Gameday : Matchs du Dimanche Week 3
Sommaire
Cincinnati Bengals @ Buffalo Bills
Detroit Lions @ Philadelphia Eagles
New York Jets @ New England Patriots
Oakland Raiders @ Minnesota Vikings
Baltimore Ravens @ Kansas City Chiefs
Atlanta Falcons @ Indianapolis Colts
Denver Broncos @ Green Bay Packers
Miami Dolphins @ Dallas Cowboys
New York Giants @ Tampa Bay Buccaneers
Carolina Panthers @ Arizona Cardinals
Pittsburgh Steelers @ San Francisco 49ers
New Orleans Saints @ Seattle Seahawks
Houston Texans @ Los Angeles Chargers
Los Angeles Rams @ Cleveland Browns
Cincinnati Bengals (0-2) @ Buffalo Bills (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | La Triplette de Buffalo ? |
| Prévision Météo | Nuageux |
La dernière fois que les Bills ont démarré 3-0, c’était en 2011… ils avaient fini 6-10 ; souhaitons-leur une meilleure réussite globale et d’enregistrer leur troisième victoire contre une équipe de Cincinnati qui a fait un rotoplaf inattendu contre les 49ers.
Cincy arrive à Buffalo face à une unité féroce avec un jeu au sol anémique (1.8 yard par course) qui force Andy Dalton à faire des miracles grâce à Tyler Boyd et John Ross ; le souci, c’est que la couverture des Bills est solide, donc il va falloir que Joe Mixon trouve des solutions face à Tremaine Edmunds et ses coéquipiers. C’est plus facile à dire qu’à faire, et même si Cincy s’approche de l’endzone, leur efficacité en redzone est terrible (16.7% de TDs – 32e). La ligne offensive doit trouver les moyens de prendre le dessus sur son alter-ego sinon le match pourrait être long pour les Bengals.
La défense de Cincinnati, elle, vient d’exploser en vol face à San Francisco, notamment au sol ; devinez qui est en tête de la NFL avec 4 TDs par cette voie (et 9e avec 139.5 yards par match) ? Buffalo a une attaque terrestre qui va malheureusement manquer Devin Singletary pour ce match, mais si les visiteurs ne trouvent pas le moyen de l’arrêter, les Bills vont manger le temps à leur guise. Josh Allen n’aura plus qu’à faire le reste avec John Brown ou Cole Beasley dans une arrière-garde aux abois.
Les Bengals doivent contrôler la ligne de scrimmage pour avoir une chance de l’emporter, des deux côtés du ballon, et ainsi asseoir le jeu au sol. Buffalo part avec une longueur d’avance.
Detroit Lions (1-0-1) @ Philadelphia Eagles (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Qui passera à deux victoires ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Lions ont arraché une victoire importante contre un adversaire de prestige, mais c’était très défensif ; ils vont vouloir prendre un peu plus d’aises offensives face à des Eagles qui viennent de perdre sur le fil contre Atlanta.
Cela n’a pas été beau, mais Detroit est toujours invaincu et a dû regarder avec intérêt les troubles de la couverture de Philly qui a autorisé un QB à 300+ yards à chaque fois et 3 receveurs à 100+ yards en tout ; du pain béni pour Kenny Golladay & Cie, surtout avec un pass-rush qui a du mal à finir ses actions (15 pressions mais 2 sacks). Matthew Stafford pourrait trouver le temps d’atteindre ses cibles, et il risque de ne pas avoir le choix : le front-7 des locaux est intraitable au sol (2.8 yards par course !), ce qui pourrait pousser à utiliser Kerryon Johnson avant tout comme receveur.
Les Lions vont croire à la loi des séries : deuxième match de suite où l’adversaire a un corps de receveurs frappé par les blessures – Alshon Jeffery et DeSean Jackson – ce qui joue en faveur de l’arrière-garde menée par Darius Slay. Carson Wentz a également été secoué, et Detroit n’est pas manchot sur la ligne défensive avec du talent à revendre et déjà 17 pressions dont 6 sacks. Il serait tout à l’avantage des locaux de retrouver un jeu au sol compétent (mais sans Corey Clement apparemment) face à une défense pour qui ce n’est pas forcément l’exercice préféré. Les Eagles savent occuper l’horloge (33:41) en convertissant les 3e tentatives (57.1% – 2e), ils vont devoir continuer.
Les Eagles ne vont pas avoir la partie facile face à ces Lions-là, mais comme les deux équipes sont plutôt proches, l’avantage va à celle qui reçoit et qui peut contrôler l’horloge mieux que l’autre. Mais ce n’est vraiment pas flagrant, surtout si les visiteurs peuvent installer le jeu au sol.
New York Jets (0-2) @ New England Patriots (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | Le juggernaut est déjà en marche |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Patriots écrabouillent tout sur leur passage et vont recevoir des Jets dont la dernière victoire à Foxboro remonte à l’époque de Eric Mangini et Brett Favre (oui, 2008).
Luke Falk va donc se prendre le mur de New England dans la face pour sa première titularisation en NFL, bonne chance à lui. Il va sans doute encore beaucoup s’appuyer sur Le’Veon Bell avec des passes plutôt courtes, ce qui est une recette pour prendre la pression défensive de Bill Belichick avec des schémas tous plus tordus les uns que les autres. Cela risque d’être un match long pour le 6e tour de 2018 drafté par Tennessee.
Il n’est pas impossible que la défense de New York tienne le choc (relativement), mais on sait tous que cela n’aura probablement aucune importance quand les Jets seront en attaque.
Oakland Raiders (1-1) @ Minnesota Vikings (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | U.S. Bank Stadium |
| Titre | Même bilan, contenu différent |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Raiders ont montré des choses intéressantes malgré le tourbillon des Chiefs, alors que les Vikes sortent frustrés d’une défaite à Green Bay avec un succès largement à leur portée.
Il y a encore du travail et l’équipe connaît déjà quelques problèmes de blessure, mais on peut dire que ce début de saison porte quelques bourgeons intéressants à Oakland. Le souci c’est que l’attaque part souvent vite mais a du mal à finir les matchs, et cela risque d’être rédhibitoire contre une défense des Vikes qui a fait le travail pendant 3/4 de ses matchs. Deux batailles seront intéressantes : la belle protection d’Oakland (8 pressions dont 3 sacks) contre le pass-rush actif de Minnesota (22 pressions dont 6 sacks), et la lutte sur 3e tentative avec une attaque des Raiders efficace (57.1% – 2e) et une défense des Vikes qui l’est aussi (30.4% – 8e).
Chez les visiteurs, tous les yeux seront tournés sur Dalvin Cook pour voir s’il va encore porter l’attaque à lui tout seul pour éviter que le Cousin Machin continue sa « performance » ; on a perdu Capitaine Kirk et les fans voudraient bien le voir revenir au prix où il est payé. La défense d’Oakland a subi les foudres des hommes du Mad Morse, mais on sent bien que l’unité a été solidifiée par les arrivées : justement, le duo Whitehead – Burfict va avoir du travail pour freiner Cook, ce qui permettra à Benson Mayowa de venir mettre le feu et pousser Cousins à l’erreur.
Minny est à domicile et revanchard… mais ce match possède comme un parfum de celui des Bills l’année dernière car Oakland ne vient pas en victime désignée. Les locaux devront être sérieux (suivez notre regard) pour assurer la victoire.
Baltimore Ravens (2-0) @ Kansas City Chiefs (2-0)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | Place à la relève |
| Prévision Météo | Pluie |
Cette rencontre aurait méritée d’être en primetime tant les 2 équipes impressionnent pour le moment et ont dans leur rang certains des meilleurs joueurs à leur poste. Et comme l’an dernier, les Kansas City Chiefs recevront une équipe des Baltimore Ravens invaincue elle aussi, mais qui aura gros à prouver après 2 victoires face à des équipes médiocres. Mais le vrai match n’est pas réellement Chiefs-Ravens ; c’est plutôt Patrick Mahomes – Lamar Jackson.
Les Ravens sont à 2-0 et ils le doivent en grande partie à une attaque que l’on n’avait plus (jamais ?) vu à Baltimore depuis longtemps. Jackson arrive à ce match métamorphosé : s’il avait montré son athlétisme l’an passé, il prouve à tous qu’il a beaucoup travaillé et qu’il peut tout aussi bien passer maintenant (72% ,7 TDs, 0 INT). Son OL fait un super travail pour le moment et lui laisse souvent beaucoup de temps pour qu’il puisse s’appliquer ; et Jackson reste tout aussi dangereux à la course si besoin (100+y lors du dernier match). Pour le limiter, les Chiefs compteront sur un pass-rush en dessous de leurs espérances pour le moment, mais qui compte dans ses rangs 2 excellents joueurs avec Chris Jones et Frank Clark.
Le jeu aérien bénéficie de l’amélioration de Jackson, et vice versa. Les Ravens ont beaucoup fait pour s’assurer que le QB avait les armes suffisantes autour de lui. Cela commence par le rookie Marquise Brown qui réalise un des meilleurs début de carrière de l’Histoire (232y, 2 TDs). L’autre gros danger des Ravens est le TE Mark Andrews qui vient d’enchainer 2 matchs à 100+y, une première dans l’histoire des Ravens ; les Ravens peuvent aussi compter sur Willie Snead et leurs TEs si besoin. Les Chiefs ont essayé d’améliorer leur défense pendant l’inter-saison mais cela ne porte pas encore ses fruits. Malgré tout, avec Kendall Fuller et Tyrann Mathieu, les Chiefs peuvent récupérer la balle à tout moment.
Au sol, Mark Ingram (154y, 2 TDs) s’est parfaitement intégré au sein de cette équipe et montre que la course est et restera une des forces Ravens. Entre lui, Jackson et les autres RBs, les Ravens ont de quoi faire peur à un grand nombre d’équipes. Les Chiefs compteront sur un front-7 mené Damien Wilson et Derrick Nnadi pour limiter les gros gains au sol. L’attaque des Ravens fait rêver pour le moment, mais le potentiel défensif en face est à ne pas sous-estimer.
Pour les Chiefs, c’est toujours aussi bien mais moins surprenant vu leur saison passée. Mahomes semble toujours être LE QB de NFL du futur, lui qui sait tout faire (y compris les passes à l’aveuglette) et rien ne semble pouvoir intimider (71%, 7 TDs, 0 INT). Son OL fait elle aussi un travail considérable pour le garder en sécurité mais l’absence de son Left Tackle Eric Fisher sera à surveiller de près. Le pass-rush des Ravens met une pression constante en ce début de saison, même si les sacks suivent un peu moins. Mais Matt Judon et Pernell McPhee seront à surveiller de près eux aussi.
Ce qui impressionne encore plus avec Mahomes, c’est qu’il parvient à faire de presque n’importe qui un danger aérien. En l’absence de Tyreek Hill, Travis Kelce sera une nouvelle fois le danger #1 de cette attaque, mais loin d’être le seul. Sammy Watkins (247y, 3 TDs) semble avoir retrouver la forme et le talent qui ont fait de lui un premier tour. Et puisque chaque match voit arriver un nouveau danger, les Chiefs peuvent également compter sur Demarcus Robinson et Mecole Hardman pour prendre des yards. La défense aérienne des Ravens aura fort à faire mais fait partie des meilleures de NFL, notamment avec Earl Thomas et Marlon Humphrey.
Au sol, les Chiefs sont déjà amputés de Damian Williams et LeSean McCoy pourrait être limité. Ce serait alors au rookie Darwin Thompson de faire le travail, ce qui pourrait s’avérer difficile face à la défense #1 de NFL contre la course, grâce notamment à Michael Pierce et Patrick Onwuasor. L’attaque des Chiefs n’a plus grand chose à prouver, mais avec deux titulaires absents face à une des meilleures défenses de NFL, il sera intéressant de voir si Mahomes peut continuer à porter son équipe à bout de bras.
Magnifique rencontre qui nous attend aujourd’hui avec deux équipes qui pourraient bien se retrouver en janvier si elles continuent de jouer comme elles l’ont fait jusque-là. Les Chiefs et leur armada partent favoris, surtout que le match se joue à Arrowhead. Mais les Ravens semblent avoir les armes pour les embêter et faire de ce match une rencontre intense jusqu’au bout… sans compter que si la pluie s’en mêle pour de bon, les visiteurs ont l’avantage au sol.
Atlanta Falcons (1-1) @ Indianapolis Colts (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Le Sud est dans le brouillard |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Il n’y a aucune équipe en positif dans les deux divisions South, ce qui rend ce duel entre Atlanta et Indy assez imprévisible ; Falcons et Colts sont largement inconstants mais se battent jusqu’à la dernière seconde.
Atlanta part avec un gros désavantage de plus : Indy est son pire adversaire historique avec un bilan catastrophique de 2-14. L’attaque de Géorgie n’est pas encore totalement lancée : le jeu au sol patine sévèrement, la protection est loin d’être idéale, et Matt Ryan doit compter sur les exploits de Houlio et Calvin Ridley. Le premier point pourrait aller mieux contre des Colts qui n’ont pas encore retrouvé leur superbe de 2018 et qui n’auront pas Darius Leonard pour ce match, le deuxième point va être dangereux face à une ligne défensive active, et le troisième n’est pas forcément acquis même si les blessures frappent l’arrière-garde d’Indy.
Inversement, Indy reçoit donc son adversaire historique préféré (14-2), mais la tâche pourrait ne pas être simple : si leur jeu au sol tourne admirablement bien, ce qui permet de posséder le cuir (32:02 – 2e), Deion Jones est revenu en face et mène un front-7 qui ne s’en laisse pas compter avec 3.7 yards concédés par course (7e) ; cela devrait offrir un sacré duel sur la ligne de scrimmage. Et il existe toujours cette question existentielle des cibles de passe de Jacoby Brissett une fois qu’on regarde derrière T.Y. Hilton – qui va être pris par Desmond Trufant ; ce devrait encore être une performance du duo Doyle – Ebron face à une couverture qui ne lâche que 167 yards par match (top NFL).
Match imprévisible, équipes proches ? Vous voulez dire que tout cela pourrait se jouer à, disons, un ou trois points près ? Dans le duel des Papys Botteurs, tous les yeux seront tournés vers Adam Vinatieri qui vit un début de saison cauchemar. Bien malin qui peut prédire l’issue de ce match, tout en ajoutant qu’au vu des divisions South et du fait que c’est un match inter-conférence, le perdant ne sera pas du tout à la ramasse.
Denver Broncos (0-2) @ Green Bay Packers (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Les Broncos face à leur histoire |
| Prévision Météo | Pluie fine |
Puisque nous sommes dans les stats historiques (qui n’ont pas toujours un sens mais qui font des petits informations sympathiques à placer dans les Gamedays), Denver est la seule équipe actuelle qui n’a jamais gagné dans le Wisconsin (0-5-1) ; il va falloir effacer la désillusion de la défaite contre Chicago pour créer l’histoire face à des Packers dont la défense est (enfin ?) devenue le point fort – la fin du monde est proche.
Les hommes du Colorado ont montré des progrès offensifs, même s’ils n’ont pas été toujours couronnés étant donné la défense des Bears en face ; celle des Packers n’est qualitativement pas (encore) à ce niveau, mais elle fait un sacré travail. Cependant, sa construction la rend faillible par un point bien connu, le jeu au sol, et les Broncos ont le duo Royce Freeman – Phillip Lindsay pour contrôler le cuir la majeure partie du temps ; ce sera un moyen plus facile que de laisser Flonco tenter d’échapper au Smithsonian Sackstitute et à son gardien, Kenny Clark, ce qui pourrait provoquer encore quelques pénalités de Garett Bolles.
Et justement, puisqu’on parle de pass-rush, devinez qui possède le pire de la ligue ? Non, vous ne rêvez pas : avec Von Miller et Bradley Chubb en têtes de gondole, Denver n’a que DEUX pressions et AUCUN sack. Zéro, la bulle. La ligne offensive des Packers n’est pas exempte de tout reproche, mais les Tackles sont solides ; la pression devrait venir de l’intérieur, mais elle DEVRA venir avec la capacité d’improvisation d’Aaron Rodgers. Afin de se faciliter le travail, la défense devra stopper un Aaron Jones inspiré et enfin utilisé à sa juste valeur ; là non plus Denver ne parvient pas à faire suffisamment la différence. Todd Davis doit mener la charge et rendre les Packers unidimensionnels, forçant les jeunes receveurs à se prouver encore un peu plus derrière Davante Adams ; ce ne sera pas facile face à Chris Harris et Kareem Jackson, mais encore une fois, le manque de pass-rush…
Tous les matchs se jouent en partie dans les tranchées, mais celui-là plus que d’autres : les Broncos doivent stopper les pénalités en attaque et mettre plus de pression en défense pour espérer enregistrer leur première victoire dans le Wisconsin.
Miami Dolphins (0-2) @ Dallas Cowboys (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 19:00 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Tiens Josh, débrouille-toi |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Après les Ravens et les Patriots, c’est à une équipe de Dallas équilibrée et productive de tenter sa chance contre Miami qui vient de voir Josh Rosen devenir titulaire et Minkah Fitzpatrick se rajouter à l’exode.
Souhaitons donc tous ensemble bonne chance à Rosen ; certes il va affronter l’escouade la moins « en forme » des deux chez les Boys : elle autorise un QB Rating adverse de 98.4 et 5.8 yards par course, mais les Fins postent respectivement 32.4 et 2.3 dans les mêmes catégories. Ah et au fait, les Fins ont aussi la pire protection avec 34 pressions dont 10 sacks (oui, pire que Houston), et bien que les Boys n’aient que 12 pressions dont 2 sacks, ils récupèrent Robert Quinn de suspension. Il va falloir que le jeu au sol trouve sa voie via Kenyan Drake pour assister Rosen sinon cela pourrait rapidement être un problème.
Et que dire de l’opposition attaque de Dallas contre la défense de Miami… Taco Charlton a changé de camp pendant la semaine et va tenter d’aider, mais il a été aux premières loges en ce début de saison pour savoir que le duo Dak Prescott – Ezekiel Elliott est pour l’instant inarrêtable : Dallas est la meilleure attaque en 3e tentative (61.9%), Prescott est parfaitement protégé, il complète 82.3% de ses passes, Devin Smith pousse derrière Cooper – Cobb, Jason Witten est toujours là, et Zeke avance de manière régulière. Cela risque d’être trop compliqué, surtout à l’extérieur, pour la défense des floridiens
Demander la victoire à Miami est probablement déjà trop ; un sursaut d’orgueil pour ne pas prendre une troisième valise de suite serait déjà un petit succès (même si cela leur assurera la nouvelle pire marque de l’histoire en différence de points sur les trois premières semaines).
New York Giants (0-2) @ Tampa Bay Buccaneers (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Daniel Jones doit amener une étincelle |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Cette saison, les Giants ont bien démarré chaque match avant de s’éteindre complètement après (environ) un drive ; cela a mené à la décision redoutée mais attendue : Daniel Jones remplace Eli Manning, et son premier test arrive contre une défense des Bucs qui ne paie pas de mine mais qui fait le travail.
En effet, Todd Bowles a insufflé un nouveau vent dans l’escouade des locaux, et elle sait qu’elle va être testée au sol : les Giants vont vouloir alléger au possible la tâche de Jones (même si sa présaison a été très bonne), ce qui veut dire des hautes doses de Saquon Barkley. C’est l’affrontement entre une attaque qui gobe 7.6 yards par course (top NFL) et une défense qui n’en autorise que 2.7 (3e) : celle qui prendra le dessus pendra le contrôle du match. Au niveau aérien, le retour possible de Sterling Shepard fera énormément de bien face à une couverture qui, sans faire de bruit, fait un bon début de saison, mais il va falloir que la protection tienne contre les blitz exotiques de Bowles.
La Week 2 n’a fait que confirmer que quand Jameis Winston a un jeu au sol qui avance, il n’a pas besoin de tenter le diable et de se brûler. Cela tombe bien : la défense des G-men est loin d’être efficace, même si elle ne lâche que 3.8 yards par course ; Peyton Barber devra atteindre voire dépasser cette marque pour offrir un équilibre à l’attaque. Le jeu aérien devrait largement en profiter : le pass-rush de New York est insuffisant et la couverture est susceptible d’avoir du mal contre Mike Evans, Chris Godwin & Co.
La titularisation de Jones rend la performance des Giants floue, mais ce qui est sûr c’est que les Bucs restent favoris ; les joueurs de la Grosse Pomme savent comment l’emporter : fermer les portes au sol, pousser Winston à gagner le match, et empêcher les Bucs de faire la même chose avec eux.
Carolina Panthers (0-2) @ Arizona Cardinals (0-1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 22:05 |
| Lieu | State Farm Stadium |
| Titre | The 2015 Texas A&M Bowl |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Avec le forfait de Cam Newton, au lieu du duel d’anciens #1 de la draft et vainqueurs du Heisman, c’est un autre duel tout aussi intéressant de QBs qui se présente dans ce match : le top-pick Kyler Murray contre le sophomore non-drafté Kyle Allen ; les deux jeunes lanceurs étaient dans la même QB room à Texas A&M en 2015 : Allen l’avait emporté avant que les deux ne soient transférés à la fin de l’année (Oklahoma bien sûr pour Murray, Houston pour Allen).
Que peut-on attendre d’Allen ? Qu’il fasse comme Newton, i.e. se reposer massivement sur R&R CMC qui a été parfaitement contenu par les Bucs ; la défense des Cards, menée par le duo Jordan Hicks – Haason Reddick, lâche trop de terrain au sol et devra absolument ne pas le faire face à la menace #22 sous peine de voir le chrono défiler. La couverture, comme attendu, souffre des absences de Patrick Peterson et Robert Alford, mais elle n’est pas complètement à la rue non plus ; elle devrait être aidée par une protection des Cats qui peut laisser à désirer et dont Chandler Jones pourrait profiter.
Mais en tout cas, elle reste plus performante que celle de Murray qui subit trop (24 pressions dont 8 sacks) ; certes les Cats ont toujours des soucis dans l’exercice mais ils pourraient se servir de cette rencontre pour remplir leur besace. David Johnson devrait encore être un point focal de l’attaque, ce qui n’est pas une mauvaise chose car les Panthers ont du mal à contrer les coureurs adverses avec régularité en ce début de saison. La couverture est un peu plus sympathique mais pas dominatrice non plus : si Michael Crabtree est plutôt discret, James Bradberry devra contenir Christian Kirk et le reste surveiller Larry Fitzgerald.
Alors, qu’attendre de ce match ? Un gros duel entre CMC et David Johnson pour commencer ; les deux QBs sont susceptibles de prendre la pression, donc celui qui la gèrera le mieux aura un gros avantage. Arizona est peut-être légèrement en avance au niveau du bilan et du fait de recevoir.
Pittsburgh Steelers (0-2) @ San Francisco 49ers (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Vous êtes sûr de ne pas avoir inverser les bilans ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Non, c’est bien 2019 : les Steelers ont subi deux défaites et ont perdu Big Ben, propulsant Mason Rudolph titulaire contre une équipe de San Francisco dont la défense repointe le bout de son nez pour aller avec un bon jeu au sol.
Et c’est donc cette défense résurgente que Rudolph va devoir affronter pour mener les Steelers à leur première victoire de 2019. Son avantage, c’est de se trouver derrière une ligne offensive toujours efficace, mais cela promet un duel dantesque avec la ligne défensive des 49ers qui contient le quatuor Bosa – Armstead – Buckner – Ford afin d’établir qui va dominer les tranchées. James Conner doit toucher plus souvent la balle, mais il devra déjouer la vigilance du duo Alexander – Warner, ce qui ne va pas être facile ; tout comme Donte Moncrief va rapidement devoir se remettre la tête (et les mains) à l’endroit pour aider JuJu Smith-Schuster et Vance McDonald face à une couverture où Akhello Witherspoon fait un bon début de saison.
L’arrivée de Minkah Fitzpatrick doit aider la couverture de Pittsburgh qui autorise actuellement un QB Rating adverse de 131.3 (25e) ; il devrait s’installer en Safety aux côtés de Terrell Edmunds. Jimmy Garoppolo n’est pas encore dans le rythme en ce début de saison malgré les contributions de Marquise Goodwin et George Kittle, et il va affronter un problème supplémentaire : la blessure du Left Tackle Joe Staley qui propulse Justin Skule sur le terrain. La ligne défensive très active des visiteurs va essayer d’en profiter pour non seulement sacker le QB, mais également stopper une hydre terrestre diablement efficace (178.5 yards par match – 4e).
Un duel donc défensif qui se présente, mais les attaques ont des qualités à faire valoir. Celle qui sera la plus équilibrée contrôlera l’horloge et aura la plus grande possibilité de l’emporter, et actuellement – le croiriez-vous – c’est celle des 49ers.
New Orleans Saints (1-1) @ Seattle Seahawks (2-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Tensions dans le Bayou |
| Prévision Météo | Risque de pluie fine |
Les Saints ont une équipe dangereuse, mais l’impact de la perte de Drew Brees va forcément être grand ; Teddy Bridgewater a eu une semaine de préparation pour contourner des Hawks toujours aussi compliqués à jouer… même si la défense n’est pas imperméable, surtout en couverture.
Sans oublier que les Saints retournent dans un stade qui ne leur réussit pas : la dernière victoire remonte en 2007 ; depuis il y a eu le fameux Beast Quake en Wild Card 2010, et deux défaites en 2013 (saison régulière + Divisional Round). Cela commence donc à faire beaucoup pour Arthur Pontsurleau qui va devoir appréhender la boîte de vitesse manuelle de l’attaque ; il pourrait avoir du mal à s’appuyer sur le jeu au sol vu que Bobby Wagner et ses amis n’autorisent que 57.5 yards par match. Si jamais Alvin Kamara ne peut pas trouver les brèches au sol, il devra être plus utile en réception, ce qui est déjà un peu plus jouable, mais attention : la protection est toujours excellente aussi parce que Brees sait lancer vite et bien ; peut-elle tenir si Bjorn Brulogr tient le ballon plus que de raison ? Il risque d’avoir à viser court la majorité du match, et il devra absolument viser ailleurs que Michael Thomas qui sera largement surveillé.
Les Hawks n’ont pas forcément été très convaincants dans leurs victoires, mais ce sont des victoires : la ligne offensive recommence à être un problème (23 pressions concédées dont 8 sacks) mais cela ne perturbe pas Russell Wilson qui continue de trouver ses armes avec notamment l’intégration express de DK Metcalf. Mais attention : si la défense des Saints a du mal à retrouver sa forme de l’année dernière, elle reste redoutable dans le pass-rush, ce qui risque d’être un problème pour les locaux. Fort heureusement, ces derniers savent toujours courir avec Chris Carson et la défense de New Orleans lâche 5.6 yards par course. Bref, la solution pour Seattle passe encore et toujours par une attaque équilibrée.
Les deux équipes vont avoir besoin d’asseoir le jeu au sol, mais une seule semble armée pour y arriver ; il est donc logique que Seattle soit favori.
Houston Texans (1-1) @ Los Angeles Chargers (1-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Dignity Health Sports Park |
| Titre | Il faut protéger le soldat Watson |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Texans sont encore en route pour être les leaders en sacks concédés, ce dont les Chargers pourraient profiter pour relancer un début de saison encore une fois pourri par leurs problèmes de Kicker.
Et il n’y a pas que le problème de protection de Deshaun Watson qui en est déjà à 29 pressions subies dont 10 sacks ; de manière générale, l’intégration des nouveaux joueurs offensifs, arrivés sur le tard, se fait lentement. Fort heureusement, même avec la blessure de Lamar Miller, cela n’a pas annihilé le jeu au sol grâce à l’ajout de Carlos Hyde qui fait du bien ; cela devrait encore être une arme contre un front-7 des Bolts qui lâche 4.9 yards par course. Leur pass-rush est également trop discret en ce début de saison (8 pressions dont 2 sacks), ce qui pourrait bien changer : Joey Bosa et Melvin Ingram ont la possibilité… ou plutôt le devoir de faire des dégâts ; en effet, l’arrière-garde est décimée par les blessures, ce qui n’est pas une bonne chose avant d’affronter Dédédé, Will Fuller et Cie.
Pendant ce temps, Philip Rivers doit aussi composer avec les absences et les blessures, et il a vu contre Detroit que cela pouvait coûter cher : plusieurs pénalités, turnovers et erreurs critiques qui ont enlevé des points sur le tableau d’affichage. Contre Houston, Rivers peut retrouver le feu avec son bras dans une arrière-garde connue pour lâcher des big plays ; cela tombe bien, les Bolts portent bien leur nom en étant 2e de NFL avec 14 actions de 20+ yards. Le duo Ekeler – Jackson a un rôle à jouer avec une défense des Texans qui autorise 6 yards par course (non, ce n’est pas un typo et oui, c’est bien la défense avec Watt, Cunningham et McKinney pourtant) ; les cibles, qui devraient compter Keenan Allen et Mike Williams, ont de quoi faire du grabuge… si la ligne offensive peut tenir Whitney Mercilus assez longtemps.
Ce pourrait être une course aux sacks dans ce match, avec Rivers qui lâche la balle en 0.2 seconde et Watson qui danse pour éviter la pression. Les Texans sont en meilleure santé (y compris sur équipes spéciales), mais c’est un match bien plus vital pour les Bolts dans leur division.
Los Angeles Rams (2-0) @ Cleveland Browns (1-1)
| Date et Heure Française | Lundi 23 Septembre, 02:20 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | Cleveland OG vs. Cleveland |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
L’équipe ayant le plus voyagé dans son histoire (trois déménagements) retourne à ses origines avec le déplacement des Rams à Cleveland pour y affronter les Browns.
On parlait ci-dessus d’arrière-garde qui boîte avec les Chargers : les Browns peuvent en dire autant avec plusieurs joueurs qui sont incertains ; même s’ils jouent, seront-ils à 100% pour soutenir l’assaut aérien des Rams ? Jared Goff est plutôt bien protégé et peut distribuer à foison à son trio Cooks – Kupp – Woods, avec Gerald Everett qui va devoir remplacer Tyler Higbee ; il devra quand même se méfier de Myles Garrett. Il devrait y avoir également des possibilités de passer par le sol malgré le travail de Joe Schobert : Malcolm Brown fait un début de saison remarquable le temps que Todd Gurley retrouve son rythme. Il y a largement de quoi avancer pour les visiteurs.
C’est un peu moins vrai pour les locaux : même contre les Jets, Baker Mayfield n’a pas vraiment convaincu, et il va devoir trouver la vitesse supérieure contre une défense de L.A. qui ne rigole pas, limitant notamment les big plays (2 – top NFL) dont les Browns sont si friands (11 – 4e). La ligne offensive, qui peine à trouver de la cohésion surtout sur les extérieurs, a intérêt à se mettre rapidement au diapason avec un front-4 actif en face afin de protéger la locomotive du Modhex et ouvrir les portes à Nick Chubb. La défense au sol reste la moins efficace des deux unités chez les californiens, même si elle n’est pas abjecte non plus (4.3 yards par course – 15e), et elle va avoir du boulot contre le jeune coureur. Enfin, chez les cibles de passe, la mise sur IR de David Njoku est une mauvaise nouvelle, poussant encore plus les projecteurs sur le duo OBJ – Landry.
La marche est haute pour les Browns : les Rams représentent tout ce qu’ils voudraient devenir, une équipe moribonde qui est devenue une des forces de sa conférence, mais actuellement c’est encore trop brouillon.