Gameday : Matchs du Dimanche Week 9

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Chicago Bears @ Buffalo Bills
Tampa Bay Buccaneers @ Carolina Panthers
Kansas City Chiefs @ Cleveland Browns
New York Jets @ Miami Dolphins
Pittsburgh Steelers @ Baltimore Ravens
Detroit Lions @ Minnesota Vikings
Atlanta Falcons @ Washington Redskins
Houston Texans @ Denver Broncos
Los Angeles Chargers @ Seattle Seahawks
Los Angeles Rams @ New Orleans Saints
Green Bay Packers @ New England Patriots

 

Chicago Bears (4-3) @ Buffalo Bills (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre Chicago revenu au sommet
Prévision Météo Nuageux

 

Les Bears ont repris leur place au sommet de la NFC North et vont tenter de la conserver en se déplaçant chez les Bills.

La tâche de Chicago ne va pas être évidente contre cette défense : les Bills ont réaffirmé dans le MNF, même s’ils ont fini par craquer, que leur défense peut être redoutable quand elle en a envie. Malheureusement pour elle, son talon d’Achille est une attaque qui perd 18 ballons (29e), surtout face à une défense qui en vole 17 (2e) pour 58 points marqués grâce à eux (top NFL). Même si la défense des locaux en fait baver à Mitch Trubisky et ses partenaires, il est possible que l’attaque de Buffalo rende trop de ballons. Le QB, qui continue d’être inconstant, devra se méfier d’une défense aérienne (pass-rush + couverture) qui possède des talents ; Kyle Long ne sera pas là, ce qui pourrait poser problème dans la ligne. En tout cas, on attend avec impatience l’affrontement entre Jordan Howard – Tarik Cohen et Matt Milano (mais sans Tremaine Edmunds) tant les trois font des choses intéressantes (voire très intéressantes pour Cohen et Milano).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tarik+Cohen+Adarius+Taylor+Tampa+Bay+Buccaneers+L45NbdAthTHl.jpgNathan Peterman, bonne chance ! : avec Josh Allen touché au coude et Derek Anderson commotionné, c’est le retour de Peterman à la tête de l’attaque des Bills. Il y a LeSean McCoy, cela peut aider au sol. Pour le reste, en face, c’est la meilleure défense en first downs, actions passées dans sa propre moitié de terrain, voyages adverses en redzone, matchs d’un QB adverse à 300+ yards, TDs encaissés au sol, picks-6 ; top-3 en big plays, INTs, vols de ballons. Bref, il faudrait que la ligne offensive parvienne à soutenir la force du front-7 au sol (qui sera sans Khalil Mack c’est toujours ça), et que les receveurs puissent se libérer contre une couverture intéressante.

Comme d’habitude à domicile, les Bills vont freiner les Bears un maximum, mais le risque c’est que l’attaque ne fasse pas assez pour l’emporter.

 

Tampa Bay Buccaneers (3-4) @ Carolina Panthers (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Highlander 19 : il est encore là
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Ryan Fitzpatrick fait un énième retour en tant que titulaire pour tenter de ramener les Bucs à l’équilibre ; la tâche sera ardue chez des Panthers qui doivent suivre le rythme des Saints.

Quel Fitzpatrick va-t-on voir ? : ce pourrait être la version Bombardier Barbu car Carolina a encaissé 27 big plays à la passe (18e). Il y a donc possibilité pour Highlander d’envoyer quelques banderilles, et il devrait aimer viser O.J. Howard et Cameron Brate car les TEs posent des problèmes aux visiteurs ; mais il devra faire attention à Mike Adams qui a toujours le chic pour les interceptions. Le duel entre les deux lignes pourrait néanmoins tourner à l’avantage des locaux avec Kawann Short, Mario Addison, Kyle Love et Julius Peppers ; bien que le pass-rush ne soit pas destructeur, il peut forcer Fitz à faire des erreurs, et surtout, avec Luke Kuechly, il peut venir éteindre un jeu au sol à peine ressuscité des Bucs derrière Peyton Barber.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tampa+Bay+Buccaneers+v+Carolina+Panthers+GK25eS6tzT7l.jpgQue doit éviter Carolina pour continuer sur sa voie ? : retomber dans ses travers alors que l’attaque semble avoir trouvé son rythme derrière le Coordinateur Norv Turner. Le retour de Greg Olsen fait du bien et l’émergence de D.J. Moore à la réception aussi ; de fait, Cam Newton se retrouve avec différentes options, que ce soit sur des actions classiques ou des trick plays. Tout est présent pour confondre une défense des Bucs qui a perdu des éléments importants et qui va, avant tout, essayer de contenir le jeu au sol mené par Run CMC ; elle est meilleure contre la course qu’en couverture, mais la perte de Kwon Alexander a fait mal. Ensuite, il va falloir mettre la pression sur Cam, ce qui va être compliqué car Tampa n’est pas assez efficace face à une ligne offensive solide sinon spectaculaire ; au minimum, il faudra le contenir dans la poche et l’empêcher de courir, mais cela ne changera pas que ses armes à la réception se mettent enfin au niveau.

On ne peut jamais vraiment compter les Bucs hors des matchs, surtout avec Ryan Fitzpatrick, mais ces Cats-là ne peuvent pas gâcher la belle victoire contre Baltimore par une défaite.

 

Kansas City Chiefs (7-1) @ Cleveland Browns (2-5-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Changement de régime… encore
Prévision Météo Couvert

 

Gregg Williams devient le 10e Head Coach des Browns depuis leur retour en 1999 (10 en 20 saisons) et le Coordinateur Offensif aussi a changé ; ce n’est pas la manière idéale d’affronter la meilleure équipe d’AFC.

Le duel promet de ce côté du ballon : en effet, autant l’attaque des Chiefs est une force difficilement arrêtable, autant la défense des Browns fait son maximum pour tenir ; même si cela ne se répercute pas sur toutes les stats et qu’elle s’accroche à son total impressionnant de ballons volés (22 – top NFL). Pourtant, la défense aérienne limite les QBs adverses à un Rating de 77.1 (top NFL aussi) grâce à un taux de complétion bas et une capacité relative à limiter les big plays ; mais on sait que ces qualités seront testées par Patrick Mahomes et sa Bande de Zébulons menée par Travis Kelce et Tyreek Hill. C’est probablement au sol que les visiteurs auront le plus de chances d’avancer grâce à Kareem Hunt dans un front-7 qui lâche 4.6 yards par course ; les Browns devront dévouer des ressources pour commencer par stopper Hunt, ce qui pourrait les handicaper par ailleurs. Si Genard Avery pourrait avoir du mal à mettre la pression face à Mitchell Schwartz, Myles Garrett a plus de chance d’être un danger face à Eric Fisher.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Patrick+Mahomes+Kansas+City+Chiefs+v+Denver+8De4cgWScUWl.jpgIl y aura des opportunités aussi pour Baker Mayfield : la défense des Chiefs semblait être revenue à de meilleures intentions face à Cincy, mais elle a de nouveau un peu trop explosé contre Denver, surtout au sol ; attention à une attaque des Browns qui aime manger les espaces par voie terrestre avec Duke Johnson Jr. et Nick Chubb bien sûr, mais aussi Baker Mayfield. Breeland Speaks et surtout un énorme Dee Ford cette saison auront pour mission de passer outre une protection problématique pour venir stopper le Modhex ou, le cas échéant, l’empêcher de sortir des rails (car c’est un train tout-terrain, vous pensiez qu’il était normal ?). Surveillez David Njoku : si jamais Mayfield a le temps de lancer, le joueur pourrait faire du grabuge dans une défense qui a du mal contre les TEs adverses.

Kansas City a largement les clés pour battre Cleveland : il faudra être sérieux et ne pas rendre des possessions trop souvent aux locaux. La défense devra surtout ne pas laisser le Mayfield Of Dreams Hype Express prendre de la vitesse.

 

New York Jets (3-5) @ Miami Dolphins (4-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Miami doit relancer la machine
Prévision Météo Quelques nuages
Match aller Week 2 : Miami, 20-12

 

Les Fins sont revenus à l’équilibre après un démarrage à 3-0, et ils doivent stopper cette série négative lors du match retour contre des Jets qui vont vouloir revenir à .500.

Qu’est-ce qui a changé par rapport à la Week 2 à New York ? : Sam Darnold va devoir tenter de faire plus avec moins vu qu’il n’aura pas Bilal Powell, mis sur IR ; il devrait au moins récupérer l’un de ses receveurs entre Quincy Enunwa et Robby Anderson. Cependant, la défense des Fins donne des signes inquiétants depuis plusieurs semaines, ce qui pourrait l’aider pour ce match… mais il va falloir trouver du rythme en attaque, et surtout aller finir les drives dans l’en-but pour remonter ce taux affreux de 37.5% de TDs en redzone (pire marque NFL). Le front-7 des Fins n’arrivant plus à être aussi dominateur qu’en début de saison, Isaiah Crowell devrait avoir la possibilité de porter le cuir, et si Darnold devra se méfier de Xavien Howard et Reshad Jones, il est possible que Jermaine Kearse trouve des brèches, mais il serait bien qu’un TE émerge pour l’aider.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Morris+Claiborne+Kenyan+Drake+Miami+Dolphins+AYPf8nF7ANZl.jpgQu’est-ce qui a changé par rapport à la Week 2 à Miami ? : Ryan Tannehill s’est blessé et la défense a perdu sa voie, d’où ces 4 défaites en 5 matchs. Brock Osweiler ne fait pas un trop mauvais intérim, mais s’il était capable d’être un titulaire sur la durée, Denver, Houston et Cleveland seraient probablement déjà au courant. En face se trouve une défense des Jets qui, peu ou prou, fait son maximum malgré un pass-rush insuffisant (ce qui est un peu récurrent chez eux). Elle lâche un peu trop de yards à la course, notamment via 12 big plays (pire marque NFL), ce qui pourrait profiter à Kenyan Drake et Frank Gore pour remettre la marche avant à Miami. Au niveau aérien, le duel est incertain avec du talent des deux côtés, et deux lignes sympathiques sans être extraordinaires ; si Kenny Stills ne joue pas, cela aiderait que DeVante Parker continue de prouver qu’il a sa place dans cette équipe.

En temps normal, l’attaque des Fins est plus compétente que son adversaire du jour, ce qui donne l’avantage à Miami, mais pour cela il va falloir que la défense se réveille.

 

Pittsburgh Steelers (4-2-1) @ Baltimore Ravens (4-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Inversion de tendance
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 4 : Baltimore, 26-14

 

Après la victoire à l’aller, Baltimore était à 3-1 et Pittsburgh plongeait à 1-2-1 ; depuis, Baltimore a concédé 3 défaites en 4 matchs et Pittsburgh a repris la main dans la division avec 3 victoires consécutives.

Qu’est-ce qui explique cette bonne série de Pittsburgh ? : en attaque, c’est assez simple – le match aller a été le pire de la saison pour James Conner. Encore une fois, la défense des locaux va déjà commencer par enfermer le remuant coureur qui, avec 922 yards, compte pour 30.8% de la production de son équipe ; pour comparaison, Le’Veon Bell a terminé avec 31.4% des yards de l’attaque l’année dernière. Malgré l’effondrement à Carolina, la défense des Ravens continue d’être redoutable, et elle a récupéré C.J. Mosley depuis le match aller ; il sera attentif au coureur pour l’empêcher de cavaler un peu partout. Baltimore avait réussi à mettre la pression sur Ben Roethlisberger malgré une bonne ligne offensive chez les visiteurs ; cela grâce à une multitude de joueurs différents (Baltimore mène la ligue avec 13 sackeurs). Il faudra refaire la même chose pour empêcher Big Ben de pouvoir trouver son trio Antonio Brown, JuJu Smith-Schuster et Vance McDonald ; attention à ce dernier particulièrement.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/James+Conner+Baltimore+Ravens+vs+Pittsburgh+OSamBl80grCl.jpgQu’est-ce qui explique cette mauvaise série de Baltimore ? : déjà, ils ont pris la « bonne » moitié de la NFC South (New Orleans et Carolina), mais les deux matchs ont été différents – l’équipe a été là contre les Saints, mais elle a explosé contre les Panthers. C’est surtout que l’attaque est tombée dans un trou relatif voire complet dans les trois défaites : il est causé non seulement par un freinage de l’attaque aérienne (qui n’est plus qu’à 6.4 yards par passe tentée – 26e), mais surtout par une attaque terrestre trop limitée à 3.6 yards par course ; la ligne offensive est responsable, n’arrivant pas à ouvrir les brèches et connaissant plusieurs blessures problématiques, notamment au poste de Tackle. Cela ne risque pas d’être plus facile contre les Steelers : même si on trouve plus solide contre la course, Stephon Tuitt, Jon Bostic et leurs partenaires peuvent fermer cette porte-là. La couverture est probablement plus attaquable, comme lors du match aller où Joe Flacco a distribué à volonté ; il risque d’avoir besoin de refaire la même chose, ce qui ne va pas arranger le fait que Baltimore est actuellement l’équipe qui tente le plus de passes (44.1 par match).

Il serait très surprenant que la défense de Baltimore ne vienne pas jouer contre Pittsburgh, donc on peut encore s’attendre à une foire d’empoigne énorme entre les deux équipes. Est-ce que l’avantage de jouer à domicile peut contrebalancer la différence de momentum entre les deux équipes ?

 

Detroit Lions (3-4) @ Minnesota Vikings (4-3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre Dans le ventre mou de la NFC
Prévision Météo Stade couvert

 

Detroit va commencer la vie sans Golden Tate, alors que les Vikings tournent autour de la moyenne sans pouvoir s’en éloigner franchement.

Alors, cette attaque sans Tate ? : il est sûr que l’offensive de Detroit a enfin gagné de l’équilibre avec la bonne santé de la ligne offensive et l’explosion de Kerryon Johnson ; de plus, Marvin Jones et Kenny Golladay forment un duo redoutable. Néanmoins, Tate est l’arme #1 dans le slot, et la soupape de sécurité préférée de Matthew Stafford, notamment sur 3e tentative. Il reste donc à observer comment l’escouade va se réorganiser pour boucher le trou… et quel visage de la défense des Vikes elle va affronter. Bien qu’elle mène la ligue en conversion de 3e tentative autorisée (25.6%) ou qu’elle montre un excellent taux de TD encaissé par voyage en redzone (43.3% – 5e), elle passe quand même beaucoup trop de temps dans son propre terrain et dans sa propre redzone justement. Malgré un pass-rush sympathique qui va devoir lutter contre une ligne offensive solide, c’est la couverture qui est la plus à blâmer, lâchant 32 big plays (28e) ou se faisant dominer par les coureurs ou TEs adverses. La défense au sol menée par Eric Kendricks, Harrison Smith et leurs camarades est plus tenace et difficile à manipuler.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Detroit+Lions+v+Minnesota+Vikings+NwFEiw2JOgJl.jpgAlors, cette attaque sans jeu au sol ? : hey, c’était il y a quelques semaines ça ! Il revient grâce à Latavius Murray, il est possible que Dalvin Cook participe, et surtout il pourrait bien faire des étincelles contre une défense de Detroit qui continue de se faire courir sur la tête (5.1 yards par course) ; l’intégration de Damon Harrison n’a pas encore donné les résultats escomptés, mais c’est probablement normal. « Snacks » aura un peu plus de temps pour s’adapter mais il va falloir que cela agisse vite, sinon les locaux vont pouvoir contrôler l’horloge tranquillement. Rajoutez une couverture qui autorise un QB Rating adverse de 114.2 (31e) et n’a que 2 INTs (pire marque NFL), et même si Stefon Diggs ne va pas jouer, Kirk Cousins, Adam Thielen, Kyle Rudolph et le marqueur de TDs Aldrick Robinson peuvent créer des problèmes. Il y a moyen de dérégler la belle mécanique en mettant la pression sur une ligne qui reste fragile dans l’exercice : non seulement il ne faut pas sous-estimer Detroit qui mène la ligue en taux de pression ET de sack par action de passe adverse (resp. 28.5% et 10.3%), mais en plus Ziggy Ansah devrait enfin faire son retour, ce qui ne peut qu’aider. Mais pour cela, il faut d’abord stopper la course.

Minnesota a les cartes en main contre une défense poreuse, mais il faudra bien protéger le cuir. Detroit va avoir besoin de voler des ballons et d’aller dans l’en-but pour l’emporter.

 

Atlanta Falcons (3-4) @ Washington Redskins (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre Washington face à une mini-bête noire
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Reds n’ont plus battu les Falcons depuis 2003, soit 5 défaites consécutives ; pour continuer de caracoler en tête de la NFC East, ils vont devoir briser cette série négative face à une équipe d’Atlanta qui tente de survivre.

Ce match va-t-il être un vrai test pour la défense des Reds ? : cela risque bien d’être le cas. Washington est sur une série de 3 victoires avec des matchs similaires : on court et on défend. Si la première partie pourrait bien arriver contre Atlanta, la deuxième va être plus compliquée car l’offensive des Falcons peut être redoutable si on la laisse évoluer. En ce sens, l’échange pour Ha Ha Clinton-Dix vient former une paire de Safeties qui pourrait être redoutable avec l’excellent D.J. Swearinger, et ils ne seront pas trop de deux pour aider à stopper Matt Ryan et ses partenaires. L’absence de Devonta Freeman et une défense de la capitale qui tient au sol avec Zach Brown pour mener la charge risque de détourner le combat dans les airs, et c’est un duel que la couverture n’est pas sûre de remporter face à Houlio, Calvin Ridley ou Mohamed Sanu. Il va donc falloir que le pass-rush atteigne Ryan un maximum ; il n’est pas toujours au top, mais vu la ligne offensive des visiteurs plus poreuse qu’auparavant, Ryan Kerrigan et ses amis du front-7 auront des opportunités.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Washington+Redskins+vs+Arizona+Cardinals+arDNAL2I8WOl.jpgLes absences vont-elles être préjudiciables à Washington ? : l’escouade n’aura ni Chris Thompson, ni Jamison Crowder ni Trent Williams ; en gros, on a retiré un élément important aux trois phases… mais face à cette défense, il est possible que ce qui reste soit quand même suffisant. Adrian Peterson n’a pas d’âge (quoique sa foulée dans l’espace n’est plus exactement le même) et il a largement les capacités pour faire mal au sol malgré Grady Jarrett en face. Paul Richardson, Josh Doctson et Jordan Reed ont suffisamment de talent pour se défaire du marquage de la couverture, mais il serait bien d’améliorer ce taux de conversion de 3e tentative (37.9% – 22e) ; cela tombe bien, Atlanta en autorise 54.1% (28e). Il faudra surveiller le travail de Ty Nsekhe à la place de Williams à gauche pour ne pas faire dérailler l’attaque, mais le pass-rush des Falcs est trop insuffisant, donc Alex Smith devrait avoir le temps de trouver ses cibles. Les Reds continuent d’avoir un énorme temps de possession (32:16 – 2e), il serait bien que cela se voit un peu plus sur le tableau d’affichage ; ils affrontent la défense pour le faire.

Cette défense d’Atlanta est rédhibitoire, même si Ryan fait des miracles contre celle des locaux. Néanmoins, si le #2 allume la mèche, il faudra bien qu’Alex Smith sorte de sa coquille pour répondre… parce qu’il arrivera un match où il devra le faire.

 

Houston Texans (5-3) @ Denver Broncos (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 22:05
Lieu Broncos Stadium at Mile High
Titre Vite parti, vite revenu
Prévision Météo Nuageux

 

Demaryius Thomas ne va pas être dépaysé pour son premier match avec sa nouvelle équipe des Texans suite à son échange ; il retourne à Denver pour aider Houston à garder la tête de l’AFC South.

DT va-t-il être le saint salvateur de l’attaque des Texans ? : pardon ? Ils ont encore DeAndre Hopkins et… ah, c’est un lancement pour parler de Louis « Week » IX, dit « Saint-Louis » (1214-1270), fils de Louis « Week » VIII et de Blanche de Castille dont il a reçu une éducation tellement pieuse qu’il va jusqu’à se flageller régulièrement pour expier ses péchés, participe aux croisades (il meurt pendant la 8e), veut convertir les juifs de France ou les force à porter un signe distinctif (ça ne vous rappelle rien ?) mais tout en les protégeant des agressions (c’est la différence) et se fait canoniser de son vivant (d’où le « Saint » Louis) ; mais il est également un roi réformateur et moderne grâce à qui le pays se développe économiquement, judiciairement (par la justice royale et la notion de présomption d’innocence) et intellectuellement – c’est pourquoi c’est probablement le premier (chronologiquement) des Louis les plus connus.

Non, Thomas n’a pas besoin d’être un saint (il ne joue pas à New Orleans), mais juste une menace à l’opposé de Dédédé, ce qu’il peut être s’il fait attention aux drops. La couverture de Denver n’aura pas Bradley Roby ni Darian Stewart, mais Keke Coutee sera indisponible aussi, ce qui veut dire que l’Homme du Bus Deshaun Watson devra batailler pour trouver ses receveurs avant d’être enterré par Von Miller et Bradley Chubb. Le plus important risque donc d’être l’établissement du jeu au sol avec Lamar Miller, ce qui est possible contre une défense au sol toujours perméable (5.1 yards par course).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/DeAndre+Hopkins+Houston+Texans+v+Denver+Broncos+ogoUG989gMJl.jpgCeci dit, la ligne offensive des Broncos n’est pas au mieux… : en effet, et elle doit se préparer à affronter Justin James Watt, le Clown et leurs amis ; autant dire que cela risque de faire mal des deux côtés du ballon. Denver s’appuie avant tout sur son attaque terrestre menée par Phillip Lindsay – qui devrait encore évoluer sans Royce Freeman – alors que l’intransigeante défense contre la course de Houston (3.6 yards par course) va devoir évoluer sans Zach Cunningham ; il faudra surveiller l’impact, même si Benardrick McKinney est là. Il y a également le problème de l’hécatombe au poste de Defensive Backs, ce qui a affaibli la couverture malgré la qualité de certains éléments comme le polyvalent Kareem Jackson.

Avec le départ de Thomas, Courtland Sutton va devoir confirmer les espoirs entrevus aux côtés d’Emmanuel Sanders, mais une troisième cible doit émerger ; le TE Jeff Heuermann pourrait tirer son épingle contre la défense aérienne. Même si cette dernière s’est bien améliorée en terme de big plays encaissés (23 – 9e), il lui arrive toujours d’en lâcher un ou deux, et contre une attaque aérienne qui en génère 34 (3e), le risque est présent.

Les deux équipes ne sont pas mauvaises pour voler des ballons (Denver 12 – 14e, Houston 14 – 7e) et scorer grâce à eux (Denver 37 – 11e, Houston 41 – 6e), ce sera donc un point très intéressant à suivre dans ce match. Elles commettent aussi pas mal de pénalités (Denver 7.0 – 20e, Houston 7.4 – 25e), ce qui peut faire la différence quand elles arrivent à des moments cruciaux. Avec l’état des deux lignes, il est difficile de donner un favori clair… surtout à Denver.

 

Los Angeles Chargers (5-2) @ Seattle Seahawks (4-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 22:05
Lieu CenturyLink Field
Titre Playoffs en ligne de mire
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les deux équipes sont en chasse d’une place en playoffs ; si elles pourraient avoir du mal à atteindre le sommet de leurs divisions (surtout Seattle), une Wild Card est envisageable… mais cela passe par une victoire.

Sacré duel en perspective de ce côté du ballon : l’attaque des Bolts contre la défense des Hawks ; cela promet. Le retour de K.J. Wright aux côtés de Bobby Wagner dans cette dernière arrive à point nommé quand on a un duo comme Melvin Gordon – Austin Ekeler en face, qui est capable aussi bien au sol qu’en réception. Mais c’est toute l’attaque de Californie qui est explosive, menant la ligue avec 6.9 yards par action. Cela est aussi dû à la firme Allen, Williams & Williams qui assiste bien un Philip Rivers au milieu d’une excellente saison et qui va démarrer son 200e match consécutif ; il n’est pas sûr que la couverture des Hawks puisse se charger de tous ces énergumènes, bien qu’elle soit de qualité. De fait, il sera important pour Frank Clark et ses alliés de booster encore un peu plus le pass-rush pour venir mettre la pression sur Rivers, tout en sachant que ce ne sera pas évident : sa protection est bonne et il sait lâcher la balle rapidement.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Philip+Rivers+Seattle+Seahawks+v+Los+Angeles+0pbUQa6oRA_l.jpgSeattle semble vraiment avoir trouvé son équilibre : …à tel point que les Hawks sont désormais l’équipe au playcall le plus orienté vers la course avec 52.2% ! Ah, quelle différence quelques semaines peuvent faire. Cela pourrait s’avérer utile contre une défense au sol des Bolts qui lâche son quota de yards (106.4 à 4.3 par course), mais pour cela il serait préférable que Chris Carson puisse être disponible, sinon ce sera à Mike Davis de trouver les espaces. Bien sûr, cela implique également de contenir Russell Wilson dans la poche et de l’empêcher d’utiliser ses jambes lui aussi ; mais son bras va être autant dangereux, surtout contre une couverture qui a perdu de son lustre (en même temps que le pass-rush avec l’absence de Joey Bosa). Si Desmond King réémerge après un début difficile, Casey Hayward et Trevor Williams ont plus de mal ; cela risque d’être un problème contre Doug Baldwin, Tyler Lockett ou la découverte David Moore.

Bien malin qui peut donner un favori dans ce match. Les jeux au sol seront très importants car les deux équipes peuvent avancer par les airs. Les Bolts devront avant tout protéger le cuir : non pas qu’ils le perdent souvent (6), mais les Hawks le volent souvent (16 – 3e). Cela pourrait bien se jouer sur les équipes spéciales, et L.A. part avec du retard.

 

Los Angeles Rams (8-0) @ New Orleans Saints (6-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 4 Novembre, 22:25
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Les terreurs de la NFL
Prévision Météo Stade couvert

 

Ce match a tout d’un affrontement entre monstres de NFL. D’un côté, on retrouve les Los Angeles Rams, toujours invaincus et qui marchent sur leurs adversaires. De l’autre, on a les New Orleans Saints qui n’ont plus perdu depuis la Week 1. Cette rencontre sera surtout le face-à-face entre deux des plus grosses puissances offensives de NFL ; autant dire que les points pourraient s’accumuler rapidement, surtout sous le dôme de Louisiane.

http://images.performgroup.com/di/library/omnisport/5b/1f/goff-gurley-122617-usnews-getty-ftr_wj5fz9w4p8hm16gutgukgpvde.jpg?t=-1780994264&w=960&quality=70Si les Rams avaient déjà montré l’an passé une certaine puissance, cette année semble être la bonne pour les voir aller très loin. Chaque année, Jared Goff semble s’améliorer et c’est toute l’attaque qui en profite. Le QB réalise une excellente saison (68%, 17 TDs, 5 INTs) et il est présent lorsqu’il faut prendre de l’avance au compteur. Si son talent est bien là, il faut également féliciter son OL, parmi les meilleures de NFL, qui lui permet de lancer en toute sérénité. Si le pass-rush des Saints n’est pas le meilleur de NFL, Goff et son OL devront tout de même se méfier de Cameron Jordan et Sheldon Rankins (9 sacks à deux).

Sans avoir de très grands noms, le corps de receveurs des Rams a tout ce qu’il faut là où il le faut. Le trio Robert Woods – Brandin Cooks – Cooper Kupp fait des merveilles (les 2 premiers à 600+y, le dernier à 5 TDs) et permet à l’attaque de s’épanouir pleinement. Si chaque WR apporte son petit grain personnel, ils se complètent surtout parfaitement. Le pire, c’est que bien qu’excellents, ils semblent encore loin du meilleur joueur des Rams : le RB Todd Gurley. C’est simple, à eux quatre, ils représentent 82% des réceptions de l’équipe. La défense des Saints devra être à son meilleur niveau pour pouvoir ne serait-ce que les ralentir ; Marshon Lattimore et Marcus Williams semblent avoir le talent nécessaire pour y parvenir.

Au sol, évidemment, les Rams excellent : leur OL fait un travail monstre et Gurley s’amuse à tout va. Meilleur RB de NFL (800y et 11 TDs !), il semble inarrêtable puisque même lorsqu’il est ralenti à la course, il devient monstrueux à la réception (351y, 4 TDs). Cette rencontre sera d’autant plus intéressante que le RB #1 de NFL affrontera la défense #1 contre la course : Demario Davis et le front-7 font un travail considérable pour enlever le jeu de course à leurs adversaires. Les Rams ont donc une puissance offensive à en faire pâlir plus d’un, mais les Saints ont certains atouts qu’il ne faudra pas prendre à la légère.

http://fuzovelkifele.com/wp-content/uploads/2018/09/kamara-thomas-brees.jpgPour les Saints, l’histoire semble se répéter chaque semaine. Drew Brees est phénoménal, même s’il vient de subir sa première interception (77%, 14 TDs, 1 INT). Le QB est en feu et rien ni personne ne semble pouvoir l’arrêter ; son OL le protège très bien afin de lui permettre de faire parler sa magie. Mais elle sera mise à rude épreuve face à une équipe des Rams qui, sans être extrêmement dangereuse en pass-rush, a tout de même l’énormissime Aaron Donald pour mettre une pression constante et continue (10 sacks – leader NFL), et qui vient de récupérer Dante Fowler dans un échange.

L’attaque aérienne des Saints reposera une fois de plus sur l’excellent Michael Thomas (669y, 4 TDs). Si le TE Benjamin Watson peut s’avérer utile, c’est bien le RB Alvin Kamara qui est le second receveur de l’équipe (393y, 2 TDs) ; c’est là toute la force des Saints : quelque soit la cible, le danger est réel et peut venir de n’importe où. Si la défense des Rams n’est pas imperméable, elle semble monter en puissance, avec notamment un John Johnson III intraitable (8 passes défendues, 3 INTs, 1 FF).

Le jeu au sol sera une fois de plus mené par le duo Mark Ingram-Alvin Kamara. Si chaque joueur peut apporter sa touche à l’attaque, c’est bien Kamara qui semble être le plus dangereux (408y, 7 TDs), mais le front-7 des Rams, où Corey Littleton semble s’épanouir aux côtés de Donald, devrait leur offrir une bonne confrontation. Les Saints ont eux aussi une grosse attaque, et même si les Rams ont Donald, les Saints ont Brees.

https://ssli.ulximg.com/image/740x493/gallery/1535737081_ed95b1e6206beef5e419c3e748b2813c.jpg/b8b6475da192b970071f2cf76b5fc6cc/1535737081_8b358d21e6d417f40358d817c9df52ac.jpgCette affiche a tout pour nous offrir un match de rêve. Les deux attaques sont à pleine vitesse et disposent des meilleurs joueurs à leur poste ; chaque défense a de quoi provoquer des turnovers à foison. Si les Rams se verraient bien continuer leur invincibilité, les Saints ont les moyens de reprendre les commandes de la NFC avec une victoire qui ferait grand bruit. Sauf énorme surprise, on devrait assister à un véritable festival offensif.

 

Green Bay Packers (3-3-1) @ New England Patriots (6-2)

 

Date et Heure Française Lundi 5 Novembre, 02:20
Lieu Gillette Stadium
Titre Un match se joue à 46 vs. 46
Prévision Météo Nuageux, 5°C

 

Alors que tout le monde se focalise sur le deuxième duel de l’histoire entre Aaron Rodgers et Tom Brady, le premier risquant bien plus que le second sur ce match, il est bon de rappeler que le foot est un sport collectif (d’où les bilans différents).

Justement, parlons des partenaires autour du premier : il n’y aura pas Geronimo Allison, mais le retour de Randall Cobb est toujours positif dans un groupe où Davante Adams continue de briller et les rookies comme Marquez Valdes-Scantling (MVS) et Equanimeous St.Brown (EQ) se font une petite place, ce qui permet au jeu aérien de continuer à marcher… même si Jimmy Graham est un peu trop discret, et qu’il n’est pas parfait dans son ensemble ; ce qui se voit à un taux de complétion anormalement bas (61% – 26e). Si la couverture des Patriots est loin d’être une foudre, elle autorise un QB Rating adverse de 85.8 (4e) notamment via un taux de complétion bas de… 61% (5e). Elle peut parfois souffrir malgré la présence des excellents Stephon Gilmore ou des McCourty Twins, mais c’est aussi parce que le pass-rush continue d’être insuffisant ; la protection de Rodgers n’est pas homogène ce qui veut dire qu’un Trey Flowers pourrait en profiter.

Pour freiner cette volonté, la bonne solution est de nourrir Aaron Jones plus qu’il ne l’est actuellement, car le coureur est à 6.2 yards de moyenne sur 44 courses, et surtout utiliser le marteau Jamaal Williams dans les bonnes situations. La défense au sol des Pats est perméable malgré l’omniprésent Dont’a Hightower, et contrôler l’horloge est le meilleur moyen de laisser Tom Brady sur le banc…

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+Aaron+Rodgers+New+England+Patriots+paJ2HHyYb6ml.jpgParlons des partenaires autour du second : … ce qui est le genre de stratégies que Brady va aussi vouloir employer, pour la même raison – laisser Rodgers un maximum sur le banc. Il reste à voir l’impact du départ surprise de Ha Ha Clinton-Dix via échange dans la défense de Green Bay, mais ce qui est sûr c’est que les locaux vont de suite chercher à savoir si la couverture tient au niveau des Safeties ; c’est ici que le mystère Rob Gronkowski entre en jeu. Le TE est touché à plusieurs endroits et n’est pas forcément aussi clutch qu’auparavant (il n’a marqué qu’un TD par exemple), et sa disponibilité est en suspens. S’il n’est pas là, Brady a néanmoins les armes : il devra cependant se méfier du combat tactique qui va l’opposer – lui et sa protection – à Mike Pettine et ses blitz ésotériques ; il en a déjà un peu connaissance puisque Pettine était aux Jets, alors que David Andrews et ses Guards devront se méfier du duo Kenny Clark – Mike Daniels.

Au niveau aérien, le retour de Jaire Alexander a fait beaucoup de bien comme prévu à une couverture des Packers qui redresse un peu la tête, et il va chercher à continuer cela contre un groupe de receveurs solide comprenant Josh Gordon, Julian Edelman et Chris Hogan ; la question est surtout de savoir si le reste des arrières des visiteurs va tenir. Il n’est pas sûr que Sony Michel puisse revenir pour ce match, mais le cas échéant James White est très capable de porter le cuir pour amener de l’équilibre à l’attaque face à une défense au sol qui a bien tenu avant de craquer contre Todd Gurley malgré les efforts de Blake Martinez.

New England est logiquement favori ; pour l’emporter, Green Bay devra faire le même match que contre les Rams… mais avec une difficulté supplémentaire majeure : le Head Coach et le Quarterback d’en face ont un peu plus de bouteille que le duo McVay – Goff (aussi bon soit-il en ce moment, il a forcément moins d’expérience). Et surtout, ne pas perdre la balle : les Patriots ont volé 16 ballons (3e) et ont scoré 55 points grâce à eux (2e).