Gameday : Matchs du Dimanche Week 11

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Cincinnati Bengals @ Baltimore Ravens
Pittsburgh Steelers @ Jacksonville Jaguars
Carolina Panthers @ Detroit Lions
Tennessee Titans @ Indianapolis Colts
Dallas Cowboys @ Atlanta Falcons
Tampa Bay Buccaneers @ New York Giants
Houston Texans @ Washington Redskins
Denver Broncos @ Los Angeles Chargers
Oakland Raiders @ Arizona Cardinals
Philadelphia Eagles @ New Orleans Saints
Minnesota Vikings @ Chicago Bears

 

Cincinnati Bengals (5-4) @ Baltimore Ravens (4-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Lamar Jackson, première
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 2 : Cincinnati, 34-23

 

Les Bengals étaient 4-1 avant de subir un 1-3 et de renvoyer leur Coordinateur Défensif, alors que les Ravens étaient 4-2 avant de connaître 3 défaites de suite et de devoir titulariser leur rookie Quarterback ; laquelle de ces deux équipes va repartir dans le bon sens ?

Qu’est-il arrivé à Cincinnati depuis le match aller ? : la défense s’est écrasée avec pertes et fracas, au point de voir le Coordinateur Teryl Austin renvoyé. Elle a une terrible manie d’exploser avant la mi-temps avec 15.6 points encaissés en moyenne en 2e QT dont 54 dans les deux dernières minutes (pires marques de la ligue) ; elle est également dernière avec 454.6 yards encaissés, 313.3 yards encaissés à la passe ou 56.2% de 3e tentatives autorisées. Le pass-rush pourrait être plus actif autour de Geno Atkins et Carlos Dunlap, mais les arrières manquent de mordant dans l’ensemble, ce qui autorise les passeurs adverses à progresser. Au sol, l’absence de Vontaze Burfict se voit rapidement (aussi détestable puisse-t-il être dans certains gestes), et la défense est également prenable sur les passes au coureur. En attaque, Andy Dalton fait parfois avec ce qui lui reste quand les adversaires mettent deux défenseurs sur A.J. Green, mais il va bien devoir trouver la solution puisque son WR#1 risque d’être indisponible ; c’est à Tyler Boyd, John Ross et Alex Erickson de reprendre le flambeau. Avoir Joe Mixon est toujours un plus, mais avec cette défense-là en face c’est toujours compliqué.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Lamar+Jackson+Chicago+Bears+vs+Baltimore+Ravens+1L2KimMyuzMl.jpgQu’est-il arrivé à Baltimore depuis le match aller ? : La défense fait plus ou moins ce qu’on attend d’elle malgré les absences diverses, même s’il est vrai qu’elle a craqué à plusieurs moments (le match aller, face à Carolina, face à Pittsburgh au retour) ; en général, c’est surtout l’attaque qui vogue au gré des humeurs, et elle est illisible avec la titularisation de Lamar Jackson. Elle aussi est frappée par les blessures, surtout sur la ligne offensive (il pourrait encore manquer un pan entier de l’unité pour ce match), et cela n’est pas bon signe vu ce qu’il s’est passé à l’aller contre le pass-rush des Bengals. Cela impacte aussi le jeu au sol avec Alex Collins qui rame : 3.6 yards par course (31e) et UN seul big play (pire marque) ; il préfère finir le travail (11 TDs) que d’amener l’attaque à distance d’endzone, mais il va peut-être trouver le moyen de faire les deux contre la défense au sol des visiteurs. Jackson devra espérer être protégé pour trouver ses cibles, en espérant qu’elles attrapent les ballons ; entre John Brown, le Crab’, Willie Snead et les TEs, il y a largement de quoi faire mal à la couverture.

Le choc psychologique aura-t-il lieu pour la défense des Bengals ? Jackson peut-il gagner son premier match ? Cela fait pas mal d’inconnues.

 

Pittsburgh Steelers (6-2-1) @ Jacksonville Jaguars (3-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre 10 mois, une éternité
Prévision Météo Risque de pluie fine

 

Qu’il semble loin le temps où Jacksonville était venu surprendre Pittsburgh à domicile pour le Divisional Round 2017 ; depuis, si les Steelers sont en course pour une place de playoffs, cela ressemble à une saison perdue pour les Jaguars.

La saga Bell est enfin derrière… : même si on ne peut pas dire que cela ait été un gros inconvénient sur le terrain, cela doit quand même faire du bien dans les têtes de pouvoir enfin se concentrer à 100% sur la saison (les questions des médias vont bien finir par se tarir aussi). Cela aide quand vous avez trouvé son remplaçant à moindre coût : James Conner continue sa saison mirobolante à 1158 yards et 11 TDs cumulés ; Le’Veon Bell n’avait jamais atteint cette dernière marque. Les Jaguars savent qu’arrêter l’attaque des Steelers, c’est avant tout stopper Conner ; à chaque fois qu’une défense a freiné le sophomore, Pittsburgh a eu un peu plus de mal à avancer. La défense des Jags version 2017 aurait eu les armes pour le faire, la version 2018 souffre davantage même si elle a redressé la tête en 2e MT contre Indy ; il faudra continuer là-dessus pour que le front-7 mené par Calais Campbell et Myles Jack surpassent une des meilleures (sinon LA meilleure) lignes offensives de NFL malgré la blessure de Marcus GilbertMatt Feiler fait un travail remarquable. Cela sera également vital pour mettre la pression sur Ben Roethlisberger ; la couverture n’est pas exempte de tout reproche avec un Jalen Ramsey moins en verve, ce qui pourrait s’avérer dangereux face à Antonio Brown. Mais ce sont surtout les Linebackers et Safeties qui risquent de souffrir contre les TEs comme le voleur d’âmes Vance McDonald ou Jesse James.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Calais+Campbell+Jacksonville+Jaguars+v+Pittsburgh+MUUup31Wt-Ll.jpgLa blessure de Brandon Linder ne va pas arranger l’attaque des Jags : additionnée à celle du Left Tackle Cam Robinson cela fait vraiment beaucoup pour une unité qui n’est pas mauvaise mais qui risque de souffrir des absences, surtout à l’orée d’affronter Cameron Hayward – Stephon Tuitt. Il pourrait devenir compliqué de dominer la ligne de scrimmage et d’ouvrir les portes à un Leonard Fournette dont le retour a fait du bien ; Jon Bostic va s’assurer que le coureur ne puisse pas établir le jeu au sol au milieu d’une défense sympathique dans l’exercice (4.1 yards par course, aucun coureur à 100+ yards, 6 TDs encaissés, 17% des courses adverses finissant en run stuff). La tâche va donc être ardue, surtout si cela lie l’avancée de l’attaque au bras d’un Blake Bortles qui n’est pas mauvais du tout ces derniers temps, mais comme toujours, on ne peut pas mettre trop de matchs consécutifs sur son bras… ou dans les mains de ses receveurs (drops, fumbles). Les locaux vont devoir faire très attention au pass-rush efficace des Steelers mené par Trent Jordan Watt, alors que la couverture a quelques trous ici et là (en général, il faut viser le receveur qui n’est couvert ni par Joe Haden ni par Mike Hilton pour cela). Pas sûr que T.J. Yeldon puisse avancer en réception, par contre le TE James O’Shaughnessy pourrait avoir une carte à jouer.

Les deux équipes vont vouloir établir un playcall équilibré pour dominer le temps de possession. Pittsburgh est favori logique.

 

Carolina Panthers (6-3) @ Detroit Lions (3-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Ressortir les griffes
Prévision Météo Stade couvert

 

Detroit et surtout Carolina sortent de deux défaites cinglantes (même si le score des Lions ne le dit pas) contre des leaders de division ; les visiteurs doivent absolument rebondir dans leur quête des playoffs, alors que les locaux vont regarder la saison s’achever sans grand enthousiasme.

Après une tôle pareille, rien de tel que la défense de Detroit… : Carolina, c’est 44% du playcall tourné vers la course (11e), 12 TDs (3e), 5.1 yards par course (3e) et 9 big plays (5e) ; Detroit, c’est 46.8% du playcall adverse tourné vers la course (3e), 8 TDs encaissés (17e), 4.9 yards par course (27e), 7 big plays (17e)… donc oui, voilà l’adversaire idéal pour remonter le moral des visiteurs après la rouste prise face à Pittsburgh. Norv Turner salive d’avance de toutes les courses qu’il va pouvoir appeler entre Run CMC, Cam Newton ou les receveurs sur un ou deux trick plays ; il va falloir que la défense des Lions dirigée par Jarrad Davis prouve qu’elle en a un peu assez et qu’elle ferme la boutique au sol, ce qui va constituer la majorité de son travail. Mais cela ne suffira pas : avec le retour de Greg Olsen, l’attaque aérienne a retrouvé de l’allant, et Cam peut trouver ses différentes cibles ; la couverture des locaux a trop souvent explosé cette saison, et même si Darius Slay revient, un Devin Funchess ou un D.J. Moore peut faire des dégâts. Pittsburgh a montré que le pass-rush est important contre Cam, et Ziggy Ansah va devoir mener la charge.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Luke+Kuechly+Carolina+Panthers+v+Detroit+Lions+SHwn7q3f8i_l.jpgMais la défense de Carolina n’est pas exempte de reproche : non, surtout si l’attaque des Lions peut être un peu plus équilibrée ; malgré le succès de Kerryon Johnson, elle reste beaucoup tournée vers la passe (63.5% – 10e). La mise sur IR du Guard T.J. Lang est dommageable pour une ligne offensive qui va devoir se colletiner le front-7 des Cats avec Addison – Short – Love – Peppers – Kuechly – Davis ; s’il n’est pas toujours surpuissant dans le pass-rush et qu’il lui arrive parfois d’avoir quelques soucis, il fait majoritairement le travail contre la course et pourrait faire retomber Detroit dans ses travers de ne pas avancer par le sol (Carolina poste le meilleur taux de course adverse finissant en run stuff à 18.6%, mais lâche 4.4 yards par course, preuve de son inconstance). Néanmoins, la combinaison pass-rush insuffisant et couverture suspecte peut être exploitée par Matthew Stafford, mais il devra être absolument mieux protégé, il devra trouver une nouvelle soupape de sécurité avec le départ de Golden Tate, et il faudrait que Marvin Jones joue.

Comme souvent cette saison, Carolina et Detroit ont tout intérêt à établir leur jeu au sol et stopper celui de l’adversaire pour penser à l’emporter. Les Cats semblent mieux armés dans les deux cas.

 

Tennessee Titans (5-4) @ Indianapolis Colts (4-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre The Luck Curse
Prévision Météo Stade couvert

 

Tennessee et Indianapolis démontrent de belles choses depuis plusieurs semaines, mais les Colts ont récupéré leur arme #1 anti-Titans : Tennessee n’a toujours pas battu Andrew Luck en 9 matchs, le dixième sera-t-il le bon ?

Comment vaincre la malédiction en attaque ? : malgré ses efforts (25 TDs encaissés – 15e), la défense des Colts encaisse des yards (376.2 – 23e) à cause d’un mauvais taux de conversion de 3e tentative (43.8% – 27e), ce qui explique que même si les équipes ne vont toujours pas en endzone, elles marquent (26.6 points encaissés – 26e). Les Titans commencent seulement à trouver un vrai rythme en attaque, et il faut le maintenir en mangeant l’horloge et en laissant Luck sur le banc ; pour cela, tout va démarrer de la ligne offensive qui n’est pas au niveau des années précédentes. En effet, l’unité manque de punch au sol et autorise un taux de sack par action de passe de 10% (30e) bien élevé ; même si les Colts ont un pass-rush trop inconstant malgré Jabaal Sheard, le front-7 est plutôt solide au sol avec Denico Autry et Darius Leonard. Les locaux savent qu’ils devront avant tout stopper la course, puis mettre la pression sur un Marcus Mariota devenu un vrai leader offensif depuis la bye week ; les absences et/ou erreurs mentales rendent la couverture des Colts friable malgré des joueurs intéressants, et le jeune groupe des cibles de Mariota pourrait en profiter.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Andrew+Luck+Tennessee+Titans+v+Indianapolis+pNL8GUzV9tql.jpgComment vaincre la malédiction en défense ? : replonger la ligne offensive dans ses doutes… si possible. Elle est toujours pointée du doigt, mais désormais ce n’est plus pour dire « voilà la racine de vos problèmes » mais plutôt « regardez comme elle domine maintenant ». Luck n’a pas été sacké depuis QUATRE matchs (relisez cette stat, non vous ne rêvez pas), et elle ouvre des brèches pour les coureurs Marlon Mack et Nyheim Hines. Brian Orakpo, Jurrell Casey et les autres savent qu’ils vont avant tout devoir stopper, eux aussi, l’attaque terrestre qui gagne 4.6 yards par course (!) avant de penser à autre chose ; cela tombe bien, Wesley Woodyard et Jayon Brown aiment cela (3.9 yards encaissés par course). Si, là aussi, le jeu au sol est stoppé, alors Luck devra prendre la charge de faire avancer l’attaque ; si sa ligne continue de le protéger aussi bien, il a T.Y. Hilton et sa 1e Compagnie des Tight Ends pour l’assister, mais méfiance : les Titans possèdent des bons Safeties et slot CB en couverture, donc la tâche ne sera pas forcément aisée. En tout cas, où qu’on regarde sur le terrain, le matchup sera vraiment intéressant.

Les deux équipes pourraient venir attaquer ce match par le même biais, celui d’avoir une attaque équilibrée et de le refuser à l’adversaire. Défensivement, les Titans ont l’avantage, étant toujours l’équipe encaissant le moins de points (16.8), mais si le match devient aérien, Luck a un peu plus de crédit dû au travail de la ligne offensive… vous imaginiez qu’on dirait ça un jour alors qu’Indy affronte Tennessee ?

 

Dallas Cowboys (4-5) @ Atlanta Falcons (4-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre La der des der
Prévision Météo Stade couvert

 

Tomber à 4-6 ne serait pas mathématiquement rédhibitoire pour Dallas ou Atlanta, mais il faudrait une série de victoires pour les propulser en playoffs ; ce match est donc crucial pour les deux équipes.

La défense des Falcons aurait bien aimé récupérer Deion Jones mais… : bien qu’il ait été activé de l’IR, il ne sera toujours pas disponible pour ce match contre Dallas, ce qui n’est pas bon signe à l’orée d’affronter Ezekiel Elliott ; quiconque veut battre les Boys sait que cela commence par éteindre le coureur, que ce soit au sol ou en réception. Les visiteurs ne sont pas connus pour leur explosion offensive, mais face à une défense tellement mise à mal depuis le début de saison, cela pourrait suffire pour l’emporter. La ligne offensive semble s’être un peu reprise même si les absences continuent de peser, mais actuellement il n’y a pas besoin d’être un monstre pour dominer le front-7 d’Atlanta malgré Grady Jarrett ; il est donc possible que Zeke puisse avancer comme il le souhaite. Les locaux vont essayer d’éviter cela en mettant le match sur le bras de Dak Prescott, mais attention : on commence à voir l’avantage de posséder un Amari Cooper même quand ce n’est pas lui qui reçoit la balle ; il ouvre le terrain pour les autres. Michael Gallup, Allen Hurns et Cole Beasley pourrait en profiter malgré la découverte Damontae Kazee en Safety ; les Boys n’ont eu qu’un seul receveur à 100+ yards cette saison (Beasley vs. Jacksonville), mais les Falcons en ont déjà autorisé HUIT (les deux sont les pires marques NFL), avec un Desmond Trufant qui a du mal.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Dallas+Cowboys+v+Atlanta+Falcons+CO6Ih6meISol.jpgEt l’attaque va devoir faire face à une sacrée défense : c’est clairement force contre force avec l’attaque d’Atlanta contre la défense de Dallas ; 27.1 points (8e) vs. 19.0 (3e), 6.3 yards par action (5e) vs. 5.3 (8e), 43 big plays (7e) vs. 28 (2e). Les visiteurs vont cependant devoir corriger leur grande faille, les 3e tentatives : ils autorisent 44.1% de conversion (29e) et les locaux en convertissent 51.3% (2e). Cela prouve que, même si l’escouade défensive est efficace, elle a encore des progrès à faire, et elle devra faire mieux contre une offensive qui peut vite déborder ses adversaires. Comme pour les locaux, les visiteurs devront stopper l’attaque terrestre menée par Tevin Coleman et Ito Smith ; cela risque d’être compliqué par le fait que la ligne défensive est touchée par les blessures et sa composition incertaine autour de DeMarcus Lawrence. Le duo de Linebackers Leighton Vander Esch – Jaylon Smith aura du travail, mais devra faire attention à la capacité de réception des coureurs. Dans le duel aérien, la ligne peut être prise de court par le pass-rush, et il devra arriver car même si Byron Jones fait une saison formidable, il aura Houlio en face, et surtout ses partenaires devront tenter de freiner Mohamed Sanu, Calvin Ridley ou Austin Hooper. Le matchup aérien est plutôt favorable à Atlanta.

La défense des Falcons peut-elle tenir suffisamment pour permettre à l’attaque de se dépêtrer de la défense des Boys ? Ce qu’on a vu à Cleveland n’était pas rassurant pour les locaux, surtout s’ils retombent dans leurs travers en redzone ; Dallas n’autorise que 48.2% de TDs (6e).

 

Tampa Bay Buccaneers (3-6) @ New York Giants (2-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Avec un oeil sur la draft
Prévision Météo Nuageux

 

Les Giants ont arraché une victoire qui fait du bien aux têtes chez San Francisco, et ils reçoivent des Bucs qui n’arrivent pas à se dépêtrer de leurs mauvaises habitudes.

Les Bucs peuvent-ils être plus efficaces que la semaine dernière ? : ce ne sera pas difficile vu le record qu’ils viennent d’établir en étant la première équipe à finir un match avec 450+ yards et 3 points ou moins ; les Bucs sont avant tout leur propre ennemi, ce que prouve le pire turnover differential de NFL à -19. La production offensive pure n’est pas un problème, et ce même si le jeu au sol continue de traîner lourdement la patte ; la défense contre la course des Giants est moyenne dans l’ensemble malgré les efforts de Landon Collins. De fait, Ryan Fitzpatrick risque d’avoir à s’employer encore via le jeu aérien, un domaine où les locaux ne sont pas forcément très inspirés : le pass-rush est largement inefficace malgré Olivier Vernon, ce qui n’aide pas des arrières moyens dans l’ensemble. Si on compare les deux flottes aériennes, celle des Bucs à l’avantage, ce qui risque d’être dangereux si les Giants ne mettent pas la pression sur Highlander.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Gerald+McCoy+New+York+Giants+v+Tampa+Bay+Buccaneers+VX-8QNONDXal.jpgLa ligne offensive des Giants a-t-elle trouvé la bonne formule ? : c’était les 49ers en face, mais il est vrai qu’ils ont quelques talents sur la ligne défensive, et que les gros ont plutôt assuré, surtout en protection. Il y a capacité à refaire une bonne performance contre la défense de Tampa Bay qui lâche points et yards par paquets, mais attention quand même : Jason Pierre-Paul voudra se montrer contre son ancienne équipe, et Gerald McCoy reste un joueur qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu, sinon il est dans le backfield à manger celui qui porte la balle. À part cela, il est clair que Saquon Barkley, Eli Manning, Odell Beckham, Sterling Shepard ou Evan Engram peuvent créer le carnage chez les visiteurs de multiples façons ; la défense au sol tient mieux que la couverture, mais si Lavonte David ne peut pas jouer, cela va mettre un coup supplémentaire à une escouade qui n’en a pas besoin.

Le match dépend avant tout de la défense de Tampa : si elle peut monter son niveau et limiter l’attaque des Giants, alors les Bucs ont une chance de l’emporter grâce à leur attaque… s’ils arrêtent les bévues une fois en redzone ; les locaux ont une défense qui tient bon avec seulement 43.8% de TDs encaissés (3e).

 

Houston Texans (6-3) @ Washington Redskins (6-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre Duel de premiers
Prévision Météo Nuageux

 

Les leaders d’AFC South et de NFC East s’affrontent avec des forces et des faiblesses de chaque côté ; la seule différence étant que les Redskins sont un peu plus tranquilles par la situation dans leur division que les Texans, mais ces derniers sortent de leur semaine de repos.

Duel intéressant de ce côté du ballon : en effet, l’attaque des Texans et la défense des Redskins proposent un duel qui devrait peser lourd dans le résultat du match. Deshaun Watson sait qu’il devra être prudent, comme Louis « Week » XI, dit « le Prudent » (1423-1483), fils de Charles VII et de Marie d’Anjou, premier Louis de la dynastie des Valois issue de Charles de Valois, petit-frère de Philippe IV, l’aïeul de Louis « Week » X ; les Valois ont été mis au pouvoir quand la descendance « directe » des Capétiens n’a pas donné d’héritier mâle. Le surnom de « Prudent » vient de sa grande qualité diplomatique (à la limite de la sournoiserie disaient certains) qui a permis entre autres de rattacher plusieurs duchés au royaume de France.

Si Watson ne veut pas voir Ryan Kerrigan et tout un tas de Redskins se rattacher aussi à lui, il devra compter sur le jeu au sol mené par Lamar Miller face à un front-7 qui ne manque pas d’arguments avec Da’Ron Payne ou Ramon Foster, sans oublier l’apport de D.J. Swearinger. L’ouverture se situe probablement dans le jeu aérien : l’ajout de Demaryius Thomas crée un mal de crâne pour les Reds en couverture car un joueur qui n’est pas Josh Norman va devoir le prendre lui ou Dédédé. Si en plus Keke « KKQT » Coutee peut revenir, cela va donner encore plus de solutions à Watson s’il peut rester debout assez longtemps.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/J+J+Watt+Washington+Redskins+v+Houston+Texans+MOmXBsabBywl.jpgL’attaque des locaux a-t-elle une chance avec toutes les blessures ? : il est clair que le matchup n’est pas du tout à leur avantage avec plusieurs blessures sur la ligne offensive, Trent Williams qui sera absent, sans oublier Jamison Crowder et Chris Thompson ; encore une fois Alex Smith va se retrouver avec une bonne partie de ses meilleurs joueurs offensifs en moins. Cela n’est pas bon signe du tout à l’heure d’affronter Justin James Watt, le Clown et un front-7 des Texans qui n’a pas forcément des stats hallucinantes et qui va manquer quelques Linebackers, mais qui reste solide dans l’ensemble. Par exemple, Adrian Peterson pourrait rentrer dans un mur : Benardrick McKinney et ses amis ne cèdent que 3.6 yards par course et n’ont autorisé aucun coureur à 100+ yards cette saison pour 3 petits TDs. La défense aérienne est moins féroce tant qu’on évite Kareem Jackson (et le rookie Justin Reid qui fait son trou), mais Smith risque de ne pas avoir le temps de trouver le peu de cibles valides qui lui restent – Josh Doctson et Jordan Reed – avant de se faire enterrer dans le gazon de FedEx Field.

Les deux lignes offensives vont être scrutées à la loupe, mais Watson a plus d’armes que Smith pour s’en sortir. Afin de l’emporter, les Reds devront conserver leurs habitudes : trouver le moyen d’avancer au sol, manger le chrono, protéger la balle et la voler (turnover differential de +11 – 3e), et harasser le jeune QB de Houston. Les visiteurs, eux, devront continuer à améliorer leur taux d’efficacité en redzone (45.9% de TDs – 26e).

 

Denver Broncos (3-6) @ Los Angeles Chargers (7-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 22:05
Lieu StubHub Center
Titre Une fenêtre est ouverte en AFC West
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Avec le gros déplacement qui attend Kansas City, les Bolts ont une occasion de revenir potentiellement sur eux ; mais pour cela il ne va pas falloir trébucher sur des Broncos bagarreurs qui sortent de leur bye week.

Les Broncos vont-ils enfin gagner à l’extérieur dans la division ? : actuellement la franchise est une série de 7 défaites de suite en déplacements dans l’AFC East, ce qui explique en partie leurs mauvais bilans généraux depuis deux ans (car la série s’étend aussi hors de la division). Le schéma pour l’emporter, on le connaît : il faut courir, ce qui permet d’ouvrir la play-action pour Case Keenum et de tracer les lignes de passes dans la défense adverse. Il y a néanmoins un problème majeur à ce plan d’action : ce n’est pas l’incapacité d’avancer au sol – Phillip Lindsay est un coureur prometteur et il devrait récupérer son partenaire Royce Freeman, ce n’est pas une défense au sol dominatrice en face – avec la mise sur IR de Denzel Perryman cela ne va pas aider à rectifier les 4.5 yards encaissés par course et le manque de run stuffs (11.1% des courses adverses – 22e) ; le souci, c’est l’état de la ligne offensive qui a perdu tout son intérieur avec Matt Paradis, Ron Leary et maintenant Max Garcia sur IR. Le rookie Connor McGovern se retrouve à jouer Centre et il va falloir tenter de contenir Melvin Ingram ou Darius Philon… ainsi que le retour de Joey Bosa sur quelques snaps. Si la couverture des Bolts n’est pas forcément aussi impressionnante que l’année dernière, l’ajout de Derwin James reste très profitable et le reste semble reprendre lentement du poil de la bête, donc Keenum devra être vigilant ; d’où l’utilité d’avoir un jeu au sol qui marche pour mieux confondre la défense.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Von+Miller+Denver+Broncos+v+San+Diego+Chargers+TrEbZAEjeCAl.jpgDe quoi l’attaque des Bolts doit se méfier en priorité ? : si on doit pointer quelque chose, c’est leur mauvais taux de conversion de 3e tentative (34% – 27e) qui pourrait venir les hanter dans une bataille d’attrition avec la défense des Broncos ; néanmoins les locaux contrebalancent cela par une explosivité redoutable (50 big plays – 3e), et les visiteurs ont justement tendance à en lâcher un peu trop (42 – 23e). C’est pour cela que l’avantage en yards est également pour les californiens avec 6.9 yards par action (3e) vs. 5.7 (16e), cela grâce à une ligne offensive qui fait un remarquable travail dans tous les compartiments, et qui sera encore cruciale : elle devra contenir un front-4 remuant avec Von Miller, Bradley Chubb ou Derek Wolfe… mais qui manque de solidité au sol, ce qui risque d’être le point de bascule ; Melvin Gordon pourrait se gaver face à une défense qui autorise 4.8 yards par course (25e), et quand Gordon va, L.A. va. Cela permet ensuite à Philip Rivers de faire ce qu’il sait faire de mieux : distribuer et envoyer quelques mines à la firme Allen, Williams & Williams ; la No Fly Zone n’est pas totalement revenue à 100% même si ce n’est pas aussi catastrophique qu’au début de saison, et cela peut craquer contre la puissance aérienne des locaux. Il faudra donc absolument que le pass-rush arrive.

Les Bolts ont eu quelques difficultés à battre Oakland grâce à une défense agressive au début ; un gameplan que celle des Broncos est mieux armée pour suivre plus longtemps, ce qu’elle devra absolument faire. Ce ne sera pas forcément un match aisé pour les locaux même s’ils sont favoris.

 

Oakland Raiders (1-8) @ Arizona Cardinals (2-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 22:05
Lieu State Farm Stadium
Titre Avec l’autre oeil sur la draft aussi
Prévision Météo Stade couvert

 

Oakland et Arizona ne jouent plus grand-chose d’autre que la position dans le top-5 de la draft 2018 (et faire une revue d’effectif).

L’attaque des Raiders est en train de régresser bien vite : et ça risque de ne pas s’améliorer contre une défense des Cards dont on ne parle pas beaucoup à cause des problèmes offensifs, mais elle fait un sacré travail avec une attaque qui a le pire temps de possession moyen à 25:59. Avec une escouade offensive d’Oakland en difficulté, cela pourrait être rédhibitoire pour les visiteurs. Il faut trouver le moyen d’avancer par le sol mais il ne va pas être évident de transpercer un front-7 qui contient Chandler Jones ou Josh Bynes. Il va également essayer de mettre Derek Carr sous pression pour le forcer à faire des erreurs, et c’est là que le match pourrait se jouer : les Cards sont actifs dans le pass-rush (82 pressions dont 29 sacks) alors que la ligne des Raiders n’est plus que l’ombre d’elle-même (79 pressions concédées dont 29 sacks) ; si on ajoute des cibles de passe qui semblent moins inspirées qu’en début de saison, cela fait beaucoup. Jared Cook a une carte à jouer, mais il faut que Carr le trouve.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Marcel+Reece+Oakland+Raiders+v+Arizona+Cardinals+HJlfHAduL_yl.jpgLa ligne offensive d’Arizona va-t-elle pouvoir aligner cinq joueurs ? : il y a des problèmes dans l’attaque, mais la ligne est clairement le plus préoccupant ; même avec les titulaires elle n’offrait pas une sécurité à toute épreuve, et avec les blessés c’est encore pire. La défense des Raiders a montré une volonté de se rebiffer pendant une mi-temps face aux Bolts, donc l’unité devra faire attention, notamment au rookie Maurice Hurst qui fait une saison très bonne (et très discrète vu les résultats de l’équipe). Des talents comme Duke Johnson et Larry Fitzgerald doivent néanmoins pouvoir trouver les espaces, et Josh Rosen montre des choses vraiment intéressantes étant donné les circonstances, mais ils doivent recevoir de l’aide : de la ligne et des autres receveurs. Si cela n’arrive pas face à Oakland, c’est un peu désespérant.

Les Cardinals ne sont pas assez bons pour être à leur main contre quiconque, mais via leur défense ils ont l’avantage sur des Raiders qui semblent pressés que la saison se termine.

 

Philadelphia Eagles (4-5) @ New Orleans Saints (8-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Novembre, 22:25
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Passage de témoin en NFC ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Les champions NFC sortants rencontrent une des équipes phares de la conférence ; Philly va défendre chèrement sa peau contre New Orleans qui pourrait profiter d’une défaite des Rams face aux Chiefs pour prendre la tête de la NFC.

Les Eagles peuvent-ils trouver un peu d’équilibre en attaque ? : c’est difficile d’avoir un vrai pouls sur cette défense des Saints, mais il y a deux raisons qui poussent les adversaires à ne pas la tester au sol ; la première, c’est qu’elle est excellente, n’autorisant que 3.7 yards par course, 80.1 yards par match et aucun coureur à 100+ yards – la deuxième, c’est que les Saints passent 29:02 en moyenne par match devant au score (10e), ce qui veut dire que les adversaires passent beaucoup plus souvent pour revenir à la marque (63.3% – 7e). L’arrivée de Demario Davis a fait énormément de bien au sol mais c’est un effort collectif pour stopper les coureurs adverses, ce qui fait que Philly risque de ne pas mieux arriver à avancer par là. Carson Wentz risque donc d’avoir du travail dans le jeu aérien, ce qui tombe bien car c’est celui le plus exposé de la défense des locaux : pour cela, il faut cependant mieux le protéger contre Cameron Jordan et compagnie ; le pass-rush n’est pas destructeur mais la ligne offensive des Eagles n’est plus aussi solide qu’en 2017. Mais si Wentz a le temps, dans l’absolu, Jeffery – Agholor – Tate – Ertz forment un redoutable quatuor qui pourrait faire tourner en bourrique les arrières de New Orleans.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/New+Orleans+Saints+v+Philadelphia+Eagles+IbpG4WEeAWSl.jpgComment freiner la machine offensive de Louisiane ? : pas avec une arrière-garde minée par les blessures, et malheureusement c’est le cas de Philly. Le front-7, lui, va avoir un énorme travail à faire : Brandon Graham, Fletcher Cox, Jordan Hicks et leurs partenaires vont devoir batte une ligne offensive formidable (peut-être en exploitant l’absence de Terron Armstead à gauche), couper les jambes du duo Mark Ingram – Alvin Kamara et venir mettre la pression sur un Drew Brees qui empile les records et qui vise également celui de complétion sur une saison (qui est déjà le sien). Dans l’absolu, il n’y a pas vraiment d’autres receveurs des Saints qui font aussi peur que Michael Thomas, mais vous croyez que cela gêne Brees ? Il trouvera toujours une solution et un joueur ouvert pour lui faire la passe. Les Saints autorisent 36 pressions dont 27 QB Hits, les Eagles en ont réussi 106 dont 80 QB Hits, des marques qui mènent la ligue ; un bon signe pour Philly, mais cela ne suffira pas s’ils continuent de lâcher 4.7 yards au sol.

Les Eagles doivent absolument posséder la balle pendant une bonne partie du match – et la protéger avec leur mauvais turnover differential de -6 – s’ils veulent avoir une chance. Si le match tourne en tir aux pigeons, ils risquent de ne pas avoir assez de munitions pour suivre ; un moment peut-être, tout un match, c’est moins sûr.

 

Minnesota Vikings (5-3-1) @ Chicago Bears (6-3)

 

Date et Heure Française Lundi 19 Novembre, 02:20
Lieu Soldier Field
Titre King Of The North
Prévision Météo Quelques nuages, < 0°C

 

La division va connaître un tournant avec le premier duel entre les deux équipes de tête ; qui de Chicago ou de Minnesota va virer devant à six semaines de la fin ?

Que doit faire Minnesota en attaque pour l’emporter ? : le travail #1 de l’attaque des visiteurs va être sur les épaules de la ligne offensive qui va devoir essayer de dominer la ligne défensive des Bears, ou tout du moins l’empêcher de mettre le souk ; et autant dire que la tâche va être très compliquée contre Akiem Hicks, Khalil Mack et la première ligne de défense. Avant même de parler du reste, il faut déjà empêcher ces énergumènes-là de venir plaquer les coureurs à perte et sacker le Quarterback. Ensuite seulement on peut commencer à parler de la manière d’avancer et scorer contre une défense qui ne lâche que 319.6 yards (4e), 19.4 points (4e), 27 big plays (top NFL), 18 voyages en redzone (top NFL) et qui vole 24 ballons (2e) ; les visiteurs devront faire attention, eux qui la perdent un peu trop souvent (13 – 19e).

Le retour de Dalvin Cook peut faire du bien au jeu au sol, si la ligne peut ouvrir les brèches et en profiter pour éjecter Roquan Smith, Danny Trevathan ou Adrian Amos de l’équation, ce qui ne va pas être facile. Par les airs, Kirk Cousins risque d’être mis sous pression, mais la bye week a fait du bien : Stefon Diggs revient et Adam Thielen va mieux… mais il va falloir que Kyle Rudolph, Laquon Treadwell et Aldrick Robinson sortent du bois (surtout Rudolph qui a une carte à jouer), car la couverture adverse est redoutable avec le quatuor Fuller – Amukamara – Callahan – Jackson. Cela devrait être un duel de haute volée dans les airs (sans jeu de mots) car les deux secteurs sont très capables.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Stefon+Diggs+Chicago+Bears+v+Minnesota+Vikings+VY2W40Iy3jgl.jpgQue doit faire Chicago en attaque pour l’emporter ? : continuer à utiliser cette offensive bien plus équilibrée que celle des visiteurs qui permet aux Bears d’être bien placés en temps de possession moyen (31:03 – 6e). Contrairement à Minnesota, Chicago utilise beaucoup le jeu au sol (45.1% – 6e), ce qui est totalement logique quand on a un duo comme Jordan Howard – Tarik Cohen pour porter le cuir. On va néanmoins réutiliser le même argument que contre Detroit, a fortiori quand on voit la ligne défensive en face : l’absence de Kyle Long pourrait s’avérer plus préjudiciable contre Sheldon Richardson – Tom Johnson qu’elle ne l’a été contre les Lions ; sans oublier bien sûr que le pass-rush des visiteurs est bien plus incisif avec 93 pressions dont 31 sacks (top NFL) avec Danielle Hunter en chef de file. Everson Griffen ne sera pas en face du solide Charles Leno, mais Mike Zimmer se fera un malin plaisir de venir harasser Mitch Trubisky qui a démontré qu’il n’était pas encore à l’aise face au blitz.

Ce sera d’ailleurs le gameplan des hommes des Twin Cities : mettre le match sur le bras du Biscuit (ce qui veut dire également l’empêcher de courir), et le forcer à faire quelques erreurs entrevues ici ou là ; s’il est sur la bonne voie, il conserve des défauts à corriger qui peuvent coûter cher dans les matchs à gros enjeux. Mais encore faut-il parvenir à capitaliser : la couverture de Minnesota n’est plus forcément aussi redoutable que l’année dernière, même si elle a nettoyé son jeu par rapport au début de la saison ; il va falloir que le trio Waynes – Rhodes – Alexander soit valide et à son meilleur niveau car, en face, Allen Robinson – Anthony Miller trouvent leurs marques et Taylor Gabriel est toujours dangereux ; sans oublier Trey Burton qui pourrait avoir un gros coup à jouer.

La défense des Bears a été plus constante cette saison que celle des Vikes, ce qui explique que Chicago soit légèrement favori (surtout si on rajoute le fait d’être à domicile) ; mais récemment les deux sont des rouleaux-compresseurs. Un tel match peut donc se jouer à pas grand-chose : une perte de balle, un FG manqué ; on peut noter que les deux équipes spéciales sont loin de briller cette saison. Notons enfin une stat qui pourrait être importante : si les deux défenses sont top-3 pour ce qui est d’autoriser des conversions de 3e tentative (Chicago 34.4% – 3e, Minnesota 25.7% – top), l’attaque des locaux s’en tire un peu mieux (42.9% – 11e) que celle des visiteurs (38.7% – 17e).