Boom Or Bust : Les choix du premier tour de la draft 2019 (4/4)

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Nous terminons les tribulations des 32 choix du premier tour de draft pour savoir comment ils se sont comportés, et s’ils ont été les meilleurs rookies de leur équipe, avec les picks #25 à #32. Nous jetons également un coup d’oeil aux équipes n’ayant pas eu de choix de premier tour.

NB1 : FF = fumbles forcés, FR = fumbles récupérés, PD = passes défendues.

NB2 : Les snaps sont divisés en deux. Tout d’abord, le nombre total de snaps du joueur et son classement par rapport à l’équipe entière. Ensuite, le nombre de snaps du joueur dans son escouade principale, sa participation (en pourcentage du nombre maximal de snaps) et son classement dans l’escouade. Certains rookies jouant beaucoup sur équipes spéciales, les deux nombres de snaps peuvent donc différer.

NB3 : Les stats viennent d’ESPN, les snaps de FootballOutsiders et les matchs joués de Pro-Football-Reference.

 

25. BALTIMORE : Marquise Brown, WR, Oklahoma

500-RavensMatchs joués : 14
Snaps : Équipe – 571 (20/66) ; Attaque – 571 (50.8%, 9/27)
Réception : 46 réceptions, 584 yards (12.7), 7 TDs
Catch Rate : 64.8%, 2 drops

Lamar Jackson voyait l’arrivée de Marquise « Hollywood » Brown, le dragster d’Oklahoma, pour l’aider à développer le jeu aérien.

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Pour une première saison et dans une équipe qui court autant, on peut dire que le résultat est très encourageant bien que parfois inconstant : il est arrivé à « Hollywood » de disparaître dans certains matchs, mais il a été le receveur pur préféré de Jackson et la 2e cible derrière Mark Andrews. S’il reste un dragster capable d’étirer la défense en profondeur (ce qui explique son taux de réception plus bas que d’autres même s’il est très respectable), il a néanmoins su diversifier ses routes, capable de venir au milieu pour réussir la réception difficile. Il n’a pas eu beaucoup de drops en saison régulière – un bon point par rapport à Andrews par exemple, il a fait une deuxième partie de saison plus solide – ce qui prouve qu’il développe son talent et sa connexion avec Jackson, et cela sera important pour avoir une attaque plus équilibrée dans le futur (on l’a vu en Divisional Round).

Aucun autre rookie drafté n’a fait mieux que Hollywood, mais la saison record des Ravens au sol aurait pu s’effondrer après la blessure du Centre Matt Skura. Il n’en a rien été, car le non-drafté Patrick Mekari est venu s’insérer dans l’alignement comme si de rien n’était. Un excellent choix qui a payé et qui demande presque qu’il trouve une place de titulaire pour la saison prochaine.

 

26. WASHINGTON : Montez Sweat, DE, Mississippi State

500-RedskinsMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 823 (11/81) ; Défense – 729 (63.6%, 7/39)
Défense : 50 plaquages, 31 solo, 4.5 run stuffs, 2 FF
Pass-Rush : 20 pressions, 7 sacks
Couverture : 2 PDs

Washington remontait pour stopper la chute du Defensive End Montez Sweat (mal diagnostiqué sur son problème cardiaque) pour ajouter du pass-rush dans la capitale.

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Vous n’avez peut-être pas beaucoup entendu le nom de Sweat, et ce pour plusieurs raisons : des doutes à cause de précédentes blessures qui l’ont fait descendre dans la draft (une spécialité des choix de premier tour des Reds – remember Jonathan Allen), une saison terrible des Redskins et un focus accru sur Haskins une fois qu’il a été titularisé. Regardez un peu cette ligne de stat : des loupiotes allumées un peu partout et une année discrète mais solide du rookie. Il a montré une progression tout au cours de l’exercice dans ce « nouveau » poste d’Outside Linebacker, et tout ce qu’il a fait tend à prouver que ce n’est que le début. S’il a vraiment exhibé une carence, c’est en couverture, mais il est difficile de lui en vouloir : s’il peut arriver qu’on demande à un OLB de descendre en couverture de temps en temps, il faut le faire avec un joueur qui a un peu l’habitude (Sweat l’a très peu fait en NCAA).

 

27. OAKLAND : Johnathan Abram, S, Mississippi State

500-RaidersMatchs joués : 1
Snaps : Équipe – 53 (60/73) ; Défense – 49 (4.6%, 26/34)
Défense : 5 plaquages, 1 solo
Couverture : 1 PD

Avec le troisième choix du premier tour, les Raiders se portaient sur l’arrière-garde via le Safety Johnathan Abram comme partenaire de Karl Joseph.

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La saison d’Abram s’est rapidement terminée sur une blessure à l’épaule, donc il faudra attendre 2020 et Las Vegas pour savoir s’il complète cette formidable draft des Raiders.

 

28. LA CHARGERS : Jerry Tillery, DT, Notre Dame

500-ChargersMatchs joués : 15
Snaps : Équipe – 443 (26/66) ; Défense – 360 (36.6%, 16/28)
Défense : 17 plaquages, 9 solo, 1 run stuff
Pass-Rush : 5 pressions, 2 sacks

Les Chargers ajoutaient du poids dans leur ligne offensive avec le Defensive Tackle Jerry Tillery pour aller avec Brandon Mebane.

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C’est probablement la première grosse déception du premier tour pour un joueur qui n’a pas été blessé : Tillery n’a jamais réussi à avoir un vrai impact dans les rencontres. Il a démarré en bas du depth chart pendant les camps, notamment à cause de sa convalescence suite à une opération de l’épaule, et il demeure un chantier en construction à ce point. Il a encore besoin de temps pour appréhender le côté physique de la NFL et le système défensif des Chargers : il a eu beaucoup de mal à se débarrasser des prises à deux, ce qui est monnaie courante à son poste.

La belle surprise de la draft pour les Bolts a été le 4e tour Linebacker Drue Tranquill.

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Tranquill a connu des blessures en Université et il a joué Safety à Notre Dame alors qu’il était destiné à jouer Linebacker aux Chargers, ce qui explique qu’il soit passé un peu sous le radar et pris seulement au 4e tour. Mais une fois arrivé en Californie il a bâti sa saison en partant d’en bas : d’abord efficace sur équipes spéciales (il y a joué plus de la moitié des snaps), il a gagné sa place de Linebacker dans la défense titulaire, quitte même à finir avec plus de snaps que Denzel Perryman (!) car il a pris sa place. Avec 75 plaquages, 4 run stuffs et 1 PD, Tranquill est un joueur hybride qui peut aussi bien foncer dans l’intervalle pour plaquer le coureur que descendre en couverture si besoin : dans une saison décevante des Bolts, il a été une vraie belle découverte.

 

29. SEATTLE : L.J. Collier, DE, TCU

500-SeahawksMatchs joués : 11
Snaps : Équipe – 156 (48/63) ; Défense – 155 (14.2%, 22/28)
Défense : 3 plaquages, 2 solo

Avec le départ de Frank Clark, Seattle prenait le Defensive End de TCU L.J. Collier.

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Pas besoin de s’appesantir sur la saison de Collier : une sale blessure à la cheville pendant les camps l’a privé de la préparation et il n’a jamais réussi à rattraper son retard, ce que prouvent largement son temps de jeu et ses stats. Il faudra voir en 2020, après une vraie intersaison, s’il peut devenir le nouveau Michael Bennett.

Le 2e tour Safety Marquise Blair a fait des apparitions remarquées, mais comment ne pas s’arrêter sur la saison remarquable de son compère pris seulement 17 choix derrière, le receveur DK Metcalf.

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Le bougre vient juste de poster la meilleure performance d’un rookie dans un match de playoffs avec 160 yards contre Philly, la cerise sur le gâteau d’une saison formidable. S’il a tant réussi, c’est parce qu’il n’a pas seulement été « un phénomène athlétique qui ne sait faire qu’une chose » comme les critiques le qualifiaient : on n’accumule pas 58 réceptions pour 900 yards (15.5), 7 TDs, 13 big plays et 39 first downs sans être plus que cela. Metcalf a une soif d’apprendre et d’étudier le jeu ainsi que les joueurs ; il veut complémenter ses qualités physiques par un vrai « QI football ». À l’image de Marquise Brown, au fur et à mesure de la saison, lui aussi a démontré ne pas être qu’une menace profonde ; on peut même arguer qu’il a plus le physique que Hollywood pour les passes au milieu du terrain propice aux gros cartons. De plus, il a déjà développé une connexion privilégiée avec Russell Wilson, en partie parce qu’il a démontré une capacité à se démarquer quand le #3 part dans ses improvisations. S’il doit absolument travailler quelque chose, ce sont ses mains : 7 drops et 3 fumbles. Mais pour le reste, ce n’est que du positif pour le futur.

 

30. NY GIANTS : DeAndre Baker, CB, Georgia

500-GiantsMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1050 (5/71) ; Défense – 994 (87.5%, 2/31)
Défense : 61 plaquages, 48 solo, 2 run stuffs
Couverture : 8 PDs

Le premier Cornerback tombait enfin avec DeAndre Baker, le troisième choix du premier tour pour les Giants qui remontaient afin de renforcer la couverture.

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Dans les choix de premier tour des Giants, je voudrais celui qui a lutté le plus. Comme vous le voyez, Baker a été le 2e défenseur le plus utilisé par les G-men, et il n’a pas été situé dans le slot : il a été placé sur le côté face aux receveurs écartés. Il a logiquement été visé par les Quarterbacks adverses, et si on ajoute le fait qu’il n’a pas forcément évolué dans un système (zone) qui joue sur ses forces (1-vs-1), le résultat n’a pas été beau du tout pendant une bonne partie de la saison. Il est même arrivé au point d’être mis en rotation avec Sam Beal et d’être pointé du doigt par ses propres coéquipiers pour son manque d’implication. Et puis tout s’est mis en place et il a fini la saison bien mieux qu’il ne l’avait commencée, étant plus sérieux et plus incisif. Peut-être avait-il besoin de temps pour s’adapter ou d’une baffe pour se réveiller, toujours est-il que, s’il peut bâtir sur sa fin de saison, les Giants n’auront pas eu tort de revenir dans le premier tour pour le prendre.

 

31. ATLANTA : Kaleb McGary, OT, Washington

500-FalconsMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1196 (2/70) ; Attaque – 1128 (94.8%, 3/30)
Réception : 1 réception, -3 yards (-3.0)

Un nouveau protecteur pour Matt Ryan sur la ligne offensive d’Atlanta avec la sélection de l’Offensive Tackle Kaleb McGary.

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Contrairement à son camarade rookie du premier tour, Chris Lindstrom, McGary a pu évoluer toute la saison ; il est même le deuxième joueur offensif des Falcons en snaps totaux avec 1196 (3e en snaps offensifs avec 1128) derrière le Snapmaster(tm) 2019, l’autre Tackle, Jake Matthews… tout cela en ayant démarré seulement cinq semaines après une opération cardiaque. Sa saison a été assez compliquée et il a appris le métier à la dure, lâchant son quota de sacks, mais il a également montré des choses intéressantes ici et là qui peuvent faire penser qu’avec le temps il peut devenir le Right Tackle du futur. Cependant, comme pour Lindstrom, les deux vont devoir faire une meilleure campagne 2020 pour prouver qu’ils méritaient leur premier tour.

Et c’est un peu le même constat dans le reste de la draft, avec le 4e tour Cornerback Kendall Sheffield ayant le plus joué, donc il n’y a pas vraiment de meilleur rookie 2019 pour les Falcons (ce qui explique aussi leur saison).

 

32. NEW ENGLAND : N’Keal Harry, WR, Arizona State

500-PatriotsMatchs joués : 7
Snaps : Équipe – 234 (43/64) ; Attaque – 220 (19%, 19/32)
Course : 5 courses, 49 yards (9.8)
Réception : 12 réceptions, 105 yards (8.8), 2 TDs
Catch Rate : 50%, 1 drop

New England restait en place et offrait un receveur pour Tom Brady avec N’Keal Harry.

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La saison de Harry n’a pas été évidente avec cette blessure à la cheville qu’il a traînée tout l’été et qui l’a fait démarrer avec la désignation IR-DTR. Il a de fait acquis un retard qu’il n’a jamais vraiment semblé rattraper, et cela s’est particulièrement senti dans une saison où Tom Brady aurait eu besoin d’une deuxième cible derrière Julian Edelman. Il a montré ses qualités par moments, mais cela a été inconstant, que ce soit au niveau de son temps de jeu ou de sa production. Il faudra donc le voir avec une intersaison complète en 2020.

Et comme on ne peut pas dire que le reste de la classe ait beaucoup joué, c’est donc la même chose pour le reste.

 

Le meilleur des autres équipes

 

Et pour finir, les meilleurs rookies choisis par les équipes qui n’ont pas sélectionné dans le premier tour.

500-BearsÀ Chicago, la classe a assez peu joué : c’est le 3e tour coureur David Montgomery qui a été le plus utilisé, et il a eu du mal à remplacer Jordan Howard dans le rôle du porteur de cuir #1 avec une moyenne de 3.7 yards par course ; il a symbolisé les difficultés du jeu au sol à faire le travail cette saison. Il termine avec 267 touches pour 1074 yards et 7 TDs, mais sa moyenne de 3.9 touches par « occasion » le place bon dernier de la ligue chez les coureurs qualifiés (50 courses + 30 ciblages).

Cleveland Browns New Logo-3 500-browns-2À Cleveland, avec Denzel Ward de l’autre côté, le 2e tour Cornerback Greedy Williams a été largement testé par les Quarterbacks adverses et il a souffert, se retrouvant souvent hors de position pour défendre sur son opposant direct. Le 5e tour Linebacker Mack Wilson a été envoyé au feu avec la blessure de Christian Kirksey et il a voulu en faire trop, trop vite (ce qui se comprend), mais on a vu des choses intéressantes sur la fin. Dans le groupe, c’est finalement le 4e tour Safety Sheldrick Redwine qui a été le meilleur : il a gagné du temps de jeu et a plutôt bien répondu vu son inexpérience avec 42 plaquages et 2 PDs. Rien d’extraordinaire, mais une belle surprise dans une arrière-garde qui a connu une saison compliquée (et si son nom est une indication, il devrait se bonifier avec le temps comme le bon vin).

500-CowboysÀ Dallas, pas beaucoup de snaps pour les rookies Cowboys cette saison, mais le 4e tour coureur Tony Pollard a quand même réussi à se signaler à plusieurs reprises comme un futur trublion : 101 touches pour 562 yards et 3 TD, dont une moyenne de 5.3 yards par course et une certaine propension aux big plays.

500-ColtsÀ Indianapolis, ce n’est pas la draft 2018, mais cette mouture des Colts a donné quelques retours : certes le 2e tour a été un peu compliqué avec Rock Ya-Sin la machine à pénalités (9), Ben Banogu ou Parris Campbell, mais si on regarde derrière, on retrouve le 3e tour Linebacker Bobby Okereke qui n’a pas été « Orikiki » du tout, solide en général et excellent en couverture. Il y a également eu le 4e tour Safety Khari Willis qui a été un bon élément polyvalent. Le 5e tour Cornerback Marvell Tell a été inconstant mais a aussi démontré des qualités, et ce qui est intéressant c’est que les blessures les ont forcés à jouer, ce qui veut dire de l’expérience acquise qui sera importante pour plus tard.

500-ChiefsÀ Kansas City, la blessure du 2e tour Safety Juan Thornhill a été un coup dur pour le rookie tant il a progressé dans son jeu, devenant un vrai lieutenant de Tyrann Mathieu en dernière ligne de défense ; son fort reste la couverture avec notamment 5 PDs et 3 INTs dont un pick-6. Son camarade de tour, le receveur Mecole Hardman, a fait montre de son explosivité dans tous les compartiments avec 30 touches offensives (dont 9 big plays) pour 555 yards et 6 TDs + 27 retours de kickoffs pour 704 yards et 1 TD + 18 retours de punt pour 167 yards ; tout cela sans oublier ce retour de kickoff qui démarre le comeback fou en Divisional Round contre Houston. Exactement ce dont avait besoin les Chiefs : encore un dragster !

500-RamsAux LA Rams, l’équipe aurait sans doute voulu que les rookies OL jouent moins – le 3e tour Bobby Evans et le 5e tour David Edwards – mais les blessures en ont décidé autrement, et malgré leurs efforts la cohésion a manqué dans l’unité. C’est le 2e tour Safety Taylor Rapp qui s’en est sorti le mieux : suite à la blessure du témoin protégé John Johnson, il a su prendre sa chance et ne l’a pas lâchée, progressant à vue d’oeil en couverture, terminant avec 8 PDs et 2 INTs dont un pick-6. Il n’a pas été mauvais contre la course non plus (4.5 run stuffs) et sa performance doit rassurer dans une escouade qui a manqué de constance en 2019.

500-SaintsÀ New Orleans, quand vous n’avez que cinq choix, il faut taper juste : et difficile de dire que les Saints se sont trompés avec le 2e tour Centre Erik McCoy et le 4e tour Safety Chauncey Gardner-Johnson. McCoy est venu s’insérer dans la ligne offensive comme si Max Unger n’était pas parti ; et en plus il a joué tous les snaps, ce qui ne gâche rien. CGJ a été un vrai zébulon présent dans tous les compartiments : 7 run stuffs, 4 pressions, 8 PDs dont 1 INT, 1 FF et 1 FR… le bonhomme avait été classé comme « projet » à la draft, ça ressemble surtout à un gros steal. Et ce n’est pas fini, car c’est aussi bien de savoir choisir les non-draftés : entre le retourneur Deonte Harris nommé au Pro-Bowl (24 retours de kickoffs pour 644 yards + 36 retours de punt pour 338 yards et 1 TD) et le Defensive Tackle Shy Tuttle qui a aidé à amortir les pertes sur la ligne défensive (1.5 run stuff + 7 pressions dont 2 sacks + 3 PDs + 1 INT !), voilà deux autres jeunes qui promettent en Louisiane.