Gameday : Matchs du Dimanche Week 10

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Baltimore Ravens @ Cincinnati Bengals
Buffalo Bills @ Cleveland Browns
Atlanta Falcons @ New Orleans Saints
Detroit Lions @ Chicago Bears
New York Giants @ New York Jets
Kansas City Chiefs @ Tennessee Titans
Arizona Cardinals @ Tampa Bay Buccaneers
Miami Dolphins @ Indianapolis Colts
Carolina Panthers @ Green Bay Packers
Los Angeles Rams @ Pittsburgh Steelers
Minnesota Vikings @ Dallas Cowboys

 

Baltimore Ravens (6-2) @ Cincinnati Bengals (0-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Bonne chance Ryan Finley
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 6 : Baltimore 23-17

 

Les Ravens ont réussi à faire tomber les Patriots et reviennent aux affaires courantes dans une division qu’ils survolent ; ils retrouvent les Bengals un mois plus tard, ces derniers ayant changé de Quarterback et courant toujours derrière leur première victoire.

Pas besoin de discourir 107 ans : l’attaque des Ravens est la meilleure au sol avec 5.5 yards par course, 204.9 yards par match et 13 TDs, la défense des Bengals est la pire au sol avec 5.1 yards par course, 177.6 yards par match et 10 TDs. Les Bengals ont zéro chance de l’emporter sans stopper Lamar Jackson et Mark Ingram.

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Et pour ne rien arranger, Ryan Finley connaît sa première titularisation contre une défense qui n’est pas tendre avec les QBs adverses (82.6 de QB Rating adverse – 5e). Avoir Tyler Boyd et Auden Tate avec soi n’est pas une mauvaise chose même sans A.J. Green, mais face aux arrières de Baltimore, c’est une autre paire de manches… et ce même si le pass-rush des Ravens est sur courant alternatif (mais s’il s’est réveillé face à New England, imaginez contre Cincy).

Attention quand même, Cincy a déjà causé quelques mauvaises surprises à Baltimore, mais sans une défense au sol potable, c’est mission quasi-impossible.

 

Buffalo Bills (6-2) @ Cleveland Browns (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Le monde à l’envers
Prévision Météo Nuageux

 

Tout le monde aurait plutôt parié sur des bilans échangés entre les deux équipes à ce niveau de la compétition, mais les Bills profitent d’un calendrier aisé et les Browns s’écroulent sous le poids de leurs propres attentes.

Sans vouloir paraphraser le Gameday ci-dessus, devinez sur quel secteur se basent surtout les Bills, qui est le même qui souffre dans la défense de Cleveland ? 4.6 yards engrangés par course + 129.4 yards par match contre 4.9 yards encaissés par course + 141.2 yards par match. Pour stopper Buffalo, il faut d’abord stopper le jeu au sol du trio Frank Gore – Devin Singletary – Josh Allen, et les Browns ne réussissent pas à le faire suffisamment. Cela permet à Allen de ne pas trop jouer au héros à la passe, même s’il le fait quand même : sa protection n’est pas idéale et il devra se méfier de Myles Garrett qui va chercher à le garder dans la poche et à le sacker. Par contre, si jamais il peut lancer, la couverture des locaux a été gênée par les blessures et peut être prise à revers (103.6 de QB Rating adverse – 26e).

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Le retour de Kareem Hunt de suspension à Cleveland devrait aider Nick Chubb et mixer un peu les choses dans le playcall ; cela devrait mettre moins de pression sur Baker Mayfield car la loco du Modhex a un peu trop souvent implosé cette saison. La défense des Bills reste redoutable, mais récemment elle a pris quelques éclats au sol, donc il y a matière à avancer pour les Browns. Elle l’est encore plus à la passe avec seulement 60.6% de complétion (5e) ou 5 TDs (2e), ce qui n’est pas bon signe pour espérer voir Odell Beckham Jr. ou Jarvis Landry sortir enfin une performance digne de leur talent. La qualité des arrières risque d’aider le pass-rush à pousser Mayfield à rajouter à son total de 12 INTs (pire marque NFL).

Contrôler l’horloge par le jeu au sol et enfin faire un match propre, sans pénalités (9.4 par match – pire marque NFL) et turnovers (17 – 28e), voilà une bonne recette de victoire pour les locaux.

 

Atlanta Falcons (1-7) @ New Orleans Saints (7-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Grand écart
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Falcons n’en peuvent plus d’attendre que la saison se termine pour repartir sur des bonnes bases alors que les Saints ont survécu sans Drew Brees et comptent bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Peut-on prendre une minute pour saluer la saison de Matt Ryan, dont le 22e duel face à Brees est le nouveau record de l’ère du Super Bowl ? Il a fini par être (temporairement) cassé par l’incompétence autour de lui, mais malgré le playcall le plus déséquilibré de la ligue (71.1% de passes) les Falcons mènent la ligue avec 72% de complétion et 316.8 yards en majeure partie grâce à lui (et un match surprenant de Matt Schaub contre Seattle). Ryan revient avec la tâche insurmontable de battre une défense agressive de New Orleans qui n’autorise pas grand-chose à ses adversaires. Cela aide d’avoir un duo comme Houlio et Calvin Ridley, mais pour que ce soit suffisant, il faudrait que tout le reste se mette au niveau, i.e. la ligne offensive et le jeu au sol.

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Les Saints sortent de leur bye week et reprennent leur marche en avant avec leur QB#1 revenu aux affaires ; la seule chose de mal qu’on peut dire sur l’attaque, c’est qu’elle est la seule à ne pas avoir encore marqué sur son premier drive (incroyable, non ?). Quoi qu’il en soit, c’est une mauvaise nouvelle pour la défense des Falcons qui coule avec 31.2 points par match (30e), 30 TDs, 53% de 3e tentatives autorisées, 7 sacks et 4 ballons volés (pires marques). Ne pas stopper l’attaque adverse, ne pas mettre de pression sur Drew Brees et ne pas voler de ballons, c’est une recette pour un carton assuré au Superdome, surtout avec Alvin Kamara de retour après ses pépins physiques.

C’est typiquement le genre de matchs « joué d’avance » qui peut rappeler que les rivalités intra-division sont spéciales. Oui, cela demandera un réveil monstre de la défense d’Atlanta et que les équipes spéciales se remettent à la tête à l’endroit, mais les Saints n’ont pas intérêt à être un peu trop rouillés après leur repos.

 

Detroit Lions (3-4-1) @ Chicago Bears (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre De l’autre côté de la NFC North
Prévision Météo Nuageux, 5°C

 

La troisième plus longue rivalité de NFL (178 matchs) voit la rencontre aller se disputer à Soldier Field entre deux équipes qui essaient de croire encore maigrement aux playoffs dans une NFC très compétitive… et dont l’une des deux vient juste de remplacer son Quarterback titulaire.

Si nous avons donné des récompenses multiples à Akiem Hicks lors des NFL Team Honors, ce n’est pas par hasard : vous n’avez pas l’impression que la défense de Chicago n’est pas la même sans lui ? C’est parce que c’est le cas : moins de pass-rush, moins de férocité contre la course. Si vous ajoutez des pépins physiques aux autres membres de la ligne, cela commence à faire beaucoup. Alors bien sûr, elle va se retrouver contre une attaque des Lions sans jeu au sol et qui est obligée de titulariser Jeff Driskel, mettant fin à la série de 136 titularisations consécutives de Matthew Stafford, mais on a vu d’autres « inconnus » balancés au feu s’en sortir plutôt pas mal. Bref, la défense de Chicago n’a aucune excuse pour ne pas dominer le match.

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Mauvaise nouvelle pour Chicago : l’attaque continue d’être d’un niveau très inquiétant. Bonne nouvelle : la défense des Lions n’est pas exempte de tout reproche, autorisant 24.5 first downs par match (pire marque NFL). Trey Flowers se bat mais le pass-rush des visiteurs est largement insuffisant (46 pressions dont 14 sacks), ce qui pourrait aider à placer Mitchell Trubisky dans un rythme afin qu’il sorte de sa saison cauchemar : 5 TDs, 5.6 yards par passe tentée (seul Josh Rosen a fait pire dans ces deux catégories) et 8.9 yards par complétion (pire marque NFL). Il faut toujours faire attention avec Darius Slay en face, mais il y a une possibilité. De plus, Matt Nagy n’a pas d’excuse pour ne pas utiliser davantage le jeu au sol contre une défense qui autorise 4.7 yards par course ; cela permettra de ne pas surcharger le Biscuit qui s’émiette.

La titularisation de Driskel rend le match illisible, mais la défense des Bears va devoir retrouver sa forme.

 

New York Giants (2-7) @ New York Jets (1-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Grise mine dans la Grosse Pomme
Prévision Météo Quelques nuages

 

Le duel des équipes de New York est tout sauf excitant avec des saisons à oublier, mais la suprématie locale est en jeu.

Les Giants « arrivent » à MetLife Stadium avec une attaque tout juste moins anémique que l’adversaire ; il faut dire qu’elle possède quand même plus de playmakers, surtout en réception avec Golden Tate, Sterling Shepard et Evan Engram… attendez, deux des trois ne seront pas là. Bon, désolé Daniel Jones, mais tu risques de continuer à apprendre à la dure après un début brillant. Certes la couverture des Jets n’est pas une foudre de guerre et le pass-rush est trop faible (58 pressions dont 13 sacks), mais cela fait quelques armes en moins et la protection ne tient pas (102 pressions dont 30 sacks). Ajoutez un Saquon Barkley qui risque d’avoir du mal à avancer au sol contre un front-7 actif (3.1 yards par course) ; lui aussi devrait voir des passes dans sa direction.

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Cela paraît bizarre à dire, mais les Jets n’ont plus battu les Giants « à domicile » depuis 1988, soit 4 défaites consécutives. Pour inverser cela, il va falloir inverser la tendance générale de la saison, Sam Darnold ou pas : blerk. Ne nous faites pas lister toutes les catégories offensives pour lesquelles Gang Green termine dernier de la ligue svp, Le’Veon Bell ou pas : un auteur de Gameday est un être humain avec des sentiments. La défense des G-men est loin de faire peur, mais il faudrait déjà que les Jets se réveillent pour représenter un quelconque danger.

Faites vos jeux dans ce match qui fleure bon le top-5 de la draft 2020.

 

Kansas City Chiefs (6-3) @ Tennessee Titans (4-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Le retour de Mahomes
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Kansas City récupère son MVP en titre juste à temps pour un déplacement compliqué chez des Titans toujours accrocheurs mais qui n’arrivent pas à décoller.

Matt Moore a fait son oeuvre et il n’était pas loin de rendre la franchise à Patrick Mahomes avec un bilan supplémentaire de 2-0 ; désormais le #15 et son genou reviennent pour affronter des Titans qui sont toujours très ennuyants à jouer. Ce sera en effet le duel des « forces », notamment en 3e tentative : 44.6% converties (9e) contre 33.6% autorisées (6e). Le mot d’ordre principal va être de protéger le QB : il n’est pas sûr qu’il ait récupéré sa mobilité à 100%, et elle joue une grande partie dans le faible total de 16 sacks concédés (7e) ; Tennessee ne fait pas trop de bruit mais est capable d’amener la pression de multiples endroits avec 25 sacks (8e) par 13 joueurs différents (top NFL). Cependant, il faut qu’il arrive à destination, sinon Andy Reid aura vite fait de deviser des tactiques pour le contrer. Le jeu au sol sera aussi important, mais Rashaan Evans et ses partenaires sont plutôt solides.

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De l’autre côté, duel des « faiblesses »… quoique : récemment, malgré les soucis physiques, la défense des visiteurs redresse la tête ; c’est surtout visible dans le pass-rush où, après avoir mal démarré, elle se retrouve avec 77 pressions dont 26 sacks (7e). Les Chiefs ont mis en place une rotation très intéressante qui peut mettre à mal une ligne offensive de Tennessee qui souffre toujours avec 99 pressions concédées dont 38 sacks ; Ryan Tannehill risque de ne pas avoir le temps de lancer, et si en plus Corey Davis ne joue pas, la tâche est d’autant plus compliquée. Cela risque d’être le Derrick Henry Show contre une défense au sol qui, elle aussi, reprend du poil de la bête ; mais stopper le #22 est une autre paire de manches.

Les deux équipes perdent très peu de ballons (9 – 5e), ce qui veut dire que toute possession volée sera importante. Si Tennessee veut créer la « surprise » (et à domicile c’est possible), il faut limiter l’explosivité des Chiefs et courir pour contrôler l’horloge et laisser Mahomes sur le banc.

 

Arizona Cardinals (3-5-1) @ Tampa Bay Buccaneers (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Nouvel espoir contre perpétuelle déception
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Cards ne sont pas si loin d’un bilan équilibré ce qui est plutôt bon signe pour une franchise qui redémarre un cycle… ce que les Buccaneers pourraient bien finir par faire pour enfin passer du bon côté de l’équilibre ; cela fait depuis 2008 que l’équipe n’a pas aligné deux saisons positives consécutives.

On peut dire que Todd Bowles fait un bon travail avec la défense de Tampa qui est redoutable au sol avec 3.4 yards concédés par course, ce qui devrait challenger des Cardinals qui vont néanmoins récupérer David Johnson pour l’appairer avec Kenyan Drake. Cependant, on peut aussi arguer que l’unité défensive des Bucs ne voit pas beaucoup de ballons parce que les adversaires préfèrent passer par les airs où la couverture concède 293.5 yards et 19 TDs. Quoi qu’il en soit, Kliff Kingsbury devrait tester tout cela : on ne louera jamais assez le fait que, malgré un rookie QB, l’attaque continue de protéger le cuir comme aucune autre (4 turnovers – top NFL), et Kyler Murray prend peu à peu de l’assurance via une belle connexion avec Christian Kirk.

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La couverture des Cardinals a bien souffert sans Patrick Peterson, et ses stats restent effrayantes avec 71.7% de complétion (30e), 280.7 yards par match (29e), 24 TDs (pire marque), 2 INTs (pire marque aussi) et un QB Rating adverse de 118.4 (pire marque encore). On sait qu’il est dangereux de ne pas forcer Jameis Winston à faire ses erreurs coutumières, parce qu’il vous rappelle qu’il n’a pas été top choix de draft pour rien : il peut se transformer en bombardier fou avec Mike Evans, Chris Godwin et O.J. Howard. Même le jeu au sol pourrait avancer via Ronald Jones, et il va falloir que les visiteurs le stoppe pour ensuite pouvoir mettre la pression sur Winston.

L’arrivée de Drake et le retour de Johnson pourraient être des facteurs de bascule de ce match, surtout quand on prend en compte les turnover différentials des deux équipes (Arizona +3, Tampa -5). Les Bucs vont devoir voler quelques ballons et concrétiser pour l’emporter.

 

Miami Dolphins (1-7) @ Indianapolis Colts (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 22:05
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Indy testé par l’infirmerie
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Dolphins ont failli terminer la saison avec la bulle et les Colts ont failli terminer la saison avec Brian Hoyer titulaire ; ce n’est pas encore le retour de Jacoby Brissett mais Indy ne peut pas l’attendre dans une AFC South toujours serrée.

Ryan Fitzpatrick continue sa carrière improbable faite de hauts et de bas, le dernier en date étant d’avoir aidé les Dolphins à arracher leur première victoire de la saison ; certes c’était contre les Jets, mais personne ne retiendra ce détail au final. Cela ne change pas que Miami a le pire turnover differential de la ligue (-13), ce qui arrive quand vous lancez 12 INTs et ne volez que 4 ballons. Fitz devra faire attention à la balle même si la couverture des Colts manquera Pierre Désir ; pouvoir avancer au sol serait une bonne chose, mais avec 3.1 yards par course (pire marque NFL), cela ne va pas être évident.

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Hoyer a fait une bonne performance contre Pittsburgh mais ce pick-6 reste une tâche difficile à enlever. Encore une fois, l’attaque d’Indy devra faire sans T.Y. Hilton, ce qui va demander à Jack Doyle et à Zach Pascal de mener les cibles, avec Nyheim Hines en soutien. De plus, la ligne offensive montre quelques signes de déclin depuis quelques matchs, mais Miami a du mal à appliquer une vraie pression, que ce soit dans le pass-rush ou contre la course ; cela pourrait être un atout pour Marlon Mack contre une défense qui autorise 4.7 yards par course.

Oui, les Colts sont affaiblis par les blessures, mais ils sont à domicile contre Miami et ils viennent de perdre la tête de la division. Ce n’est pas le moment de flancher… et cela commence par les équipes spéciales qui, évidemment, seront scrutées à la loupe.

 

Carolina Panthers (5-3) @ Green Bay Packers (7-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 22:25
Lieu Lambeau Field
Titre Au bon souvenir de Julius Peppers
Prévision Météo Couvert, 0-5°C

 

Les Panthers avaient bien rebondi après un non-match à San Francisco ; Green Bay va devoir suivre cette exemple face à Carolina après le non-match chez les Chargers.

C’était déjà évident avant même de voir le temps prévu pour ce match : Christian McCaffrey contre la défense au sol poreuse des Packers. Nul besoin d’épiloguer 107 ans ou d’aller profondément dans les stats : sans faire offense à Dalvin Cook ou Ezekiel Elliott, Green Bay n’a pas vu un coureur portant à ce point son attaque de la saison ; il mène la ligue avec 1244 yards cumulés et 13 TDs cumulés. Avant même de penser à aller sacker Kyle Allen, le Smithsonian Sackstitute aidé de Blake Martinez va devoir aller chercher McCaffrey pour l’éteindre : bonne chance. (Et bien sûr cela ne veut pas dire oublier de couvrir DJ Moore, Curtis Samuel et Greg Olsen car la play-action va être utilisée).

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Et qui est juste derrière R&R CMC en TDs cumulés (11) ? Un #33. Aaron Jones n’est pas mal non plus, et la défense au sol des Cats est bien trop permissive avec 5.1 yards par course, 133.4 yards par match et 14 TDs concédés (pire marque NFL), mais il a disparu comme le reste de l’attaque contre les Bolts ; on attend une réaction de sa part et une nouvelle utilisation fréquente de son talent, même avec le retour de Davante Adams. Avant ce rotoplaf, l’offensive Green&Gold faisait une saison sympathique (voire surprenante pendant la blessure d’Adams), et il n’est pas dit qu’elle puisse remettre la marche avant contre la défense de Carolina. Cela commence devant : la ligne offensive connaît un passage à vide qui pourrait être mortel face à un pass-rush féroce top NFL avec 93 pressions dont 34 sacks ; tout cela sans avoir un sackeur à 7+ unités.

Les deux équipes peuvent courir, les deux défenses au sol ont du mal, les deux pass-rushs pourraient faire du grabuge ; bref, un match qui peut partir un peu dans tous les sens en fonction de la forme du moment. Mais si jamais tout cela se confirme, cela pourrait se jouer à l’expérience du QB, ce qui veut dire que les Packers ont un léger avantage.

 

Los Angeles Rams (5-3) @ Pittsburgh Steelers (4-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 10 Novembre, 22:25
Lieu Heinz Field
Titre La course aux Wild Cards
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Steelers viennent d’aligner trois victoires de suite et ont ressuscité leur saison alors que les Rams se sont extirpés de la moyenne ; les deux équipes peuvent viser les Wild Cards dans leurs conférences respectives, mais l’une d’entre elles va voir son élan stoppé net.

On reconnaît un peu plus l’attaque des Rams ces derniers temps, mais quand même… 61.3% de complétion (25e) ? Jared Goff n’est toujours pas revenu au niveau de 2018, mais c’est déjà mieux, et la raison est simple : Cooper Kupp. Brandin Cooks va rater ce match, donc la présence du slot WR va être encore plus importante contre une arrière-garde qui n’est plus une tare avec l’échange de Minkah Fitzpatrick. Mais c’est aussi grâce à un pass-rush actif (91 pressions dont 29 sacks) mené par le duo T.J. Watt – Bud Dupree qui carbure en ce moment ; la ligne offensive de L.A. a connu des soucis de blessures cette saison et cela pourrait être dangereux pour les locaux. De plus, le jeu au sol a toujours du mal à démarrer et il va prendre le mur mené par l’unité de Devin Bush (3.9 yards par course).

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Trois victoires de suite pour Pittsburgh, certes… mais surtout sur le dos de la défense et d’un coup du sort contre Indy. Privée successivement des 3B puis de James Conner, l’attaque des Steelers est sans surprise tombée dans un trou : 17.1 first downs (29e), 290.8 yards (28e), 25 big plays (28e), 21 voyages en redzone (28e) dont 38.1% terminant en TD (28e). Mais comme la défense est un monstre qui avale les ballons comme presque pas deux (22 – 2e) et que l’attaque fait un peu attention (11 – 14e), cela donne un excellent turnover differential de +11 (2e). Mason Rudolph souffle le chaud et le froid, mais il est bien protégé (8 sacks concédés – top NFL) et n’est pas un distributeur de cadeaux à l’adversaire ; il devra continuer, mais avec quelles armes offensives à part J2S2 ? Jaylen Samuels va devoir se montrer de nouveau, mais la défense des Rams est intransigeante au sol (3.6 yards par course – 3e) et la couverture n’est pas mal non plus.

Cela pourrait être une vraie guerre d’attrition entre les deux équipes, entre défenses actives et attaques qui ne sont pas forcément dans leur assiette. Les visiteurs DOIVENT protéger le cuir contre Pittsburgh, et les locaux DOIVENT installer le jeu au sol (et le screen game aux coureurs) pour détourner Aaron Donald de Rudolph.

 

Minnesota Vikings (6-3) @ Dallas Cowboys (5-3)

 

Date et Heure Française Lundi 11 Novembre, 02:20
Lieu AT&T Stadium
Titre Chocs en stock en NFC
Prévision Météo Stade couvert

 

Après Packers/Panthers et avant 49ers/Hawks se trouve ce duel intra-conférence entre Vikes et Boys avec des volontés différents – poursuivre Green Bay / rester devant Philly – mais le même objectif : conserver une bonne place dans la course aux playoffs.

Can you smell what the Dalvin is cooking ? Une saison en tête de la NFL avec 177 courses pour 894 yards dont 6 big plays, top NFL ; rajoutez 9 TDs (2e) et 43 first downs (2e). Le front-7 des Cowboys tient plutôt bien mais il pourrait être sans son plaqueur d’énigmes préféré, Professeur Leighton, ce qui pourrait donner un matchup dangereux pour les locaux. Cela va être d’autant plus important qu’Adam Thielen a connu une rechute et ne sera pas disponible ; le rabibochage récent des acteurs du jeu aérien de Minnesota rappelle que l’équipe a actuellement le playcall le plus proche de l’équilibre (déviation de 0.072 – top NFL). Même sans Thielen, le pass-rush sympathique mais sans plus de Dallas va devoir monter un peu le son, et c’est exactement pour cela que Michael Bennett est arrivé ; DeMarcus Lawrence et Robert Quinn sont un peu trop discrets et ne peuvent pas laisser Kirk Cousins faire comme il lui plaît.

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Attendez… coureur multicarte, attaque équilibrée, cela ne vous rappelle rien ? Pour l’excellente défense des Vikes, la tâche principale sera aussi de stopper Ezekiel Elliott et de rendre l’attaque des adversaires unidimensionnelle. Zeke ne fait pas une saison aussi tonitruante que son alter-ego mais il est très solide avec 182 touches pour 917 yards ; le front-7 des visiteurs sait qu’il devra avant tout s’occuper de lui : il n’a autorisé que 2 TDs au sol (top NFL) mais il lâche régulièrement 4.3 yards par course, ce qui n’est pas forcément idéal. Il doit donc faire mieux pour forcer Dak Prescott à gagner le match par lui-même, ce qui va nous promettre un sacré duel : la ligne offensive des Boys (50 pressions dont 10 sacks) contre le pass-rush des Vikes (86 pressions dont 26 sacks) ; que du lourd. Si jamais Dak a le temps de scanner le terrain, même la couverture des visiteurs aura du mal à suivre Amari Cooper, Michael Gallup, Randall Cobb et Jason Witten à la fois.

Faites vos jeux, ce match pourrait se jouer à rien. Les deux QBs peuvent gagner le match sur leur bras (oui, même Dak, mauvaises langues – Minny peut aussi bien tirer Capitaine Kirk que Cousin Machin), mais vu les forces en présence, c’est l’équipe qui aura l’attaque la plus équilibrée qui devrait s’en sortir vainqueur.