NFL Team Honors V : Chicago

500-Bears

Cela fait maintenant 13 ans que les Bears n’ont pas aligné deux saisons positives consécutives, et ils semblaient pourtant très bien partis l’année dernière pour mettre fin à cette série. Mais (quasiment) toute l’équipe a baissé de pied en 2019 : si ce n’est pas forcément alarmant pour une défense qui est juste redescendue d’un nuage très très haut à un nuage très haut, c’est incompréhensible pour une attaque qui n’était déjà pas à la fête et qui a réussi à faire pire. Finir à l’équilibre n’était finalement pas si mal quand on regarde les stats, mais il y a vraiment du boulot pour Matt Nagy car cela commence à faire un peu long.

À lire en étant déçu.

 

CHICAGO BEARS
3e NFC North ~ 8-8

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

La défense voulait un peu de soutien en 2019, entre une attaque en légère progression mais encore inconstante et des équipes spéciales tape-tête-contre-mur ; l’équipe de Matt Nagy avait une escouade élite et deux autres qui tiraient la patte un peu trop pour espérer beaucoup mieux en 2018. Il fallait donc que la défense puisse continuer sur son élan, et que le reste augmente le volume.

Ce « reste » commençait par l’attaque et par le Quarterback Mitch Trubisky : on avait vu une amélioration certaine mais encore insuffisante, notamment en ce qui concernait la précision. Afin de l’aider, l’équipe avait définitivement coupé les ponts avec le premier tour raté de 2015, Kevin White : le receveur Allen Robinson devait passer encore un palier en 2019, tout comme le sophomore Anthony Miller, alors que Taylor Gabriel était toujours là pour affoler dans le slot ; l’ex-Patriot Cordarrelle Patterson et le quatrième tour Riley Ridley étaient venus renforcer le groupe. Chez les Tight Ends, Trey Burton devait aussi bâtir sur une saison 2018 intéressante, mais il fallait que Adam Shaheen reste en bonne santé pour enfin justifier son second tour ; le groupe avait du potentiel, mais il manquait encore quelque chose pour former un ensemble cohérent.

Au sol, le départ du coureur Jordan Howard, bien que pressenti, avait laissé un vide pour ce qui était de porter la balle de manière répétée ; la draft du troisième tour David Montgomery et la signature de l’ex-Seahawk Mike Davis apportaient une polyvalence que possédait aussi Tarik Cohen, de fait il fallait voir comment les snaps se répartiraient. Comme le Biscuit, ils allaient bénéficier d’une ligne offensive qui, malgré les blessures, avait tenu le choc la saison précédente, et qui alignait les mêmes titulaires… à une exception près : le Guard James Daniels et le Centre Cody Whitehair, très intéressants tous les deux, devaient échanger leur poste pour évoluer plus naturellement ; un gage de solidité avec le duo de Tackles Charles Leno – Bobby Massie, d’autant plus si le Guard Kyle Long pouvait ENFIN faire une saison complète.

Le changement majeur en défense était celui du Coordinateur : Vic Fangio, parti à Denver, était remplacé par Chuck Pagano ; il héritait d’un vrai monstre (du Midway). Tout juste le Cornerback Bryce Callahan et le Safety Adrian Amos étaient-ils partis, remplacés par l’ex-Jet Buster Skrine et l’ex-Redskin Ha Ha Clinton-Dix ; il restait cependant à voir si les Bears gagnaient au change : Callahan avait répondu présent et Amos était un solide contributeur, alors que Skrine comme Clinton-Dix pouvaient être inconstants. Peut-être seraient-ils rassurés par ce qu’il y avait autour : Kyle Fuller, Prince Amukamara et Eddie Jackson étaient au sommet de leur art et promettaient encore des heures de souffrance au jeu aérien adverse.

Ils étaient très bien assistés par un pass-rush mené par un Khalil Mack qui n’avait toujours pas trouvé la pédale de frein ; Leonard Floyd était son lieutenant attitré dont on attendait néanmoins toujours qu’il justifie le premier tour de 2016. En ce qui concerne le reste du front-7, on prenait les mêmes et on recommençait : la ligne défensive terrifiante était encore pilotée par un Akiem Hicks continuant de faire des ravages, Eddie Goldman faisait un travail largement sous-coté, et le jeune Bilal Nichols perçait gentiment. Derrière eux, vous aviez le duo infatigable Roquan Smith – Danny Trevathan. À moins d’une hécatombe, cette escouade allait encore faire peur cette saison… comme les équipes spéciales, mais pas pour les mêmes raisons.

L’attaque avait les armes pour faire une meilleure année, mais tout reposait sur la capacité du Biscuit à être moins friable. Les équipes spéciales ne pourraient être jugées que sur pièce. Le plus gros ennemi des Bears en 2019 risquait d’être le calendrier de premier de division qu’ils allaient avoir, bien loin de celui de 2018 ; sans oublier la relative inexpérience de l’ensemble du groupe dans les matchs de janvier. Attention aux aspirations placées trop haut, bien que la division et au moins une victoire en playoffs étaient largement atteignables.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Green Bay L 3-10 0-1 dwpo
2 @ Denver (0-1) W 16-14 1-1 o
3 @ Washington (0-2) W 31-15 2-1 c
4 vs. Minnesota (2-1) W 16-6 3-1 dwp
5 @ Oakland (2-2) L 21-24 3-2 o/L
6 BYE
7 vs. New Orleans (5-1) L 25-36 3-3 cwp
8 vs. LA Chargers (2-5) L 16-17 3-4 o/L
9 @ Philadelphia (4-4) L 14-22 3-5 cwpo
10 vs. Detroit (3-4-1) W 20-13 4-5 do
11 @ LA Rams (5-4) L 7-17 4-6 cw
12 vs. NY Giants (2-8) W 19-14 5-6 co
13 @ Detroit (3-7-1) W 24-20 6-6 do/W
14 vs. Dallas (6-6) W 31-24 7-6 co
15 @ Green Bay (10-3) L 13-21 7-7 dwpo
16 vs. Kansas City (10-4) L 3-26 7-8 wp
17 @ Minnesota (10-5) W 21-19 8-8 dwpo

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 8-8.
    • Par demi-saison : 3-5, 5-3.
    • Par quart de saison : 3-1, 0-4, 3-1, 2-2.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 4-4.
    • Dans la division (d) : 4-2.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 6-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 131-121-4 (0.520, 5e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 129-125-2 (0.508, 12e).
    • Écart entre les deux : -0.012 (21e).

Sans surprise, une saison bien moins contrôlée, même si Chicago n’était pas si loin que ça : bien plus de matchs et de déchets contre les bonnes équipes (positif et playoffs) et le bilan à domicile a pris -3 dans les dents. Les Bears ont gagné tous leurs matchs dans la division sauf ceux contre Green Bay à chaque fois d’une possession, et le bilan dans la conférence a aussi pris -3 victoires. Ce deuxième quart d’année avec la bulle a été rédhibitoire mais, encore une fois, trois des quatre défaites ont été à une possession. Le calendrier a été un tout petit peu plus facile que prévu mais toujours largement plus compliqué que l’année dernière (0.508 vs. 0.430), car la chute globale de L.A. plus d’autres ont eu raison des bonds de Green Bay, Minnesota et Oakland. On remarque aussi moins de maîtrise en dernier quart-temps (1-2-0-0 vs. 3-1-1-1).

 

La réalité

 

La défense n’est plus la meilleure de la ligue, mais elle tient toujours bien aux branches : 18.6 points (4e), 33 TDs (7e), 324.1 yards (8e), 49 big plays (4e) et 36.3% de 3e tentatives (9e). Elle n’a logiquement pas réussi à reproduire la même saison concernant les TDs défensifs (-5 à 1) ou les ballons volés (-17 à 19) ; de plus, elle continue de craquer en dernier quart-temps, y encaissant 38.9% de ses points et 39.4% de ses TDs (pires marques).

Néanmoins, sur ce dernier point elle a des circonstances atténuantes vu qu’elle passe son match à supporter une attaque anémique qui n’existe que pendant le troisième quart-temps (38.6% de ses points et 46.7% de ses TDs) : 17.5 points (29e), 30 TDs (27e), 296.8 yards (29e), 44 big plays (pire marque) ou 35.7% de 3e tentatives (25e). Malgré cette défense, Chicago poste des différences négatives dans toutes les statistiques majeures, sauf celle des turnovers où elle est nulle car l’attaque a fait un peu plus attention (-5 à 19 – 11e).

Voici les récompenses de la saison :

Vous vous attendez peut-être à trouver un joueur défensif, mais les noms attendus n’ont pas forcément été aussi destructeurs que l’année dernière. De fait, si on prend littéralement le sens de la récompense, Most VALUABLE Player, alors il y a un joueur sans qui l’attaque aurait fait encore pire cette saison : le receveur Allen Robinson.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/J250C9Jy4NZvt4lPXR0JB1CAY1w=/0x0:3406x2429/1200x800/filters:focal(1368x382:1912x926)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66767409/1184032050.jpg.0.jpgLa preuve, il a été ciblé 154 fois (3e) pour 98 réceptions (7e), 1147 yards, 7 TDs, 15 big plays, il a attiré 6 DPI (4e) et a réussi 63 first downs (5e)… ainsi que 7 drops. Il y a un deuxième joueur à 1000+ yards cumulés (nous y reviendrons), mais sans Robinson le playcall aurait été constitué de 500 passes vers les coureurs (ou presque), et il a régulièrement tiré l’attaque d’un mauvais pas… jusqu’au moment où il ne pouvait pas tout faire lui-même.

Il aura encore fait le boulot dans un temps de jeu réduit et avec efficacité : comme on le dit souvent, l’Inside Linebacker Nick Kwiatkoski n’est pas le playmaker absolu, mais l’avoir dans ses rangs est toujours mieux que l’inverse. Bien qu’il n’ait joué que la moitié des snaps en défense suite aux blessures, il termine quand même avec 76 plaquages dont 5 run stuffs (top team), 6 pressions dont 3 sacks, 4 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé ; cela vous donne une idée de tout ce qu’il peut faire sur un terrain.

https://www.chicagotribune.com/resizer/svrVvlp6CRFIRPrfNA7d6ZkOXUc=/415x311/center/middle/arc-anglerfish-arc2-prod-tronc.s3.amazonaws.com/public/B6B4D3ECC5CQBN6Z5BE4X4CP4Q.jpgIl a été utile parce que le poste a rempli l’infirmerie : Roquan Smith ET Danny Trevathan ont fini sur IR. Le premier a eu du mal à lancer sa saison même s’il termine en tête des plaqueurs avec 101 ; il n’a que 3 run stuffs, 4 pressions dont 2 sacks, 2 passes défendues et 1 INT. Trevathan a été plus en jambes mais cette fracture du bras l’a stoppé net après 2 run stuffs, 5 pressions dont 1 sack, 1 passe défendue et 1 fumble forcé.

Le deuxième offensif à 1000+ yards aura sa propre récompense, donc Allen Robinson la mérite à nouveau, mais cela va nous permettre de vous faire voir le « paysage » autour de lui, et de parler de celui qui lance les ballons dont au sujet duquel vous êtes peut-être au courant des autres lanceurs qui étaient dans sa draft (encore que vous avez pu oublier l’information, ce n’est pas comme si les gens en parlaient souvent).

On en attendait probablement un peu plus du prometteur Anthony Miller qui a mis du temps à démarrer, même s’il finit deuxième avec 52 réceptions pour 656 yards, 2 TDs et 11 big plays ; il faut plus de constance. Tarik Cohen s’invite dans la liste des receveurs, sans trop de surprise, et il a été la deuxième cible avec 79 réceptions pour 456 yards et 3 TDs ; qu’un coureur ait une moyenne plus basse qu’un receveur n’est pas étrange, mais tomber à 5.8 yards par réception, c’est assez dramatique. Taylor Gabriel a vu son année pourrie par les blessures, postant seulement 353 yards et 4 TDs. Un poste manque dans la liste, nous en reparlerons (graissez les tromblons).

Tout cela nous amène évidemment à Mitchell Trubisky. S’il n’a pas toujours été aidé par ses partenaires (par exemple les 33 drops – 26e) ou le playcall, le troisième année n’a montré aucune progression : pire, il a régressé dans toutes les catégories ; moins précis (surtout à longue distance), moins à l’aise mécaniquement et intellectuellement. Ses moyennes sont tombées à 6.1 par passe tentée et surtout 9.6 par complétion, pire marque de la ligue. Il a lancé 17 TDs pour 10 INTs dont QUATRE INTs dans la redzone (pire marque). Son taux de complétion a aussi chuté à 63.2% même s’il reste honorable, mais ce n’est pas surprenant avec une moyenne par passe tentée si basse.

Il est légitime de se demander si sa blessure à l’épaule ne l’a pas handicapé le reste de la saison ; l’organisation, elle, a fini par trancher, d’où l’échange pour Nick Foles.

Certes la défense a tenu le coup, mais elle a baissé de pied. Comme par hasard, Akiem Hicks a raté quasiment deux-tiers de la saison, et il n’était pas à son niveau habituel à son retour. Il pourrait être candidat à la récompense tant son impact est visible, mais soyons plus traditionnels et donnons-le à l’Outside Linebacker Khalil Mack. On peut néanmoins noter qu’il a été moins décisif que l’année dernière : 4.5 run stuffs, 24.5 pressions dont 8.5 sacks, 4 passes défendues, 5 fumbles forcés et 1 fumble récupéré ; tout cela fait une bonne liste, mais on parle de Khalil Mack, l’homme qui allume toutes les loupiotes défensives.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/mszQaenmFDHfEeNgAXzVq89H0Q4=/0x0:3136x1918/1200x800/filters:focal(1828x444:2328x944)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65978260/1195630495.jpg.0.jpgSa saison 2019 n’a pas été à la hauteur de celle de 2018, comme pour son partenaire Leonard Floyd et ses 2 run stuffs, 15 pressions dont 3 sacks et 1 passe défendue. Aaron Lynch a apporté 11 pressions dont 2 sacks, mais rien n’est très folichon dans tout cela, ce qui explique le crash de production à la fois contre la course et dans le pass-rush : -14 run stuffs à 32 (30e) et -36 pressions à 114 (26e) dont -18 sacks à 32 (24e) ; et les taux suivent les mêmes tendances.

Au niveau de la ligne défensive, elle a fait le travail mais l’absence de Hicks a clairement pesé dans le groupe. Eddie Goldman continue d’être un avaleur de blocks solide qui laisse les stats aux autres comme Roy Robertson-Harris, Nick Williams ou Bilal Nichols ; le premier a été présent avec 12.5 pressions dont 2.5 sacks et 3 passes déviées, le deuxième a été une belle surprise avec 15 pressions dont 6 sacks et 2 fumbles récupérés.

Cependant, vous voyez qu’il n’y a pas beaucoup de run stuffs notables, et ils n’ont même pas suffi à contrebalancer la baisse de production des pass-rushers.

Le deuxième tour coureur David Montgomery a été cet autre attaquant à 1000+ yards avec ses 267 touches pour 1074 yards et 7 TDs ; tout cela semble plutôt bien jusqu’au moment où on s’aperçoit qu’il a une moyenne de 3.9 yards par occasion, la pire de la ligue. Il s’est démené au sol mais sa moyenne de 3.7 yards par course trahit non seulement une inconstance, mais également les soucis de la ligne offensive.

Une première saison prometteuse : il faut qu’il progresse… et qu’on progresse autour de lui.

Dans un schéma comme celui de Matt Nagy, la production des Tight Ends a été terrible.

Trey Burton a lutté contre les blessures pour poster 84 yards. J.P. Holtz est l’improbable « leader » en yards avec 91 sur 7 réceptions alors qu’il est surtout un TE bloqueur. Adam Shaheen, 74 yards. Ben Braunecker, Jesper Horsted, Eric Saubert, Bradley Sowell… au moins certains sont un peu efficaces au block, mais on se demande pourquoi Chicago conserve autant de TEs pour ne rien en faire.

Dans la défense, la couverture a été un peu plus efficace malgré un pass-rush moins présent : 63.4% (18e), 6.2 yards par passe tentée (8e), 17 TDs (4e), 85.2 de QB Rating adverse (8e), 40 big plays (3e) ; son seul problème est de ne pas avoir réussi autant d’INTs (-17 à 10 – 25e).

https://www.chicagotribune.com/resizer/HJZW3Xy-i2uxunyZnqRgX_ESvMA=/fit-in/800x533/smart/filters:fill(black)/arc-anglerfish-arc2-prod-tronc.s3.amazonaws.com/public/5RVORLVZ2NC43ORHIJBGNRAWIU.jpgKyle Fuller a été le Bear le plus utilisé (1167 snaps) et le meilleur des Cornerbacks avec 12 passes défendues et 3 INTs ; Prince Amukamara a été présent mais un peu moins décisif (10 passes défendues) alors que Buster Skrine n’a jamais vraiment été à l’aise (5 passes défendues).

Chez les Safeties, l’ajout de Ha Ha Clinton-Dix a été majoritairement positif à part le plaquage manqué habituel ici ou là, compilant 5 passes défendues, 2 INTs dont 1 pick-6 et 2 fumbles récupérés ; comme Amukamara, Eddie Jackson a été solide mais un peu moins décisif avec 4.5 run stuffs ou 5 passes défendues et 2 INTs. Le duo de Safeties a été très disponible, laissant des miettes aux autres.

L’attaque terrestre « l’emporte » de justesse devant l’attaque aérienne malgré le travail de Montgomery. Cohen a surtout existé par les airs, ne gagnant que 213 yards au sol à 3.3 yards de moyenne (yikes). Pas étonnant que l’ensemble ne termine qu’avec 91.1 yards par match (27e), 3.7 yards par course (29e), 8 TDs (28e) ou 5 big plays (30e).

Mais nous l’avons dit, la ligne offensive est aussi coupable. Notons que le groupe a du talent à l’image du duo Cody Whitehair – James Daniels à l’intérieur, celui qui a joué tous les snaps. C’est juste que 2019 a été pourrie par la blessure de Kyle Long, forçant la titularisation d’un Rashaad Coward en difficulté, et que sur les extérieurs Charles Leno et Bobby Massie n’ont pas été à leur niveau habituel ; le premier a accumulé 13 pénalités (5e) pour 99 yards (10e). De plus, là aussi les blessures ont fait leur oeuvre, poussant Cornelius Lucas sur le terrain.

C’est donc un mix de pépins physiques et de baisses de performances qui ont donné une année médiocre, ce qui se voit aussi dans la protection avec 131 pressions (17e) dont 45 sacks (21e).

Comme déjà dit, la signature de Ha Ha Clinton-Dix a été une bonne pioche, avec une mention pour celle de Cordarrelle Patterson qui a posté 29.5 yards par retour de kickoff (6e) et 1 TD

… et la signature de Buster Skrine n’a pas forcément apporté autant qu’attendu, même si son contrat reste très acceptable.

La victoire 31-24 contre Dallas en Week 14. Celle qui maintient Chicago dans l’espoir des playoffs, avec une rencontre quasiment menée de bout en bout.

La défaite 17-16 contre les Chargers en Week 8. L’attaque se réveille mais n’arrive pas à aller dans l’endzone, tout ça pour perdre sur un Field Goal raté après avoir mené 16-7. Dans la série de 4 défaites qui fait passer Chicago de 3-1 à 3-5, c’est probablement celle qui a fait le plus mal.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Detroit 3-12-1 Négative
2 vs. NY Giants 4-12 Négative
3 @ Atlanta 7-9 Négative
4 vs. Indianapolis 7-9 Négative
5 TNF vs. Tampa Bay 7-9 Négative
6 @ Carolina 5-11 Négative
7 MNF @ LA Rams 9-7 Positive
8 vs. New Orleans 13-3 DivChamp
9 @ Tennessee 9-7 Playoffs
10 MNF vs. Minnesota 10-6 Playoffs
11 BYE
12 SNF @ Green Bay 13-3 DivChamp
13 vs. Detroit 3-12-1 Négative
14 vs. Houston 10-6 DivChamp
15 @ Minnesota 10-6 Playoffs
16 @ Jacksonville 6-10 Négative
17 vs. Green Bay 13-3 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 8.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 129-125-2 (0.508, 13e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 67-60-1 (0.527, 12e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 62-65-1 (0.488, 19e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.039 (7e).
  • Distance totale théorique de voyage : 9566 kms (7e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +6 (6e).

Regardez un peu ce calendrier backloaded comme un contrat de franchise Quarterback : encore que, il y a une poignée d’équipes à 7-9 dans ce démarrage, donc en réalité il est truffé de pièges même avant d’attaquer les Rams et la partie infernale. Au moins, Chicago a quelques avantages : plus de repos au total que ses adversaires, pas beaucoup de kilomètres à faire et le TNF à domicile après un autre match à domicile.