Gameday : Matchs du Dimanche Week 14

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Carolina Panthers @ Atlanta Falcons
Indianapolis Colts @ Tampa Bay Buccaneers
Miami Dolphins @ New York Jets
San Francisco 49ers @ New Orleans Saints
Detroit Lions @ Minnesota Vikings
Denver Broncos @ Houston Texans
Baltimore Ravens @ Buffalo Bills
Cincinnati Bengals @ Cleveland Browns
Washington Redskins @ Green Bay Packers
Los Angeles Chargers @ Jacksonville Jaguars
Pittsburgh Steelers @ Arizona Cardinals
Tennessee Titans @ Oakland Raiders
Kansas City Chiefs @ New England Patriots
Seattle Seahawks @ Los Angeles Rams

 

Carolina Panthers (5-7) @ Atlanta Falcons (3-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre L’après Ron Rivera
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 11 : Atlanta 29-3

 

Fin de l’ère de Riverboat Ron à Carolina, ce dont les Falcons vont se méfier dans un match qui n’a guère plus d’enjeu ; le Head Coach était adoré par ses joueurs, et les Panthers voudront se démener en son honneur.

Enfin ça, et le fait que les Panthers ont pris une volée à domicile au match aller. Et le fait qu’ils n’ont pas gagné à Atlanta (quelque soit le stade) depuis 2014. Et le fait qu’ils ont déjà prix un sweep par les Falcons l’année dernière et qu’un autre ferait tâche. Bref, l’attaquant le plus productif Christian McCaffrey et Kyle Allen ont toute la motivation nécessaire pour l’emporter, mais ils n’ont pas l’attaque explosive de Tampa Bay, donc attention à ne pas faire un nouveau rotoplaf.

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Comme au match aller, Atlanta n’a aucune excuse pour ne pas avancer au sol puisque les Cats sont enfin à la place qu’ils semblent mériter : derniers contre la course avec 5.3 yards et 22 TDs. Devonta Freeman sera de la partie cette fois et il doit manger du cuir jusqu’à plus soif afin de contrôler le temps, surtout face à une défense qui autorise 62.2% de 3e tentatives (27e). Matt Ryan a les armes pour compléter à la passe (il l’a prouvé à l’aller), mais un peu moins de charge sur ses épaules sera le bienvenu, surtout avec un pass-rush agressif féroce en face et son total déjà élevé de ballons perdus (16).

Stopper la course et courir : la bonne méthode pour une victoire des deux équipes. Si cela dégénère en bataille de QBs, avantage… Ryan.

 

Indianapolis Colts (6-6) @ Tampa Bay Buccaneers (5-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Dernier espoir pour Indy
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Colts ne sont pas encore hors du coup, mais la route est devenue très compliquée pour les playoffs ; ils doivent d’abord gagner tous leurs matchs, à commencer par un déplacement chez les Bucs.

Le souci pour Indy, c’est que l’équipe est plutôt sur la pente descendante. D’autant plus que la défense des floridiens fait du bon travail ces derniers temps, et reste un mur difficile à franchir via la voie terrestre ; il sera bon de retrouver Marlon Mack, mais à quel niveau sera-t-il efficace ? Le duo Williams – Wilkins sera encore utile et pourrait avoir du mal à apporter du soutien à un Jacoby Brissett qui commence vraiment à marquer le coup avec les blessures de ses cibles. Même avec toutes les bonnes intentions du monde, T.Y. Hilton ne peut pas accélérer son retour sous peine de se faire quelque chose de plus grave, ce qui laisse le penseur Zach Pascal et « The » Jack Doyle comme receveurs un peu potables. La couverture des Bucs n’est pas à tomber à la renverse, mais le pass-rush mené par le leader NFL en sack Shaq Barrett peut faire du bruit.

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Jameis Winston a découvert une autre façon de gagner des matchs : par la défense et via Breshad Perriman. Non, ce n’est pas une faute de frappe… tout arrive. OK il fait quand même sa part du boulot, et le jeu au sol reste problématique, mais tant qu’il protège la balle tout va bien. Le danger #1 en face s’appelle Darius Leonard qui ne serait pas contre rajouter quelques fumbles et INTs au total déjà trop élevé de Winston, donc autant espérer que les coureurs tiennent leur rang, même s’ils ne font rien d’exceptionnel. Il serait dangereux d’exposer Winston derrière une protection qui reste fragile, même si Indy n’est pas spécialement une foudre dans la pass-rush (98 pressions dont 32 sacks). Les visiteurs n’auront pas eu toutes leurs billes dans la couverture longtemps puisque Kenny Moore est out, ce qui va compliquer la tâche contre la machine à big plays des locaux (58 – 3e).

Pour garder un espoir, les Colts doivent mettre le match sur le bras de Winston quoi qu’il arrive et empêcher que les Bucs fassent la même chose avec Brissett. Cela ne garantira pas la victoire (il faut que le pass-rush fasse le travail), mais c’est une condition si nez quoi nonne.

 

Miami Dolphins (3-9) @ New York Jets (4-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre The Beard vs. The Darnold
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C
Match aller Week 9 : Miami 26-18

 

Fin de saison en roue libre pour les deux autres équipes d’AFC East, donc profitons de Highlander pendant qu’il est encore là et voyons quelle version des Jets nous allons avoir.

Miami espère voir la même version qu’au match aller : celle qui leur avait permis d’inscrire leur première victoire (et qui a récidivé contre Cincinnati). Ryan Fitzpatrick avait fait un excellent match, et il devra refaire la même chose : la défense au sol de Gang Green est toujours la meilleure de NFL (2.9 yards par course – 75.2 yards par match) et le faible comité des Fins ne devrait pas beaucoup changer cet état de fait. Cela risque donc encore d’être le show de Fitzpatrick, aka FitzMagic (officiel), aka The Amish Rifle (officiel à l’époque de Buffalo), aka Highlander (LH officiel), aka la Merveille Barbue, aka le Magicien aux Huit Vies, aka The Harvard Man, aka le Sympathique Destroyer, aka The Fun Fin. DeVante Parker est convié à une autre super-performance, surtout sans Jamal Adams en face.

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Ne dites pas aux Jets qu’ils affrontent toujours la pire défense de NFL avec 31.4 points et 43 TDs, 66 pressions dont 16 sacks ou 1 seul fumble récupéré pour 9 turnovers ; ils vont être capables de faire un autre non-match. Difficile à croire quand on se rappelle le match aller dans lequel l’attaque avait pris la pression et le jeu au sol n’avait pas avancé. Le’Veon Bell a une deuxième opportunité mais il semble un peu en-dedans cette saison. Il va falloir que Sam Darnold se bouge pour trouver les solutions, et elles ne manquent pas avec Robby Anderson ou Jamison Crowder, mais il faut plus de constance.

Qu’est-ce que vous voulez prévoir avec ces deux-là ? Surtout dans un match sans aucun enjeu ?

 

San Francisco 49ers (10-2) @ New Orleans Saints (10-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre San Francisco continue son parcours du combattant
Prévision Météo Stade couvert

 

Cette fin de saison est palpitante avec des chocs toutes les semaines, et celui-ci pourrait encore une fois chambouler l’ordre en NFC : les 49ers doivent reprendre la tête de division à Seattle, et les Saints veulent conserver la tête de la conférence.

Même si l’idée de se déplacer probablement chez le champion de la NFC East n’est pas des plus inquiétants, on ne sait jamais ce qui peut arriver dès que les playoffs commencent ; San Francisco doit donc immédiatement rebondir, mais le Superdome n’est pas le meilleur environnement pour cela. Les californiens adorent utiliser le jeu au sol pour progresser et vont enregistrer le retour de l’Homme Bionique Matt Breida pour aller avec le duo Coleman – Mostert ; aucun ne sort du lot au niveau statistique, mais les trois permettent aux 49ers d’atteindre 148.0 yards par match (2e) et 16 TDs (2e). New Orleans le sait et se prépare avec sa défense au sol qui tient la dragée haute aux adversaires : Demario Davis et ses partenaires ne concèdent que 88.6 yards par match, et cela nous promet une sacrée foire d’empoigne entre les deux lignes offensives.

Il est donc possible que le poids du match soit transféré sur Jimmy Garoppolo qui fait une bonne saison, mais qui va affronter un pass-rush féroce mené par Cameron Jordan (123 pressions dont 34 sacks) ; la protection est plutôt sympathique mais sans plus et il ne sera pas facile de contenir la furia de Louisiane assez longtemps pour que Garo trouve ses cibles. La couverture n’est pas en reste, surtout quand Marshon Lattimore est là, mais elle devra surtout surveiller George Kittle ; on a vu contre les Packers puis les Ravens que la capacité du QB à le trouver conditionne pas mal de choses dans le jeu aérien.

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S’il y a une faille parmi les quatre escouades principales dans ce match, et cela va peut-être vous surprendre quand on voit que la défense des 49ers mène la ligue avec 250.9 yards ou 28 big plays encaissés, c’est sa composante au sol : malgré tous les choix de premier tour sur la ligne défensive (qui va récupérer Dee Ford pour ce match) ou la présence du formidable Fred Warner, les visiteurs n’arrivent pas suffisamment à contrer l’attaque terrestre adverse ; ils autorisent 4.7 yards par course et 116.7 yards par match. Alors certes, la ligne offensive des Saints connaît des soucis de blessure avec Andrus Peat out et Terron Armstead incertain, mais Alvin Kamara reste un feu follet difficile à arrêter et Latavius Murray est un lieutenant plus que capable, donc le jeu au sol reste un danger que les 49ers devront stopper.

Cela nous amène au gros duel du match : une attaque aérienne qui réussit 71.1% de complétion (top NFL) et 254.1 yards par match (9e) contre une couverture qui n’autorise que 60.1% (2e) et 134.2 yards par match (top NFL). Le pass-rush fait un énorme travail (116 pressions dont 45 sacks) mais la protection de Drew Brees est excellente (68 pressions dont 21 sacks), un autre secteur dans lequel le duel entre lignes va être primordial. Si Michael Thomas reste la cible #1 à surveiller pour Richard Sherman, il ne faut pas oublier que New Orleans a aussi son TE qui peut faire du grabuge en Jared Cook. C’est aussi le genre de match où Tre’Quan Smith et Ted Ginn pourraient jouer un grand rôle pour les locaux.

Les deux équipes courent et aiment posséder le ballon : 32:25 pour SF (3e) et 31:52 pour NO (4e). Les deux équipes savent contenir les big plays, donc le temps de possession pourrait être indicatif de l’équipe dominante… sauf si les turnovers viennent s’en mêler, ce qui va être un autre gros duel : les Saints n’en ont commis que 8 (top NFL), les 49ers en ont forcé 24 (4e). Attention quand même aux californiens qui en ont perdu 18 (18e), les possessions vont valoir cher.

 

Detroit Lions (3-8-1) @ Minnesota Vikings (8-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre Des Vikings toujours en chasse
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 7 : Minnesota 42-30

 

Minnesota, pour le meilleur et pour le pire, suit la cadence de Green Bay en attendant ce succulent match retour de Week 16 ; vu l’opposition des Packers et à moins d’une grosse surprise, cela veut dire qu’il faut battre des Lions limités mais toujours accrocheurs.

Cela avait d’ailleurs été le cas au match aller : les Lions avaient répondu pendant un moment avant de craquer et de laisser les Vikes partir devant. Mais c’était avec Matthew Stafford, et pas David Blough, toute première performance encourageante qu’il a pu faire contre Chicago. Il est vrai que la défense aérienne des locaux offre un tout petit peu moins de garanties que les années passées : le pass-rush manque un poil de constance (110 pressions dont 30 sacks) et les arrières peuvent être pris à revers ; on l’a vu en Week 7 face à Detroit. Mais sans jeu au sol et malgré les armes à disposition, c’est vraiment difficile de croire que Blough peut créer la surprise face à une équipe qui a besoin de la victoire.

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En attaque, Minnesota a la puissance de feu nécessaire pour avancer : Dalvin Cook a de quoi rebondir après deux matchs compliqués contre une défense qui autorise 4.4 yards par course, et que dire de Kirk Cousins, même sans Adam Thielen, contre un des plus mauvais combos pass-rush+couverture de la ligue ; 78 pressions, 24 sacks, 280.1 yards par match, 25 TDs, 5 INTs et un QB Rating adverse de 99.7. Et pourtant elle n’autorise que 61.3% de complétion (4e), mais elle a lâché 53 big plays (30e), soit 4 de moins que les 57 réussis par Minnesota (5e)… bref, vous avez compris : il faudrait que la défense des visiteurs fasse un sacré bond de qualité pour stopper cette attaque-là.

Les Lions ont bien eu besoin des quelques jours supplémentaires dus à leur match de Thanksgiving pour préparer ce déplacement, car cela demandera un effort constant de tout le monde pour créer une vraie surprise sans Staffie.

 

Denver Broncos (4-8) @ Houston Texans (8-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu NRG Stadium
Titre Houston, vous pourriez avoir un problème
Prévision Météo Stade couvert

 

La victoire contre les Patriots a fait du bien aux têtes et au compteur, et désormais les Texans ont toutes les cartes pour remporter la division, mais attention : la défense des Broncos en a écoeuré plus d’un.

« À ce moment de la saison, vous êtes ce que votre bilan indique ». Le bon vieil adage de la NFL est en général vrai : personne ne va raisonnablement dire que Denver est une meilleure équipe que Houston. Les Broncos continuent de faire le yo-yo avec leurs QBs toute la saison d’où les 11 TDs à la passe (pire marque). Drew Lock a connu une première plutôt sympathique sinon logiquement inconstante : il bénéficie d’une protection qui l’est aussi, et il gagnerait à avoir une deuxième cible potable derrière l’intenable Courtland Sutton. Le pass-rush des Texans s’est réveillé contre New England et va chercher à faire la même chose pour mettre Lock dans l’embarras un maximum afin d’augmenter les totaux de sacks (25 – 26e) et d’INTs (6 – 28e). Le jeu au sol a également du mal à trouver un rythme régulier et va se retrouver contre une escouade qui n’a pas eu que des bons moments mais qui montre les dents récemment. Malgré tout, Houston reste la défense avec le pire taux de 3e tentative (47.8%), donc méfiance si jamais elle laisse Denver prendre confiance.

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Bref, match facile pour les Texans pas vrai ? Faux sur toute la ligne. La possibilité de décompresser après avoir (enfin) battu les Patriots est grande, et une défense comme celle de Denver peut rapidement en profiter pour éteindre l’attaque de Deshaun Watson. Le combo pass-rush+couverture lui aussi pâtit d’un début de saison moribond avec 28 sacks (19e) et 7 INTs (26e), mais il a repris du poil de la bête récemment et il ne faudrait pas oublier que l’offensive des locaux a toujours le même souci en protection ; Watson en couvre une partie. Denver est l’équipe autorisant le moins de TD en redzone (39.4%), et elle sait limiter les big plays (38 – 6e), donc il ne sera pas forcément évident de finir les drives. Il faudra toute la concentration des armes offensives de Houston, que ce soit au sol ou par les airs.

Si les Texans ont déjà les Titans en tête, ils vont droit à la désillusion car cela a TOUT du match piège pour les leaders d’AFC South.

 

Baltimore Ravens (10-2) @ Buffalo Bills (9-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre Franchises jumelées
Prévision Météo Couvert, 0-5°C

 

On aime défendre, on aime courir avec un QB qui amène sa participation, et quand il le faut on n’est pas contre quelques banderilles ici ou là : c’est l’affrontement de deux équipes qui se ressemblent dans le champ des playoffs AFC.

Si les Ravens gagnent en moyenne 168 yards au sol par match jusqu’à la fin de la saison, ils établiront le record de yards au sol par une équipe dans l’ère du Super Bowl, battant les Patriots de 1978 (3165 yards) ; pour le record depuis 1940, autant oublier puisque ce sont les 49ers du fameux Million Dollar Backfield avec 3653 en 1948 (dans une saison à 14 matchs en plus). Et ils devraient pouvoir avancer cuir en main contre une défense des Bills dont le défaut est de ne pas avoir été vraiment constante dans l’exercice (4.5 yards par course), mais pourtant Tremaine Edmunds et ses partenaires ont un avantage… Josh Allen n’est peut-être pas Lamar Jackson, mais ils ont dû apprendre en entraînement comment jouer contre un QB mobile. Ce sera bien évidemment la priorité #1 des locaux : parvenir à contenir un maximum l’Hydre de Baltimore avec ses sept têtes de corbac.

C’est seulement à cette condition que les Bills vont ramener les Ravens dans un combat qu’ils ont plus de chance de gagner : celui des airs. Le pass-rush aura une partie compliquée mais pas impossible face à la protection qui bénéficie autant du playcall que de sa qualité intrinsèque (surtout avec les blessures), mais avant tout il faudra maintenir Jackson dans la poche ; et ensuite, Tre’Davious White – Micah Hyde – Jordan Poyer et les autres devront s’occuper de toutes les armes à la réception, à commencer par les TEs. N’oublions pas que Baltimore mène la ligue avec 26 TDs à la passe (Lamar a un QB Rating de 109.6)… mais Buffalo n’en autorise que 9 (2e).

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Et nous pouvons presque faire un copier-coller en adaptant les noms, car le matchup se ressemble beaucoup des deux côtés ; bon, les Bills ne battront aucun record NFL au sol cette saison, mais eux aussi basent une bonne partie de leur attaque sur la voie terrestre. Et ils devraient pouvoir avancer cuir en main contre une défense des Ravens dont le défaut est de ne pas avoir été vraiment constante dans l’exercice (4.6 yards par course), mais pourtant Patrick Onwuasor et ses partenaires ont un avantage : ils ont dû apprendre en entraînement comment jouer contre un QB mobile. Ce sera bien évidemment la priorité #1 des visiteurs : parvenir à contenir un maximum l’Hydre de Buffalo avec ses trois têtes de bison.

C’est seulement à cette condition que les Ravens vont ramener les Bills dans un combat qu’ils ont plus de chance de gagner : celui des airs. Le pass-rush aura une partie compliquée mais pas impossible face à la protection, mais avant tout il faudra maintenir Allen dans la poche ; et ensuite, Jimmy Smith – Marcus Peters – Earl Thomas et les autres devront s’occuper des armes à la réception, à commencer par John Brown.

Dans un match qui pourrait bien être serré, les Ravens ont le X-factor Justin Tucker si besoin, ce qui leur donne un avantage supplémentaire par rapport à Steven Hauschka. Ils sont logiquement favoris, même si la marge n’est pas énorme, pour remporter leur première victoire à Buffalo (0-2 dans leur histoire).

 

Cincinnati Bengals (1-11) @ Cleveland Browns (5-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Le derby de l’Ohio et des déceptions
Prévision Météo Couvert

 

Les Bengals ont vu le poids de l’infamie disparaître la semaine dernière, et ils arrivent « libérés » chez des Browns qui ont probablement fait une croix sur leurs aspirations de playoffs et qui vont au moins chercher le premier bilan non-négatif depuis 2007.

Andy Dalton est revenu, et les Bengals ont décroché leur première victoire grâce à un effort collectif qui commençait à poindre ces dernières semaines. Contre Cleveland, l’attaque du sud de l’état voit le retour de John Ross qui a eu une sacrée frayeur avec sa blessure, et il reste à voir s’il sera rouillé ou non, mais l’idée de le voir rejoindre Tyler Boyd, Tyler Eifert et le prometteur Auden Tate donne tout d’un coup une belle tête au corps de receveurs, même sans A.J. Green (vous l’aviez oublié ?). Et cela tombe bien car c’est surtout la couverture de Cleveland qui fonctionne, donc Joe Mixon pourrait rester la meilleure manière d’avancer pour les visiteurs.

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La saison de Cleveland est quasiment cuite mais cela ne veut pas dire qu’il faut connaître l’outrage d’être battu par le rival de l’état à domicile. La défense des Bengals sort de sa meilleure performance de la saison, mais elle va avoir besoin de la rééditer contre une attaque du nord de l’état qui a largement les moyens de lui faire mal, à commencer par le duo Nick Chubb – Kareem Hunt au sol contre une défense qui lâche 157.6 yards par match (pire marque). Le pass-rush est toujours trop faiblard (73 pressions dont 20 sacks), et si jamais Baker Mayfield a le temps de lancer, cela pourrait faire des dégâts.

Cincy n’a rien à perdre, Cleveland a tout à perdre, car même une victoire éclatante ne fera pas oublier les ratés.

 

Washington Redskins (3-9) @ Green Bay Packers (9-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre Green Bay avant la dernière ligne droite
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C

 

Les Packers ont leur destin en main pour la division (ce qui n’est plus le cas pour une bye week en Wild Card), et ils se préparent à un dernier passage à travers toute la NFC North, mais avant il faut continuer la série en cours à domicile de 4 victoires consécutives sur Washington.

La dernière victoire des Reds à Lambeau remonte à 1988 ; pour vous donner une idée, c’était seulement quatre ans après la retraite de l’ancien Safety de Washington… et actuel président des Packers, Mark Murphy. Et sans aller aussi loin dans le temps, il y a d’autres retrouvailles : la défense de Green Bay et Adrian Peterson ainsi que Washington et Preston Smith. Les deux seront à surveiller : AP et Derrius Guice voudront éprouver une défense au sol des locaux connue pour avoir du mal, ce qui permettra de ne pas trop demander au rookie Dwayne Haskins qui, sinon, risque de voir son aile au Smithsonian Sackstitute. Jaire Alexander devrait s’occuper de Terry McLaurin, ce qui promet un sacré duel, mais surveillez Jeremy Sprinkle vu les soucis de couverture des TEs à Green Bay.

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Et en parlant de série, n’oublions pas que les Reds sont sur deux victoires consécutives (à domicile) contre Green Bay en 2016 et 2018, donc il faut effacer cela de l’ardoise. Aaron Rodgers sort d’un bon match contre les Giants même si l’attaque semble toujours manquer de quelque chose ; le jeu au sol du duo Aaron Jones – Jamaal Williams a la possibilité de reprendre la main et de manger le chrono face au front-7 des Reds qui autorise 131.6 yards par match. Le pass-rush devrait récupérer Ryan Kerrigan, ce qui ne sera pas de trop pour essayer de pousser l’offensive du Wisconsin a faire plus d’erreurs (8 turnovers – 2e), ce que la défense de la capitale sait plutôt bien réaliser (19 turnovers – 7e). Quinton Dunbar et Landon Collins sont les atouts majeurs de la couverture contre Davante Adams et la ribambelle de jeunes cibles Green&Gold.

Les deux équipes devraient vouloir courir pour contrôler l’horloge, mais il faudra bien que Haskins élève son niveau, ou alors que la défense parvienne à forcer des pertes de balle de Green Bay.

 

Los Angeles Chargers (4-8) @ Jacksonville Jaguars (4-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 22:05
Lieu TIAA Bank Field
Titre 2017 semble déjà si loin
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Bolts et les Jaguars s’étaient qualifiés en playoffs il y a deux ans, avec respectivement des bilans de 9-7 et 10-6 ; autant dire que cela semble une éternité vu la saison 2019.

On se pose la question de savoir si c’est la fin de l’ère Philip Rivers : il connaît son plus bas taux de TD par passe tentée depuis qu’il est devenu titulaire en 2006 (3.8%) tout en étant proche de son pire taux d’INT par passe tentée (3.4% cette année, 3.6% en 2016). Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir des armes avec Melvin Gordon, Austin Ekeler, Keenan Allen, Mike Williams, Hunter Henry mais entre les holdouts, les blessures, les erreurs mentales et le reste, c’est une nouvelle saison perdue. Dans ce match, c’est le duo Gordon-Ekeler qui a les meilleures chances face à une défense des Jags qui lâche déjà 5.1 yards par course, 136.6 yards par match et 17 TDs et qui vient en plus de perdre Myles Jack.

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La situation au poste de QB n’est pas forcément meilleure à Jacksonville où Gardner Minshew est de retour comme titulaire. Leonard Fournette va affronter une défense au sol qui fait assez bien le travail, donc il est possible que Fu Minshew doive prendre les choses en main. Même si le pass-rush des Bolts reste en sous-régime, Melvin Ingram et Joey Bosa peuvent toujours sortir le gros match, surtout face à une ligne offensive qui n’est pas toujours à la fête (mais on trouve pire, ne serait-ce que dans la division).

Vous vous souvenez du match entre les deux en Week 10 2017 ? Cette fin improbable ? C’est le genre de choses auxquelles on peut s’attendre, parce qu’après tout pourquoi pas.

 

Pittsburgh Steelers (7-5) @ Arizona Cardinals (3-8-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 22:25
Lieu State Farm Stadium
Titre Pittsburgh, contre vents et marées
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Steelers sont toujours accrochés au #6 et ne comptent pas le lâcher ; ils se déplacent chez des Cardinals qui continuent une fin de saison compliquée.

Devlin Hodges devra encore faire sans James Conner ni J2S2, ce qui veut dire encore plus de Benny Snell, de Vance McDonald et du partenaire de chasse préféré du QB, James Washington. Chance pour les visiteurs, la défense des locaux continue de faire peur (dans le mauvais sens du terme) malgré des joueurs comme Chandler Jones, Patrick Peterson ou Budda Baker ; nul besoin de vous rappeler que les Cards ont la pire défense aérienne de la ligue. Elle n’a aucune excuse pour ne pas enfin se rebiffer contre une attaque dont la seule vraie qualité est la protection (72 pressions dont 19 sacks)… mais aussi McDonald qui pourrait faire du grabuge.

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La tâche ne sera pas aussi facile pour Kyler Murray. Certes il était plus ou moins attendu qu’il finisse sur le terrain dès sa première saison (ces derniers temps un rookie QB pris au premier tour finit toujours par y arriver plus vite que prévu), et il a un peu plus d’armes solides avec le trio David Johnson – Kenyan Drake – Chase Edmonds et le duo Larry Fitzgerald – Christian Kirk, mais la défense en face n’est pas exactement la même : elle ne concède que 18.8 points (6e), 317.2 yards (5e) et elle mène la ligue avec 5 TDs au sol, 132 pressions (pour 43 sacks – 3e) ou enfin 30 turnovers. Murray et ses compères savent toujours protéger le cuir (9 turnovers – 3e), mais ils vont devoir faire attention.

Les absences offensives côté Steelers continuent de peser lourd, et il y a bien un moment où la couverture d’Arizona va finir par se réveiller ; maintenant, est-ce que l’attaque de Kliff Kingsbury peut en faire assez pour l’emporter, c’est une autre question.

 

Tennessee Titans (7-5) @ Oakland Raiders (6-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 22:25
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre À la poursuite de la Wild Card
Prévision Météo Quelques nuages

 

Tennessee et Oakland sont aux portes d’une place en Wild Card juste derrière Pittsburgh, mais le sentiment dominant est que les Raiders auront de toute façon du mal avec les deux tôles qu’ils viennent de prendre, et que les Titans ont la meilleure chance.

Le matchup pourrait être intéressant entre un Derrick Henry qui tourne à plein régime en ce moment et une défense des Raiders qui tient la route au sol, sauf qu’elle a cédé bien plus de terrain ces derniers temps, et il va vraiment falloir qu’elle retrouve sa solidité sans quoi le Titan aux 1140 yards et 11 TDs pourrait bien passer son temps à punir les locaux. Cela facilitera la tâche de Ryan Tannehill qui excelle dans son rôle : le QB renaît et mène la ligue avec 9.1 yards par complétion et 113.9 de QB Rating ; il continue d’être très précis et pas forcément frileux pour autant. Imaginez un peu avec une couverture d’Oakland qui autorise un QB Rating de 103.3 en face ; si le pass-rush peut profiter d’une protection qui reste fragile, ce ne serait pas plus mal, mais tout en n’oubliant pas que Tannehill peut s’échapper le cas échéant.

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Il faut se relever des deux rotoplafs pour une franchise des Raiders qui aura soufflé le chaud et le froid toute la saison. Recevoir Tennessee n’est pas un cadeau, surtout contre la course. Trent Brown ne va pas être là et Josh Jacobs est incertain, ce qui est suffisant pour affaiblir le jeu au sol face à un front-7 des Titans qui fait un travail sympathique dans l’ensemble (4.0 yards par course, 102.0 yards par match, 8 TDs). Derek Carr n’est pas trop mal non plus question précision (il est à 70.6%), mais ces derniers temps on sent qu’il commence à payer le manque de cibles consistantes ; Hunter Renfrow étant parti sur IR, Darren Waller et Tyrell Williams vont devoir être là pour leur QB. La couverture des Titans lâche 260.1 yards par match (27e), et cela pourrait ne pas s’améliorer car le pass-rush se retrouve contre la bonne protection de Carr (54 pressions dont 18 sacks)… sauf si l’absence de Brown ouvre la voie à Harold Landry, mais il gagnerait à avoir un peu d’aide.

Ironiquement, Tennessee arrive comme l’équipe supérieure et Oakland, sur deux défaites cuisantes, pourrait tout à fait jouer le rôle de Tennessee : l’équipe moyenne qui vous entraîne dans un combat de boue dont vous ne vous sortez pas toujours. Sauf qu’évidemment, les Raiders rencontrent les maîtres en la matière.

 

Kansas City Chiefs (8-4) @ New England Patriots (10-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 8 Décembre, 22:25
Lieu Gillette Stadium
Titre Match pour un seed haut
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C

 

Cette rencontre entre 2 équipes d’AFC a son importance, puisque les Kansas City Chiefs (seed #4) se rendant chez les New England Patriots (seed #2). Une victoire des Chiefs leur permettrait de se rapprocher de leur adversaire du jour et de toujours espérer accrocher un des deux premiers seeds. Pour les Patriots, il s’agira de garder leur #2 et d’éloigner une fois pour toutes un concurrent direct.

https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AAENWxh.img?h=0&w=720&m=6&q=60&u=t&o=f&l=f&x=1680&y=557http://static.nfl.com/static/content/public/photo/2019/01/29/0ap3000001014438.jpgLes Chiefs n’ont pas été aussi forts que l’on pensait avant la saison, mais ils sont bien partis pour gagner leur division. Menés par l’excellent Patrick Mahomes, les Chiefs ont connu une saison en montagne russe, alternant victoires importantes et défaites improbables. Si la faute n’est pas forcément sur l’attaque, Mahomes connait moins de succès dans ses matchs (64%, 20 TDs, 2 INTs) et cela se ressent. Alors oui, il reste dangereux et peut lancer dans n’importe quelle position, mais il semble rencontrer des difficultés à trouver ses receveurs. Son OL est très bonne, et elle aura un gros test à passer face au pass-rush constant des Patriots, avec Kyle Van Noy et Chase Winovich notamment (12 sacks à deux).

Mahomes peut compter sur plusieurs cibles d’exception avec notamment le meilleur TE de NFL, Travis Kelce (923y, 4 TDs). Tyreek Hill, que les blessures n’ont pas épargné cette saison, reste un joueur explosif (598y, 5 TDs) capable de prendre à défaut les défenses adverses. Et avec le duo Sammy Watkins – Mecole Hardman (9 TDs à deux) qui les suit, Mahomes a l’embarras du choix. Mais les Patriots n’ont pas une des meilleures défenses aériennes par chance, et le duo Jonathan Jones – Stephon Gilmore réalise une saison fantastique.

Au sol, les Chiefs patinent, et cela ne devrait pas s’améliorer puisqu’ils ne pourront compter que sur LeSean McCoy sur ce match. Et le RB n’est pas le plus prolifique (410y, 4 TDs) cette saison, ce qui ne devrait pas soulager Mahomes. Le front-7 des Patriots pourrait se faire un plaisir à éteindre le jeu de course rapidement avec Jamie Collins et Dont’a Hightower. Les Chiefs font face à un montagne, mais avec Mahomes, rien n’est impossible.

https://usatpatriotswire.files.wordpress.com/2018/04/usatsi_9842711.jpg?w=1000&h=600&crop=1Les Patriots viennent de connaitre leur seconde défaite de la saison, et ils perdent rarement deux fois de suite. Tom Brady commence à montrer des signes de faiblesse, mais les difficultés offensives ne peuvent pas lui être forcément attribuées. Si sa saison est moins bonne que d’habitude (61%, 18 TDs, 6 INTs), il tente tant bien que mal de garder son attaque à flot. Son OL est très bonne également, et elle devra le rester sur ce match si elle ne veut pas voir Chris Jones et Frank Clark (11,5 sacks à deux) arriver à toute allure sur Brady.

Les problèmes offensifs des Patriots viennent notamment du corps de receveurs. Outre Julian Edelman qui reste excellent et ô combien important (915y, 5 TDs), le reste a du mal à aider Brady suffisamment. Mohamed Sanu connait quelques difficultés d’adaptation, et Phillip Dorsett, bien qu’étant une cible appréciée de Brady (5 TDs), est un peu irrégulier par moment. Le reste repose principalement sur le RB James White qui continue d’être l’homme à tout faire des Patriots. Mais la défense des Chiefs est loin d’être une assurance, et à moins que les Safeties Tyrann Mathieu – Juan Thornhill ne sortent un match d’exception, devrait rencontrer des difficultés à limiter les Patriots.

Comme leur adversaire du jour, le jeu au sol n’est pas la force des Patriots, même si Sony Michel reste important lorsqu’il faut marquer un TD court (6 TDs). Mais avec un jeu de course limité, et face au bon front-7 des Chiefs mené par Damien Wilson et Anthony Hitchens, les Patriots devront se reposer une nouvelle fois sur Brady et Edelman. Les Patriots ne sont plus la terreur offensive qu’ils étaient, mais un match contre une défense des Chiefs limitée pourrait relancer la machine un peu.

https://imagesvc.timeincapp.com/v3/fan/image?url=https%3A%2F%2Farrowheadaddict.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fgetty-images%2F2018%2F08%2F1097223306.jpeg&c=sc&w=736&h=485Les Patriots n’ont plus perdu à domicile depuis 18 matchs, et même si Mahomes reste un gros défi, les Patriots peuvent compter sur une des meilleures défenses de NFL pour le ralentir. Les Chiefs doivent absolument gagner s’ils veulent toujours espérer attraper un des deux premiers seeds, ce qui rendra ce match encore plus important que d’habitude.

 

Seattle Seahawks (10-2) @ Los Angeles Rams (7-5)

 

Date et Heure Française Lundi 9 Décembre, 02:20
Lieu Los Angeles Memorial Coliseum
Titre À l’ouest, beaucoup de nouveau
Prévision Météo Quelques nuages
Match aller Week 5 : Seattle 30-29

 

Seattle est le nouveau leader de la division en attendant le match retour contre San Francisco, donc il serait dommage de tout gâcher en allant perdre chez des Rams qui espèrent toujours se glisser en playoffs de la seule manière possible : à la place de Minnesota.

Il y a une bonne partie des chocs de la semaine qui vont voir du jeu au sol, devinez ce que les Hawks aiment faire ? Rashaad Penny confirme qu’il est ressuscité et si Chris Carson fait attention à la balle, voilà un duo qui pose des problèmes à plus d’une défense ; cela avait déjà été le cas au match aller, Carson permettant à Seattle de contrôler le cuir. C’était une vraie réussite, car la défense au sol des californiens tient bien la route avec 3.7 yards par course et 104.2 yards par match (sauf contre Baltimore mais quelle défense n’a pas explosé au sol contre eux ?). Encore une fois, les visiteurs vont compter sur leur capacité à avancer cuir en main pour pouvoir accaparer l’attention du front-7, d’Aaron Donald, et ainsi éloigner ses grosses papattes de Russell Wilson.

Le QB va probablement faire d’autres tours de magie, mais il est vrai aussi que la couverture des Rams n’avait pas Jalen Ramsey ; cela promet face à Tyler Lockett. Le gros hic pour Los Angeles, comme au match aller, c’est que le contraste en redzone est trop à leur désavantage : Seattle score un TD sur 63.8% de ses voyages (7e), les Rams en encaissent un sur 64.1% des voyages adverses (28e).

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On ne va pas s’enflammer après un match contre la couverture d’Arizona et décréter que l’attaque des Rams est revenue à son meilleur niveau ; d’autant plus que le playmaker du match aller, le TE Gerald Everett ne sera pas là. Mais il est vrai aussi qu’à part cela, le reste des armes aériennes est bien présent, à commencer par le trio Cooks – Woods – Kupp (essayez de dire ça dix fois très vite) ; et contre une arrière-garde de Seattle qui a montré ses failles avec 63.8% de complétion ou 269.3 yards par match.

Mais c’est surtout au sol que le bât risque de blesser pour les visiteurs : Todd Gurley était toujours la tête à son holdout au match aller, et il est de nouveau sur les rails depuis quelques matchs ; c’est donc la version originale que Seattle va devoir stopper. C’est cela qui rend ce duel particulier assez nébuleux, d’autant plus que la défense au sol des Hawks a décidé de ne plus se laisser faire récemment ; c’est tant mieux parce que, croyez-le ou non, mais en fait L.A. a scoré plus de TDs au sol (14) qu’à la passe (13), et comme Seattle en a déjà concédé 13 (27e), il sera important de fermer la boutique.

Le match aller a rappelé que les Hawks sont champions quand les choses se décident à la dernière minute, ce qui veut dire que les Rams devront être présents du début à la fin. La redzone n’est pas la seule chose qui joue contre les locaux : le turnover differential aussi avec -4 (22e) contre +10 (5e) pour Seattle ; il faudra non seulement protéger le cuir, mais le voler aussi si possible.