Gameday : Matchs du Dimanche Week 12

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Denver Broncos @ Buffalo Bills
New York Giants @ Chicago Bears
Pittsburgh Steelers @ Cincinnati Bengals
Miami Dolphins @ Cleveland Browns
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
Carolina Panthers @ New Orleans Saints
Detroit Lions @ Washington Redskins
Oakland Raiders @ New York Jets
Seattle Seahawks @ Philadelphia Eagles
Jacksonville Jaguars @ Tennessee Titans
Dallas Cowboys @ New England Patriots
Green Bay Packers @ San Francisco 49ers

 

Denver Broncos (3-7) @ Buffalo Bills (7-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre Toutes défenses dehors
Prévision Météo Quelques nuages, 0-5°C

 

Les Bills continuent leur rêve d’accéder aux playoffs, mais ils vont devoir pour cela se défaire de Broncos qui présentent une défense aussi redoutable que la leur ; même si l’attaque des locaux reste au-dessus de celles des visiteurs.

Vous vous en doutez avec deux équipes pareilles, il va falloir cravacher pour scorer : Buffalo n’autorise que 17 points (3e) et Denver 19.7 (7e) ; à comparer aux attaques qui scorent 21.1 points pour les Bills (20e) et 17.2 pour les Broncos (27e). Autre point commun entre les deux équipes, les jeux au sol vont être privilégiés, et le duel pourrait être plus équilibré que prévu : Buffalo tourne à 4.6 yards par course mais la défense de Denver est très solide, alors que celle des Bills à donner des signes de fatigue qui pourraient profiter aux visiteurs.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jordan+Poyer+Denver+Broncos+v+Buffalo+Bills+5TSo3_ysyD_l.jpg

Ce sera d’autant mieux que cela permettra de ne pas trop demander aux deux QBs dans le duel des Allens : Brandon Allen a certes Courtland Sutton mais il risque de souffrir contre la couverture (197.8 yards par match – 3e), alors qu’il serait dangereux de mettre le match sur le bras de Josh Allen contre celle de Denver (210.3 yards par match – 5e).

Buffalo reste un cran au-dessus offensivement, mais il ne devrait pas y avoir beaucoup de points dans le match ; si Denver veut l’emporter, il faudra finir plus de drives (28 voyages en redzone – 25e dont 44.4% terminant en TD – 27e), et voler plus de ballons (9 – 29e).

 

New York Giants (2-8) @ Chicago Bears (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre Une saison à oublier
Prévision Météo Ciel dégagé, 5°C

 

Même si les Bears ne sont pas encore mathématiquement éliminés, dans une NFC très compétitive ils doivent quasiment gagner tous les matchs restants ; les Giants n’ont plus ces préoccupations et sont déjà tournés vers 2020.

Saquon Barkley ne semble pas remis (ou alors l’attaque n’est pas assez bonne), et il est certain que les Bears vont donner la priorité au remuant coureur pour forcer Daniel Jones à gagner le match par lui-même. De toute façon, les G-men ont déjà un des playcalls les plus déséquilibrés de la ligue (déviation à l’équilibre de 0.963 – 29e), ce qui provoque des problèmes : 118 pressions dont 34 sacks et 14 fumbles (dont 13 pour Jones) ; il serait étonnant que Khalil Mack n’ajoute pas au total.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Chicago+Bears+v+Detroit+Lions+fWQAwtH9203l.jpg

En face, c’est le boulet arrêtable contre le mur destructible ; il est possible que Chicago trouve enfin un jeu au sol avec la défense de New York qui cède 122.7 yards par match et 12 TDs. Et il est même possible que Mitchell Trubisky vise plus loin que le bout de son nez face à un pass-rush médiocre et une couverture qui autorise un QB Rating adverse de 103.5 (28e).

New York doit absolument protéger le cuir pour espérer l’emporter.

 

Pittsburgh Steelers (5-5) @ Cincinnati Bengals (0-10)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Pittsburgh, série en cours
Prévision Météo Quelques nuages, 5°C
Match aller Week 4 : Pittsburgh 27-3

 

En comptant les playoffs, cela fait désormais 9 victoires de suite pour les Steelers sur les Bengals ; autrement dit, une victoire ce Cincy serait un double exploit : ne pas se rapprocher de la saison maudite et casser cette série.

Mason Rudolph est donc bien disponible pour ce match face à Cincy, et il peut respirer : ce n’est pas le pass-rush anémique des Bengals qui risque de lui causer des entrevues privées (50 pressions dont 13 sacks, pires marques). Autre bonne nouvelle : la défense des locaux est la pire là où Pittsburgh peine – en yards (425.1), en big plays (65) ou en yards au sol (167.0). Mais la mauvaise nouvelle, c’est que Rudolph n’aura pas J2S2 et que James Conner est incertain ; or Cincy a semblé se rebiffer contre Oakland, et nous parlons d’un match d’AFC North à domicile, donc méfiance.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Pittsburgh+Steelers+v+Cincinnati+Bengals+On19TW-KCX5l.jpg

Évidemment, éviter le 0-16 face à Pittsburgh serait énorme pour les Bengals, mais il faudra pour cela que Ryan Finley l’emporte sur la défense des Steelers. Certes il peut espérer se reposer sur Joe Mixon qui sort d’une belle performance contre les Raiders, mais Devin Bush ne l’entend pas de cette oreille avec une défense qui ne concède que 3.7 yards par course. Et si jamais Mixon est stoppé, alors Finley devra se débrouiller pour esquiver le duo Watt – Dupree et trouver un corps de receveurs sans A.J. Green et peut-être sans Auden Tate. Ouch.

Les Bengals ont commis 10 fumbles (29e), les Steelers en ont volé 12 (top NFL) ; il faudra déjà commencer par là et espérer que la défense se montre à nouveau pour que Cincinnati crée la surprise.

 

Miami Dolphins (2-8) @ Cleveland Browns (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Baker vs. The Beard
Prévision Météo Quelques nuages, 0-5°C

 

Il est possible que les Browns aient commis trop d’erreurs pour aller en playoffs, mais qui sait ; ils devront néanmoins se méfier de Dolphins qui ne lâchent rien ces derniers temps, même si leurs limitations sont évidentes.

Les Fins se battent offensivement derrière le leadership barbu de Higlander, mais cela reste compliqué. Leur tâche numéro #1 va être de trouver un jeu au sol pour soulager un peu Ryan Fitzpatrick ; Kalen Ballage se traîne à 1.9 yard par course (!) mais il a l’opportunité de trouver les espaces face à une défense de Cleveland poreuse (4.8 yards au sol et 127.2 yards par match). Le plaqueur fou Joe Schobert est toujours là, mais il y a une possibilité. La perte de Myles Garrett devrait aussi faire mal au pass-rush (il compte pour environ un tiers des pressions et des sacks), ce qui pourrait soulager une protection aux abois (136 pressions dont 42 sacks, pires marques) ; de fait, Fitz pourrait avoir le temps de trouver DeVante Parker, Preston Williams et Mike Gesicki.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Daniel+Thomas+Miami+Dolphins+v+Cleveland+Browns+f1vX9hfA5Uql.jpg

Le souci pour les visiteurs, ce sont les blessures qui s’empilent en défense, et désormais Reshad Jones lui aussi est out pour le reste de la saison (et probablement out de Miami aussi). Les Browns ont une occasion parfaite de contrôler l’horloge et de faire un peu ce qu’ils veulent : le duo Nick Chubb – Kareem Hunt devrait avoir le champ libre pour porter le cuir jusqu’à plus soif, ce qui permettra au Modhex de se contenter de laisser la loco sur les rails en surveillant la (faible) pression (55 dont 13 sacks). Cleveland a la chance d’améliorer ce mauvais taux de 3e tentative (32% – 27e) et de finir les drives dans l’en-but.

Cleveland a toutes les cartes en main, et Miami ne peut rien entrevoir sans améliorer le pire turnover differential de NFL (-13).

 

Tampa Bay Buccaneers (3-7) @ Atlanta Falcons (3-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre NFC South Blues
Prévision Météo Stade couvert

 

Bucs et Falcons sont au fond de la division mais pour autant la courbe n’est pas la même : Tampa se morfond alors qu’Atlanta redresse la tête après deux victoires consécutives en NFC South.

Oui l’attaque des Bucs est explosive avec Mike Evans, O.J. Howard, Chris Godwin, Cameron Brate, mais c’est aussi l’attaque qui perd le plus de ballons (25) avec notamment les 18 INTs de Jameis Winston. Oui la défense des Falcons a été une passoire depuis le début de la saison, mais elle s’est retrouvée depuis deux matchs et a créé la panique chez les adversaires. Le pass-rush s’est réveillé derrière Grady Jarrett, ce qui devrait apeurer une protection à la ramasse (118 pressions dont 36 sacks), et Deion Jones mène une défense au sol qui gobe des coureurs qui sont toujours limite chez les Bucs. Bref, cela peut partir dans n’importe quelle direction de ce côté du ballon.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Deion+Jones+Atlanta+Falcons+v+Tampa+Bay+Buccaneers+t1QrKvQkV8sl.jpg

De l’autre côté, les choses sont déjà plus claires : l’attaque au playcall le plus tourné vers la passe contre la défense qui voit le 2e playcall adverse le plus tourné vers la passe. Sans Devonta Freeman, Matt Ryan va se trouver en terrain connu, à devoir porter l’attaque avec Houlio et Calvin Ridley ; il en a les capacités contre une escouade qui autorise un QB Rating adverse de 102.4, mais il faudra quand même se méfier de sa capacité à voler les ballons avec 15 (10e)… même s’il est vrai que c’est plutôt une spécialité adverse.

Si vous regardez les bilans, c’est un match inintéressant. Si vous connaissez Atlanta récemment, Tampa Bay depuis un moment et la NFC South en général, c’est un match rempli d’intrigues qui peut partir dans tous les sens. Cela fait 5 matchs de suite que les Bucs n’ont pas battu les Falcons.

 

Carolina Panthers (5-5) @ New Orleans Saints (8-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Quitte ou double pour les Cats
Prévision Météo Stade couvert

 

Carolina est sur deux défaites de suite et les espoirs de playoffs sont de plus en plus minces ; une bonne façon de les raviver est de faire tomber le leader de division (et largement), des Saints irrésistibles.

On sait que l’attaque de Carolina est le R&R CMC Show, mais cette fois non seulement il a son alter-ego en Alvin Kamara, mais surtout il a un sacré client avec la défense des Saints qui n’autorise que 4.2 yards par course et 85.3 yards par match. En fait, il faut ramer pour trouver une catégorie majeure dans laquelle elle n’est pas au moins dans la première moitié de la ligue ; dans une ironie mordante, New Orleans ne voit pas souvent ses adversaires pénalisés (5.7 pénalités pour 44.4 yards en moyenne par match). À part cela, c’est du vert à tous les étages, ce qui veut dire que CMC et Kyle Allen vont avoir du mal à avancer ; encore plus pour ce dernier qui est sévèrement retombé de son nuage avec 3 TDs et 9 INTs dans le dernier mois de compétition. Avec Demario Davis pour mener la défense au sol et Cameron Jordan pour mener le pass-rush, en plus au Superdome, cela risque d’être compliqué pour le jeune lanceur.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Alvin+Kamara+Carolina+Panthers+v+New+Orleans+VYL709QIw3rl.jpg

Rajoutez par-dessus cela un Kamara revenu définitivement aux affaires contre une défense contre la course des Cats qui continue de souffrir abominablement avec 4.9 yards par course (29e), 128.4 yards par match (27e) et 18 TDs (pire marque), et le tableau est complet. Drew Brees pourrait ne pas avoir à faire beaucoup de travail dans la rencontre… mais attention : si jamais Carolina décide enfin de sortir les griffes, il y a danger derrière. Le pass-rush est toujours le meilleur de NFL et un des plus divers (112 pressions dont 39 sacks) ; il devrait tester l’excellente protection du #9 (61 pressions dont 19 sacks) et venir poser quelques problèmes. D’autant plus que la couverture en profite pour faire un bon travail, et que cela ne sera pas de trop pour stopper Michael Thomas et Ted Ginn Jr. ; seul ombre au tableau, les Cats n’arriveront à rien face aux Saints en autorisant 41 voyages en redzone (27e) dont 65.7% terminant en TD (pire marque).

Les Saints ont l’avantage logique, surtout si la défense peut stopper McCaffrey, mais méfiance si jamais ils subissent un autre réveil défensif adverse à domicile.

 

Detroit Lions (3-6-1) @ Washington Redskins (1-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre Vivement 2020
Prévision Météo Quelques nuages

 

Lions et Redskins ne jouent plus que pour évaluer l’effectif en vue de la saison prochaine ; ce match nul de Detroit devrait les empêcher de viser les playoffs avec 9.5 victoires en NFC.

L’expérience Jeff Driskel – Bo Scarbrough continue à Detroit qui en est à 3 défaites consécutives, mais ce n’est pas faute d’essayer pour une attaque qui avance sans toujours finir les drives ; elle devrait encore pouvoir le faire face à la pire défense en 3e tentative (49.3%) et en taux de complétion autorisé (71.4%). En effet, Driskel possède le matériel pour faire tourner en bourrique la couverture de Washington (102.8 de QB Rating adverse), et il serait à-propos que quelqu’un vienne aide Ryan Kerrigan pour mettre la pression.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Washington+Redskins+v+Detroit+Lions+qIUxi4_q__Jl.jpg

Dwayne Haskins et son OL vont avoir le temps d’accorder leurs violons car en parlant de pass-rush, celui de Detroit manque sérieusement de mordant avec 65 pressions dont 20 sacks. Cela devrait laisser le rookie un peu tranquille et ne pas annuler une improvisation géniale vers le rayon-de-soleil Terry MacLaurin… enfin, s’il n’a pas Darius Slay sur le dos en tant que menace aérienne #1 de la capitale. Il ne faudra pas négliger Adrian Peterson contre une escouade du Michigan qui autorise 4.5 yards par course, ce qui pourrait aider à augmenter cette moyenne famélique de 26:35 de possession.

Detroit reste l’équipe la plus capable d’avancer, même sans Matthew Stafford, donc elle a l’avantage ; Washington n’a plus gagné face aux Lions depuis 2008.

 

Oakland Raiders (6-4) @ New York Jets (3-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Oakland tient à son #6
Prévision Météo Risque de pluie

 

Les Raiders, sans faire trop de bruit, ont actuellement le dernier ticket des playoffs en AFC, et ils comptent bien y rester ; le déplacement chez des Jets déséquilibrés n’est cependant pas à prendre à la légère.

Oakland n’a plus gagné à New York depuis 2001, mais c’était contre les Giants ; la dernière victoire contre les Jets remonte à 1996. Le matchup va être très intéressant entre l’attaque des Raiders et la défense des Jets, notamment sur la capacité de Josh Jacobs à trouver les brèches contre une escouade qui mène la ligue avec 3.0 yards encaissés par course et 79.1 yards par match ; on connaît l’importance du rookie coureur dans le schéma offensif des visiteurs, mais cette fois il va se heurter à un mur même sans C.J. Mosley en face. Cela promet une sévère empoignade entre les lignes offensive et défensive qui aura aussi lieu dans le jeu de passe : Oakland a une des meilleures protections (43 pressions dont 15 sacks) et Gang Green est moyen niveau pass-rush, ce qui pourrait laisser le temps à Derek Carr de peaufiner son taux de complétion (72.3%) afin de trouver ses cibles. Jamal Adams reste un danger permanent, mais les options sont ouvertes pour Carr.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Oakland+Raiders+v+New+York+Jets+SQ6RFjOFkBrl.jpg

Sam Darnold fait les montagnes russes, mais il est sur une crête en ce moment et il faut en profiter ; la défense des visiteurs est également inconstante à l’image du pass-rush qui vient enfin de se réveiller et qui pourrait profiter d’une protection trop limite (122 pressions dont 41 sacks). Il y a matière à venir harasser Darnold pour le duo Crosby – Ferrell, et le pousser à lancer quelques INTs de plus (il en est déjà à 10 en 7 matchs) ; et il a intérêt parce que le #14 peut utiliser quelques cibles comme Jamison Crowder ou Demaryius Thomas. Le’Veon Bell est le cheval de travail attendu (49.4% des touches offensives), c’est surtout sa production qui n’est pas au rendez-vous (3.7 yards par occasion – i.e. courses + ciblages), et il pourrait encore avoir fort à faire si la défense des visiteurs s’est levée du bon pied.

La question n’est pas de savoir si Oakland peut gagner, mais si Oakland peut se permettre de perdre, et la réponse est non. Sauf que c’est le genre de match que les Raiders peuvent perdre contre une équipe accrocheuse et supérieure à Cincinnati contre qui Oakland a eu du mal à l’emporter.

 

Seattle Seahawks (8-2) @ Philadelphia Eagles (5-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre La tête de NFC East sinon rien
Prévision Météo Couvert, 5°C

 

Si Seattle ne devrait pas avoir de troubles pour se qualifier en playoffs (à quelle place c’est un autre débat), les Eagles doivent absolument rebondir après la défaite contre les Patriots pour l’emporter et passer devant Dallas en tête de la NFC East.

Les Hawks aiment courir via Chris Carson (quelle révélation !) ; cela va nous offrir un sacré duel contre la défense des Eagles qui ne concède que 3.8 yards par course et 86.0 yards par match. Mais les Hawks aiment aussi passer, menant la ligue avec 23 TDs et 114.9 de QB Rating, via Russell Wilson et ses cibles telles Tyler Lockett et DK Metcalf ; cela va nous offrir un duel sympathique contre une couverture qui redresse la tête maintenant qu’elle a récupéré ses blessés. Cependant, il est difficile de ne pas donner l’avantage à Seattle de ce côté du ballon, car Wilson est le QB le plus efficace de la ligue actuellement ; on sait que le pass-rush actif peut sortir le #3 de son jeu… s’il arrive à l’attraper.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Philadelphia+Eagles+v+Seattle+Seahawks+e1_SkzKn5N4l.jpg

Cela fait depuis 2008 que Philly n’a plus battu Seattle, mais c’était dans le Pacific Northwest ; à domicile, il faut remonter jusqu’à 1989, une paye. La tâche va être ardue contre cette version des Hawks, mais c’est surtout la défense qui va avoir fort à faire. Les deux équipes sont inconstantes au sol, mais plutôt bonnes ces derniers temps, ce qui rend le duel assez illisible : il serait préférable que Jordan Howard soit là face au front-7 mené par Bobby Wagner. Au niveau aérien, le Clown se réveille avec sa nouvelle équipe mais le pass-rush reste un peu trop faiblard (61 pressions dont 20 sacks) et la protection de Carson Wentz est (de manière surprenante) moyenne sans plus ; si le retour d’Alshon Jeffery est différé cela va compliquer la tâche malgré une arrière-garde qui a pris quelques éclats et qui autorise 271.8 yards par match (28e).

Seattle a logiquement l’avantage, mais Philly est un adversaire qui reste redoutable, capable de trouver la bonne formule à n’importe quel moment. Les deux jeux au sol seront importants, mais si jamais ils n’avancent pas, Wilson semble en meilleure position que Wentz. Si les locaux parviennent à inverser le turnover differential (-2 pour eux vs. +6 pour Seattle), la victoire est envisageable.

 

Jacksonville Jaguars (4-6) @ Tennessee Titans (5-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 22:05
Lieu Nissan Stadium
Titre Les conséquences du TNF
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 3 : Jacksonville 20-7

 

La victoire de Houston a un peu décanté la situation dans la division : le double duel contre les Titans est à la fin de la saison (W15 & 17), ce qui veut dire que Tennessee a tout intérêt à être au contact à ce moment, et donc une victoire contre les Jaguars est impérative ; cela aura l’avantage de balayer aussi la défaite cuisante du match aller.

Le retour de Nick Foles n’a pas été dénué d’intérêt même s’il a clairement une préférence pour DJ Chark, et il lui faudra distribuer davantage le cuir face à une couverture des Titans qui a perdu Malcolm Butler parti sur IR. Le pass-rush de Tennessee est plus efficace (27 sacks – 12e) que vraiment productif (80 pressions – 19e), ce qui est un peu l’inverse de la protection de Foles, ce qui veut dire que le Quarterback devrait avoir quelques sueurs froides dans ce match. Ce pourrait être le moment idéal de lâcher Leonard Fournette, mais la défense au sol des locaux tient la route avec 4.0 yards par course, surtout récemment, donc il pourrait être ardu pour les visiteurs de progresser ; cependant, s’ils arrivent en redzone, il y a moyen d’améliorer ce pire taux de TD de la ligue à 34.5% : Tennessee en concède 62.1% (27e).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Leonard+Fournette+Jacksonville+Jaguars+v+Tennessee+-NELLthOvpXl.jpg

Quoi qu’il en soit, le premier souci des floridiens, c’est de stopper Derrick Henry avec la pire défense au sol en yards par course (5.3), ce qui entraîne 134.6 yards encaissés par match (29e) et 11 TDs (25e). Le coureur a toutes les chances de reproduire un match comme celui de Kansas City, et ainsi faciliter la tâche de Ryan Tannehill qui est excellent dans ce rôle de manager qui peut aussi allumer quelques mèches vers Corey Davis ou A.J. Brown, avec Adam Humphries et les TEs en soutien. Il aura besoin de Henry pour détourner l’attention du pass-rush féroce mené par Calais Campbell et Josh Allen (103 pressions dont 33 sacks) d’une ligne offensive en difficulté (111 pressions dont 42 sacks). Tout cela devrait aider à progresser jusqu’à la redzone et perpétuer le meilleur taux de TD avec 72% – une bonne chose quand vous avez le pire taux de FG de la ligue à 46.7% (!).

Vous avez compris, il va falloir aller dans l’en-but dans ce match, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Jacksonville part derrière ne serait-ce que sur le turnover differential (-1 vs +5 pour Tennessee), et si les visiteurs n’arrivent pas à arracher un ballon (à Henry ou Tannehill), le match risque d’être long.

 

Dallas Cowboys (6-4) @ New England Patriots (9-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 24 Novembre, 22:25
Lieu Gillette Stadium
Titre Opposition de styles
Prévision Météo Pluie

 

Cette journée de NFL nous offre de nombreuses rencontres intéressantes, et ce match en fait partie : les New England Patriots recevront les Dallas Cowboys. Si ces derniers ont la meilleure attaque de NFL en terme de yards, les Patriots ont eux la meilleure défense. Autant dire qu’une de ces 2 équipes risque de perdre son titre honorifique à la fin du match.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/NhgLPa91RvX4OpLRscTEvNnGnwM=/0x0:1739x2609/1200x800/filters:focal(738x304:1016x582)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65760502/usa_today_13681121.0.jpgLes Dallas Cowboys ont repris les rênes de leur division et vont tenter de les garder. Si l’attaque des Cowboys fonctionne aussi bien, elle le doit en partie à son QB Dak Prescott qui réalise une grosse saison (en vue d’un contrat juteux ?). Le QB mène parfaitement son équipe (68%, 21 TDs, 9 INTs), derrière une OL qui continue de figurer parmi les meilleures de NFL. Et s’il parvient à limiter les turnovers, les Cowboys pourraient faire mal aux Patriots, mais le pass-rush des Patriots est féroce avec Adam Butler et Kyle Van Noy (5,5 sacks chacun).

Il faut dire que Prescott dispose également de cibles de choix avec pas moins de 5 joueurs ayant au moins marqué 2 TDs. Cela commence avec Amari Cooper qui prouve aux Cowboys qu’ils ont eu raison de lui faire confiance (886y, 7 TDs). Le duo Michael GallupRandall Cobb aide largement le QB (3 TDs chacun) à exceller cette saison. Mais les Patriots n’ont pas la meilleure défense de NFL pour rien et peuvent compter sur plusieurs joueurs pour limiter l’attaque de Dallas, que ce soit Stephone Gilmore ou Jonathan Jones.

Et bizarrement, quand l’attaque aérienne excelle, c’est le jeu de course qui semble ralentir. Alors évidemment, les Cowboys restent dangereux vu leur OL et vu leur RB, mais Ezekiel Elliott (833y, 7 TDs) semble avoir plus de difficultés à avancer que d’habitude (4,3y par course). Et vu que les Patriots ont un Jamie Collins en feu cette saison (6 sacks, 10 plaquages pour perte, 3 INTs, 2 FF, 1 FR, 1 TD !!), ils pourraient bien avoir l’avantage. Les Cowboys ont donc les armes pour faire mal à la défense #1 de NFL, à condition de s’y mettre rapidement.

https://kubrick.htvapps.com/htv-prod-media.s3.amazonaws.com/images/ap-092219-julian-edelman-tom-brady-celebrate-patriots-vs-new-york-jets-1569181075.jpg?crop=1.00xw:0.824xh;0,0&resize=900:*Les Patriots sont toujours les favoris en AFC mais devront proposer plus que dernièrement s’ils veulent le rester. Chose impensable il y a encore peu, ils semblent moins dangereux offensivement cette saison. Tom Brady semble manquer la présence de Rob Gronkowski, et c’est toute l’attaque des Patriots qui est touchée. Le QB réalise une saison correcte (64%, 14 TDs, 5 INTs), mais loin de ses standards habituels. Il est surtout moins clutch aux moments nécessaires, malgré une très bonne OL ; cette dernière sera mise à l’épreuve face un pass-rush mené par Robert Quinn et DeMarcus Lawrence (13 sacks à deux).

Julian Edelman est clairement la cible favorite du QB (716y, 4 TDs), et il se rappelle aux bons souvenirs de fac en lançant des TDs occasionnellement. Mais avec Mohamed Sanu qui ne devrait pas (ou peu) jouer, et un Phillip Dorsett qui sort d’une commotion, les cibles s’amenuisent pour Brady. Le rookie N’Keal Harry pourrait connaitre son premier gros match et le RB James White continue d’être une cible de choix pour le QB. Les Cowboys ont une bonne défense, et le duo Chidobe Awuzie – Xavier Woods pourrait tirer son épingle du jeu.

Au sol, comme pour le reste de l’attaque, les Patriots patinent. Sony Michel fait ce qu’il peut (515y, 6 TDs), mais il ne parvient pas à être aussi décisif que l’an passé, et avec un excellent Jaylon Smith pour le surveiller de près, pas sûr que ce match aide Michel à repartir de l’avant. Les Patriots devront élever le niveau offensif s’ils ne veulent pas une nouvelle fois se reposer sur leur défense.

https://dmn-dallas-news-prod.cdn.arcpublishing.com/resizer//Jj1xgG0OmHuW2Ou8WrtbfKmq9IQ=/1660x934/smart/filters:no_upscale()/arc-anglerfish-arc2-prod-dmn.s3.amazonaws.com/public/CI36UF44CVGHVKQT3D62WB37IQ.jpgQuel est le dernier Quarterback des Boys à avoir battu New England ? Troy Aikman en 1996. Et quel est le dernier Quarterback des Boys à avoir battu New England à l’extérieur ? Danny White en 1987 (!). Rajoutez le fait que les Pats sont invaincus à domicile depuis 2017 et ils espéreront bien continuer ces séries… mais les Cowboys ont beaucoup à gagner en s’imposant chez les champions, et une victoire leur permettrait de frapper un grand coup. Même si Brady est en passe de réaliser sa moins bonne saison, il reste un joueur d’exception pouvant gagner un match à tout moment. C’est une rencontre qui devrait faire du bruit (positivement il faut espérer).

 

Green Bay Packers (8-2) @ San Francisco 49ers (9-1)

 

Date et Heure Française Lundi 25 Novembre, 02:20
Lieu Levi’s Stadium
Titre Bouquet de LaFleurs
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les 49ers, dont Mike LaFleur est le Coordinateur du jeu aérien, commencent le vrai test qui les verra aller à Baltimore et recevoir New Orleans ; le premier écueil est de recevoir leurs poursuivants directs, les Packers, dont Matt LaFleur est le Head Coach, et qui sortent de leur bye week avec une vieille idée derrière la tête : enfin avoir l’avantage du terrain dans les playoffs.

La défense des californiens règne sur quelques catégories : 14.6 first downs encaissés, 56.6 actions, 40.9% de TD en redzone, 142.5 yards à la passe, 39 sacks… les dernières semblent ne pas donner beaucoup de chance à Aaron Rodgers d’avancer par les airs. Mais le fait, c’est qu’il n’est presque plus l’Aaron le plus dangereux des Packers (OK, mettons-les au même niveau) : Aaron Jones continue sa saison révélation – enfin, révélation dans le sens où on lui donne ENFIN la balle à la hauteur de son talent – avec 170 touches pour 943 yards et 14 TDs (top NFL). S’il est dangereux à la course et à la réception, c’est bien ballon en main qu’il devrait être le plus utilisé contre une défense qui cède 4.7 yards par course et 110.5 yards par match ; néanmoins, il sera intéressant de voir s’il peut finir les drives vu que les 49ers n’ont autorisé que 5 TDs au sol.

Il va être vital pour Green Bay que Jones et son compère Jamaal Williams fassent le show car Rodgers, comme vous l’avez vu, va affronter une combinaison pass-rush + couverture intransigeante : aucun pass-rusher de San Francisco n’est dans le top-10 de la ligue, mais vous en avez QUATRE à 5+ sacks, donc la menace vient de partout (même si Dee Ford ne sera pas là, blessé). Richard Sherman devrait s’occuper de Davante Adams, ce qui va demander à la ligne offensive de tenir et aux autres receveurs de se montrer.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Rodgers+San+Francisco+49ers+vs+Green+cpjeFSFqmg3l.jpg

Courir pour avancer et compléter par la passe ? Les 49ers sont capables de suivre le schéma inverse si besoin (cf. les deux matchs contre Arizona), mais c’est aussi leur philosophie principale, et là aussi on peut avoir peur pour la défense adverse : la course est le point faible d’une défense des Packers qui survit surtout par opportunisme ; 4.8 yards par course, 126.9 yards par match et 11 TDs encaissés par le sol. Autant dire que même sans Matt Breida, le duo Tevon Coleman – Raheem Mostert devrait avoir la possibilité de dominer Blake Martinez et ses partenaires, et la première tâche pour les visiteurs va être de stopper l’avancée terrestre.

Le Tight End George Kittle est incertain pour le match mais ne devrait pas s’aligner, un soulagement pour une couverture Green&Gold qui a du mal contre ce genre de receveurs. L’absence de Joe Staley sera importante contre un pass-rush actif mené par le Smithsonian Sackstitute (46.5 pressions et 18.5 sacks à eux deux) ; Jimmy Garoppolo a démontré qu’il pouvait prendre le jeu à son compte, mais il commet aussi quelques pertes de balle (10 INTs et 4 fumbles perdus), et nous avons déjà soulevé la qualité #1 de la défense des visiteurs (16 ballons volés – 6e).

Une bonne dose de jeu au sol est à attendre dans ce match avec deux équipes qui adorent posséder le cuir : 33:40 pour les locaux (2e), 31:05 pour les visiteurs (8e). Rodgers ne perd pas souvent le ballon mais affronte une défense aérienne féroce alors que « Garo » le perd un peu trop et affronte une défense aérienne opportuniste. Le match pourrait se jouer à une possession d’écart, ce qui va mettre l’accent sur les Kickers (GB à l’avantage avec 92.9% FGs + 100% XPs contre 68% FGs + 100% XPs à SF) et les ballons volés (GB a aussi l’avantage avec un turnover differential de +9 contre +5 à SF).