Boom Or Bust : Les choix du premier tour de la draft 2018 (2/4)

BoomOrBust2015

Nous continuons avec les tribulations des 32 choix du premier tour de draft pour savoir comment ils se sont comportés, et s’ils ont été les meilleurs rookies de leur équipe. Aujourd’hui nous regardons les picks #9 à #16.

NB1 : FF = fumbles forcés, FR = fumbles récupérés, PD = passes défendues.

NB2 : Les snaps sont divisés en deux. Tout d’abord, le nombre total de snaps du joueur et son classement par rapport à l’équipe entière. Ensuite, le nombre de snaps du joueur dans son escouade principale, sa participation (en pourcentage du nombre maximal de snaps) et son classement dans l’escouade. Certains rookies jouant beaucoup sur équipes spéciales, les deux nombres de snaps peuvent donc différer.

NB3 : Les stats viennent d’ESPN, les snaps de FootballOutsiders et les matchs joués de Pro-Football-Reference.

 

9. SAN FRANCISCO : Mike McGlinchey, OT, Notre Dame

500-49ersMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1118 (2/68) ; Attaque – 1053 (99.7%, 1/31)

Les 49ers choisissaient de protéger leur nouveau joyau Jimmy Garoppolo avec un autre Lineman de Notre Dame, le Tackle Mike McGlinchey.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/San+Francisco+49ers+vs+Kansas+City+Chiefs+jjE8hYhyEial.jpgLe fait que San Francisco ait décidé d’échanger le Right Tackle titulaire, Trent Brown, juste après la sélection de McGlinchey, prouve la confiance que l’organisation avait placé dans le rookie. Il a répondu présent, notamment dans le jeu au sol où ses qualités athlétiques lui ont permis de s’intégrer dans le fameux zone run cher aux Shanahans. Il a eu plus de mal, surtout au début, en protection de passe, mais il s’est amélioré au fur et à mesure de la saison afin de former un bon duo avec Joe Staley. Il semble bien parti et devrait, à terme, remplacer le vétéran à gauche.

Les 49ers ont demandé beaucoup à leurs rookies ; McGlinchey est le joueur offensif ayant le plus joué et le 2e de l’équipe derrière le leader défensif… qui n’est autre que le 3e tour Linebacker Fred Warner.

Avant tout le pataquès qui a entouré Reuben Foster et son éventuelle libération, Warner avait déjà récupéré le casque avec la radio, signe du leader défensif. Dès la première semaine contre Minnesota, il a montré toutes ses qualités athlétiques et intellectuelles. Même si, comme on pouvait s’y attendre, il a connu un milieu de saison plus compliqué avec des plaquages ratés et des mauvaises lectures de situations, sa fin de saison a été plus encourageante (comme celle de l’équipe d’ailleurs) ; il a redressé la tête contre la course (124 plaquages, 4 run stuffs) et contre la passe (6 passes défendues).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Melvin+Gordon+Fred+Warner+San+Francisco+49ers+qmUtJNBJW4Xl.jpgAvec une année de plus, il devrait prendre encore plus de volume. Enfin, petit mot pour le 2e tour receveur Dante Pettis, vrai feu follet à 17.3 yards par réception et 9 gains de 20+ yards sur 27 réceptions.

 

10. ARIZONA : Josh Rosen, QB, UCLA

500-CardinalsMatchs joués : 14
Snaps : Équipe – 781 (11/77) ; Attaque – 781 (82.9%, 3/34)
Passe : 55.2%, 2278 yards (5.8), 11 TDs, 14 INTs, 45 sacks
QB Rating : 66.7
Course : 23 courses, 138 yards (6.0)
Fumbles : 13 commis, 5 perdus

Deuxième échange de la soirée avec les Cardinals qui remontaient pour stopper la « chute » de Josh Rosen.

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Sans surprise, Sam Bradford n’a pas duré longtemps derrière cette ligne offensive ; c’est juste qu’il aurait été plus simple de lancer Rosen au début d’un match plutôt que pour le dernier drive contre la défense de Chicago. Bien entendu, vous le voyez dans les stats, le rookie a connu une année très compliquée : au vu du changement de Coordinateur Offensif et les blessures autour de lui (notamment sur la ligne), il est difficile de vraiment juger le niveau de l’ex-Bruin. Il a plusieurs fois confirmé ce qu’on savait de lui : intelligence, belle mécanique, capacité à lire la défense et à délivrer la balle sous une grande pression sans trembler. Mais le manque de qualité dans la protection a fini par le rattraper, sapant ses qualités, précipitant ses gestes et le rendant largement imprécis. Ajoutez un playcall qui n’a pas aidé en première partie de saison (d’où le renvoi de Mike McCoy), et vous avez une première vraiment difficile.

Rosen n’a pas été tout seul à voir beaucoup de temps de jeu chez les rookies Cardinals. Le 3e tour Centre Mason Cole a dû remplacer A.Q. Shipley dès le début de la saison, et comme Rosen il a connu des hauts et des bas ; le Linebacker non-drafté Zeke Turner a brillé sur équipes spéciales avec 14 plaquages (3e NFL). Celui qui s’en est le mieux tiré est probablement le 2e tour receveur Christian Kirk.

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Rien de tel qu’un jeune duo Quarterback-receveur pour grandir ensemble. Rosen et Kirk ont réussi plusieurs connexions très intéressantes cette saison, à hauteur de 43 réceptions pour 590 yards et 3 TDs. Comme le reste des (jeunes) cibles d’Arizona il devra faire attention à ses drops, mais sa moyenne de 13.7 yards par réception et ses 9 gains de 20+ yards mènent l’équipe, prouvant qu’il a occupé le rôle de l’arme explosive. C’est dommage qu’il ait vu sa saison stoppée par une fracture au pied, mais Rosen sait qu’il pourra compter sur lui dans le futur (c’est juste qu’il ne sera pas suffisant).

 

11. MIAMI : Minkah Fitzpatrick, S, Alabama

500-Dolphins-2Matchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1044 (1/68) ; Défense – 944 (86.7%, 3/33)
Défense : 80 plaquages, 51 solo, 2.5 run stuffs
Couverture : 9 PDs, 2 INTs, 1 TD

Les Dolphins sélectionnaient le Safety Minkah Fitzpatrick pour ajouter un playmaker aux côtés de Reshad Jones.

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Fitzpatrick n’est pas resté bien sagement à côté de son partenaire Safety : il a en fait joué un peu partout dans l’arrière-garde, étant positionné comme Strong Safety, Free Safety, Cornerback sur l’aile ou dans le slot ; les Fins lui ont demandé de remplir différents rôles suite aux blessures. C’est toujours un peu compliqué de faire subir cela à un rookie, mais quand Miami décidera de l’installer à un poste fixe (probablement Free Safety), cette expérience lui sera très utile. Il a été solide et quelqu’un sur qui compter dans la défense des floridiens, même s’il a reçu moins de presse qu’un autre compagnon de draft, le rookie Derwin James. Si on rajoute son large travail sur équipes spéciales, cela le catapulte en tête de l’équipe en terme de snaps, preuve qu’il est déjà devenu indispensable.

Pour autant, comme tout rookie surexposé, Fitzpatrick a eu des hauts et des bas. Son importance le place logiquement comme meilleur rookie de Miami, et on peut faire une mention au passage pour le 4e tour coureur Kalen Ballage (247 yards, 1 TD mais 1 fumble). Cependant, il faut parler d’un autre choix qui promet : le 3e tour Linebacker Jerome Baker.

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La tâche n’était pas évidente : donner les clefs du camion défensif à un groupe de Linebackers regroupant un vétéran qui, malheureusement, se fait surtout remarquer par ses pénalités (Kiko Alonso) flanqué d’un sophomore qui n’a pas joué un snap sa saison rookie (Raekwon McMillan) et un ancien premier tour en chute libre (Stephone Anthony). Baker a impressionné au point de détrôner Anthony pendant les camps ; McMillan et lui (deux anciens Buckeyes) ont grandi ensemble dans une saison parfois compliquée, et ont fait une fin d’exercice vraiment intéressante. Baker, notamment, est une arme polyvalente et énergique : 79 plaquages (soit un de moins que Fitzpatrick), 57 solo, 1 run stuff, 7 pressions, 3 sacks, 3 passes déviées et 1 INT (retournée pour un TD !). Les Fins ont des soucis au poste depuis un moment, et ils espèrent que McMillan et Baker pourront les combler pour le futur.

 

12. TAMPA BAY : Vita Vea, DT, Washington

500-BuccaneersMatchs joués : 13
Snaps : Équipe – 556 (23/69) ; Défense – 493 (47.1%, 10/36)
Défense : 28 plaquages, 21 solo, 1 run stuff
Pass-Rush : 7 pressions, 3 sacks

Tevita Tuliakiono Tuipuloto Mosese Va’hae Faletau Vea se dirigeait vers la Floride pour se placer à côté de Gerald McCoy.

Il est toujours compliqué d’évaluer le travail d’un Defensive Tackle, surtout un Nose Tackle comme Vea dont le travail va la plupart du temps profiter aux autres. En plus, il a mal démarré son intersaison avec une blessure au mollet qui l’a forcé à patienter pour faire ses débuts, et de fait il a pris du retard ; cela s’est vu.

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Mais au fur et à mesure de la saison, il a trouvé son rythme et il a fait quelques performances remarquables où il est devenu une force inarrêtable au milieu de la ligne défensive, que ce soit contre la course ou dans le pass-rush (San Francisco, Baltimore). S’il continue de prendre de l’expérience et qu’il peut faire une intersaison sans blessures, il devrait bâtir sur une bonne fin d’année.

Vea a été le meilleur rookie en qualité, mais celui qui a eu le plus de travail a été le 2e tour Cornerback Carlton Davis ; avec les blessures et les méformes chez les arrières, il a vu beaucoup de snaps (773) et s’est retrouvé dans le feu de l’action sans beaucoup d’aide. Étant donné les circonstances, il aurait pu faire bien pire même s’il a logiquement souffert dans un schéma pas toujours adapté à ses forces. Il faut espérer pour lui que ce sera une bonne expérience et qu’il pourra construire dessus.

 

13. WASHINGTON : Da’Ron Payne, DT, Alabama

500-RedskinsMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 861 (8/78) ; Défense – 796 (77.1%, 7/31)
Défense : 56 plaquages, 35 solo, 2 run stuffs, 1 FF, 1 FR
Pass-Rush : 13 pressions, 5 sacks
Couverture : 3 PDs

Les Redskins prenaient leur Defensive Tackle d’Alabama habituel avec Da’Ron Payne.

Et ils ont eu bien raison, parce qu’après tout, si ça marche, pourquoi changer ? Jonathan Allen est devenu un élément important à l’intérieur de la ligne défensive des Reds, et Da’Ron Payne a suivi la même voie dans sa saison rookie.

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Placé comme Nose Tackle, il est logique qu’il n’ait pas forcément la même production dans le pass-rush que son ancien partenaire du Crimson Tide, mais il est arrivé avec une volonté féroce de manger n’importe qui se trouvant dans sa zone, et d’aller les chercher si besoin. C’est le genre d’attitude dont Washington avait sévèrement besoin ces dernières années sur la ligne défensive, même si cela ne s’est pas toujours vu dans les résultats en 2018 (surtout contre la course). Cette boule d’énergie promet de former un sacré premier rideau avec Allen pour le futur.

On était impatient de voir le 2e tour coureur Derrius Guice avant sa blessure, mais il faudra attendre 2019. Petite mention au 7e tour Cornerback Greg Stroman qui a joué probablement plus qu’il n’aurait dû à cause des pépins physiques de ses partenaires ; on a surtout vu ses erreurs, mais il a su rebondir pour réussir plusieurs actions importantes, dont une INT.

 

14. NEW ORLEANS : Marcus Davenport, DE, Texas-San Antonio

500-SaintsMatchs joués : 13
Snaps : Équipe – 503 (26/64) ; Défense – 417 (40.5%, 14/28)
Défense : 21 plaquages, 12 solo, 3 run stuffs, 1 FF
Pass-Rush : 15.5 pressions, 4.5 sacks
Couverture : 2 PDs

Énorme trade up des Saints avec Green Bay pour ce qu’on croyait être un Quarterback, mais au final c’était pour le Defensive End Marcus Davenport.

La saison du joueur de UTSA a été freinée par une blessure au pied ; il était en train de s’installer comme un solide contributeur sur la ligne défensive. Davenport a été à la fois intéressant dans le pass-rush (même s’il a eu parfois du mal à finir l’action par un sack) et à la course où il a eu sa part dans la meilleure défense au sol de NFL.

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Il est venu compléter une unité qui regorge de talents avec Cameron Jordan, Sheldon Rankins, David Onyemata ou Alex Okafor, et il a su trouver sa place dans la rotation. Il devra continuer de progresser dans cette voie pour démontrer que ce trade up était justifié, mais sur ce qu’il a montré en 2018, il a des chances d’y arriver.

Difficile de dire que le 2e tour receveur Tre’Quan Smith a été meilleur que Davenport car il a été largement inconstant cette saison : 157 de ses 427 yards sont venus sur un seul match (contre Philly en saison régulière). Il a un peu trop disparu parfois cette saison, mais il a démontré des qualités intéressantes avec 15.3 yards par réception, 5 TDs et 82.1% de réceptions donnant un first down.

 

15. OAKLAND : Kolton Miller, OT, UCLA

500-RaidersMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1071 (2/77) ; Attaque – 1012 (96.7%, 3/35)

Les Raiders faisaient tomber le deuxième Offensive Tackle de la draft avec le choix de Kolton Miller.

Première saison assez brutale pour le rookie, mais qui n’est pas sans espoir pour le futur. Tout d’abord, il a été immédiatement parachuté au poste de Left Tackle alors qu’on pensait que Donald Penn allait le reprendre après sa blessure. Ensuite, il a lui-même subi son lot de problèmes physiques (coude, genou plusieurs fois), ce qui ne l’a pas aidé à évoluer avec sérénité. Enfin, la ligne offensive entière a été frappée, poussant par exemple le camarade de draft 4e tour Brandon Parker à la place de Penn en Right Tackle.

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Miller a donc lutté toute la saison, a concédé pas mal de sacks et a commis 8 pénalités ; ce qui est toujours moins que les 11 de Parker qui a encore plus lutté et qui a été plus souvent protégé par un Tight End. En tout cas, il ne s’est jamais plaint et n’a jamais rien lâché, comme en atteste le fait qu’il est tout proche de ne pas rater un snap en attaque et que son travail sur équipes spéciales le propulse 2e dans l’équipe en snaps derrière Tahir Whitehead. L’équipe espère que, la situation se stabilisant autour de lui et les pépins physiques l’oubliant un peu, il puisse bâtir sur cette première saison difficile mais très enrichissante.

C’est maintenant que nous abordons la phase à la fois prometteuse et tête-contre-mur de cette section des Raiders : les deux meilleurs pass-rushers en terme de pressions sont… deux rookies, le 3e tour Linebacker Arden Key et le 5e tour Defensive Tackle Maurice Hurst… avec 19 pressions et 5 sacks à eux deux. Ah, si seulement Jon Gruden avait un All-Pro pass-rusher sous la main…

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Blague à part, on savait que Hurst avait du talent, et que ce problème au coeur l’avait fait tomber dans la draft. Les Raiders ont tenté le coup, et ils ont été récompensés : le Wolverine a terminé en tête de l’équipe avec 4 sacks, a détourné 3 passes et a été actif dans tous les compartiments. Il n’a pas vu autant de snaps que Miller qui a des circonstances atténuantes, mais la confirmation du bien qu’on pensait de lui est une bonne chose. C’est juste que le fait qu’il soit en tête du pass-rush avec des stats pareilles est le symbole vibrant des problèmes de l’équipe.

 

16. BUFFALO : Tremaine Edmunds, LB, Virginia Tech

500-BullsMatchs joués : 15
Snaps : Équipe – 997 (5/75) ; Défense – 926 (91.3%, 3/32)
Défense : 121 plaquages, 80 solo, 3.5 run stuffs, 2 FF
Pass-Rush : 9 pressions, 2 sacks
Couverture : 12 PDs, 2 INTs

Les Bills continuaient de faire le yo-yo dans la draft en échangeant avec les Ravens pour sélectionner le Linebacker Tremaine Edmunds.

Il n’est jamais évident de prendre le leadership de la défense dès ses premiers snaps, encore moins quand on a 20 ans. Le plus jeune des frères Edmunds a relevé le défi en menant une des meilleurs défenses de NFL cette saison (294.1 yards concédés par match) et en grandissant à vue d’oeil.

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Sa taille imposante ne l’a pas empêché d’agir partout sur le terrain : il est assez incroyable de le voir mener l’équipe en plaquages ET en passes déviées (!), tout en rajoutant quelques pressions ici ou là. Il a semblé de plus en plus à l’aise dans son rôle, devenant même le plus jeune joueur à intercepter une passe en NFL. Bien sûr, il peut encore faire mieux : contre la course, il a encore du mal parfois à se sortir des blocks, et il rate des plaquages ; c’est souvent le cas avec les défenseurs rookies. Avec une intersaison de plus, on peut compter sur lui pour étudier et gommer ces imperfections afin de devenir une force au coeur d’une escouade sous-cotée.