Gameday : Matchs du Dimanche Week 13

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Baltimore Ravens @ Atlanta Falcons
Carolina Panthers @ Tampa Bay Buccaneers
Chicago Bears @ New York Giants
Buffalo Bills @ Miami Dolphins
Denver Broncos @ Cincinnati Bengals
Los Angeles Rams @ Detroit Lions
Arizona Cardinals @ Green Bay Packers
Cleveland Browns @ Houston Texans
Indianapolis Colts @ Jacksonville Jaguars
New York Jets @ Tennessee Titans
Kansas City Chiefs @ Oakland Raiders
Minnesota Vikings @ New England Patriots
San Francisco 49ers @ Seattle Seahawks
Los Angeles Chargers @ Pittsburgh Steelers

 

Baltimore Ravens (6-5) @ Atlanta Falcons (4-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Baltimore conserve l’avantage
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Ravens tiennent au seed #6 par les serres, mais ils ne peuvent se permettre de chuter ; ils visitent d’autres oiseaux qui sont censés être plus massifs qu’eux, les Falcons, mais qui sont au contraire bien plus déplumés et ne jouent plus pour grand-chose.

Est-ce que Lamar Jackson peut continuer à gagner ? : OK, il ne fait pas le travail tout seul puisque le surprenant coureur Gus Edwards et la défense sont là pour l’aider, mais la vérité c’est que les choses risquent d’être de plus en plus compliquées pour lui s’il ne devient pas plus efficace en tant que passeur. Certes, en face c’est la défense d’Atlanta qui concède 27.9 points (29e) et 396.7 yards (28e) et où aucune unité ne rattrape vraiment les autres, mais méfiance ; Deion Jones va faire son retour, ce qui pourrait booster l’escouade, notamment au sol où elle lâche 5.1 yards par course. Du côté de la couverture, la ligne offensive fait du bon travail, le pass-rush de l’autre côté manque beaucoup d’impact malgré Takkarist McKinley, mais il faut que Jackson soit un peu plus précautionneux ; avec le Crab’, John Brown, Willie Snead ou Mark Andrews il a largement de quoi faire malgré Desmond Trufant ou Damontae Kazee.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Elvis+Dumervil+Matt+Ryan+Atlanta+Falcons+v+SbIIvLphMMyl.jpg2016 paraît si loin : surtout pour la défense, car l’attaque se comporte à peu près comme prévu… même si elle a quand même pris quelques coups. La ligne offensive a payé les blessures et se trouve loin de son efficacité d’il y a deux ans ; si vous ajoutez l’indisponibilité de Devonta Freeman, le jeu au sol tire également la patte malgré les efforts de Tevin Coleman et Ito Smith. Cela ne risque pas de s’améliorer contre C.J. Mosley et ses partenaires qui devraient ériger le mur habituel pour forcer Matt Ryan à passer. Le QB devrait au moins être cité en passant dans la discussion de MVP vu le poids qu’il supporte (les Falcons ont repris le leadership dans le playcall le plus déséquilibré à 67% de passes) ; il a les armes avec Houlio, Ridley, Sanu, Hooper mais il va se heurter à un pass-rush actif et une couverture qui n’autorise que 5.7 yards par passe tentée, un QB Rating adverse de 83.4, un seul QB à 300+ yards à la passe et aucun receveur à 100+ yards.

De manière assez ironique, les deux équipes sont excellentes en 3e tentative (49.3% pour Atlanta – 3e / 47.2% pour Baltimore – 5e), mais les deux équipes adorent aussi tenter des 4e. Atlanta pourrait bien en avoir besoin pour outrepasser la défense des visiteurs qui ne concède que 34.9% de 3e tentatives (3e) alors que la leur craque trop souvent (51.5% – 31e).

 

Carolina Panthers (6-5) @ Tampa Bay Buccaneers (4-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Carolina en chute libre
Prévision Météo Vent
Match aller Week 9 : Carolina, 42-28

 

Les Panthers viennent de subir 3 défaites consécutives et doivent absolument stopper l’hémorragie pour ne pas perdre de terrain dans la course au seed #6 en NFC ; or le déplacement à Tampa Bay ressemble à un traquenard.

Que doit mieux faire Carolina ? : finir les drives, ce qui ne devrait pas être dur ; les Bucs ont le pire taux de TD en redzone de la ligue à 86.8%. Les visiteurs ont donc l’occasion de ne pas reproduire la même erreur que contre Seattle et d’aller dans l’en-but. Pour cela, ils pourront utiliser Run CMC à toutes les sauces : non seulement la défense au sol des floridiens, décimée par les blessures, lâche des yards (4.7 – 22e), des big plays (13 – 29e) et des TDs (14 – 29e), mais en plus la couverture est loin d’être excellente ; le fils d’Ed McCaffrey a la possibilité de refaire un gros match. Si la ligne offensive tient contre un pass-rush qui fait quelques vagues, alors Cam Newton aura la possibilité de trouver D.J. Moore, Greg Olsen ou Jarius Wright ; récupérer Devin Funchess ne sera pas de trop.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Christian+McCaffrey+Carolina+Panthers+v+Tampa+J1D43e_sksyl.jpgJameis Winston, deuxième match de suite sans ballons perdus ? : cela va être ardu ; les Bucs passent 63.4% du temps (7e) à cause d’un jeu de course qui a du mal à se stabiliser, et même s’il y arrive, Peyton Barber risque de recevoir Luke Kuechly et ses partenaires dans le buffet. De fait, il est possible que Jameis doive utiliser son bras, ce qui pousse à étudier les matchups. Du côté de la ligne, elle essaie de survivre avec les blessures, et si elle concède pas mal de pressions (109 – 26e), rappelez-vous que les Bucs passent souvent ; ramené par action de passe, c’est 24.3% (16e). Il n’y a pas tant de sacks que cela (28 – 15e), car les QBs mobiles s’échappent ou passe avant ; ce qui nous permet de regarder les cibles de Tampa Bay – Evans, Jackson, Humphries, Brate – et la couverture de Carolina – Bradberry, Jackson, Munnerlyn, Adams, Reid. Avantage Tampa si Jameis a le temps de lancer, ce qui pourrait arriver avec un pass-rush trop discret.

Les deux défenses pourraient souffrir dans ce match, on s’attend à ce que celle des Panthers tienne mieux (du moins au sol), mais avec ces Bucs à domicile, aucun match n’est évident.

 

Chicago Bears (8-3) @ New York Giants (3-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Le Nord se joue à l’Est
Prévision Météo Pluie fine

 

Avec les déplacements de Chicago à New York et de Minnesota à New England, il est possible que la NFC North se règle dès cette semaine si les résultats attendus interviennent.

Que doit éviter Chicago avant tout ? : Chase Daniel ayant prouvé être un remplaçant solide, on peut regarder ailleurs. On voit que les Giants sont plutôt solides dans la redzone (50% de TDs – 7e), mais le souci des locaux c’est que leur défense autorise trop souvent les adversaires à y entrer (39 voyages – 17e). Les relatives bonnes stats de la défense aérienne sont faussées par le fait que les Giants passent 33:54 de moyenne par match derrière au score (31e), donc les adversaires aiment courir (43.9% du temps – 6e) pour manger l’horloge. Cela tombe bien puisque les Bears courent 44.6% du temps (7e), donc le duo Jordan Howard – Tarik Cohen devrait avoir la possibilité de faire quelques dégâts avec leurs jambes ; la défense des locaux autorise 4.5 yards par course et 11 TDs, mais attention quand même au trop grand nombre de run stuffs concédés par Chicago (41). Avec un pass-rush toujours trop faible, les hommes de la Grosse Pomme Bleue devront tenter de battre la bonne protection pour dérégler Daniels et forcer quelques pertes de balle, car de l’autre côté…

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Eli+Manning+Chicago+Bears+v+New+York+Giants+zpsIIXeNOZDl.jpgMinute avec la transition, New York protège le cuir : en effet, les Giants n’ont perdu que 12 ballons (7e), un total tout à fait honorable seulement plombé par le fait que leur défense n’en vole pas suffisamment (13 – 19e). Cependant, sur 12 ballons perdus, ils ont quand même réussi à « offrir » 3 TDs défensifs, et c’est la spécialité des visiteurs : 29 ballons volés dont 6 TDs (top NFL). Le duel que l’on va surveiller de très près est évidemment celui entre Saquon Barkley et la meute d’ours affamés Mack, Hicks, Trevathan et le dernier ourson en date, Roquan Smith. Si jamais les voies sont fermées au sol, alors le pass-rush va pouvoir profiter d’une ligne toujours très friable qui pourrait pousser Eli Manning à une rare faute ; de plus, ses cibles auront elles-mêmes fort à faire face à une couverture redoutable. La défense de Chicago est probablement la meilleure de NFL à cet instant, et il n’est pas sûr que les Giants aient l’assise pour la déboulonner.

Chicago a toutes les cartes pour l’emporter. New York va avoir besoin de prestidigitation et d’un gros effort rigoureux des deux côtés du ballon (feintes et efficacité en attaque, blitz et plaquages sûrs en défense) pour créer le doute chez les visiteurs.

 

Buffalo Bills (4-7) @ Miami Dolphins (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Entre espoir et déception
Prévision Météo Humide

 

Les Dolphins ne sont pas hors du coup pour rattraper le seed #6 en AFC, mais ils se sont mis un handicap en perdant à Indy ; ils vont devoir le rattraper contre des Bills qui ont enregistré une victoire qui fait du bien.

Josh Allen va-t-il devoir en faire plus ? : au sol, cela va être difficile, d’autant plus que Miami va s’y attendre ; la défense des locaux n’est pas assez féroce contre la course quoi qu’il arrive à 4.8 yards encaissés et 13 big plays, donc Kiko Alonso et ses partenaires devront stopper l’attaque terrestre, qu’elle se manifeste sous les traits du QB ou de LeSean McCoy. Ce serait déjà un bon début pour forcer les visiteurs à utiliser la voie aérienne dont ils ne sont pas friands. Le rookie non-drafté Robert Foster y apporte une composante rapide, mais le souci c’est que l’ensemble manque de stabilité et de constance ; ajoutez une ligne offensive qui souffre et vous obtenez le pire jeu aérien de la ligue avec 58.9 de QB Rating, un seul match d’un receveur à 100+ yards et 6 TDs. D’autant plus qu’en face, si le pass-rush ne fait pas assez, vous avez Howard, Fitzpatrick, Reshad Jones, T.J. McDonald qui ne vous facilitent pas la tâche.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Terrence+Fede+Buffalo+Bills+v+Miami+Dolphins+mZ3_nMBFq55l.jpgMiami a-t-il les moyens de repartir de l’avant ? : vu la performance de « Sugar Ray » Leonard Fournette la semaine dernière avant qu’il n’entame une carrière parallèle de poids lourds en « boxe sans gants et avec casque », et vu la capacité sympathique du duo intergénérationnel Drake – Gore à avancer cuir en main, les Bills ont intérêt à serrer quelques vis ici ou là pour ne pas prendre l’eau. Il y a pourtant de la masse et de la qualité dans cette défense des Bills avec Jerry Hughes, Lorenzo Alexander, Matt Milano, mais l’ensemble peut être débordé, et c’est ce que Miami va chercher à faire derrière sa ligne offensive sympathique (aussi) ; cela fait beaucoup de « sympathique », mais c’est l’état du jeu au sol à Miami : il flotte autour de la moyenne, son seul gros défaut étant un manque criant de finition (4 TDs – pire marque de la ligue). Mais cela pourrait permettre à Ryan Tannehill de ne pas avoir à trop affronter une couverture qui ne lâche que 6 yards par passe tentée (2e), 15 TDs (2e), un match d’un QB à 300+ yards (top NFL) ou 27 big plays (top NFL aussi). Avec une attaque aérienne qui n’avance pas suffisamment, la tâche pourrait s’avérer compliquée face au quintet mêlant surprises et connaissances White – Wallace – Taron Johnson – Hyde – Poyer.

Les deux équipes auront tout intérêt à avancer au sol car le duel aérien ne leur est pas favorable. Fort heureusement pour les Dolphins le match à lieu à domicile où ils ont un bilan de 4-1, alors que les Bills ont un bilan de 2-4 à l’extérieur, d’où un léger avantage aux floridiens.

 

Denver Broncos (5-6) @ Cincinnati Bengals (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Going up, going down
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Broncos viennent de signer deux victoires de rang contre des probables équipes de playoffs AFC et se sont remis par la même occasion dans la course ; ils vont chez des Bengals en chute libre qui viennent de perdre Andy Dalton.

Ces deux victoires, chance ou talent ? : et pourquoi pas les deux ? On peut arguer que les deux victoires de prestige de Denver ont une part de chance car les Chargers et Steelers se sont mis en position de perdre, mais il faut en avoir, et cela ne peut pas être converti sans talent non plus. En tout cas, si Denver veut éteindre un peu le débat, la meilleure des choses et de ne pas venir buter bêtement sur des Bengals qui continuent de sortir les pagaies pour essayer de se sortir des sables mouvants. Du côté de l’attaque du Colorado, pour paraphraser Keyshawn Johnson : just give Phillip Lindsay the damn ball. Vous pouvez envoyer Royce Freeman de temps en temps, mais Lindsay se détache comme le plus compétent des deux ; contre une défense qui lâche 147.5 yards par match et 14 TDs, c’est la solution logique. Par la suite, il faudra contrôler le duo Atkins – Dunlap et permettre à Case Keenum de compléter le travail via des passes au trio Sanders – Sutton – Hamilton et ne pas offrir des TDs défensifs (les Bengals en ont déjà marqué 4). Malgré les blessures, la ligne offensive semble garder une certaine cohérence, mais attention quand même.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jeff+Driskel+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Cincinnati+TvhiVSzk9q0l.jpgJeff Driskel, this is your team : pour ne rien arranger aux affaires des locaux, ils ont perdu le Ginger Ninja, ce qui veut dire que Vance Joseph et Joe Woods vont pouvoir monter un gameplan pour le confondre un maximum ; s’ils ont pu le faire avec Patrick Mahomes, cela devrait être reproductible. La ligne offensive des Bengals tient plutôt bien mais elle va devoir faire face au pass-rush dynamique mené par Von Miller, ce qui promet une foire d’empoigne intéressante mais qui pourrait vite tourner à l’avantage des visiteurs. Même si A.J. Green revient pour ce match, quelle est son alchimie avec Driskel ? Joe Mixon devrait donc voir une haute dose de ballons, que ce soit à la course ou à la réception ; cela pourrait permettre à Cincy d’avancer car Denver a du mal à fermer les écoutilles au sol et leur couverture des coureurs n’est pas idéale. Celle sur les receveurs est déjà bien meilleure, ce qui pourrait causer des soucis à Tyler Boyd et John Ross. La tâche ne va vraiment pas être aisée pour la première titularisation du jeune QB.

Une grosse dose de jeu au sol va probablement intervenir dans ce match, mais si la confrontation part dans les airs, il est logiquement difficile d’avoir confiance en Driskel.

 

Los Angeles Rams (10-1) @ Detroit Lions (4-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Faire le maximum et espérer
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Rams ont perdu le seed #1 NFC pendant la bye week, mais d’aucuns diraient qu’ils l’ont perdu en Week 9 à New Orleans ; désormais, ils sont condamnés à les poursuivre en attendant la faute, et cela démarre à Detroit.

Qu’est-ce qui peut freiner les Rams à Detroit ? : le fait que les Lions sont souvent plus batailleurs à domicile qu’à l’extérieur. À part cela, si on regarde les deux escouades, c’est avant tout les Rams qui peuvent se freiner eux-mêmes avec des erreurs mentales ou techniques. Si Ziggy Ansah revient bien après sa blessure et le trio Slay – Diggs – Quin est toujours à surveiller, les Rams possèdent trop d’armes et de talent pour buter très longtemps ; s’ils jouent à leur niveau, ils ont les moyens de mettre de l’écart entre les deux équipes. La grosse différence est au sol : les visiteurs dominent avec la ligne offensive et Todd Gurley alors que les locaux luttent toujours à stopper les coureurs adverses ; et une fois que l’attaque terrestre est en place, l’attaque aérienne peut venir compléter avec sa multitude de possibilités. Stopper Gurley et mettre la pression sur Jared Goff est la seule solution, et il n’est pas sûr que les Lions puissent le faire suffisamment tout au long du match.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Detroit+Lions+v+St+Louis+Rams+DGC3fgCD1WRl.jpgQuelles armes restent-ils à Staffie ? : voyons voir – depuis le début de l’année NFL (en mars), Eric Ebron est parti, Golden Tate a été échangé et Marvin Jones vient juste d’être mis sur IR, sans oublier que Kerryon Johnson ne sera pas disponible. C’est donc Matthew Stafford, LeGarrette Blount et Kenny Golladay ; un Jones en remplace un autre avec T.J., mais on a le droit d’être sceptique sur le résultat. C’est dommage car la défense n’est pas le fort des californiens cette saison, même si la couverture devrait voir le retour d’Aqib Talib, ce qui est une bonne nouvelle pour eux, surtout s’il prend le WR#1 et décale Marcus Peters sur le WR#2. Cela devrait améliorer la couverture avec l’aide du témoin protégé John Johnson, et il est possible que cela, par rebond, permette au reste de se concentrer un peu plus sur le jeu au sol ; Detroit va tenter d’exploiter les failles terrestres… si Aaron Donald ne casse pas tout comme d’habitude.

Même si Detroit est plus solide à la maison, l’écart semble quand même (trop) grand entre les deux équipes. Il faudra un réveil défensif massif et un jeu au sol efficace pour créer la surprise.

 

Arizona Cardinals (2-9) @ Green Bay Packers (4-6-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre Home sweet home
Prévision Météo Neige, < 5°C

 

2015 semble loin pour les deux équipes, qualifiées en playoffs et l’une face à l’autre dans ce Divisional Round de folie prolongé par la double Hail Mary d’Aaron Rodgers et achevé par la chevauchée de Fitz en prolongation. Les Packers sont désormais sur une série historique de défaites à l’extérieur dans leur existence ; rien de tel que la maison et des Cardinals dans les cordes pour se retaper un peu.

Cela risque d’être plus compliqué qu’en 2015 pour Arizona : en effet, les forces en présence sont différentes. L’attaque a drafté David Johnson depuis, ce qui est très positif, et elle a toujours Larry Fitzgerald, mais pour le reste il y a eu du changement. La ligne offensive a subi des pertes et des blessures qui sont très dommageables et l’unité souffre cette saison, surtout en protection (100 pressions dont 30 sacks) ; cela n’est pas une bonne nouvelle avec Mike Pettine et sa défense à blitz, ses 98 pressions et ses 36 sacks de 15 joueurs différents. Avancer au sol avec DJ sera très important pour protéger Josh Rosen un maximum, et pour cela il faudra améliorer cette terrible moyenne de 3.5 yards par course (pire marque) contre une défense qui en concède 4.4 ; Blake Martinez compte bien continuer à plaquer tout ce qui bouge. La question chez les locaux est plutôt sur la disponibilité des arrières, ce qui pourrait aider le rookie à trouver Fitz ou Christian Kirk (si la protection le lui permet) ; il voudra probablement éviter Jaire Alexander et viser plutôt les autres.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Green+Bay+Packers+v+Arizona+Cardinals+tZLZj4kGIx_l.jpgQuel est ce sentiment étrange et pénétrant ? : c’est celui de voir Green Bay (très probablement) rater les playoffs deux années de suite alors que les fans s’attendaient à ce genre de disette après l’époque Aaron Rodgers ; nope ! Et à ceux qui espèrent un run the table 2.0, en 2016 l’équipe était bien plus proche de son meilleur niveau qu’elle ne l’est en ce moment ; en 2018 elle ne fait que répéter (peu ou prou) le même match. La défense des Cardinals va offrir un challenge intéressant, même si la mise sur IR de Josh Bynes risque de faire du mal ; Aaron Jones devrait voir la balle souvent et avancer face à une escouade qui lâche 144.8 yards par match, 4.5 par course et 16 TDs au sol. Dans les airs, cela va être plus compliqué : le retour de Randall Cobb pourrait faire du bien alors que Davante Adams devra probablement batailler avec Patrick Peterson, sinon les rookies Wide Trigrams MVS & ESB devront encore se montrer ; c’est surtout la protection qui va devoir mieux tenir contre un pass-rush mené par Chandler Jones et avec le récent réveil de Robert Nkemdiche.

Deux jeux au sol qui peuvent avancer, deux protections en danger face à des pass-rushs actifs… la différence pourrait se faire sur la qualité des QBs (avantage Green Bay même si Rodgers joue moins bien), les pertes de balle (turnover differential : Green Bay 0 / Arizona -9) ou les équipes spéciales (pas le fort des Packers récemment).

 

Cleveland Browns (4-6-1) @ Houston Texans (8-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu NRG Stadium
Titre Plus intrigant qu’il n’y paraît
Prévision Météo Stade couvert

 

Cleveland n’a plus battu Houston depuis 2007, mais la nouvelle équipe de Cleveland donne à réfléchir et ce duel contre les leaders de l’AFC South, la première équipe à être 8-3 après avoir démarré 0-3, pourrait être plus passionnant que les bilans ne l’indiquent.

Les Browns peuvent-ils…*gasp* faire la passe de trois ? : la tâche va être ardue pour le Mayfield Of Dreams Hype Express lors de son arrêt à la station Houston. La défense des Texans est très solide, limitant les points (20.6 – 5e), yards (333.6 – 8e) et big plays (34 – 2e), même s’il lui arrive encore d’avoir des oublis, surtout en couverture. Pourtant, le duel majeur devrait avoir lieu au sol : entre Baker Mayfield, Nick Chubb et Duke Johnson Jr., les Browns ont un trio qui avance avec ses jambes à hauteur de 128.7 yards par match ; le souci, c’est que Benardrick McKinney mène une défense redoutable qui n’a toujours pas vu de coureur à 100+ yards, ce qui veut dire que les visiteurs risquent d’avoir du mal à avancer par cette voie. Et le duel aérien ne les favorise pas non plus : la ligne offensive connaît des sautes de concentration qui seront fatales contre Justin James Watt et Jadeveon Clowney, alors que le groupe de cibles de Mayfield demande encore à prendre de l’expérience et va se retrouver face à un groupe mené par l’excellent Kareem Jackson et le prometteur rookie Safety Justin Reid. Cependant, surveillez particulièrement David Njoku : non seulement le sophomore semble trouver de plus en plus sa place, mais les Texans souffrent face aux Tight Ends.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Myles+Garrett+Cleveland+Browns+v+Houston+Texans+5fOvirS2qWyl.jpgLes Texans sont-ils à leur place ? : en d’autres termes, ont-ils le bilan juste par rapport à leur qualité ? Vous voulez dire, juste comme Louis « Week » XIII, dit « le Juste » (1601-1643), fils de Henri IV et de Marie de Médicis, premier Louis de la famille des Bourbons – qui descend directement de Louis « Week » IX – à régner sur la France suite au manque de descendant dans la branche des Valois ; son père est brutalement assassiné par Ravaillac, et comme le jeune Louis n’est pas prêt à régner à 8 ans et demi, c’est sa mère Marie (et ses conseillers) qui assurent la Régence. Il atteint sa majorité mais, rejeté par sa mère et humilié par cette dernière qui ne l’aime pas, il finit par lever une armée contre elle pour reprendre le pouvoir, ce qu’il fait ; il va alors gérer le pays avec l’aide du Cardinal de Richelieu.

Vu comment il parle d’elle, Deshaun Watson adore sa môman qui le lui rend bien, donc peu de chance qu’on la retrouve Head Coach des Jaguars pour tanner le cuir de son fils ; en attendant, l’Homme du Bus va devoir se méfier de cette défense accrocheuse de Cleveland. La voie (royale évidemment) est toute tracée : la ligne offensive (plutôt potable au sol, si !) et Lamar Miller contre une escouade qui continue de peiner contre la course. Cela permettra d’écouler le temps, et voir Myles Garrett courir moins souvent après Watson. Le duel aérien promet également avec Dédédé, KKQT et Demaryius Thomas qui a rappelé son existence face Denzel Ward ou Jabrill Peppers, mais si la pression n’arrive pas, il est possible que le match semble long aux visiteurs.

Houston est logiquement favori, mais ce match pourrait être défensif pendant un petit moment car les deux défenses adorent voler des ballons (27 pour Cleveland, 18 pour Houston).

 

Indianapolis Colts (6-5) @ Jacksonville Jaguars (3-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Indy en mode rouleau-compresseur
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 10 : Indianapolis, 29-26

 

Plus rien n’arrête des Colts déterminés et avec l’objectif en vue : 5 victoires de suite à la poursuite d’une place en playoffs ; on ne peut pas en dire autant des Jaguars qui naviguent dans le flou absolu.

Se méfier de la bête blessée ? : le match aller a été à un fumble salvateur d’aller au minimum en prolongations, et le dernier match à domicile des Jags a été la performance la plus aboutie de la défense (face à Pittsburgh). Donc les Colts n’ont pas intérêt à venir en terrain conquis sous peine de prendre un coup de griffe de Shadguar. Autre point important, la ligne offensive sera encore sans son Centre artiste R Kelly, et la 1e Compagnie des Tight Ends commence à porter les stigmates du combat avec Jack Doyle & Mo Alie-Cox absents et Erik Swoope incertain ; mais la recrue Eric Ebron est toujours là bon pied bon oeil bonnes mains dans l’endzone. Andrew Luck va encore compter sur sa protection pour lui donner le temps de lancer, ainsi que le jeu au sol du duo Mack – Hines. La défense contre la course des Jags a redressé la barre depuis le début de la saison, ce qui semble un peu plus logique vu les talents présents, mais elle peut toujours avoir des trous d’air. Cependant, là où l’escouade des locaux pourrait souffrir, c’est si le pass-rush n’arrive pas et que Jalen Ramsey est absent, car T.Y. Hilton pourrait en profiter malgré A.J. Bouye. Il serait positif que Chester Rogers ou Ryan Grant viennent aider.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Frank+Gore+Indianapolis+Colts+v+Jacksonville+8ysGJlIbKUll.jpgOC, QB, RB… on change autre chose à Jacksonville ? : pour l’instant la liste est complète ; entre le Coordinateur Offensif qui est passé en deux ans de sauveur génial à zéro pointé (indice : en fait non il n’a pas changé tant que cela – le mot que vous cherchez est « bouc-émissaire »), le Quarterback titulaire qui finit sur le banc et le coureur-arme-offensive-#1 suspendu, c’est la joie dans l’attaque de Floride. C’est donc le quatuor Scott Milanovich – Cody Kessler – Carlos Hyde & T.J. Yeldon qui va mener l’offensive des locaux pour tenter de stopper la série des Colts. L’attaque au sol risque de ne pas être la solution : malgré les efforts de la ligne offensive, elle pourrait avoir du mal à avancer face au groupe mené par Darius Leonard. De fait, il est possible que Kessler ait du travail, ce qui n’est pas une mauvaise chose dans l’absolu puisque le pass-rush et la couverture ont plus de mal ; il est donc possible que l’ex-Colt Donte Moncrief refasse un bon match, mais il faudra de l’aide de Keelan Cole (qu’on voit moins), de Dede Westbrook et du TE James O’Shaughnessy. Ce qui est sûr, c’est que les locaux devront essayer de maintenir une bonne stat offensive : leur taux de 3e tentative de 43.3% (9e), surtout contre une défense qui en autorise 43.1% (26e).

On se rappelle du match aller, donc il ne faut pas enterrer les Jags trop tôt, surtout chez eux. Les Colts vont devoir amener leur meilleur niveau, et surtout le maintenir pour ne pas se faire des sueurs froides à nouveau.

 

New York Jets (3-8) @ Tennessee Titans (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 22:05
Lieu Nissan Stadium
Titre Tennessee n’a pas dit son dernier mot
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Titans, fringants à la sortie de leur bye week, sont retombés de haut rapidement et doivent cravacher pour espérer rejoindre les playoffs ; mais ils ont l’avantage d’un calendrier plus aisé, à commencer par les Jets.

Les Jets peuvent-ils stopper leur dégringolade ? : pour cela il va falloir que l’attaque se réveille parce que c’est surtout elle qui traîne des pieds, mais il ne va pas être évident de vaincre une défense des Titans qui fait plutôt du bon travail. La protection de Josh McCown devra tenir contre un pass-rush qui manque toujours un peu d’impact malgré Derek Morgan. La faille dans la défense des locaux est, ce qui paraît fou à dire vu le contrat qu’il a signé, Malcolm Butler ; il vaut mieux le viser que Logan Ryan ou Adoree Jackson, sans oublier Kevin Byard qui traîne toujours autour du ballon (même s’il a moins d’INTs cette saison). Avoir le trio Enunwa – Kearse – Anderson au complet serait bien utile, sans oublier le rookie intéressant Chris Herndon afin de trouver le matchup qui va bien pour avancer par les airs. Au sol, cela risque d’être plus compliqué sans Bilal Powell et face au front-7 des Titans.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Tennessee+Titans+v+New+York+Jets+YJPw6BqcrsLx.jpgQuelle équipe de Tennessee va-t-on avoir ? : c’est la question ; il est difficile de saisir ce que vaut cette équipe. Ce qui est sûr, c’est que ses problèmes offensifs démarrent par une ligne offensive bien lointaine de sa forme de 2017, ce qui provoque tous les autres problèmes : Derrick Henry est plus souvent pris derrière la ligne de scrimmage (et il essaie toujours de rebondir sur les extérieurs au lieu de faire du North&South) alors que Marcus Mariota a parfois besoin d’utiliser ses jambes pour éviter la pression et faire avancer l’attaque. Les Jets continuent de peiner dans le pass-rush (Jordan Jenkins mène avec 5 sacks), mais peut-être vont-ils pouvoir monter le volume ; ils ont intérêt, car Corey Davis perce enfin et il sera difficile à arrêter… même s’il est un peu seul. Henry et Lewis (ainsi que Mariota) devront porter une attaque au sol qui ne réussit que 3.9 yards par course malgré un playcall à 47.7% (4e) tourné vers ce secteur ; les Jets lâchent bien trop de big plays aux coureurs adverses (18 – pire marque NFL).

Les deux équipes vont devoir trouver un rythme en attaque : les Jets sont 29e avec 302.9 yards par match, Tennessee est 30e avec 301.7 yards.

 

Kansas City Chiefs (9-2) @ Oakland Raiders (2-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Adapt or die
Prévision Météo Nuageux

 

Les Chiefs sortent de leur bye week toujours en tête de l’AFC mais ils viennent d’être sonnés par l’affaire Kareem Hunt et sa libération express ; ils doivent désormais passer rapidement à autre chose car la meute se rapproche, et un déplacement à Oakland n’est pas si facile que cela.

Passer à autre chose, facile à dire : l’année dernière, le déplacement des Chiefs à Oakland avait donné un match improbable en Week 7, une rencontre de la Quatrième Dimension dans lequel les Raiders (alors à 2-4) avaient reçu et battu les Chiefs (alors à 5-1) 31-30. Amari Cooper avait marqué 2 TDs, et le Crab’ avait scoré celui de la victoire… ah, ils ne sont plus là, ni l’un ni l’autre. Albert Wilson n’est plus là du côté des Chiefs… et désormais Kareem Hunt non plus. Certes, il y a toujours Tyreek Hill ou Travis Kelce, mais la perte de Hunt va devoir être compensée par Spencer Ware. Même si la défense d’Oakland a donné des signes de vie depuis leur bye week, elle risque de toucher ses limites contre une attaque aussi explosive. Attaque de Kansas City, 71 big plays (top NFL) dont 13 homeruns (2e) ; défense d’Oakland, 50 big plays (23e) dont 18 homeruns (pire marque). Avec zéro pass-rush pour presser Patrick Mahomes. Ouch.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Bruce+Irvin+Kansas+City+Chiefs+v+Oakland+Raiders+wdrUcURGWRPl.jpgBon, et en attaque ? : c’est la différence majeure ; l’année dernière, même si Oakland n’a pas pu retourner en playoffs, l’attaque tenait à peu près la route et permettait quelques coups de ce genre. Cette fois, cela paraît bien plus compliqué. Il y a des failles dans la défense des Chiefs avec beaucoup trop de yards, TDs, first downs ou actions dans sa propre moitié de terrain, mais si elle peut tenir sur 1e et 2e tentative, son taux de 3e tentative autorisée est toujours excellent à 36.3% (6e) ; ce qui devrait l’aider, c’est que les Raiders sont encore moins explosifs que l’année dernière, qui était déjà une régression par rapport à 2016. Il y a une carte à jouer dans le jeu de course mais là aussi les locaux patinent sévèrement ; l’autre facteur qui pourrait faire des dégâts est Jared Cook. De plus, on peut se faire du souci pour la ligne offensive face au trio Ford – Chris Jones – Houston.

Oakland a cette capacité de se surpasser à domicile, mais il y a un vrai risque que cela ne tienne pas jusqu’au bout, comme contre les Chargers.

 

Minnesota Vikings (6-4-1) @ New England Patriots (8-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 22:25
Lieu Gillette Stadium
Titre Test grandeur nature pour Minnesota
Prévision Météo Pluie fine

 

Minnesota et New England ont su rebondir après une défaite, mais les deux équipes ne sont pas exactement dans la même position ; si les Patriots pourraient profiter d’une erreur des Chiefs pour leur ravir la tête de l’AFC (original !), les Vikes ne peuvent chuter sous peine de perdre la division, et pour cela il va falloir faire ce qu’ils n’ont pas fait depuis 2000.

Les Vikes ont-ils intérêt à trouver enfin la voie au sol ? : la défense des Patriots est loin d’être une forteresse imprenable ; l’attaque des Vikes et elle affichent toutes les deux 5.7 yards par action. Il serait mieux de pouvoir enfin avancer par la course via Dalvin Cook – Latavius Murray, mais la ligne offensive a du mal à créer des brèches. En face, il n’y a rien de terrifiant puisque les Patriots autorisent 4.4 yards par course, mais comme ils mènent en moyenne 32:11 par match (6e), les autres équipes préfèrent passer que courir pour revenir à la marque, d’où un playcall qui ne comprend que 36.9% de courses (28e) ; si Minnesota peut enfin équilibrer un peu son propre gameplan, il y a moyen de faire quelque chose. Sinon, ce sera encore à Kirk Cousins de progresser par les airs ; New England devra trouver la solution pour enfin mettre la pression de manière plus régulière (seulement 80 pressions dont 17 sacks). Certes, en couverture, ils ont Stephon Gilmore et les McCourty Twins, mais avec le trio Diggs – Thielen – Rudolph, Minnesota reste dangereux. Peut-être qu’utiliser les coureurs à la réception serait une bonne diversion.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+New+England+Patriots+v+Minnesota+Cp1bmEZP4_Kl.jpgSacré test aussi pour New England : meilleure défense pour Minnesota en termes de TDs encaissés (20), en redzone (43.2% de TDs) ou sur 3e tentative (27.6%). Fort heureusement pour les locaux, ils ont une attaque plus équilibrée que par le passé grâce à l’arrivée de Sony Michel assisté de James White ; mais ils vont se heurter à un front-7 qui ne rigole pas avec seulement 3.7 yards encaissés par course. Sheldon Richardson, Anthony Barr, Harrison Smith et les autres ne sont pas faciles à déboulonner, et New England va devoir s’employer pour progresser par cette voie. Le duel féroce entre les deux lignes va continuer dans le jeu aérien, alors que Danielle Hunter – Everson Griffen et quelques blitz bien sentis (105 pressions dont 36 sacks) vont tenter de troubler la protection (65 pressions dont 16 sacks) ; cela dans le but de ne pas laisser Tom Brady se mettre dans son rythme. Avec le retour de Rob Gronkowski, les Vikes vont avoir du travail pour le neutraliser sans oublier Josh Gordon, Julian Edelman et Chris Hogan (et White). La présence de Xavier Rhodes et son état de forme pourraient conditionner le résultat de ce duel aérien si jamais Brady peut lâcher la balle rapidement avant que la pression n’arrive sur lui.

Si les visiteurs veulent l’emporter, ils vont devoir faire deux choses bien mieux qu’à l’habitude : terminer les drives dans l’en-but (51.4% de TDs en redzone – 25e), ou au pire les terminer par des FGs (16/24). En attendant, les Patriots sont logiquement favoris.

 

San Francisco 49ers (2-9) @ Seattle Seahawks (6-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 2 Décembre, 22:25
Lieu CenturyLink Field
Titre Les Hawks en embuscade
Prévision Météo Quelques nuages, 5°C

 

Cela fait 8 défaites de suite de San Francisco contre Seattle, la dernière victoire étant en 2013 ; autant dire que les Hawks ont une belle possibilité de continuer à progresser dans le classement de la NFC et, qui sait, d’enfin ravir le seed #6… voir le #5.

Que peut faire San Francisco pour surprendre Seattle ? : l’effet Nick Mullens a assez rapidement disparu, et il va devoir affronter une défense de Seattle à domicile qui revient gentiment dans le coup (22.1 points – 8e, 36.4% de 3e tentatives – 7e), mais qui lâche toujours un peu trop de yards (6.2 par action – 25e). La première tâche sera de protéger le cuir : les 49ers en ont perdu 22 (27e), les Hawks en ont récupéré 17 (11e). Ensuite, c’est l’attaque au sol qui sera privilégiée avec Matt Breida contre une défense qui continue d’avoir du mal à retrouver de sa superbe (elle est dernière de NFL à 5.3 yards autorisés par course). Cela permettra d’alléger la charge de travail de la protection et de Mullens ; encore une fois le lanceur n’aura ni Pierre Garçon ni Marquise Goodwin, ce qui veut dire Dante Pettis, George Kittle et beaucoup d’espoir contre une arrière-garde plutôt homogène qui n’est pas mauvaise mais qui autorise un peu trop de complétions (67.4% – 25e).

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Carlos+Hyde+Seattle+Seahawks+v+San+Francisco+sUPksybxLC4l.jpgRichard Sherman retrouve ses anciens partenaires : la tâche ne va pas être évidente pour lui et ses alliés car l’attaque des Hawks a retrouvé son équilibre, capable d’avancer par le sol et par les airs. Le retour de l’attaque terrestre est très important et Seattle va encore chercher à utiliser les jambes de Chris Carson & Co., mais la défense de San Francisco reste robuste dans l’exercice avec Arik Armstead, DeForest Buckner et Fred Warner pour boucher les trous ; le duel va être intéressant et la ligne des Hawks testée. Elle le sera un peu moins par le pass-rush des 49ers qui manque de mordant, ce qui pourrait laisser le temps à Russell Wilson de trouver ses cibles ; sans faire beaucoup de bruit, le QB est en train de réaliser sa meilleure saison avec un Rating de 112.0. Avec Tyler Lockett, Doug Baldwin, David Moore, les visiteurs vont avoir du boulot pour contenir tout ce petit monde.

Les 49ers peuvent-ils causer quelques problèmes aux Seahawks ? Possible. Ces problèmes peuvent-ils durer toute la longueur du match ? C’est déjà bien moins sûr.

 

Los Angeles Chargers (8-3) @ Pittsburgh Steelers (7-3-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 3 Décembre, 02:20
Lieu Heinz Field
Titre La course aux seeds AFC
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Ce SNF nous offre un face-à-face entre 2 des meilleures équipes d’AFC, les Los Angeles Chargers et les Pittsburgh Steelers. Si chacune de ces équipes devrait accéder aux Playoffs sauf cataclysme, elles ont toutes les raisons de vouloir remporter cette rencontre.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Keenan+Allen+Los+Angeles+Chargers+v+Dallas+vhemmAERyOYl.jpgPour les Chargers, il s’agit surtout de rester au contact des Kansas City Chiefs afin de pouvoir leur prendre la 1ère place (et sûrement le seed #1 ou #2). S’ils en sont là, c’est bien grâce à leur QB Philip Rivers. On savait que le vétéran était excellent et qu’il pouvait faire gagner son équipe, mais on ne pensait pas forcément le voir à un tel niveau un jour : il évolue à un niveau de MVP (70%, 26 TDs, 6 INTs) et rien ni personne ne semble pouvoir le ralentir. Son OL fait un excellent travail par rapport aux années passées, ce qui explique aussi cette réussite, mais face au duo de pass-rush des Steelers mené par T.J. Watt et Cameron Heyward (16 sacks à deux), il faudra être encore plus attentif.

En plus d’avoir une excellente OL, Rivers peut compter sur un corps de receveurs très bon. Bien évidemment, Keenan Allen reste la menace aérienne #1 (848y, 4 TDs) mais il est moins seul que par le passé. Même si Melvin Gordon sera absent pour blessure, les Chargers peuvent compter sur plusieurs joueurs pour briller : que ce soit Tyrell Williams ou Mike Williams, les WRs ont le talent pour marquer (12 TDs pour eux deux). Il y a également le vétéran Antonio Gates qui, sans être la cible favorite du QB, commence à se montrer un peu plus à chaque match. Les Steelers pourraient rencontrer des problèmes à suivre autant de cibles, même si Joe Haden et Mike Hilton forment un bon duo de CBs.

Sans leur danger offensif #1, les Chargers se reposeront donc sur Austin Ekeler pour faire le plus gros du boulot, que ce soit à la course (409y) ou à la réception (354y). Les Steelers devront compter sur leur front-7 pour le ralentir, avec notamment le duo de LBs Jon Bostic – Vince Williams qui fait une très bonne saison. Les Steelers n’ont néanmoins toujours pas retrouvé leur défense d’antan, et vu la puissance offensive des Chargers, cela pourrait être problématique pour eux.

https://9b16f79ca967fd0708d1-2713572fef44aa49ec323e813b06d2d9.ssl.cf2.rackcdn.com/1140x_a10-7_cTC/20170917pdSteelers08-1532241049.jpgPour Pittsburgh, il s’agit de s’assurer de rester en tête de la division cette année tout en essayant de se rapprocher des deux premiers seeds. Pour ce faire, les Steelers devront compter sur un Ben Roethlisberger excellent, et non sur un Big Ben dépassé comme cela arrive parfois depuis quelques années. Le QB réalise une bonne saison malgré ses irrégularités (66%, 24 TDs, 12 INTs), et son OL est en grande partie responsable de cette réussite. Mais elle sera aussi mise à rude épreuve face à Melvin Ingram (5,5 sacks) et surtout face au retour en feu de Joey Bosa.

Bien évidemment, l’attaque aérienne des Steelers tourne autour d’un des meilleurs WRs de NFL avec Antonio Brown (874y, 11 TDs), mais il est souvent en double ou triple couverture, ce qui pourrait nous faire penser qu’il réalise une moins bonne saison. Néanmoins, cela profite à un des meilleurs jeunes WRs de NFL, Juju Smith-Schuster (1055y, 4 TDs), qui réalise une énorme saison et continue de montrer qu’il forme un duo d’exception avec AB. Derrière eux, c’est moins flamboyant, même si le TE Vance McDonald est capable de sortir de gros matchs (444y, 3 TDs). Les Chargers ont une défense aérienne très talentueuse, avec notamment le rookie Derwin James qui fait une saison sensationnelle (meilleur plaqueur de l’équipe, 3,5 sacks, 9 passes défendues, 2 INTs).

Le jeu au sol est aussi un des points forts de l’attaque des locaux, avec un James Conner montrant parfaitement qu’il peut lui tout faire offensivement (1302y et 11 TDs combinés). Le front-7 des Chargers devra donc le surveiller de près, notamment Jatavis Brown qui pourrait être en charge de le suivre partout. Au final, l’attaque des Steelers est excellente, mais la défense des Chargers pourrait lui donner du fil à retordre.

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