Gameday : Matchs du Dimanche Week 4
Sommaire
Tennessee Titans @ Atlanta Falcons
Washington Redskins @ New York Giants
Los Angeles Chargers @ Miami Dolphins
Oakland Raiders @ Indianapolis Colts
Carolina Panthers @ Houston Texans
Kansas City Chiefs @ Detroit Lions
Cleveland Browns @ Baltimore Ravens
New England Patriots @ Buffalo Bills
Tampa Bay Buccaneers @ Los Angeles Rams
Seattle Seahawks @ Arizona Cardinals
Minnesota Vikings @ Chicago Bears
Jacksonville Jaguars @ Denver Broncos
Dallas Cowboys @ New Orleans Saints
Tennessee Titans (1-2) @ Atlanta Falcons (1-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | L’équilibre en ligne de mire |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Titans et Falcons sortent d’une défaite qui les mettent un peu retrait dans leurs divisions ; la différence, c’est que les Saints survolent la NFC South et que Houston n’est pas aussi loin de Tennessee, ce qui rend ce match plus important pour les locaux.
Après un bon démarrage, Tennessee vient de connaître deux défaites où l’attaque n’a pas réussi à faire la décision (voire, a été étouffée face à Jacksonville). Cela commence devant avec une ligne offensive qui craque bien trop souvent (42 pressions dont 17 sacks) ; les Falcons vont avoir la possibilité de booster leurs stats de pass-rush qui – surprise – ne sont toujours pas mirobolantes. Autre souci pour Tennessee : c’est surtout le jeu au sol qui avance mais Deion Jones et ses partenaires ne concèdent que 3.6 yards par course (6e). Bref, cela risque d’être donc à Marcus Mariota de progresser en tentant d’améliorer cet atroce taux de 3e tentative (29.7%) ; cela tombe bien, Atlanta en lâche 52.8% (29e), mais il faudrait qu’une vraie cible fiable émerge derrière Delanie Walker.
Vu les combats de boue que sont généralement les matchs contre Tennessee, il est possible qu’Atlanta s’en tire encore avec un réveil à la mi-temps, mais cette stratégie est risquée… surtout que la défense des Titans ne rigole pas cette saison. Elle n’autorise que 189.7 yards par les airs (3e), ce qui promet un sacré duel avec l’armada aérienne d’Atlanta à domicile : on peut légitimement douter de la capacité des visiteurs à stopper Houlio & Cie. Il faudra donc que le pass-rush soit actif (il pourrait faire mieux) contre une protection des Falcons qui a ses failles, et ainsi il pourra forcer des erreurs de Matt Ryan qui en est déjà à 6 INTs. Il y aura possibilité pour Devonta Freeman de rebooster un peu le jeu au sol moribond.
Ce match pourrait se jouer sur les pertes de balle : les Titans ont un turnover differential de +4 avec un seul ballon perdu, les Falcons de -4 avec 7. Atlanta ne peut continuer à donner des possessions à ses adversaires.
Washington Redskins (0-3) @ New York Giants (1-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Daniel Jones est là, et Dwayne Haskins ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Le rookie des Giants a déjà réussi un premier exploit contre Tampa Bay, et désormais on se demande combien de temps il faudra pour que le rookie des Redskins arrive sur le terrain ; les deux équipes ont besoin de cette victoire, mais surtout les visiteurs.
C’est la soupe à la grimace dans la capitale avec deux matchs qui se ressemblent (un bon départ avant un écroulement) et un non-match contre la défense de Chicago. La bonne nouvelle c’est que la défense des G-men est loin d’être souveraine avec notamment 332.3 yards concédés par les airs ; cela pourrait profiter à Case Keenum qui a créé une vraie relation avec le rookie Terry McLaurin. On pourrait se dire que les Reds n’ont pas vraiment le choix puisque leur jeu au sol est inexistant (2.8 yards par course) et que les Giants ne sont pas à la rue dans l’exercice, mais la blessure d’Alec Ogletree pourrait changer ce fait ; Chris Thompson a une grande carte à jouer dans ce match.
Mimétisme frappant : les défenses des deux équipes ont lâché 31.3 points par match et 12 TDs depuis le début de la saison. Le problème pour les Reds, c’est qu’ils autorisent le plus grand taux de 3e tentative (63.4%), et le plus grand taux de complétion adverse (79%!). Autant dire qu’avec un Daniel Jones qui a démontré n’avoir pas froid aux yeux, que ce soit avec son bras ou ses jambes, il va falloir que la ligne défensive remplie de talent le montre et mette la pression sur le jeune lanceur ; tout en n’oubliant pas de le contenir dans la poche. La blessure de Saquon Barkley est un coup dur pour les locaux, mais les Reds ont du mal à bloquer les coureurs adverses donc le jeu au sol pourrait quand même avancer.
Difficile de dire qui va s’imposer entre deux équipes qui possèdent beaucoup de défauts et qui sont parmi celles qui ont le moins longtemps la possession (26:52 à Washington vs. 27:17 chez les Giants).
Los Angeles Chargers (1-2) @ Miami Dolphins (0-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Fin de série en vue ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Cela fait depuis 1980 que les Bolts n’ont pas gagné à Miami avec six défaites consécutives ; si les joueurs de L.A. peuvent arrêter de se tirer une balle dans le pied, ils pourraient profiter d’une franchise des Fins qui est en plein cauchemar.
À l’instar de Tennessee, Oakland et Philly, les Chargers ont démarré par une victoire avant de connaître deux défaites ; sauf que dans le cas de L.A., c’est une victoire en prolongations et deux défaites frustrantes remplies des mêmes maux, entre erreurs mentales, absences sur blessure et problèmes de Kicker. Mais d’ici à perdre contre Miami, il en faudrait un paquet, surtout face à la défense qui autorise à la fois le QB Rating adverse le plus élevé de la ligue (139.1) et la plus grande moyenne de yards au sol (208.0) ; cela à cause notamment d’un pass-rush absent (13 pressions dont 4 sacks). Bref, même si Dallas a eu du mal pendant une mi-temps et que la protection de Philip Rivers est en grande difficulté, le QB a largement les armes offensives pour avancer et scorer.
Miami aura néanmoins la possibilité de tenir un peu le choc : la défense des Bolts est un peu trop friable quelque soit le bout par lequel on la prend. Le pass-rush est encore trop discret, les adversaires complètent beaucoup trop de passes (74.7% !) et convertissent plus de la moitié de leurs 3e tentatives (51.5%). Mais pour cela, il faut absolument que la ligne arrête d’être une passoire (48 pressions – pire total NFL) et aide Kenyan Drake à avancer au sol (2.6 yards par course). Enfin, le mot d’ordre est de protéger le cuir en attaque et de le voler en défense : les Fins ont déjà le pire turnover differential à -6.
Que vous dire que vous ne deviniez déjà ? Le match est vital pour L.A., ce qui n’est pas bon signe pour les floridiens.
Oakland Raiders (1-2) @ Indianapolis Colts (2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Destins croisés |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Colts n’ont pas démérité contre les Bolts et ont remporté deux victoires par la suite pour repasser en positif, alors que les Raiders ont bien démarré contre les Broncos avant de prendre deux murs assez violents (KC et Minnesota) ; Indy ne peut pas s’arrêter en si bon chemin, Oakland doit inverser la tendance.
La meilleure arme offensive des Raiders en ce début de saison serait… Darren Waller ? C’est le cas : le Tight End émerge comme une menace pour les couvertures adverses et le meilleur ami de Derek Carr, mais il reste trop esseulé ; quand vous avez un QB qui complète 73.5% de ses passes (2e), cela paraît énorme, mais quand on voit les 217.0 yards de moyenne (24e), on comprend que c’est surtout petit bras. C’est le jeu au sol qui tient le mieux avec Josh Jacobs via 4.7 yards par course, une arme importante contre une défense des Colts qui, sans être mauvaise, n’est pas invincible sans Darius Leonard. Cela se voit dans les taux de 3e tentative : Oakland possède l’un des meilleurs offensifs avec 48.7% (7e) et Indy l’un des pires défensifs avec 51.6% (28e) ; il y a donc matière à avancer pour les visiteurs, mais il faudra protéger la balle.
Tous les voyants ne sont pas forcément au vert offensivement pour les locaux, mais Jacoby Brissett fait le travail avec sérieux (112.0 de QB Rating – 7e) alors que l’attaque limite les pertes de balle (2) ; c’est le jeu au sol qui fait le reste grâce à Marlon Mack, et cela risque de continuer contre un front-7 des Raiders qui vient de prendre la foudre à Minnesota. Si on rajoute toujours un certain manque de pass-rush (17 pressions dont 5 sacks) contre une protection sympathique (20 pressions dont 6 sacks), le duel semble sur le papier avantager les résidents de l’Indiana… mais l’absence de T.Y. Hilton va forcer un autre receveur (hors Tight Ends) à prendre la suite. L’équipe est également disciplinée, ne commettant que 5.0 pénalités par match (2e) pour 38.0 yards (top NFL), et elle en force 8.0 (6e) pour 74.3 yards (3e) chez les adversaires ; et vous connaissez la propension des Raiders à agiter les arbitres (7.7 pénalités pour 66.0 yards en moyenne).
Contrôle et sécurisation de la balle seront nécessaires aux visiteurs pour accaparer le chronomètre et finir les drives afin de renverser la logique qui place les locaux devant.
Carolina Panthers (1-2) @ Houston Texans (2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | Kyle Allen peut-il confirmer ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Panthers vont devoir faire sans Cam Newton pour un certain temps, et le rookie non-drafté a fait une belle performance contre la défense des Cardinals ; il va tenter la même chose contre des Texans qui sortent d’une victoire importante chez les Chargers et qui ne veulent pas lâcher la tête de l’AFC South.
Kyle Allen pourrait profiter des soucis de couverture connus des locaux (70.5% de complétion et 277.7 yards par match) : avec un Greg Olsen présent et en bonne santé, R&R CMC qui peut tout faire, Curtis Samuel qui se montre et DJ Moore, cela commence à faire un bon cheptel d’armes offensives pour faire du mal dans le jeu aérien. Mais pour cela, il faut que la protection tienne, or on a retrouvé J.J. Watt, et le départ du Clown a libéré Whitney Mercilus ; sans compter sur les blitz de Romeo Crennel qui portent le total à de respectables 32 pressions dont 10 sacks, donc la ligne offensive est prévenue. Elle devra aussi trouver le moyen d’ouvrir les brèches au sol pour équilibrer l’offensive, et laisser CMC faire le reste contre le duo McKinney – Cunningham qui monte en régime.
37 pressions dont 12 sacks : ironiquement, c’est exactement les mêmes stats pour l’attaque de Houston et la défense de Carolina, ce qui ne surprendra personne ; Deshaun Watson va encore devoir danser dans la poche pour éviter la pression de Mario Addison et Brian Burns. Mais sa mobilité – couplée au duo Carlos Hyde – Duke Johnson – pourrait être un danger pour une défense au sol des Cats qui n’est pas dominatrice, lâchant 4.6 yards par course malgré l’abattage de Luke Kuechly. Ce pass-rush aide les arrières qui font de bonnes performances, mais ils vont quand même avoir un sacré travail avec un Deshoudini qui va prolonger l’action et viser son trio de cibles Dédédé – Fuller – Stills.
Les deux équipes vont vouloir rendre l’adversaire unidimensionnel en supprimant le jeu au sol ; les Texans sont un peu mieux armés pour le faire. Les deux lignes défensives auront l’avantage sur les deux lignes offensives mais, comme toujours, celle de Houston sera la plus scrutée des deux.
Kansas City Chiefs (3-0) @ Detroit Lions (2-0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Des Lions invaincus face à un sacré test |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Il y a quelques équipes invaincues sur lesquelles personne n’aurait parié, surtout quand pour Detroit c’est match nul contre Arizona et victoires contre les Chargers et les Eagles ; la franchise du Michigan ne veut pas s’arrêter en si bon chemin mais va devoir contenir la foudre de Chiefs irrésistibles.
Alors qu’on parle d’Air Raid à Arizona, comment qualifier ce que Patrick Mahomes lâche sur ses adversaires depuis le début de la saison ? Carpet Bombing ? L’artificier #1 de la NFL continue de pilonner les défenses adverses avec 392.3 yards par match, 10 TDs et un QB Rating de 133.8 (tous top NFL). Que ce soit les quantités connues Travis Kelce, Sammy Watkins ou les petits nouveaux Demarcus Robinson et Mecole Hardman, tout le monde s’y met ; la couverture des Lions s’améliore gentiment, mais cela risque de ne pas être suffisant face à une armada pareille, surtout si Darius Slay ne joue pas. Sacker Mahomes est encore la solution la plus rapide, et les Lions ne sont pas manchots (25 pressions dont 9 sacks), mais le QB ne se laisse pas attraper facilement (3 sacks). De plus, la défense au sol de Detroit a encore des progrès à faire, ce dont LeSean McCoy pourrait profiter histoire de changer le tempo.
En parlant de jeu au sol, dans la série des choses qui ne changent pas, les visiteurs sont toujours aussi perméables avec 6.2 yards encaissés par course, pire marque NFL (!). Aucune excuse pour la ligne offensive et Kerryon Johnson de ne pas exploiter cela pour monopoliser le cuir et pénétrer plus souvent dans la redzone adverse (7 voyages seulement). Par les airs, Matthew Stafford bénéficie d’une protection solide (16 pressions dont 3 sacks) contre un pass-rush des Chiefs qui a du mal à se reconstruire après les changements de joueurs (21 pressions dont 7 sacks) ; il est dangereux de laisser le temps à Staffie qui, lui aussi, possède des armes pour faire mal à l’adversaire à commencer par le duo Marvin Jones – Kenny Golladay qui promet d’être difficile à arrêter pour une couverture de Kansas City pas suffisamment protégée.
Les Lions sont invaincus mais ils n’ont pas forcément su tuer les matchs assez vite, ce qui pourrait être rédhibitoire contre ces Chiefs-là. Surtout que le match se joue dans un dôme, ce qui va favoriser l’attaque ultra-rapide des visiteurs ; le jeu au sol et une énorme possession seront un bon moyen de limiter les dégâts pour les locaux.
Cleveland Browns (1-2) @ Baltimore Ravens (2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Qui remportera le premier match en AFC North ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Chronologiquement, c’est en effet le premier match intra-division AFC North de la saison, le deuxième ayant lieu lors du Monday Night Football ; les Ravens sortent d’une défaite contre les Chiefs et vont vouloir rebondir immédiatement pour recreuser l’avantage sur des Browns inconstants.
Pardon ? 290.3 yards encaissés par match via les airs ? Eh oui, les blessures ont eu un peu raison de la couverture de Baltimore, même si on peut arguer qu’affronter Kansas City va avoir les mêmes conséquences pour beaucoup en NFL ; les Cardinals aussi ont trouvé quelques failles. Certes, Baker Mayfield n’a pas encore trouvé la connexion juste avec OBJ et Jarvis Landry, et David Njoku est à l’infirmerie, mais le QB n’attend qu’une occasion pour remettre la marche avant… si la protection peut tenir. La défense contre la course aussi a explosé face aux Chiefs après un très bon début de saison ; Nick Chubb se verrait bien faire la même chose afin de ne pas surcharger la loco du Modhex en charbon, mais la tâche va être compliquée.
Bien entendu qu’après trois semaines, tout le monde aurait placé Baltimore comme meilleure attaque en points, TDs, first downs, actions et yards ! Lamar Jackson mène un show qui avance et marque, même s’il n’est pas encore du niveau de certains en tête-à-tête comme on l’a vu la semaine dernière. La défense de Cleveland fait un bon début de saison en attendant que l’attaque trouve son rythme, et même si l’arrière-garde est criblée de blessures elle a bien résisté contre les Rams : Myles Garrett et Olivier Vernon devront contenir Lamar dans la poche, Joe Schobert devra stopper Mark Ingram, mais c’est quand on regarde les duels sur les côtés qu’il y a de quoi se faire du souci pour les visiteurs.
Les Ravens sont la seule équipe NFL à n’avoir pas encore perdu un ballon, Mayfield a déjà lancé 5 INTs à lui tout seul. Cleveland n’est pas obligé de créer le premier turnover de Baltimore mais devra surtout protéger le cuir pour avoir une chance de l’emporter.
New England Patriots (3-0) @ Buffalo Bills (3-0)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Rencontre d’invaincus |
| Prévision Météo | Nuageux |
Un dimanche pas comme les autres nous attend du côté de l’AFC East. Alors qu’on avait l’habitude de voir les New England Patriots régner sans merci sur la division, voilà que les Buffalo Bills ont décidé de suivre le mouvement cette saison. Chaque équipe étant à 3-0, ce match aura une grande importance pour savoir si les Patriots sont bien la meilleure équipe ou si les Bills ont les moyens de les ralentir.
L’attaque aérienne des Patriots est tellement homogène que pas moins de 4 joueurs ont déjà plus de 100y. La semaine passée, Antonio Brown avait été la principale cible mais il n’aura finalement passé qu’une semaine avant d’être libéré. Le retour de Julian Edelman devrait donc arriver au meilleur des moments, avec le duo Phillip Dorsett – Josh Gordon (175+y chacun et 4 TDs à eux deux) derrière lui pour faire le reste du travail. Les RBs Rex Burkhead et James White sont tout aussi importants dans la rotation aérienne des Patriots, faisant de New England une équipe très difficile à jouer. Mais la défense des Bills a montré qu’elle était parmi les meilleures en ce début de saison, notamment contre la passe où Jordan Poyer et Tre’Davious White font un excellent début de saison.
Au sol, on retrouve Burkhead qui se partage les ballons avec Sony Michel. Si ce dernier a plus d’occasions de courir, c’est bien Burkhead qui court le mieux (4.7y par course pour lui contre 2.4y pour Michel). Le front-7 des Bills pourrait là aussi briller, à condition que Tremaine Edmunds et Matt Milano soient au meilleur de leur forme. Les Patriots ont une nouvelle fois une super attaque portée par un Brady toujours aussi jeune, mais les Bills et leur excellente défense sous-côtée pourrait faire le show.
Pour les Bills, la saison est toute aussi bonne avec 3 victoires, même si certaines n’ont pas toujours été convaincantes. Josh Allen mène l’attaque des Bills, lui qui semble s’être légèrement amélioré à la passe (64%, 3 TDs, 3 INTs), tout en étant toujours aussi dangereux à la course (2 TDs). Son OL semble meilleure que l’an passé mais reste assez irrégulière, et la défense des Patriots cette année semble excellente, même s’il ne faut pas oublier le niveau des équipes rencontrées. Le pass rush ne devrait pas avoir trop de soucis avec Michael Bennett et Chase Winovich (2 sacks chacun).
Les Bills ont essayé d’améliorer leur attaque aérienne afin d’aider leur jeune QB. Si ce n’est toujours pas exceptionnel, l’apport de John Brown et de Cole Beasley ne fait aucun doute. Si Zay Jones a toujours du mal à exploser, ses réceptions sont souvent importantes (4 first downs sur 5 réceptions). Le TE Dawson Knox semble devenir le TE1 de l’équipe aux yeux d’Allen. Mais il faudra faire beaucoup plus dans les airs si les Bills veulent pouvoir passer une défense aérienne des Patriots excellente, avec un Stephon Gilmore parmi les meilleurs CBs de NFL et un Devin McCourty toujours aussi important (3 INTs).
Au sol, les Bills devront faire sans Devin Singletary, ce qui devrait ouvrir la voie à Frank Gore. Le vétéran défie les limites de son âge (36 ans !) et continue de prouver son importance dans le jeu de course. Le front-7 des Patriots est lui aussi excellent en ce début de saison avec le retour au sommet de Jamie Collins (6 TFLs, 2.5 sacks, 2 INTs). Son association avec Dont’a Hightower rappelle des bons souvenirs et ils forment un des meilleurs duos de NFL de ce début de saison. Les Bills se sont améliorés offensivement mais la puissance et la sérénité que dégage la défense des Patriots semblent prendre le dessus sur le reste.
Les Bills ont montré de belles choses en ce début de saison mais le vrai test est ici. Une victoire face aux Patriots pourrait leur donner une confiance exceptionnelle et leur permettre de surfer sur cette vague. Mais les Patriots ont montré une puissance aussi bien offensive que défensive impressionnante qui devrait leur offrir l’avantage psychologique sur ce match. L’AFC East appartiendra-t-elle déjà aux Patriots ou les Bills seront-ils capables de mettre le doute dans la tête de New England ?
Tampa Bay Buccaneers (1-2) @ Los Angeles Rams (3-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Los Angeles Memorial Coliseum |
| Titre | L.A. au forceps |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Rams ne gagnent pas aussi emphatiquement que l’année précédente, mais cela suffit pour l’instant ; les Buccaneers se présentent suite à une défaite crève-coeur contre les Giants.
La plus grosse surprise en ce début de saison chez les Bucs, c’est de les voir avec 121.7 yards au sol par match (8e) ; comme par hasard, quand la composante terrestre avance, Jameis Winston lance moins d’INTs. Il devra continuer cela contre un front-7 des Rams qui ne se laisse pas manipuler facilement, surtout quand Aaron Donald peut passer sa vie dans le backfield adverse ; et c’est bien là qu’est le problème : la ligne offensive ne permet que 4.1 yards par course et surtout autorise 36 pressions dont 10 sacks. Autant dire que la tâche ne va pas être facile pour les Bucs, même s’ils ont la puissance de feu aérienne pour faire du grabuge dans la couverture des californiens.
L’attaque de L.A. n’a pas encore la production délirante de 2018, mais elle fait ce qu’il faut et elle pourrait être aidée par une défense des Bucs qui alterne le bon et le moins bon ; elle devra amener le bon dans le Coliseum sinon ce sera un match très long, et pour cela il faudrait que Devin White soit disponible. Quand il a été là, la défense contre la course a été intransigeante (e.g. face à Carolina) et il faudra la même chose pour stopper le duo Todd Gurley – Malcolm Brown. Jared Goff n’est pas totalement dans son assiette non plus (QB Rating de 84.5) avec notamment une protection un peu moins solide ; or, la tornade Shaq Barrett arrive avec son cortège de sacks, ce qui sera nécessaire car le duel entre les receveurs des Rams et les arrières des Bucs est à l’avantage des premiers.
Les Bucs ont une des pires attaques de NFL en taux de TD en redzone (27.3%), en 3e tentative (29.7%) et en taux de complétion (60%) ; les big plays masquent ces carences, et il faudra plus de constance pour vaincre une équipe comme Los Angeles.
Seattle Seahawks (2-1) @ Arizona Cardinals (0-2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 22:05 |
| Lieu | State Farm Stadium |
| Titre | Tout sauf un déplacement facile |
| Prévision Météo | Stade couvert |
La défaite à domicile contre des Saints avec leur QB remplaçant est un peu venue de nulle part pour Seattle, qui va devoir se méfier des Cardinals : les six dernières rencontres entre les deux équipes se sont jouées à une possession (voire un match nul en 2016).
On se gratte toujours la tête dans le Pacific Northwest vu la défaite en semaine dernière, mais pourtant les causes sont claires : la ligne offensive n’offre plus exactement les mêmes sécurités, le jeu au sol est bien moins efficace, et Russell Wilson se retrouve à devoir tout faire en évitant la pression. Bonne nouvelle : la défense au sol des Cards lâche 4.9 yards par course, donc si Chris Carson peut tenir la balle, il devrait avoir l’opportunité d’avancer cuir en main. Cela permettra aussi de calmer un peu Chandler Jones et ses partenaires au niveau de la pression sur Wilson ; par rebond, cela ouvrira les lignes de passe dans une couverture qui autorise un QB Rating de 119.3 (29e) et dont le #3 devrait pouvoir exploiter les failles avec les absences de Patrick Peterson et Robert Alford, notamment via le Tight End Will Dissly.
Ce sera le même mot d’ordre pour Kyler Murray : lui aussi a intérêt à ce que le jeu au sol avance via David Johnson, car il en est déjà à 42 pressions subies dont 16 sacks. Certes, les petits soucis de couverture de Seattle sont autant du fait des arrières que du pass-rush qui n’arrive pas à dominer de manière régulière, mais c’est le genre de matchs qui pourrait le relancer. Christian Kirk et Larry Fitzgerald sont toujours les cibles privilégiées du rookie et devraient être largement surveillées par Shaquill Griffin et ses partenaires, ce qui risque de compliquer la capacité des locaux à convertir des 3e tentatives (40% – 17e) contre une défense qui n’en laisse toujours pas beaucoup (32.4% – 7e).
Comme dit en intro, les Hawks-Cards sont des matchs serrés dernièrement avec deux équipes qui voudront trouver un équilibre ; mais s’il n’est pas présent, Wilson devrait mieux s’en sortir.
Minnesota Vikings (2-1) @ Chicago Bears (2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | À la poursuite du Fromage Vert (et Jaune) |
| Prévision Météo | Nuageux |
Vikings et Bears ont perdu leur première manche contre les Packers et doivent profiter de la défaite de ces derniers pour recoller dans la division ; un gros carton défensif qui promet.
Quand Dalvin Cook va, l’attaque des Vikings va – enfin quand Kirk Cousins ne s’auto-détruit pas. Et bien entendu, ce sera le gros choc à suivre dans cette rencontre : une attaque qui amasse 5.6 yards par course et 7 TDs contre une défense qui n’en concède que 3.1 yards par course et aucun TD ; le front-7 de Chicago est toujours aussi redoutable mais Akiem Hicks ne sera pas là, ce qui pourrait ouvrir des voies au coureur. Si les Vikes n’ont concédé que 2 sacks, c’est aussi parce que Cousins n’a pas besoin de lancer beaucoup de passes ; contre un pass-rush qui en est à 33 pressions dont 11 sacks, la ligne offensive va vraiment passer un gros test si le QB doit prendre le match à son compte. Le trio Diggs – Thielen – Rudolph est redoutable, mais encore faut-il avoir le temps de le trouver.
Il est sûr que quand on regarde le duel entre les deux équipes, il y a une escouade qui fait un peu tâche : l’attaque de Chicago. Bien que les choses s’améliorent, les 16.7 points par match (26e) et 275.0 yards (29e) prouvent que ce n’est pas encore ça dans l’Illinois. Il fallait déjà le temps que David Montgomery prenne les rênes d’un jeu au sol qui est encore un peu rouillé et qui va affronter un front-7 mené par Eric Kendricks qui n’a concédé qu’un seul TD ; Tarik Cohen a besoin de se réveiller un peu. Sinon, Mitchell Trubisky va devoir accélérer sa progression et échapper à un pass-rush actif pour tenter de trouver des cibles qui ont du mal à donner leur pleine mesure. La couverture de Minny n’est pas imperméable, mais pour cela il faut protéger le jeune lanceur et Allen Robinson peut trouver des espaces.
Les deux équipes vont vouloir attaquer par le sol : l’année dernière, Chicago emporte la double confrontation grâce à son attaque terrestre et en stoppant celle de Minnesota ; les leviers vont être les mêmes.
Jacksonville Jaguars (1-2) @ Denver Broncos (0-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 29 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Empower Field at Mile High |
| Titre | Fu Minshew vs. Flonco |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
OK, plus qu’un duel de Quarterbacks, cela risque surtout d’être un duel de défenses entre des Jaguars qui viennent d’enregistrer leur première victoire et des Broncos qui la cherchent toujours.
Le nouveau chouchou (ou est-ce shewshew ?) par son look atypique va devoir affronter une défense de Denver qui court toujours derrière son premier sack. La protection n’en lâche pas tant que cela (5), mais avec un rookie comme Gardner Minshew en QB, parfois la pression suffit à forcer des erreurs ; il a une bonne connexion avec Chris Conley et DJ Chark, et il faudra que Chris Harris Jr. & Cie coupent les routes de passe. La défense contre la course est un peu plus solide (4.1 yards par course), ce qui pourrait limiter Leonard Fournette et pousser le match sur le bras de Minshew ; en tout cas, c’est le but que la défense des locaux doit viser.
Même son de cloche de l’autre côté, avec l’énigme Jalen Ramsey en plus : le duo Royce Freeman – Phillip Lindsay est en forme et il faut impérativement que Myles Jack et ses partenaires le contienne un maximum pour exposer Joe Flacco ; la protection des Broncos a des gros soucis (29 pressions dont 11 sacks) et le pass-rush des Jags mené par Calais Campbell est une machine qui mène la NFL avec 39 pressions dont 13 sacks. Il serait dangereux de laisser le temps au QB de trouver Emmanuel Sanders ou Courtland Sutton, surtout si Ramsey ne joue pas.
Deux équipes similaires qui vont donc vouloir employer la même stratégie ; c’est juste que les deux pass-rushs sont aux antipodes question efficacité. Ce devrait néanmoins être un match bien défensif et cela se jouera au QB qui aura le moins à faire – et donc le moins d’erreurs possibles.
Dallas Cowboys (3-0) @ New Orleans Saints (2-1)
| Date et Heure Française | Lundi 30 Septembre, 02:20 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Des Saints tout sauf hors-jeu |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Sacrée performance des Saints qui sont allés gagner à Seattle histoire de rappeler qu’ils ont le talent pour survivre sans Drew Brees ; néanmoins, c’est un bon test qui se présente au Superdome avec des Cowboys qui amènent une attaque productive.
Dallas s’est fait une petite frayeur contre Miami avec un début un peu poussif, mais en général l’attaque du Texas déménage depuis le début de la saison : tous les voyants sont au vert dans les statistiques principales, avec notamment la meilleure marque de la ligue en taux de complétion (74.5%), taux de 3e tentative (58.1%) et protection (10 pressions dont 2 sacks). Et c’est sans parler d’Ezekiel Elliott qui a repris son rythme habituel ; les Boys avancent à hauteur de 5.5 yards par course et vont tenter de continuer cela contre une défense des Saints qui est loin de la superbe de la saison dernière, autorisant 5.1 yards… sans oublier que Zeke peut aussi être utilisé à la réception. En parlant de réception, c’est un peu le bât qui blesse : non pas que les visiteurs manquent de talent, mais il y a des blessures, ce qui va demander au jeune Devin Smith à se montrer à nouveau ; là aussi la défense des locaux n’est pas exempte de tout reproche et risque d’avoir du mal à mettre la pression sur Dak Prescott derrière son mur.
Et pourtant, la défense de New Orleans devra faire encore sa partie du boulot, comme les équipes spéciales, pour aider Teddy Bridgewater. Pour autant, le QB remplaçant n’est pas démuni en attaque avec le duo phénoménal Alvin Kamara – Michael Thomas et une ligne offensive qui mérite aussi les acclamations du public en protection (11 pressions dont 3 sacks). L’escouade défensive des Texans n’est pas ultra-dominante, mais elle est meilleure en ce début de saison que son alter-ego, ne concédant par exemple que 5 TDs ou 20% de 3e tentatives. Professeur Leighton & Jayluke devront avant tout s’occuper du cas Kamara, que ce soit au sol ou en réception, afin de mettre la pression sur Pontsurleau et le forcer à gagner le match sur son bras. Il sera aussi compliqué pour Dallas que pour New Orleans de sacker le QB adverse et le spectre de Thomas est suffisant pour faire peur à n’importe quel arrière, mais s’il faut comparer les deux situations, Dak est mieux loti.
L’équipe qui va réussir à installer son jeu au sol va manger le chronomètre, et cette saison pour l’instant ce sont les Boys (32:12 – 7e). Les Saints vont devoir imposer leur volonté sur les deux lignes de scrimmage (et un playcall offensif toujours innovant) pour arracher la victoire.