Gameday : Matchs du Dimanche Week 14

Gameday 2015

 

Sommaire

 

New York Jets @ Buffalo Bills
New York Giants @ Washington Redskins
New Orleans Saints @ Tampa Bay Buccaneers
New England Patriots @ Miami Dolphins
Baltimore Ravens @ Kansas City Chiefs
Indianapolis Colts @ Houston Texans
Carolina Panthers @ Cleveland Browns
Atlanta Falcons @ Green Bay Packers
Denver Broncos @ San Francisco 49ers
Cincinnati Bengals @ Los Angeles Chargers
Philadelphia Eagles @ Dallas Cowboys
Detroit Lions @ Arizona Cardinals
Pittsburgh Steelers @ Oakland Raiders
Los Angeles Rams @ Chicago Bears

 

New York Jets (3-9) @ Buffalo Bills (4-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre De la revanche dans l’air
Prévision Météo Ciel dégagé, < 0°C
Match aller Week 10 : Buffalo, 41-10

 

Ce match aller avait pris tout le monde par surprise, à commencer par les Jets qui avaient explosé sous l’assaut de Buffalo ; les deux QBs rookies vont essayer de finir sur une bonne note.

On va enfin avoir le duel des rookies QBs : en effet Sam Darnold avait raté le match aller sur blessure, et il va pouvoir affronter Josh Allen… même si les deux ne sont clairement pas dans le même style. C’est Darnold qui risque d’avoir la tâche la plus compliquée contre une défense des Bills qui, si elle a connu quelques passages à vide cette saison, est bien plus solide que celle des Jets. Par exemple, il n’y a que deux défenses qui autorisent moins de 300 yards par match : Baltimore et Buffalo ; peu encourageant quand votre attaque n’en gagne que 301.0 (30e), et que vous avez le pire taux de conversion de 3e tentatives de la ligue (29.4%). Il faudra voir l’impact de la blessure de Taron Johnson en couverture, mais elle ne lâche que 187.2 yards (top NFL), ce qui veut dire que le quatuor Enunwa – Anderson – Kearse – Herndon va avoir du travail.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Shareece+Wright+Buffalo+Bills+v+New+York+Jets+5meWRHSdOkhl.jpgEt pour Josh Allen ? : cours, Josh, cours. La défense des Jets autorise 4.5 yards par course (18e) et 19 big plays (pire marque NFL), donc toute action via le sol peut être intéressante ; LeSean McCoy sera prié de suivre le mouvement comme il l’a fait au match aller. Pour ce qui est du jeu aérien, attention à la pression mise par Jerry Hughes et ses partenaires avec une ligne qui autorise pas mal de pressions, mais surtout il faut essayer de trouver un peu plus de constance avec un groupe qui a vu les départs de Kelvin Benjamin et Andre Holmes (bon, vu leur production on ne va pas tomber de la chaise non plus). Allen va chercher à planter quelques banderilles en espérant que sa défense et le jeu au sol feront le reste.

Les Bills sont à domicile, ont un meilleur bilan qui est notamment dû à la victoire écrasante il y a un mois ; logique qu’ils soient favoris.

 

New York Giants (4-8) @ Washington Redskins (6-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre Sanchize Time
Prévision Météo Couvert, < 5°C
Match aller Week 8 : Washington, 20-13

 

Les Redskins tentent de recoller les morceaux de leur effectif cassé en espérant que cela tienne pour accéder aux playoffs, mais des Giants revigorés se verraient bien leur ôter leurs derniers espoirs.

Après le match aller, les bilans étaient respectivement de 1-7 et 5-2… : les choses peuvent vite changer en NFL. Les Giants ont retrouvé un peu d’allant des deux côtés du ballon, notamment en attaque avec une ligne offensive qui semble s’améliorer ; cela est visible avec le cas Nate Solder qui ressemble un peu plus à son incarnation de New England. Et n’importe qui vous le dira : quand l’OL va, l’attaque va (mieux). Saquon Barkley – qui n’a pas attendu pour faire des étincelles – est encore plus aidé, et il avait déjà fait un match remarquable à l’aller ; les Reds savent à quoi s’en tenir. Cela aide aussi Eli Manning qui a plus de temps pour distribuer à ses différentes cibles : c’est ce qui avait un peu manqué en Week 8, à part pour Odell Beckham qui ne sera pas là pour ce match. C’est plutôt une bonne chose pour Washington avec la mise sur IR de Quinton Dunbar, mais il reste la moitié du Shepard System (Russell, Sterling étant incertain) et Evan Engram à marquer de près. Le front-7 des Reds va devoir faire un gros travail pour stopper Barkley et presser Eli.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Eli+Manning+Washington+Redskins+v+New+York+QtG7nIh-FPYl.jpgMine de rien, la perte de Landon Collins va peser : bien sûr, car même dans une saison qui semble moins réussie, il reste un moteur de l’escouade. Remarquez, cela pourrait être pire : il pourrait être sur IR et son remplaçant pourrait être aussi sur la touche, à l’instar du poste de QB en face ; Mark Sanchez est sur le terrain et Josh Johnson va lui servir de remplaçant. L’attaque doit essayer de trouver un peu de rythme, même si c’est beaucoup demandé avec un 3e QB et une ligne offensive décimée. Le jeu au sol reste une bonne manière d’avancer de manière un peu plus sécurisée, et Adrian Peterson est toujours en verve, mais il devra être moins boom or bust que face à Philly ; contre la défense au sol passable des G-men, il y a le moyen de le faire. Chris Thompson sera précieux, alors qu’au niveau aérien, quelqu’un doit émerger pour aider Jordan Reed le temps que Jamison Crowder se relance véritablement.

Regardez les bilans, où se joue le match, rappelez-vous que Vegas donne par définition 3 points d’avance à l’équipe à domicile, et dites-vous que les GIANTS sont donnés favoris par plus de 3 points.

 

New Orleans Saints (10-2) @ Tampa Bay Buccaneers (5-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Souvenirs de Week 1
Prévision Météo Pluie fine
Match aller Week 1 : Tampa Bay, 48-40

 

Avant la défaite contre Dallas la semaine dernière, seuls les Bucs étaient parvenus à faire tomber les Saints cette saison ; nul doute que New Orleans ne sous-estimera pas Tampa Bay pour le match retour.

Pour les Saints, qu’est-ce qui a changé par rapport à la Week 1 ? : la défense a sévèrement redressé la tête après un démarrage assez terrible qui l’a vue encaisser 48 et 37 points ; depuis, seuls Baltimore, les Rams et Minnesota ont atteint 20+ points. Les raisons de ce mieux ? Une défense au sol étouffante qui est devenue la meilleure de NFL avec 3.5 yards encaissés par course, menée par le sous-coté David Onyemata, le sûr Demario Davis et le polyvalent Vonn Bell ; mais tout le monde participe. La couverture est un peu plus aléatoire malgré Marcus Lattimore car le poste de CB#2 n’est toujours pas stabilisé : Eli Apple est souvent visé par les adversaires, ce que les Bucs risquent de faire à nouveau avec leur armada aérienne même si DeSean Jackson sera encore indisponible (les Saints autorisent un QB Rating adverse de 103.1 – 27e). Au niveau de l’attaque, le retour de Mark Ingram a stabilisé le jeu au sol, et la seule vraie « surprise » c’est le niveau d’indécence auquel Drew Brees évolue derrière son excellente protection… mais dont Dallas a démontré les failles potentielles. Il sera intéressant de voir ce que les futurs adversaires auront retiré de ce match particulier.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Alvin+Kamara+Tampa+Bay+Buccaneers+vs+New+Orleans+I8-C8F2PfeOl.jpgPour les Bucs, qu’est-ce qui a changé par rapport à la Week 1 ? : Jameis Winston a remplacé Ryan Fitzpatrick depuis, ce qui… non attendez, pour être plus exact, Winston a remplacé Fitzpatrick qui avait remplacé Winston qui avait remplacé Fitzpatrick ; avec « la Roue de Koetter », la Week 1 2018 a l’air d’avoir eu lieu en 2014. Les Bucs ont vécu au gré de leur attaque qui a fait le plus gros du travail et de leur défense trop inconstante pour pouvoir vraiment suivre ; bref, un résumé du match aller. Encore une fois, la défense va devoir faire son maximum pour stopper l’attaque feu d’artifice, mais elle n’a pas la qualité de celle de Dallas, à tous les niveaux ; elle doit parvenir à mettre la pression sur Brees et stopper le duo Kamara – Ingram. Sinon, cela va encore être un tir aux pigeons, et bien que Mike Evans, Chris Godwin, Adam Humphries et Cameron Brate peuvent profiter des failles adverses, il faudra déjà que la ligne stoppe un pass-rush qui se réveille derrière Cameron Jordan.

Encore une fois, méfiance avec ces Bucs au Raymond James, mais les Saints doivent s’en tirer vainqueurs.

 

New England Patriots (9-3) @ Miami Dolphins (6-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Une… formalité ?
Prévision Météo Quelques nuages
Match aller Week 4 : New England, 38-7

 

Dans sa carrière, Tom Brady est 7-9 à Miami, son seul bilan personnel négatif à l’extérieur ; il serait donc dangereux pour les Pats de croire que le titre de division est dans la poche, surtout que les Fins se battent pour les playoffs.

De quoi Brady va-t-il devoir se méfier ? : il a déjà une raison de moins de se méfier avec l’absence de Xavien Howard ; la couverture des Fins n’est pas exactement la même avec et sans lui, ce qui risque d’ouvrir un peu plus les portes au groupe de receveurs mené par Josh Gordon & Julian Edelman. Cependant, attention à ne pas oublier Minkah Fitzpatrick ou Reshad Jones. L’affrontement pass-rush vs. protection semble déséquilibré en faveur de New England, mais c’est parce que Brady lâche rapidement la balle ; c’est la capacité de Miami à mettre la pression sur lui qui a souvent fait basculer la partie en la faveur des locaux. Ils vont aussi devoir stopper un jeu au sol devenu un pan à part entière avec l’arrivée de Sony Michel et le travail sérieux de la ligne pour lui ouvrir la voie. Les Fins ont du mal à fermer les écoutilles à 5.0 yards encaissés par course ; s’ils ne règlent pas ce problème dès le début du match, ils ne peuvent pas espérer faire chuter les visiteurs. Enfin, ça et stopper le Gronk’ s’il est là bien sûr.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Miami+Dolphins+v+New+England+Patriots+8wspAlryuUfl.jpgEt pas de victoire possible sans une attaque compétente : peut-elle garder le cuir assez longtemps pour laisser Brady sur le banc ? Malheureusement pour Miami, le temps de possession n’est pas du tout en sa faveur cette saison (28:06 – 30e). L’attaque préfèrera probablement passer par le sol et le duo intergénérationnel que vous connaissez bien maintenant, car les visiteurs ne sont pas tout à fait imperméables avec 4.6 yards par course ; ce qui les sauve, c’est que l’attaque fait souvent le travail pour se retrouver en tête dans les matchs, et les adversaires courent peu. Au niveau du duel aérien, New England continue de pêcher un peu dans la pression : c’est le duel entre une protection moyenne et un pass-rush qui gagnerait à avoir plus de qualité, même si Trey Flowers reste un danger permanent. Le problème va venir quand Ryan Tannehill va viser ses cibles, dont l’ex-Patriot Danny Amendola ; le quintet Mc Courty Twins – Gilmore – Harmon – J.C. Jackson va d’excellent à sympathique.

Contrôler le cuir, stopper Michel et James White, harasser Brady : voilà l’ordre de marche pour Miami pour continuer d’être une (relative) bête noir de New England en Floride.

 

Baltimore Ravens (7-5) @ Kansas City Chiefs (10-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Rencontre électrique
Prévision Météo Quelques nuages, < 0°C

 

À l’instar de ce qu’il va se passer dans l’Illinois, cette rencontre met aux prises la meilleure défense des Baltimore Ravens et la meilleure attaque des Kansas City Chiefs. Qui s’en sortira vainqueur ?

https://www.nbcsports.com/washington/sites/csnma/files/styles/article_hero_image/public/2018/11/29/edwards-jackson-ap.jpg?itok=3VGh0VjdLes Ravens arrivent à ce match avec une attaque renouvelée et revigorée. Si Joe Flacco pourrait revenir de blessure, il y a peu de chance qu’il soit titulaire au vue de la réussite que connait le rookie Lamar Jackson (3 victoires en 3 matchs). Si le QB est un réel danger qui peut tout faire, notamment à la course (404y, 3 TDs), le rookie rencontre tout de même des soucis à être régulier à la passe (60%, 2 TDs, 3 INTs). Mais vu que cela fonctionne et que cela lui permet de prendre l’expérience, il devrait continuer à être titulaire derrière une OL qui s’améliore au fil des semaines. Elle sera néanmoins mise à l’épreuve face à un pass-rush très bon mené par Dee Ford et Chris Jones (10,5 sacks chacun).

Avec Lamar aux commandes, le corps de receveurs semble être un peu moins important. Si John Brown reste le WR1 en terme de statistiques (649y, 4 TDs), le jeune QB semble préferer Michael Crabtree et Willie Snead (500+y chacun). Néanmoins, sa cible préférée semble bien être un autre rookie, le TE Mark Andrews qui réalise une saison pleine (ayant déjà battu plusieurs records de rookie TE des Ravens). Et cela pourrait leur profiter vu qu’ils feront face à une défense assez faible : Kendall Fuller pourrait jouer les trouble-fêtes, en attendant le possible retour d‘Eric Berry (toujours incertain).

Mais s’il y a un secteur du jeu qui profite du rookie QB, c’est bien le jeu au sol ; il est accompagné d’un autre rookie UDFA qui tire également son épingle du jeu : Gus Edwards (379y en 3 matchs). À eux deux ils viennent d’établir le record des Ravens de yards courus en 3 matchs. Au vu de la défense poreuse adverse, cela pourrait continuer, à moins qu’Anthony Hitchens et ses compères sortent un match mémorable. Les Ravens ont donc une attaque très dangereuse, mais qui reste irrégulière en se basant trop sur la course. Si les Chiefs parviennent à limiter ce secteur, cela pourrait devenir difficile pour Baltimore.

https://nesncom.files.wordpress.com/2018/10/tyreek-hill-patrick-mahomes.jpgLes Chiefs, eux, sont en super forme. Il faut dire qu’à force de marquer 40+ points par match, cela devient rapidement rentable. Ils sont menés par l’excellent Patrick Mahomes qui réalise une saison phénoménale (67%, 41 TDs, 10 INTs !!!) et qui est un sérieux candidat au titre de MVP dans sa première année comme titulaire ! Le QB est capable de lancer de petites merveilles, et en plus, il reste dangereux au sol avec ses courses surprises. Sa réussite, il la doit aussi à son OL qui fait un super travail pour lui permettre de lancer sans pression ; mais les Ravens ont du répondant avec un pass-rush constant mené par le trio Terrell Suggs – Za’Darius Smith – Matthew Judon (tous à 6/6,5 sacks).

L’autre raison du succès aérien des Chiefs vient de leur corps de receveurs. Entre Tyreek Hill (1119y, 11 TDs) et Travis Kelce (1082y, 9 TDs), les Chiefs sont gâtés et peuvent compter sur deux des meilleurs joueurs à leur poste. Sammy Watkins étant absent, la nouvelle recrue Kelvin Benjamin pourrait rapidement commencer, mais les deux premiers nommés pourraient être suffisant pour faire mal à n’importe qui. Sauf qu’ils vont avoir un problème : les Ravens ne sont pas n’importe qui, notamment contre la passe. Marlon Humphrey et Jimmy Smith forment une paire dont de nombreuses équipes rêveraient.

On en vient au possible souci des Chiefs, le jeu au sol. La perte de Kareem Hunt pourrait faire beaucoup de mal ; Spencer Ware a repris les rênes, mais le RB n’a pas le potentiel offensif de son prédécesseur. Le front-7 des Ravens devrait avoir moins de soucis à le contenir, avec la paire de DL Brandon Williams – Michael Pierce intraitable contre la course. Les Chiefs ont donc une attaque explosive mais feront face à leur plus gros test contre une défense excellente.

https://images2.minutemediacdn.com/image/upload/c_fill,w_912,h_516,f_auto,q_auto,g_auto/shape/cover/sport/kansas-city-chiefs-v-baltimore-ravens-5c0af0b789ae148a51000001.jpgÀ première vue, peu de monde verrait les Chiefs rencontrer de gros problèmes. Mais la réalité est autre et la défense des Ravens a déjà prouvé pouvoir limiter les meilleures attaques de NFL. Si la tâche s’annonce un peu plus difficile cette fois, les Ravens ont une carte à jouer, bien que les Chiefs voudront à tout prix continuer leurs bonnes performances afin de rester en tête de leur division (les Chargers menacent) et de la conférence (les Patriots menacent).

 

Indianapolis Colts (6-6) @ Houston Texans (9-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu NRG Stadium
Titre Indy veut freiner Houston
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 4 : Houston, 37-34 (OT)

 

Les Texans vont chercher la passe de dix pour se rapprocher encore un peu plus du titre de division, mais les Colts veulent encore croire aux playoffs.

Où est passée la 1e Compagnie des Tight Ends ? : elle économise un maximum les forces qui lui restent ; Mo Alie-Cox ne jouera pas, mais les « Eric/k » seront présents (Ebron et Swoope), ce qui sera important contre une défense des Texans redoutable. Difficile de trouver un véritable point d’accès en son sein : si le jeu au sol du duo Mack – Hines est intéressant, les locaux sont intraitables à 3.7 yards autorisés par course. Si la ligne offensive possède un excellent niveau, elle va se retrouver face au duo Watt – Clowney. Et on reste toujours sceptique sur la vraie valeur des receveurs hormis T.Y. Hilton, ce qui est dommage car il y a des choses à faire contre la couverture malgré les bonnes saisons de Joseph, Jackson et du rookie Reid ; notamment sur les fameux big plays qui sont toujours disponibles ici ou là. Andrew Luck ne sera pas désarmé, mais même à 100% cette campagne est une des plus ardues.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/DeAndre+Hopkins+Houston+Texans+vs+Indianapolis+as8dyfO7Brul.jpgAprès la nuit du début de saison, Houston est en plein Soleil : nous y sommes, le plus fameux de tous, Louis « Week » XIV dit « le Roi Soleil » (1638-1715), fils de Louis « Week » XIII et d’Anne d’Autriche, il succède à son père et devient l’archétype du monarque absolu, régnant pendant 72 ans – le plus long règne en France et un des plus longs d’Europe ; il centralise le maximum de pouvoirs dans le château de Versailles (nouvelle demeure royale), accroît la puissance militaire de la France en Europe mais aussi le rayonnement culturel de la France dans le monde, ce qui transforme le XVIIIe siècle en fameux « siècle des Lumières » – mais la fin sera bien plus difficile avec défaites militaires, famines et surtout un déficit budgétaire énorme qui installe la graine de la future Révolution, même si elle n’éclatera que bien plus tard.

La graine de la Révolution Texans de 2018 a été plantée dès la Week 4, et depuis plus personne n’arrête Houston. Deshaun Watson doit toujours faire attention derrière sa ligne, mais les Colts manquant de pass-rush, il pourrait avoir le temps de trouver ses cibles contre une couverture des visiteurs qui est attaquable. Il voudra également s’appuyer sur un jeu au sol en forme (grâce, eh oui, à la ligne qui fait un meilleur travail dans ce secteur), mais Lamar Miller va devoir batailler contre le front-7 mené par Darius Leonard, ce qui n’est pas une mince affaire cette année.

Un match bien compliqué sur le papier pour Indy qui doit mettre le raté contre Jacksonville derrière : les Colts vont affronter une défense équivalente mais une bien meilleure attaque. La défense des visiteurs va devoir faire un sacré travail, et l’attaque retrouver son mojo pour l’emporter.

 

Carolina Panthers (6-6) @ Cleveland Browns (4-7-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Falling down
Prévision Météo Quelques nuages, < 0°C

 

Les Panthers continuent de griller des jokers et en ont peut-être déjà grillé trop ; s’ils veulent jouer en janvier, il va falloir stopper l’hémorragie contre Cleveland.

Run CMC Show on stage : le jeu aérien des Panthers n’arrivant décidément pas à se stabiliser (ce qui ne va pas s’améliorer avec la nouvelle blessure de Greg Olsen et sa mise sur IR), on peut encore compter sur un gros match de Christian McCaffrey qui est l’arme offensive #1 des Cats. La défense de Cleveland continuant de lutter contre la course, personne ne sera surpris de voir Carolina installer une haute dose de ballons portés, que ce soit par lui ou Cam Newton. En ce qui concerne le jeu aérien, il faudra contenir Myles Garrett mais l’absence de Denzel Ward est plutôt une bonne nouvelle quand on s’apprête à affronter une défense qui adore voler la balle : si Newton peut lancer 4 INTs à une défense qui n’en avaient réussi que 3 depuis le début de la saison, imaginez ce qui peut arriver contre une escouade qui en a déjà 14 (3e).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Cleveland+Browns+v+Carolina+Panthers+Yl_5xON1nydl.jpgLes changements opérés par Ron Rivera en défense suffiront-ils ? : en effet, le Head Coach a renvoyé deux assistants défensifs et a repris le playcall. Il est sûr que 25.5 points encaissés (21e), 40.4% de 3e tentatives autorisées (23e), un taux de TD par voyage adverse en redzone de 73% (31e) ou un QB Rating adverse de 100.4 (25e) ne prêtent pas à sourire. C’est la défense aérienne qui pose le plus de problèmes, à commencer par un pass-rush trop discret, ce qui pourrait être dangereux contre Baker Mayfield : le conducteur du Modhex gagnerait à avoir des partenaires plus expérimentés hormis Jarvis Landry, mais sa capacité de playmaker peut faire la différence. Au sol, cela risque d’être plus compliqué pour le duo Chubb – Duke car Carolina ne concède que 4.1 yards par course ; les deux pourraient être davantage utilisés comme receveurs pour tenter de prendre les visiteurs à revers.

Cela risque de tourner en duel course vs passe, et à ce petit jeu l’expérience de Carolina est supérieure à celle de Cleveland… mais une surprise n’est pas exclue.

 

Atlanta Falcons (4-8) @ Green Bay Packers (4-7-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre La finale NFC 2016 a du plomb dans l’aile
Prévision Météo Ciel dégagé, < 0°C

 

Falcons et Packers ne peuvent que regretter des temps meilleurs dans une saison 2018 ratée où leurs espoirs de playoffs ne sont plus que mathématiques.

Where have all the 2016 Falcons gone ? : 110 pressions autorisées (25e) dont 36 sacks (27e) en attaque – 41 TDs (29e), 394.2 yards par match (26e), 51% de 3e tentatives autorisées (31e) en défense. Une liste non-exhaustive mais un résumé efficace d’une saison où Atlanta aura péri par la chute de qualité de sa ligne offensive et de sa défense, quasi-exclusivement à cause des blessures ; un secteur où, à part Desmond Trufant, les Falcons avaient été épargnés il y a deux ans. Du côté offensif, Matt Ryan a fait ce qu’il a pu avec ses armes habituelles, Houlio, Sanu, Coleman, Hooper et des petits nouveaux comme Ito Smith et le rookie receveur Calvin Ridley ; il a plutôt bien réussi car l’attaque est probablement meilleure que la moyenne de 23.4 points marqués (16e) ne l’atteste. Face à une défense de Green Bay qui tient autant qu’elle peut avec ses blessures, Ryan devrait avoir de quoi faire du grabuge si la ligne peut tenir le pass-rush adverse. La défense d’Atlanta a perdu trop d’éléments même si elle vient de récupérer Deion Jones d’IR et qu’elle redresse un peu la tête. Il reste à voir si l’attaque des locaux va pouvoir se réveiller de sa torpeur.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Davante+Adams+Green+Bay+Packers+v+Atlanta+3dDDWR8eqXQl.jpgWhere have all the 2016 Packers gone ? : il ne faut pas croire que la simple éviction de Mike McCarthy suffit ; il reste un excellent coach. C’est surtout une remise en question de toute l’organisation qui s’est complu dans le status quo ; de plus, quand elle a tenté sa recharge annuelle via la draft, elle n’a pas été aussi efficace qu’elle le pensait. L’avantage de ce genre de saisons, c’est qu’on peut quand même tirer du positif : David Bakhtiari, Corey Linsley, Davante Adams, Adam Jones, Kenny Clark, Blake Martinez, Jaire Alexander et pourquoi pas les rookies Wide Trigrams MVS & ESB ou Dean Lowry ; le reste est soit blessé soit inefficace. Vous avez remarqué qu’Aaron Rodgers n’est pas dans la liste ? Oubliez les stats, cet AR-là n’a rien à voir avec celui de #RunTheTable, et lui aussi doit s’aérer la tête. Contre la défense des Falcons, #FeedAdamJones doit absolument devenir le mot d’ordre face à une défense qui cède 4.9 yards, et ensuite il faudra profiter de la couverture en se méfiant de la découverte Damontae Kazee.

Bien malin qui peut dire le vainqueur d’un tel match avec des équipes en plein marasme. Ce qui est sûr, c’est que la couverture des locaux doit absolument stopper l’armada aérienne des Falcons.

 

Denver Broncos (6-6) @ San Francisco 49ers (2-10)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 22:05
Lieu Levi’s Stadium
Titre Denver veut croire en sa chance mais…
Prévision Météo Nuageux

 

Les Broncos ont l’avantage d’un calendrier plus clément que les autres poursuivants au seed #6 en AFC, mais les blessures se sont invitées, et ce déplacement à San Francisco pourrait être plus compliqué que prévu.

Deux joueurs essentiels tombés en deux semaines… : Denver réalise un beau retour à l’orée de la dernière ligne droite, mais ils viennent d’apprendre deux très mauvaises nouvelles avec les blessures d’Emmanuel Sanders et Chris Harris. S’il fallait comparer, la perte de Sanders est peut-être un peu plus grave car la défense de Denver s’en sort un peu mieux que l’attaque qui n’avait vraiment pas besoin de ça ; avec la mise sur IR de Jeff Heuerman et l’échange de Demaryius Thomas, cela laisse Courtland Sutton en tête du groupe de cibles qui comprend DaeSean Hamilton, Tim Patrick et Matt Lacosse. La tâche risque donc de reposer encore un peu plus sur les épaules des jeunots, avec Sutton bien sûr mais surtout le jeu au sol et le fantastique Phillip Lindsay. La ligne offensive forme une unité plus cohésive qu’attendu avec les blessures ; elle devra se méfier du duo Armstead – Buckner et d’une défense au sol qui n’est pas inepte, mais il y a les moyens d’avancer. C’est surtout que cela pourrait s’avérer comme le seul moyen viable pour les visiteurs : la chose rassurante pour Case Keenum, c’est que les 49ers n’ont réussi que 2 INTs cette saison (Tampa leur a laissé la pire marque dans cette catégorie).

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/San+Francisco+49ers+v+Denver+Broncos+xs8K4KX70Pjl.jpgL’attaque des 49ers aussi doit composer avec les absences : Marquise Goodwin revient mais Pierre Garçon va rater un autre match et l’Homme Qui Valait 1.67 Million Matt Breida ne sera pas de la partie non plus (on ne lui en voudra pas). Globalement, c’est donc plutôt une mauvaise nouvelle pour Nick Mullens et une bonne pour la couverture de Denver même sans Harris. Avec un pass-rush mené par Von Miller & Bradley Chubb contre une protection qui cède souvent, le matchup n’est pas avantageux pour les locaux même si la disponibilité de Goodwin sera précieuse aux côtés de George Kittle ou Dante Pettis. Les californiens ne sont pas totalement désarmés (363.2 yards – 15e), mais ils vont devoir faire très attention à leurs 25 ballons perdus (30e) face à une défense qui en vole 21 (7e) ; surtout que la comparaison est également à leur désavantage de l’autre côté, avec seulement 5 ballons volés (pire marque NFL) pour 13 perdus par Denver (7e).

Même avec les absences, Denver reste un cran au-dessus de San Francisco, néanmoins la marge s’est quand même réduite, donc les visiteurs vont devoir jouer avec sérieux.

 

Cincinnati Bengals (5-7) @ Los Angeles Chargers (9-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 22:05
Lieu StubHub Center
Titre À quelques encablures
Prévision Météo Nuageux

 

La dernière fois que les Chargers ont atteint 10 victoires, c’était en 2009 ; cela tombe bien, c’est aussi la dernière fois qu’ils ont battu les Bengals en saison régulière, donc autant mettre fin à ces deux séries en même temps.

La fin de saison risque d’être longue à Cincy : Jeff Driskel arrive à Los Angeles sans A.J. Green et avec une ligne qui n’est pas mauvaise mais qui a souffert contre le duo de pass-rushers de Denver ; devinez qui se présente ? Melvin Ingram et un Joey Bosa qui se remet gentiment en forme. Les Bolts concèdent 20.8 points (7e) et 334.9 yards (8e), même s’ils ont friables sur 3e tentatives (39.7% – 22e), mais les Bengals rament pour les convertir (38.5% – 25e). Bien sûr, il est possible que Joe Mixon puisse trouver des espaces face à un front-7 pas toujours dominateur, et Tyler Boyd pourrait tenter de profiter d’une couverture à qui il arrive de plier tant qu’on ne vise ni Casey Hayward ou Desmond King ; mais elle excelle contre les Tight Ends, ce qui pourrait sortir C.J. Uzomah du match. Bref, la tâche va être ardue pour maintenir les visiteurs dans le match.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Geno+Atkins+San+Diego+Chargers+v+Cincinnati+Nh6udvQGUtPl.jpgSurtout vu l’affrontement en face… : ah, oui, la défense de Cincinnati. Elle pourrait être « sauvée » par l’indisponibilité de Melvin Gordon, mais Austin « Woodcock » Ekeler vous prierait de ne pas l’oublier, et il a même ramené une surprise dans ses bagages avec le rookie Justin Jackson qui s’est signalé contre Pittsburgh. Rajoutez un Philip Rivers en mode commando, la firme Allen, Williams & Williams, Antonio Gates qui fait des piges, une protection qui fait le travail contre un pass-rush qui ne perce pas suffisamment malgré le duo habituel Atkins – Dunlap… dans cette NFL, on ne sait jamais à quoi s’attendre dès qu’on s’éloigne de certaines équipes aux extrêmes du spectre (et encore, vous avez vu venir la défaite des Saints à Dallas, ou la victoire des Cardinals à Green Bay ?), mais dans ce cas précis, la balance semble vraiment pencher vers les visiteurs.

Pourtant, les Bolts ont déjà été surpris une fois à domicile récemment et ils devront faire attention : les Bengals ont scoré 4 TDs défensifs ; le genre de choses qui peuvent laisser une équipe dans le match jusqu’au moment où elle arrache la victoire dans les dernières secondes (hello Denver).

 

Philadelphia Eagles (6-6) @ Dallas Cowboys (7-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 22:25
Lieu AT&T Stadium
Titre La boucle va-t-elle être bouclée par Philly ?
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Week 10 : Dallas, 27-20

 

Les Cowboys sont sur une série de 4 victoires qui les a replacés en tête de la division… série qui a commencé par le succès à Philly au match aller ; les Eagles ont donc l’opportunité de stopper ce qu’ils ont involontairement commencé et de reprendre le leadership de la NFC East par la même occasion.

Que peut faire Philly de plus par rapport à l’aller ? : avoir un bien meilleur jeu au sol ; c’est ce qui a en partie fait la différence lors de la défaite en Week 10. Josh Adams a prouvé être une découverte vraiment intéressante, mais le souci ce n’est pas tant lui (il était déjà là à l’aller) que la défense qui se trouve en face : le duo infernal Leighton Vander Esch – Jaylon Smith mène une escouade qui ne cède que 3.7 yards par course, 91.2 yards par match et qui n’a autorisé qu’un seul coureur à 100+ yards ou 5 big plays. La ligne offensive des Eagles n’a plus la même influence et le front-7 des Boys pourraient encore faire mal… sauf si Darren Sproles s’avère être le facteur-X ; néanmoins, il y a plus de chance qu’il le soit à la réception qu’au sol, à moins que Doug Pederson ressorte des trick plays de son sac. Dans les airs, Carson Wentz avait fait un bon match mais avait fini par manquer d’armes aux côtés de Nelson Agholor et Zach Ertz ; cela tombe bien, Golden Tate semble enfin s’être acclimaté, ce qui aidera si Alshon Jeffery est éteint par Byron Jones. Néanmoins, attention à la pression mise par DeMarcus Lawrence et ses partenaires.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Dak+Prescott+Ezekiel+Elliott+Dallas+Cowboys+Z53dHkzIGJel.jpgSur quoi Dallas peut chuter cette fois ? : en attaque… probablement payer un peu plus sévèrement la pression mise sur Dak Prescott. Le QB avait passé un match compliqué contre Fletcher Cox & Co, mais il avait été sauvé par deux choses : le match énorme d’Ezekiel Elliott (ce qui a toutes les raisons d’arriver à nouveau avec Jordan Hicks à l’infirmerie en face), et les blessures dans l’arrière-garde des Eagles (qui sont toujours présentes). Donc, dans l’absolu, si jamais le front-7 parvient à freiner Zeke et attraper Prescott avant que la couverture ne cède, les Cowboys peuvent avoir un match plus ardu. Mais cela fait beaucoup d’hypothèses pour une défense qui lâche 5.0 yards par course et 7.0 yards par passe tentée à ses adversaires ; elle conserve une ligne défensive qui peut faire peur à n’importe qui, mais derrière c’est souvent compliqué de suivre.

Si on prend les six escouades, elles se rejoignent peu ou prou autour du même niveau ; une seule s’extirpe vraiment du lot par son excellence : la défense de Dallas.

 

Detroit Lions (4-8) @ Arizona Cardinals (3-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 22:25
Lieu State Farm Stadium
Titre Arizona, deuxième ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Cardinals ont fait bonne figure face à la NFC North en battant Green Bay, en perdant de deux points dans les dernières minutes contre Chicago et en faisant jeu égal une mi-temps avec Minnesota ; ils voudront finir 2-2 contre la division avec la réception des Lions.

La blessure de Kerryon Johnson va… attendez, Detroit court bien ? : en effet, LeGarrette Blount a rappelé qu’il n’était pas dans l’effectif de Detroit pour couper les citrons avec un superbe match et un autre sympathique dans lequel il n’a pas été le problème. On peut donc compter sur Blount Force Trauma pour essayer de faire subir la même chose à une défense au sol d’Arizona qui lâche 4.5 yards par course (17e), 15 big plays (30e) et le pire total de la ligue à 17 TDs. Cela aidera beaucoup Matthew Stafford qui est mis sous pression à cause d’une ligne qui souffre ; de plus, il s’est retrouvé avec l’ancien Tight End des Falcons Levine Toilolo comme meilleur receveur face à Chicago parce qu’on lui enlève ses potes les uns après les autres. Autant dire qu’avec Chandler Jones à la tête d’un pass-rush féroce (113 pressions dont 37 sacks) et Patrick Peterson pour retirer Kenny Golladay de l’équation, Staffie va encore avoir du travail pour avancer face à la défense des locaux.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Arizona+Cardinals+v+Detroit+Lions+kY6YILbnjGNl.jpgEst-ce qu’il reste un seul OL titulaire à Arizona ? : voici la ligne offensive qui a démarré la saison dans le désert, de gauche à droite – D.J. Humphries, Mike Iupati, A.Q. Shipley, Justin Pugh, Andre Smith. Les quatre premiers sont sur IR, le cinquième a été libéré, et vous pouvez même rajouter les remplaçants John Wetzel et Jeremy Vujnovich à la liste ; de fait, la ligne offensive devrait ressembler à ceci contre Detroit : Korey Cunningham, Colby Gossett, Mason Cole, Oday Aboushi, Will Holden. Autrement dit : un rookie de 7e tour (l’antépénultième de la draft en #254 !), un rookie de 6e tour (pris par les Vikes et chipé à leur Practice Squad), un rookie de 3e tour, un Free Agent signé il y a un peu plus d’un mois et un sophomore de 5e tour. Il est possible que le vétéran Joe Barksdale vienne s’insérer aux ailes pour apporter son expérience, mais quoi qu’il arrive, on souhaite bonne chance à Josh Rosen et David Johnson, surtout face à une défense des Lions qui a prouvé contre les Rams qu’elle redressait la tête. Ah, au fait Josh, ton receveur #1 en yards, Christian Kirk, est parti sur IR. Désolé. Il te reste Fitz !

Staffie n’a pas de joueur comme DJ, et entre les deux défenses celle des Cards reste un cran au-dessus malgré les bonnes prestations de celle des Lions. Mais avec toutes les pertes subies par Arizona, difficile de les donner favoris, même à domicile.

 

Pittsburgh Steelers (7-4-1) @ Oakland Raiders (2-10)

 

Date et Heure Française Dimanche 9 Décembre, 22:25
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Ne pas perdre de temps
Prévision Météo Nuageux

 

Les Steelers ont été rattrapés par leur inconstance ces dernières semaines, et ils sentent le souffle des Ravens dans leur cou ; ils doivent expédier les affaires courantes à Oakland pour ne plus perdre de temps.

Quel va être le poids de l’absence de James Conner ? : 153.2 yards encaissés par match (31e), 5.0 par course (28e), 6 matchs d’un coureur adverse à 100+ yards (pire marque NFL), 28 run stuffs (27e)… ce sont les stats de la défense au sol des Raiders. Même si Pittsburgh doit passer par un comité pour remplacer Conner, les visiteurs devraient pouvoir s’en tirer en ce qui concerne la progression par la voie terrestre. Et étant donné l’état du pass-rush d’Oakland dont au sujet duquel nous n’allons pas revenir encore une fois parce qu’un rendez-vous sur l’Histoire de France par saison c’est largement suffisant, imaginez en le mettant en face de la protection offerte à Ben Roethlisberger. Ce n’est pas vraiment une question de savoir si les Raiders peuvent stopper les Steelers, c’est surtout le fait que les visiteurs doivent arrêter de faire les marioles et rappeler un peu qui ils sont.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Ben+Roethlisberger+Rolando+McClain+Oakland+PHcXJVu2i8El.jpgOn se calme svp, et à propos de la défense desdits visiteurs ? : là aussi, il est temps de se réveiller. Les Broncos puis les Chargers ont pu mener les drives nécessaires pour l’emporter, et il faudra interdire cela à un Derek Carr qui semble connaître une résurgence en cette fin de saison ; il joue de mieux en mieux avec les armes à sa disposition. Doug Martin est à 4.2 yards par course et le jeu au sol peut faire sa part du travail, alors que Jared Cook mène un groupe de cibles qui ne paye pas de mines entre vétérans comme Jordy Nelson ou jeunes comme Marcell Ateman, mais qui a démontré pouvoir être utile le cas échéant ; tous les niveaux de la défense des visiteurs devront être en alerte et serrer les vis ici ou là. Cela démarrera avec son arme #1, ce pass-rush dominateur (127 pressions dont 39 sacks, top NFL) ; on sait que la protection de Carr plie trop souvent cette saison.

Comme dit plus haut, Pittsburgh doit rappeler son statut, creuser rapidement l’écart avec Oakland et le maintenir, sous peine de retomber dans un mauvais schéma et d’être encore surpris à la fin.

 

Los Angeles Rams (11-1) @ Chicago Bears (8-4)

 

Date et Heure Française Lundi 10 Décembre, 02:20
Lieu Soldier Field
Titre Le classique attaque vs. défense
Prévision Météo Quelques nuages, < 0°C

 

Les Rams ont repris la tête de la conférence la semaine dernière et comptent bien y rester cette fois, mais pour cela il faut se déplacer dans l’antre des Bears et tester cette attaque explosive contre une défense intraitable.

Quelles sont les différences entre les deux escouades majeures : vous savez déjà à quel point elles sont fortes, donc il est bien plus intéressant de voir les points de contention. Par exemple, si la défense des Bears mène la ligue avec 10.2 points encaissés au bout de 3 QTs, elle explose un peu trop souvent au 4e QT avec 9.3 (29e), ce qui explique aussi pourquoi Chicago est actuellement 4-4 dans les matchs à une possession d’écart ; le genre de choses dont l’attaque des Rams, bien plus homogène (6.2 – 11.2 – 9.5 – 8.1) pourrait profiter si le score est serré – L.A. est 6-0 dans les matchs à une possession d’écart.

Mais la protection devra faire attention : si elle est excellente, quand elle cède elle cède bien ; 32.1% des pressions autorisées par les Rams se terminent en sacks (25e), alors que les Bears, eux, transforment 33% de leurs pressions en sacks (4e), ce qui ne surprendra personne avec Khalil Mack aux commandes. Jared Goff devra donc faire attention à ne pas trop subir et à continuer de protéger le cuir contre cette couverture qui mène la ligue avec 21 INTs. Akiem Hicks, Roquan Smith et les autres devront, eux, stopper Todd Gurley car on a vu qu’à chaque fois que le coureur était freiné dans son élan (que ce soit à la course ou à la réception), l’attaque des californiens était moins en verve.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Todd+Gurley+Chicago+Bears+v+St+Louis+Rams+Ii0VAXL_6P4l.jpgN’oublions pas l’autre côté du duel : oui… mais il va surtout dépendre du niveau de la défense des Rams. Elle possède des joueurs de qualité sans aucun problème : Aaron Donald bien sûr, mais on oublie parfois que Ndamukong Suh est là, comme Michael Brockers, le témoin protégé John Johnson, et de plus elle a récupéré Aqib Talib. Le souci, c’est qu’elle peut être dominée par des attaques puissantes, même si ce n’est peut-être pas le qualificatif qu’on emploierait (du moins pas encore) pour l’attaque des Bears.

Si elle n’a pas à rougir de sa production, elle peut encore faire mieux : elle récupère Mitchell Trubisky, ce qui va permettre de remettre un danger au sol avec le duo Jordan Howard – Tarik Cohen, même si la ligne offensive manque d’allant dans ce secteur et qu’elle va devoir bouger la ligne défensive adverse ; les locaux n’ont toujours pas eu de coureur à 100+ yards cette saison, et c’est peut-être ce qui leur manque pour avoir un meilleur bilan. La défense au sol des visiteurs peut flancher contre un assaut terrestre, et Chicago pourrait privilégier cette voie pour manger le chrono et maintenir Goff et compagnie sur le banc. Dans le jeu aérien, il va falloir contenir l’assaut de Donald dans le pass-rush, et il y a moyen de trouver les ouvertures dans la couverture : L.A. a déjà permis HUIT receveurs adverses à 100+ yards (pire marque NFL), alors que Chicago en a eu 7 (9e).

Les deux équipes sont plus proches que les bilans ne l’indiquent, car les deux duels directs entre escouades sont équilibrés. Ce qui pourrait faire tourner la rencontre ? Le TD défensif chez les Bears (ils mènent la ligue avec 6), mais ils pourraient payer leurs équipes spéciales bien loin de l’époque de Devin Hester.