’année précédente. Bref, le nouveau Head Coach et le nouveau Coordinateur Offensif allaient devoir prouver leur efficacité des deux côtés du ballon.

Pour cela, l’équipe s’était occupée d’un poste offensif où le bât blessait plus que les autres depuis la retraite de Peyton Manning (voire même dès sa dernière année) : le Quarterback ex-Raven était arrivé pour, même temporairement, mettre un terme à la médiocrité récente au poste dans le Colorado. D’aucuns diront qu’il n’était pas l’assurance tout risque ces derniers temps, mais il restait une différence avec Brock Osweiler, Paxton Lynch et même Case Keenum ; le deuxième tour Drew Lock avait été drafté pour le futur, mais il était sur IR. En attendant, Flacco le Bronco (Flonco ?) allait avoir un peu plus d’aide chez les cibles avec la draft du premier tour Tight End Noah Fant ; ce dernier devait enfin offrir une solution crédible depuis le départ de Julius Thomas.

Chez les receveurs écartés, Emmanuel Sanders était toujours présent mais devait revenir d’une blessure au tendon d’Achille et Courtland Sutton allait essayer de bâtir sur une belle saison 2018… on s’interrogeait un peu sur ce qui venait ensuite (à DaeSean Hamilton de nous faire mentir). Au sol, le duo Phillip Lindsay – Royce Freeman était un apport précieux pour Flonco, mais tout cela dépendait aussi d’une unité qui avait vu un sacré turnover : la ligne offensive. Out l’excellent Centre Matt Paradis, le Guard Max Garcia et le Tackle Jared Veldheer, bienvenue au deuxième tour Dalton Risner (en Guard) et à l’ex-Dolphin Right Tackle Ja’Wuan James pour solidifier enfin le poste. Connor McGovern devait s’imposer au Centre : le Tackle Garett Bolles et lui devaient s’appuyer sur la science du coach Mike Munchak.

Contrairement à l’attaque, la défense n’avait pas vu beaucoup d’arrivées avec seulement l’ex-Texan Defensive Back Kareem Jackson dont la polyvalence serait une force ; par contre il y avait eu des départs : les Defensive Ends Shaq Barrett & Shane Ray, le Linebacker Brandon Marshall, le Cornerback Bradley Roby et le Safety Darian Stewart. Cela n’était pas anodin alors que l’escouade attendait que des jeunots prennent les rênes : cela commençait par Josey Jewell qui avait gagné sa place de titulaire, se substituant à un Marshall déclinant, aux côtés de Todd Davis devenu le patron de la défense.

Ils avaient besoin de l’activité d’une ligne défensive solide menée par Derek Wolfe, Adam Gotsis et Shelby Harris pour être bien meilleurs contre la course, le gros point noir de la saison précédente ; pourtant, ce n’était pas un manque de talent dans le premier mur avec ce trio. Il fallait aussi un peu plus de soutien des Safeties, chez qui Justin Simmons continuait d’être un élément sur lequel on pouvait compter : c’était l’heure pour Will Parks de prendre position comme titulaire et d’élever son niveau de jeu. Chez les ailiers, Chris Harris voyait du changement avec les arrivées de Jackson et de l’ex-Bear Bryce Callahan, mais tout ce petit monde savait qu’il avait l’appui d’un pass-rush qui prenait son envol avec Von Miller et Bradley Chubb.

Il y avait trop de parties mouvantes dans ce puzzle pour assurer que Denver allait revenir en tank que tout le monde voulait éviter dans l’AFC, surtout avec les Chiefs et Chargers devant dans la division. En attaque, avant Flacco, il fallait se questionner sur la ligne offensive, et en défense le coeur devait être assez résistant pour stopper l’adversaire ; et encore, nous n’avions pas évoqué les équipes spéciales trop faibles et l’indiscipline notoire (manque de préparation, pénalités). Fangio pouvait agir sur plusieurs éléments, mais tous à la fois ? C’était probablement trop tôt encore pour parler de playoffs dans le Colorado.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Oakland L 16-24 0-1 do
2 vs. Chicago (0-1) L 14-16 0-2 o
3 @ Green Bay (2-0) L 16-27 0-3 wp
4 vs. Jacksonville (1-2) L 24-26 0-4 co
5 @ LA Chargers (2-2) W 20-13 1-4 do
6 vs. Tennessee (2-3) W 16-0 2-4 cwp
7 vs. Kansas City (4-2) L 6-30 2-5 dwp
8 @ Indianapolis (4-2) L 13-15 2-6 co/L
9 vs. Cleveland (2-5) W 24-19 3-6 co
10 BYE
11 @ Minnesota (7-3) L 23-27 3-7 wpo/L
12 @ Buffalo (7-3) L 3-20 3-8 cwp
13 vs. LA Chargers (4-7) W 23-20 4-8 do
14 @ Houston (8-4) W 38-24 5-8 cwp
15 @ Kansas City (9-4) L 3-23 5-9 dwp
16 vs. Detroit (3-10-1) W 27-17 6-9 W
17 vs. Oakland (7-8) W 16-15 7-9 do

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 2-6, 5-3.
    • Par quart de saison : 0-4, 2-2, 2-2, 3-1.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 4-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 136-117-3 (0.537, 2e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 130-125-1 (0.510, 10e).
    • Écart entre les deux : -0.027 (28e).

Mile High est redevenu un lieu où on souffre, mais le bilan à l’extérieur a été moins bon. Les bilans contre les équipes terminant en positif et celles qualifiées en playoffs n’ont pas beaucoup bougé entre 2018 et 2019, tout comme le bilan dans les matchs à une possession et même le nombre d’entre eux (9 vs. 10) ; cependant, il y a eu bien moins de matchs joués en dernier quart-temps et prolongation (3 vs. 6). Le calendrier a été compliqué comme prévu, juste un peu facilité par la chute des Chargers qui sont dans la division (Green Bay ou Buffalo ont compensé), et il a été à peine plus facile que l’année dernière (0.510 vs. 0.523). En fait, la grande différence (et la plus importante), c’est ce que nous disions dans l’entête : en 2018, les Broncos ont fini avec leur pire quart de saison (0-4) ; en 2019 ils ont fini avec leur meilleur (3-1).

 

La réalité

 

Cela ne vous aura pas échappé, la défense est le côté le plus sympathique cette saison, et elle a été intraitable en première mi-temps avec 7.8 points encaissés (2e) et 9 TDs (top NFL) ; les totaux sont solides : 19.8 points encaissés par match (10e) et 31 TDs (4e). C’est la même chose dans les autres grandes stats comme 337.0 yards (12e), 53 big plays (9e), 37.4% de 3e tentatives autorisées (13e) ou 47 voyages adverses en redzone (7e) dont seulement 39.1% ont terminé en TD (top NFL).

Non, les problèmes ont plutôt été de l’autre côté : 17.6 points marqués (28e) dont 6.8 en deuxième mi-temps (pire marque), 28 TDs dont 10 en deuxième mi-temps (pires marques aussi), 298.6 yards (28e), 54 big plays (24e) ou 31.7% de 3e tentatives converties (30e). Dur de garder un score à la fin du match quand votre défense se crame et que votre attaque ne lui permet pas de souffler.

Voici les récompenses de la saison :

Encore une fois, deux joueurs le partagent : le receveur Courtland Sutton et le Safety Justin Simmons.

https://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2018/12/broncos-bengals_AC34251x.jpgSutton a été poussé dans la lumière suite à l’échange d’Emmanuel Sanders, et il a répondu de manière brillante : 72 réceptions pour 1112 yards, 6 TDs, 18 big plays (8e) et 8 DPI subies (top NFL). Il a été tellement important qu’il double quasiment le nombre de ciblages (1.87), réceptions (1.8) et yards (1.98) du deuxième Bronco dans la liste. Pour ne rien gâcher, il peut aussi porter le cuir, et il est solide au block ; une belle saison qui en appelle d’autres.

Pour Simmons, c’est également une consécration : il n’avait jamais vraiment réussi à tout mettre bout à bout ; cette année, il l’a fait : 93 plaquages dont 2.5 run stuffs, 15 passes défendues et 4 INTs. Toujours disponible, il a encore joué tous les snaps de la défense (1075) et a été l’élément le plus utilisé par Denver (1172). Il semble enfin arrivé à maturation.

Le Defensive Tackle Shelby Harris est nommé pour la troisième année de suite, parce qu’il le vaut bien. Il a enfin eu plus de temps de jeu, et sa qualité s’est à peine diluée : il a été le Defensive Lineman le plus utilisé (649 snaps). Sa grosse papatte a bouclé la saison de Denver sur une victoire, et ce n’est que justice : 3 run stuffs, 12 pressions dont 6 sacks, 9 passes déviées et 1 fumble forcé. Oui, vous avez bien lu : NEUF passes déviées.

Au sujet de la ligne défensive, elle a vu une saine rotation et a fait une saison intéressante… mais elle a un petit peu baissé de pied, notamment au sol. Prenez Derek Wolfe, un joueur assez complet : il n’a qu’un petit run stuff ; il s’est au moins repris avec 19 pressions dont 7 sacks.

Heureusement, un joueur a tiré son épingle du jeu : l’ex-49er Mike Purcell, qui s’est baladé au point de passer par l’AAF (vous vous souvenez de l’AAF ?), est devenu une machine à run stuffs, menant l’équipe avec 8.5 ! Le rookie Dre’Mont Jones et DeMarcus Walker ont été sympathiques en soutien, mais surtout dans le pass-rush (18 pressions dont 7 sacks à eux deux et 1 INT pour Jones).

Une fois Sutton mis de côté, c’est le coureur Phillip Lindsay qui a encore été un roc pour l’attaque cette saison : 259 touches pour 1207 yards et 7 TDs, tout cela sans fumble.

https://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2019/12/e79bddd5375949de9eb95e23238ba4b8.jpgIl a définitivement pris le pas sur Royce Freeman, étant le premier coureur non-drafté à démarrer sa carrière avec deux saisons à 1000+ yards au sol (224 courses pour 1011 yards et 7 TDs). Il a tourné à 4.5 yards de moyenne contre les 3.8 de Freeman (avec 3 TDs), et il est tout simplement bien plus efficace et régulier que son partenaire. Néanmoins, si vous avez besoin d’un protecteur pour votre Quarterback, vous avez intérêt à avoir l’excellent Freeman, car ce n’est pas du tout le fort de Lindsay.

Pour revenir à la course, c’est aussi un peu pour cela que l’attaque terrestre n’a pas été flamboyante non plus : 103.9 yards par match (20e), 4.1 yards par course (21e), 11 TDs (22e) et 8 big plays (21e).

C’est l’OVNI de cette saison de Denver : le Linebacker Alexander Johnson a été une injection de sang frais phénoménale à un poste qui en avait besoin depuis un moment, à tel point qu’il grille tous les noms auxquels vous pouviez penser.

https://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2019/10/Broncos-Chargers-Football-1-1.jpg?w=620D’où vient-il, celui-là ? Accusé de viol pendant sa saison senior à Tennessee en 2014, il a dû attendre d’être acquitté quatre ans plus tard pour que les franchises NFL s’intéressent à lui. Il a signé à Denver en 2018 et a fini sur le Practice Squad avant d’être titularisé en Week 5 cette saison… le résultat est percutant : 95 plaquages dont 5.5 run stuffs, 5.5 pressions dont 1.5 sacks, 3 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré.

Il a cimenté sa place au coeur de la défense des Broncos pour le futur, et c’est une bonne chose pour venir épauler Todd Davis qui reste un joueur solide sur lequel on peut compter, sans pour autant casser la baraque : 136 plaquages dont 6 run stuffs, 1 pression et 1 passe défendue. Le sophomore Josey Jewell, lui, a été relégué sur le banc par Johnson, mais il a contribué au sol et dans le pass-rush (et il a récupéré 2 fumbles).

De fait, la défense a été plutôt efficace contre la course : 111.4 yards par match (16e), 4.2 yards par course (13e), 9 TDs (5e) et 7 big plays (6e) ; le plus gros progrès a été dans le taux de run stuff par course adverse qui a pris +2.8% à 12% (16e). S’il est vrai que l’escouade a complètement craqué contre Leonard Fournette et ses 225 yards, c’était en Week 4 quand elle n’était pas encore montée en régime.

Le deuxième tour Offensive Lineman Dalton Risner a probablement été le meilleur dans le rapport qualité/prix : replacé en Guard, le jeune joueur a presque joué tous les snaps (96.3%) et les résultats ont été en général intéressants, avec notamment peu de pénalités (3).

Son partenaire le Left Tackle Garett Bolles, lui, continue de voir une montagne de mouchoirs jaunes avec 17 (2e pire marque) pour 10 acceptés et 95 yards. C’est dommage parce que, outre ce point, il a fait une saison solide aux côtés de Risner. Avec le Centre Connor McGovern, qui a su prendre la place de Matt Paradis avec succès, ils ont joué tous les snaps ; si vous incluez le rookie, ils forment la bonne moitié de la ligne offensive.

De l’autre côté, qualité et disponibilité n’ont pas été les mêmes : Ja’Wuan James s’est rapidement blessé au genou (ce qui a pourri le reste de sa saison), alors que Ron Leary et Elijah Wilkinson n’ont pas toujours été à leur avantage. Dans l’ensemble, l’unité a été inconstante, mais elle n’a pas régressé non plus par rapport à l’année dernière ; le retour de James pourrait être une bonne nouvelle.

Goat Of The Year est probablement trop fort (il y a d’autres facteurs), mais l’intérim de Joe Flacco. On savait tous que « Flonco » allait faire office de pont, mais le pont a rapidement brûlé : 65.3%, 7.0 yards par passe tentée, 6 TDs, 5 INTs, 3 fumbles perdus, 26 sacks et 85.1 de QB Rating. Certains pointeront vers le manque d’armes, ce qui n’est pas faux, mais sa tendance à tenir la balle et à ne pas sentir la pression dans la poche a été au détriment de la ligne et de l’attaque en général. Pour couronner le tout il a fini sur IR avec une blessure au cou.

Sans secteur qui se détache vraiment, focalisons-nous sur les Safeties ; nous avons parlé de Simmons, mais son acolyte, le Free Agent Kareem Jackson, a été au niveau attendu. L’ex-Texan a apporté sa constance et sa qualité reconnues : 4.5 run stuffs, 10 passes défendues, 2 INTs, 1 fumble forcé et 1 fumble remonté pour un TD (le seul TD défensif de Denver). Et tout cela en ratant trois matchs.

https://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2019/10/TDP-L-BRONCOS-10062019-FJA_4535a.jpg?w=620Pour rappel, Simmons a 15 passes défendues, et Shelby Harris 9… avec Jackson, ce sont les trois leaders dans la catégorie. Vous voyez le problème ? Chris Harris a fait une saison assez méconnaissable, autorisant plus de TDs qu’à l’accoutumée et terminant seulement avec 7 passes défendues et 1 INT… et le souci, c’est qu’il reste quand même le meilleur des Cornerbacks. Bryce Callahan est parti sur IR avant la saison, et cela a déclenché le jeu des chaises musicales avec QUATRE joueurs à 300+ snaps sans vraiment d’impact : Duke Dawson, Will Parks, Davontae Harris et Isaac Yiadom ont 11 passes défendues à eux quatre, sans aucune INT.

Donc c’est avant tout avec l’aide des non-Cornerbacks que la couverture s’en tire finalement pas si mal : 64.8% (24e), 6.7 yards par passe tentée (14e), 19 TDs (5e), 10 INTs (25e), 89.8 de QB Rating adverse (16e) et 46 big plays (8e).

Le premier tour Tight End Noah Fant et le deuxième tour Quarterback Drew Lock ont fait partie d’une attaque aérienne en berne : 61.9% (21e), 194.7 yards (28e), 6.2 yards par passe tentée (23e), 16 TDs (pire marque), 10 INTs (12e), 84.3 de QB Rating (22e) et 46 big plays (25e).

Passons rapidement sur un autre intérim, celui de Brandon Allen (68.3 de QB Rating) pour parler de Lock : il n’a joué que 5 matchs dont ce match dans les éléments à Kansas City, mais en mettant celui-là de côté ce qu’il a montré était prometteur. Finir à 64.1%, 6.5 yards par passe tentée, 7 TDs et 3 INTs est plutôt bien ; il a été précis en redzone (64%, 6 TDs, 1 INT) et sa mobilité a aidé la protection (5 sacks). Tout n’est pas parfait bien sûr, mais à lui de progresser en 2020.

Fant a été largement inconstant, et le block n’est pas DU TOUT sa spécialité, mais au moins il est le deuxième receveur de l’équipe avec 40 réceptions pour 562 yards et 3 TDs ; il a une belle capacité à gagner du terrain balle en main (9.7 yards par réception – 4e NFL). Derrière, Sanders a laissé un trou après son échange et ses 30 réceptions pour 367 yards et 2 TDs.

Les Broncos n’ont pas eu de chance avec les blessures de James et Callahan, mais fort heureusement Kareem Jackson a été un investissement très intelligent (et ce n’est pas une surprise).

La blessure de Ja’Wuan James est la plus dommageable mais il devrait revenir en 2020.

La victoire 38-24 à Houston en Week 14. Le score est flatteur pour Houston. Si c’est ce que peut devenir Denver en 2020 avec une attaque menée par un Lock en confiance et une défende étouffante face à un champion de division… watch out.

La défaite 20-3 à Buffalo en Week 12. Quand Denver a compris qu’il fallait absolument voir ce que Lock avait dans le ventre parce que Brandon Allen n’était pas la réponse, quelque soit la question.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 MNF vs. Tennessee 9-7 Playoffs
2 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
3 vs. Tampa Bay 7-9 Négative
4 TNF @ NY Jets 7-9 Négative
5 @ New England 12-4 DivChamp
6 vs. Miami 5-11 Négative
7 vs. Kansas City 12-4 Champ
8 BYE
9 @ Atlanta 7-9 Négative
10 @ Las Vegas 7-9 Négative
11 vs. LA Chargers 5-11 Négative
12 vs. New Orleans 13-3 DivChamp
13 SNF @ Kansas City 12-4 Champ
14 @ Carolina 5-11 Négative
15 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
16 @ LA Chargers 5-11 Négative
17 vs. Las Vegas 7-9 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 131-125 (0.512, 12e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 68-60 (0.531, 10e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 63-65 (0.492, 17e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.039 (7e).
  • Distance totale théorique de voyage : 16964 kms (21e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -13 (32e).

Denver devra bien se préparer car la franchise sera la plus désavantagée en jours de repos ; au total les Broncos auront deux semaines de repos de moins que leurs adversaires. Le calendrier n’est pas insurmontable mais compte son lot d’équipes à 10+ victoires, avec notamment ce doublon très relevé NO-KC avant d’entamer le dernier mois.