Gameday : Matchs du Dimanche Week 10

Gameday 2015

 

Sommaire

 

New Orleans Saints @ Cincinnati Bengals
Atlanta Falcons @ Cleveland Browns
Jacksonville Jaguars @ Indianapolis Colts
Detroit Lions @ Chicago Bears
Arizona Cardinals @ Kansas City Chiefs
New England Patriots @ Tennessee Titans
Washington Redskins @ Tampa Bay Buccaneers
Buffalo Bills @ New York Jets
Los Angeles Chargers @ Oakland Raiders
Miami Dolphins @ Green Bay Packers
Seattle Seahawks @ Los Angeles Rams
Dallas Cowboys @ Philadelphia Eagles

 

New Orleans Saints (7-1) @ Cincinnati Bengals (5-3)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Démonstration prévue
Prévision Météo Ciel dégagé, < 5°C

 

Si l’on se réfère aux bilans de chaque équipe, on pourrait croire que ce match a tout pour nous offrir une belle rencontre équilibrée. Mais la réalité est différente : si les New Orleans Saints sont en pleine forme et viennent de battre la seule équipe qui était encore invaincue en NFL, les Cincinnati Bengalssortent d’une bye week qui ne les aura que peu aidés vu la pléthore d’absents importants (AJ Green, Nick Vigil, Vontaze Burfict, Darqueze Dennard). Autant dire que même à domicile, les Bengals devront jouer en surrégime pour espérer refroidir les ardeurs de leur adversaire.

https://givemesport.azureedge.net/images/18/01/22/9309611c800dc448799f0c49545a25ff/960.jpgLes Saints n’en finissent plus d’impressionner, notamment au niveau offensif. Drew Brees réalise une des meilleures saisons de l’histoire (76%, 18 TDs, 1 INT), et il ne compte pas s’arrêter là. Son OL fait un très bon travail pour le protéger mais devra rester sur ses gardes si elle ne veut pas voir le duo Geno Atkins – Carlos Dunlap (13 sacks à deux) mettre trop de pression sur leur QB.

Les Saints connaissent quelques aventures au niveau aérien, puisque plusieurs de leurs joueurs sont partis sur IR. Après Ted Ginn Jr, c’est au tour de Cameron Meredith puis de Dez Bryant (arrivé… deux jours plus tôt) de se blesser pour le reste de la saison. Les Saints devront donc compter une nouvelle fois sur un énorme Michael Thomas (880y, 5 TDs) pour faire le boulot de deux personnes. Derrière lui, Alvin Kamara est le gros danger omniprésent des Saints ; Benjamin Watson et Tre’Quan Smith se partageront le reste des réceptions en essayant de marquer ici et là (5 TDs à deux). Mais les Bengals ont une des meilleures paires de Safeties de NFL avec les excellents Shawn Williams et Jessie Bates (6 INTs à deux).

Le jeu au sol est bien entendu l’autre point fort des Saints avec un Kamara en feu qui n’en finit plus de marquer (9 TDs à la course). Mark Ingram pourrait avoir un rôle à jouer, mais ce rôle semble diminuer au fil des matchs vu l’excellence de Kamara. Le front-7 des Bengals pourrait rencontrer de gros problèmes, eux qui sont déjà parmi les moins bonnes défenses contre la course et qui devront faire sans leurs deux leaders LBs. Les Saints ont tout pour réussir et continuer leur festival offensif face à une défense des Bengals moyenne et handicapée par de nombreuses absences.

https://usatbengalswire.files.wordpress.com/2018/09/usatsi_11238859.jpg?w=1000&h=600&crop=1Les Bengals avaient parfaitement débuté la saison avant de baisser de régime. Si Andy Dalton n’est pas le QB dont tout le monde rêve, il reste un très bon meneur important pour son équipe : il le montre cette année où il réalise une très bonne saison (62%, 17 TDs, 8 INTs). Le QB est en passe de réaliser une des meilleures années de sa carrière, et affronter une défense des Saints pas complètement sereine peut l’aider. Son OL fait un très bon travail pour le protéger, mais aura un gros face-à-face avec Cameron Jordan (5 sacks).

Malheureusement, les soucis commencent au niveau aérien. Sans leur meilleur WR, sans leurs deux TEs titulaires, les Bengals devront faire ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Tyler Boyd sera l’arme #1 des Bengals, lui qui commence enfin à s’affirmer comme un potentiel WR#1 (620y, 5 TDs). Derrière, le TE3 C.J. Uzomah fait une belle saison (2 TDs)… mais après eux, c’est quasiment le néant. Personne ne semble en mesure d’apporter dans le jeu aérien, à moins que le retour de John Ross ait une quelconque incidence. La défense aérienne des Saints pourrait enfin se réveiller contre une attaque décimée, et permettre à l’excellent Marshon Lattimore d’intercepter sa 1ere passe de la saison.

Au sol, les Bengals ont un très bon duo de RBs, mais Gio Bernard risque d’être limité par les blessures. Joe Mixon devrait donc avoir un rôle toujours aussi important, lui qui peut aussi bien courir qu’attraper les passes (624y et 5 TDs, tout compris). Le front-7 des Saints devra le surveiller de très près, notamment par l’intermédiaire du très bon Demario Davis. mais c’est quelque chose qu’elle fait très bien cette saison. Si les Bengals à 100% avaient les armes pour faire mal à la défense des Saints, les absences importantes pourraient bien leur coûter un quelconque espoir de gagner.

https://i.sportsbookreview.com/5be20619012f86008d973914/md-sanits-bengalsL’affiche est intrigante et les deux équipes montrent de belles choses cette année, mais cela ne devrait pas suffire pour créer la surprise. Les Bengals ont le talent pour ennuyer les Saints, mais ces derniers semblent être à un niveau supérieur. L’absence des meilleurs joueurs offensifs et défensifs rend la tâche difficile aux Bengals, mais si la défense des Saints continue de prendre 30+ points à chaque match, tout est possible.

 

Atlanta Falcons (4-4) @ Cleveland Browns (2-6-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Atlanta veut continuer la remontée
Prévision Météo Ciel dégagé, 0°C

 

Avec leur longue série de défaites, il n’y a pas beaucoup d’équipes contre qui Cleveland a une série de victoires en cours : Baltimore (2018 Week 5), les Jets (2018 Week 3), San Francisco (2015 Week 14) et… Atlanta (2014 Week 12). Mais les Falcons veulent poursuivre leur série de 3 victoires et espérer que ça tombe un peu devant eux dans la division.

Ce n’était pas le moment de perdre des joueurs en défense à Cleveland : Christian Kirksey et E.J. Gaines sont partis sur IR, ce qui veut dire des munitions en moins dans une défense des Browns qui vaut mieux que les 27.4 points (28e) ou 423.9 yards (30e) encaissés ; elle a vu 123 drives dont 18 commençant dans sa propre moitié de terrain (pires marques) parce que l’attaque possède la balle en moyenne 29:15 (26e), l’a perdue 12 fois (18e) et termine 25.6% de ses drives en 3&out (27e). Cependant, elle est trop souvent dominée au sol avec 4.7 yards par course et 14 TDs déjà encaissés ; peu rassurant quand on connaît Tevin Coleman et le rookie Ito Smith qui adore finir les drives dans l’en-but. Mais, bien entendu, la force de frappe principale des Falcons vient par les airs : il faut que Myles Garrett & consorts utilisent les faiblesses d’une ligne offensive fragilisée ici ou là pour venir presser Matt Ryan. La couverture des Browns fait un travail intéressant avec Denzel Ward, mais on a vu qu’une attaque explosive (hello KC) peut rapidement la faire souffrir ; avec Houlio, Sanu, Ridley et Austin Hooper, il y a de quoi faire.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Matt+Ryan+Paul+Kruger+Cleveland+Browns+v+Atlanta+H-dwFE_7fKJl.jpgLe Modhex est embourbé, envoyez les renforts SVP : il est embourbé pour les mêmes raisons que d’habitude ; à part Jarvis Landry et malgré l’émergence de David Njoku, le corps de receveurs reste inexpérimenté (et blessé), et la ligne offensive continue d’être un problème même si elle s’améliore. Au moins, le nouveau Coordinateur Offensif semble avoir retrouvé Duke Johnson qui était enfermé dans un placard depuis le début de la saison, et il devrait voir plus de ballons. Avec Nick Chubb il a de quoi faire mal à la défense au sol des Falcons, sachant qu’on ne va pas tout de suite la déclarer guérie après la performance contre Washington vu les blessures de l’OL en face. La signature de Bruce Irvin doit aider à tous les niveaux chez Atlanta mais surtout le pass-rush (55 pressions dont 17 sacks, parmi les cinq pires de NFL) pour venir mettre la pression sur Baker Mayfield ; la couverture est exploitable, mais il faut les armes pour cela.

Si la défense des Falcons peut élever un peu son niveau, l’attaque devrait réussir suffisamment pour l’emporter.

 

Jacksonville Jaguars (3-5) @ Indianapolis Colts (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Tendances contraires
Prévision Météo Stade couvert

 

L’année dernière, les Jags avaient mis deux roustes aux Colts 27-0 et 30-10 ; mais en 2018, Andrew Luck est de retour alors que Jacksonville dégringole avec 4 défaites consécutives. Les deux équipes sortent de leur bye week, qui en a le mieux profité ?

Est-ce que les Jags se sont remis la tête à l’endroit ? : en tout cas, ils ont récupéré Leonard Fournette à l’entraînement, ce qui est de suite un plus dans une attaque devenue anémique sans lui – 16.8 points (29e), 14 TDs (28e), 352.2 yards (22e), un playcall très orienté vers la passe à 65.6% (4e !) et 18 ballons perdus (28e) dont 9 INTs (28e). On sait depuis un bon moment ce que vaut Blake Bortles et le fait qu’on ne peut pas lui faire confiance sur la durée (même s’il peut faire de belles prestations ici ou là) ; le retour de Fournette devrait faire du bien pour augmenter le misérable total de 2 petits TDs au sol (pire marque). Mais pour cela, il va falloir passer outre une défense au sol des Colts qui ne lâche que 4.2 yards au sol (12e) et aucun coureur à 100+ yards ; si elle n’est pas exempte de tout reproche, elle fait le travail avec Denico Autry, Jabaal Sheard ou Darius Leonard. Du côté du duel aérien, c’est inconstant que ce soit en protection ou en pass-rush, mais la blessure de Keelan Cole n’aide pas le corps de receveurs ; en face, si tous les membres sont disponibles, la couverture peut faire des choses intéressantes et forcer des erreurs de Bortles, surtout si Mike Mitchell continue de briller.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Jacksonville+Jaguars+v+Indianapolis+Colts+XtIP5lJdz2vl.jpgLes Colts peuvent-ils continuer leur remontée ? : ils partent probablement de trop loin, surtout avec la défaite au match aller, mais les Texans sont en bye week donc c’est toujours une possibilité de revenir. Pour cela, il faut espérer que les Colts n’aient pas été coupés dans leur bel élan par leur propre bye week. La récupération des blessés s’est vue sur la ligne offensive qui a bien mieux joué, aidant par le fait le reste de l’attaque à évoluer plus sereinement ; on sait qu’elle sera testée par une ligne défensive qui n’est pas aussi explosive que l’année dernière, mais qui reste un danger permanent avec Calais Campbell ou Yannick Ngakoue. Marlon Mack et Nyheim Hines vont avoir du travail face à Myles Jack et ses partenaires, même si on a vu des failles. Au niveau aérien, le retour de T.Y. Hilton fait du bien dans l’optique d’affronter Jalen Ramsey (mais sans A.J. Bouye)… même si ses performances, à l’image de la défense, ne sont plus exactement les mêmes. Et surtout, Captain Luck va pouvoir compter sur sa 1e Compagnie des Tight Ends avec Jack Doyle, Eric Ebron, Erik Swoope et Mo Alie-Cox parce que plus on est de fous, plus on rit ; s’il faut ça pour que des cibles attrapent des ballons, il ne faut pas se priver… surtout que les Jaguars sont susceptibles en couverture au poste.

La défense des Jags reste une entité difficile à manoeuvrer, surtout si l’attaque arrête de piétiner avec le retour de Fournette ; ce sera sans aucun doute un match serré entre les deux équipes.

 

Detroit Lions (3-5) @ Chicago Bears (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre Maintenir la pression en NFC North
Prévision Météo Quelques nuages, 0°C

 

Les Bears sortent de leur bye week et ont vu les Vikes revenir tout près derrière eux ; ils doivent reprendre un peu d’écart pendant la bye week de Minnesota, et pour cela faire la même chose qu’eux en Week 9 : battre Detroit à domicile.

Alors, cette absence de Golden Tate… : si Matthew Stafford a eu du mal à esquiver le pass-rush des Vikings, devinez ce que cela va donner avec un Khalil Mack qui va revenir de sa blessure à la cheville ; sans oublier Akiem Hicks ou Aaron Lynch dans le coin. Ajoutez à cela un Kerryon Johnson qui pourrait être limité et qui, de toute façon, va tomber dans la tronçonneuse de la défense au sol des Bears (1 TD encaissé – 3.7 yards par course – 13.4% des courses adverses terminent en run stuffs)… bref, difficile d’être très confiant pour l’offensive des visiteurs. Staffie risque de devoir faire beaucoup de travail par lui-même contre une couverture qui autorise le QB Rating adverse le plus bas de la ligue à 80.5 avec notamment 6.4 yards par passe tentée ou 15 TDs pour 14 INTs. Le trio Fuller – Amukamara – Callahan fait un travail qui va d’acceptable à excellent et le duo de Safeties Amos – Jackson confirme le bien qu’on pensait de lui.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Mitchell+Trubisky+Chicago+Bears+v+Detroit+gN2e_ncYaiZl.jpgPour autant, est-ce que ce match va être facile pour Chicago ? : le seul point qu’il va falloir surveiller pour les Bears (du moins, le plus important), c’est la tenue de la ligne offensive sans son leader Kyle Long. Cela pourrait avoir des ramifications sur le jeu au sol, qui est le point fort de l’attaque des locaux et la faibl… bon OK, la défense entière des Lions est une faiblesse cette saison ; si la ligne offensive parvient à pallier l’absence de Long, alors le duo Howard – Cohen va faire son numéro habituel contre une escouade qui lâche 5.1 yards par course. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir du talent avec le retour de Ziggy Ansah, un Da’Shawn Hand qui semble bien s’intégrer, la signature de Damon Harrison, Darius Slay, Glover Quin… mais cette année cela ne s’emboîte pas comme il faut. Une des rares choses qu’elle fait bien est de mettre la pression avec un taux de sack par action de passe de 9.8% (top NFL), mais comme la défense au sol est une passoire, les adversaires n’appellent que 52.6% de passes (30e). Sans oublier que Mitch Trubisky peut utiliser ses jambes pour avancer, lui aussi.

Il n’y a pas d’autres solutions : les Lions doivent stopper la course et courir eux-mêmes s’ils veulent avoir une chance de l’emporter à Soldier Field.

 

Arizona Cardinals (2-6) @ Kansas City Chiefs (8-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Kansas City ne doit rien lâcher
Prévision Météo Ciel dégagé, < 5°C

 

Les Chiefs ont compris que les Patriots avaient définitivement mis derrière eux leur mauvais début de saison (quelle surprise), et, sachant que la confrontation directe a tourné à l’avantage de New England, Kansas City doit continuer à avancer en battant les Cardinals.

Que doit faire Arizona pour réaliser la surprise ? : trouver la source d’eau des Chiefs et y mettre un laxatif ? Blague à part, tout n’est pas perdu : nous avons la pire attaque au sol (3.2 yards par course) face à la pire défense (5.2) et la pire attaque en first downs (13.8 par match) face à la pire défense (26.2). Mais malgré ces stats, la défense des Chiefs a l’air de redresser un peu la tête ces dernières semaines, alors qu’en face l’attaque menée par Josh Rosen manque de peps malgré David Johnson et Larry Fitzgerald. DJ va essayer d’exploiter les failles au sol, mais tout va reposer sur la capacité de la ligne offensive à tenir, un des gros problèmes d’Arizona cette saison ; Dee Ford risque bien d’en profiter, et il se dit que Justin Houston pourrait bien faire son retour.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Larry+Fitzgerald+Ron+Parker+Kansas+City+Chiefs+B-Nq77fFthwl.jpgQue doit avant tout éviter Kansas City ? : de prendre à la légère des Cards qui ont eu deux semaines pour réfléchir à eux (Arizona sort de sa bye week), SURTOUT en défense. Le Mad Morse et sa Bande de Zébulons vont devoir faire ce qu’ils savent faire de mieux, mais se méfier d’une défense adverse qui souffre de l’inefficacité de son attaque mais qui peut poser de réels problèmes. Certes, il existe l’habituel souci du Corner à l’opposé de Patrick Peterson, mais ce dernier est toujours redoutable, Budda Baker continue de prendre une place importante dans l’escouade, Chandler Jones est toujours là, et le Linebacker Josh Bynes est un bon défenseur. Des deux secteurs, c’est la défense au sol qui est la plus permissive, ce qui n’est pas une bonne idée contre Kareem Hunt ; la couverture fait un travail acceptable, notamment grâce au pass-rush, mais avec un lanceur mobile comme Patrick Mahomes, cela risque de ne pas suffire.

Il aurait été sympa de voir les Cards de 2015 contre les Chiefs de 2018, DJ vs Hunt aurait été monstrueux… mais on ne peut pas faire ce genre de choses ; KC devrait l’emporter en jouant à son niveau.

 

New England Patriots (7-2) @ Tennessee Titans (4-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre NE East vs NE South
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Titans se transforment en déclinaison sudiste des Patriots à commencer par l’ancien Linebacker Mike Vrabel devenu Head Coach de Tennessee, et cela va peut-être les aider à revenir sur Houston en stoppant leur série de défaites contre New England : 5 matchs de saison régulière et 7 matchs en comptant les playoffs ; la dernière victoire de Tennessee remonte à 2002.

La défense des Titans… mène la ligue en points encaissés ? : oui, avec 17.6 en moyenne ; elle comprend du talent à tous les niveaux, de Jurrel Casey à Kevin Byard en passant par Jayon Brown, Wesley Woodyard ou Logan Ryan. Les Patriots sont prévenus (d’autant plus que le dernier vient de chez eux) : il n’est pas facile d’avancer (333.5 yards – 8e) et de marquer (15 TDs – top NFL) contre cette défense, notamment grâce au meilleur taux de TD encaissé par voyage adverse en redzone (31.8%). Tom Brady et compagnie savent donc ce qui les attendent : c’est un gros duel de points forts. L’attaque va récupérer Sony Michel au sol, ce qui est toujours positif pour équilibrer le playcall. Les Titans, eux, savent qu’ils devront stopper le jeu au sol bien sûr, mais surtout mettre la pression sur Brady ; mais cela doit être en corrélation avec une couverture qui ferme les lignes de passe, sinon Harold Landry et les autres arriveront trop tard.

https://usatpatriotswire.files.wordpress.com/2017/01/gettyimages-78087578-e1484138715924.jpg?w=1000&h=600&crop=1L’attaque des Titans… ne mène pas grand-chose par contre : en effet. La défense des Patriots fait le travail sans soulever les foules, ce qui est souvent son cas, mais il va falloir que Marcus Mariota réédite la même performance que contre Dallas pour la vaincre. Un des nombreux ex-Patriots de l’équipe, Dion Lewis, sera très utile pour l’aider : le coureur a des jambes en ce moment et Dont’a Hightower devra veiller au grain. La défense au sol des Pats peut être bousculée, et si la ligne offensive des locaux montre les muscles comme elle l’a fait face aux Boys, il y aura des possibilités. Pour le reste, c’est Mariota et ses jeunes receveurs contre une arrière-garde expérimentée ; la ligne a plus de mal à protéger son QB, et même si le pass-rush n’est pas le fort des visiteurs, la couverture fait un assez bon travail pour forcer des sacks. Là encore, utiliser Lewis comme receveur sera une bonne solution (on est sûr que, de l’autre côté, James White ne s’en privera pas).

Les Titans sont toujours énervants à jouer, encore plus à domicile ; ce qui joue pour les visiteurs, c’est l’expérience de leur duo HC-QB contre celui des locaux.

 

Washington Redskins (5-3) @ Tampa Bay Buccaneers (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Code Red(skin)
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Redskins ont fait un non-match face à Atlanta et perdu plusieurs pièces offensives ; ils vont tenter de garder la tête de la division chez des Bucs aux deux visages.

Les absences en attaque à Washington vont-elles être masquées par cette défense ? : il y a les absences pour le reste de la saison avec les trois joueurs mis sur IR (deux OLs et un receveur), mais c’est sans compter les bobos un peu partout : il est plus rapide de compter les valides à ce niveau. Alors certes, c’est la défense de Tampa Bay en face qui continue à lâcher des points (34.4) via des TDs en redzone (90% !) ou des yards (414.2) via des big plays (46), mais ce sont des joueurs de football professionnel, et on ne peut pas les affronter avec trois cure-dents et un rouleau de papier-toilette. Il est clair que la base offensive, le jeu au sol, gagnerait à avoir Adrian Peterson et Chris Thompson, surtout si Thompson peut servir de receveur vu la grande difficulté des Bucs à couvrir les coureurs. Jordan Reed a aussi une grosse carte à jouer contre la couverture, surtout avec Jamison Crowder absent et Paul Richardson sur IR… mais tout repose sur la composition de la ligne et son travail.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_8_desktop_mobile/f_auto/redskins/wfwke3sprvovw1zxhtcr.jpgTampa Bay peut-il répéter ce qu’a réussi Atlanta ? : on ne s’attendait pas à un tel écroulement d’une bonne défense de la capitale, mais les Falcons ont fait ce qu’ils ont voulu. Tampa a des armes similaires dans le jeu aérien (ou, tout du moins, ils en ont plus), mais pour l’attaque au sol il va falloir oublier ; les Bucs continuent de patiner dans le domaine avec 3.8 yards par match (29e) et un playcall qui ne contient que 34.9% de courses (27e). C’est embêtant car cela pourrait permettre de focaliser un peu plus la défense là-dessus et d’ouvrir les voies aériennes pour Ryan Fitzpatrick ; mais Highlander a quand même les moyens de procéder. Il y a juste trop d’armes aériennes pour toutes les couvrir entre les receveurs et les TEs, même si vous avez récupéré Ha Ha Clinton-Dix pour le mettre avec D.J Swearinger et Josh Norman. Le pass-rush est une solution, un exercice dans lequel les Reds sont sympathiques, et la protection n’est pas toujours idéale.

Tout va se jouer sur la capacité de la ligne des Reds à tenir avec tous les blessés, sans oublier que les Bucs sont toujours difficiles à manier chez eux.

 

Buffalo Bills (2-7) @ New York Jets (3-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Duel de défenses
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Venez voir un duel excitant d’AFC East ! Avec une attaque qui en sera à son deuxième QB – Josh McCown – et l’autre qui en sera à son quatrième – Matt Barkley ! FEEL THE HYPE !

Blague à part, ce ne serait pas mieux de parler des défenses ? : si. Mais juste pour le prouver, combinons les pires marques des deux attaques : 10.7 points (BUF), aucun TD sur premier drive offensif (NYJ), 8 TDs (BUF), 37.5% de TDs en redzone (NYJ), 4 yards par action (BUF), 3 TDs à la passe (BUF), 17.7 passes complétées par match (NYJ), 55% de complétion (NYJ), 151.1 yards à la passe (BUF), 4.7 yards par passe tentée (BUF), 51.5 de QB Rating (BUF), aucun match à 300+ yards à la passe (BUF), aucun match à 100+ yards en réception (BUF), aucun match à 100+ yards à la course (BUF), 4 TDs défensifs « offerts » par l’attaque (BUF), 22 pertes de balle (BUF), 20.14 yards par drive (BUF) et 0.90 points par drive (BUF). Sans surprise, une bonne partie est pour Buffalo : on n’attend pas forcément des miracles de l’attaque avec Barkley derrière une ligne poreuse, un corps de receveurs sans relief et un LeSean McCoy qui n’est pas un surhomme. Du côté des Jets, Josh McCown a un peu plus d’armes et devrait pouvoir s’en sortir même sans Bilal Powell (IR) ni Robby Anderson (blessé)… mais ce ne sera pas évident.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Mike+Tolbert+New+York+Jets+v+Buffalo+Bills+eKiCuCKe2pml.jpgParlons donc des défenses : pour continuer sur le même sujet, ce ne sera pas évident pour les locaux car celle des Bills ne lâche que 313.7 yards (3e), 30 big plays (7e) et 17.1% des courses adverses terminent en run stuff (3e)… mais l’équipe entière encaisse 26.8 points (26e) parce que les adversaires démarrent sur leurs 32.45 yards (pire marque NFL). Il y a du talent dans l’escouade de Buffalo avec Jerry Hughes, Lorenzo Alexander, Matt Milano et une couverture dans l’ensemble très intéressante ; le duel ne sera pas évident pour McCown, mais sa protection n’est pas mauvaise, donc il pourrait avoir le temps de trouver des solutions. En face, la défense des Jets fait aussi une bonne saison, empêchant les adversaires d’avancer sur 3e tentative (31.3% – 2e), d’arriver en redzone (26 voyages – 10e) et de marquer des TDs une fois dedans (44.4% – 5e) ; elle préfère couvrir que plaquer les coureurs mais peut faire le travail dans les deux à l’image du duo complet de Safeties Jamal Adams – Marcus Maye. Il faudra que Leonard Williams, Darron Lee et Avery Williamson surveillent McCoy, mais elle a largement les armes pour arrêter l’attaque anémique des Bills.

La victoire sera peut-être moche, mais les Jets devraient s’en sortir vainqueurs.

 

Los Angeles Chargers (6-2) @ Oakland Raiders (1-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Grand écart californien
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 5 : LA Chargers, 26-10

 

Les Chargers continuent leur série de victoires (5) dans laquelle se trouve celle du match aller contre Oakland ; ils doivent balayer les Raiders dans la poursuite des Chiefs et d’une place en playoffs.

Que doit changer LA par rapport au match aller ? : de manière assez surprenante, le jeu au sol avait eu un peu de peine à avancer ; Melvin Gordon avait surtout fait des dégâts en réception. C’est surprenant car la défense contre la course d’Oakland n’a rien d’une foudre à 4.8 yards encaissés, 9 TDs ou 4 matchs d’un coureur adverse à 100+ yards ; c’est d’ailleurs pour cela que les adversaires appellent 49.6% de courses contre elle (top NFL). Il est à parier que les visiteurs vont vouloir faire un peu mieux dans ce domaine, alors qu’un Philip Rivers bien protégé va avoir tout loisir, contre un pass-rush absent, de trouver la firme Allen, Williams & Williams, sans oublier le polyvalent Austin « Woodcock » Ekeler (tant qu’à lui ressembler, autant qu’il récupère le surnom de Danny Woodhead).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Rodney+Hudson+Oakland+Raiders+vs+Los+Angeles+A-ey833a-sjl.jpgQue doit mieux faire Oakland par rapport au match aller ? : là aussi, on va parler du jeu au sol, mais avec Marshawn Lynch sur IR, l’opération redressement ne va pas être évidente ; et ce même si Doug Martin a une moyenne honorable de 4.3 yards par course. Il faut clairement mieux affronter la défense contre la course des Bolts pour faire mal à Corey Liuget, Denzel Perryman et leurs alliés, que d’aller chercher la couverture avec Casey Hayward, Desmond King ou Derwin James. Le danger, c’est que Derek Carr doive encore tout faire avec un corps de cibles qui est parfois trop discret entre Jared Cook, Jordy Nelson, Martavis Bryant ou Brandon LaFell (Cook s’en tire un peu mieux que les autres). Fort heureusement pour le lanceur, Joey Bosa n’est toujours pas remis, mais sa ligne ayant du mal sur les extérieurs, il devra quand même se méfier de Melvin Ingram.

Le pire ennemi des Bolts dans ce match, c’est le spectre des matchs de division à l’extérieur qui ne sont jamais faciles, c’est leur habitude de perdre des matchs qu’ils doivent gagner par des cagades improbables ; cette saison, ils ont l’air de s’être calmés à ce sujet en attaque et en défense… mais ces équipes spéciales vont finir par leur coûter cher. Peut-être pas contre Oakland qui est également mauvais dans l’exercice, mais plus tard, quand ça compte, disons, en décembre/janvier.

 

Miami Dolphins (5-4) @ Green Bay Packers (3-4-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 22:25
Lieu Lambeau Field
Titre The Philbin Bowl
Prévision Météo Nuageux, 0°C

 

Il n’est pas sûr que beaucoup de gens auraient parié avant la saison que Miami arriverait en Week 10 sans son QB titulaire mais avec un meilleur bilan que Green Bay ; les Packers payent leur inconstance et leur calendrier alors que les Dolphins parviennent à se maintenir dans la course.

Miami peut-il profiter de Packers sonnés ? : ils le sont offensivement peut-être… mais la défense a montré les crocs plus d’une fois depuis leur bye week (ils ont juste eu du mal à finir). Brock Osweiler va de nouveau mener l’attaque de Floride et il va devoir se méfier d’une couverture qui peut poser quelques problèmes : il préfèrera probablement viser le receveur couvert par Bashaud Breeland plutôt que celui couvert par Jaire Alexander. Miami a les armes pour faire mal dans les airs avec Kenny Stills, DeVante Parker ou Danny Amendola, mais cela risque d’être une bataille d’attrition entre les deux escouades ; ce sera aussi le cas en protection avec une ligne offensive qui n’est pas mauvaise, mais qui va devoir gérer les blitz et un Kenny Clark qui prend toujours plus de place. Progresser au sol sera une bonne idée, même si Blake Martinez est toujours aussi important : la ligne des Fins aime dominer ses adversaires pour ouvrir les brèches au duo intergénérationnel Kenyan Drake – Frank Gore (4.3 yards par course) ; ce sera essentiel pour équilibrer l’attaque et manger l’horloge, quelque chose dont les Fins ont cruellement besoin (27:40 de temps possession moyen – 31e). En règle générale, les locaux stoppent mieux la passe que la course, donc les floridiens devront passer par là pour contrôler le match.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Joe+Philbin+Green+Bay+Packers+v+Miami+Dolphins+xf0jKaZAKIAl.jpgEst-ce que Green Bay est devenu une équipe médiocre ? : être à un fumble de potentiellement battre les Rams ou tenir 3 QTs face à New England montrent que Green Bay n’est sûrement pas une équipe nullissime, mais qu’elle n’a plus la qualité de ses prédécesseurs, surtout en attaque. Car c’est là que le bât blesse : Aaron Rodgers et Mike McCarthy semblent vouloir continuer à jouer comme si on était en 2014, sauf que ce n’est plus la même équipe. La ligne offensive est plus inconstante à cause de l’incertitude au poste de Guards – même si elle reste d’une bonne facture dans l’ensemble ; contre Miami, cela pourrait passer car malgré Davon Godchaux ou Cameron Wake, le front-4 manque d’impact. Le jeu au sol est toujours trop peu utilisé (32.8% du playcall – 31e), même si le fumble d’Aaron Jones ne va rien faire pour aider ; néanmoins, contre une défense au sol qui lâche 4.6 yards par course, il n’y a aucune excuse pour ne pas courir. Et enfin, le jeu aérien n’est plus aussi fluide qu’à l’époque, la faute à un Rodgers moins en forme de manière générale et des receveurs expérimentés absents sur blessure excepté Davante Adams – malgré l’émergence des Wide Trigrams MVS et ESB ; ils vont probablement avoir du travail à nouveau car l’excellent Xavien Howard devrait couvrir Adams. Attention aux big plays : la défense des Fins en autorise bien trop (43 – 30e) et Green Bay n’est pas avare (36 – 12e).

Miami a des armes à faire valoir mais n’est pas suffisamment au-dessus de Green Bay pour mériter d’être nommé favori ; c’est probablement le cas aussi pour les Packers. En tout cas, on risque de voir deux équipes qui veulent établir le jeu au sol.

 

Seattle Seahawks (4-4) @ Los Angeles Rams (8-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Novembre, 22:25
Lieu Los Angeles Memorial Coliseum
Titre Laisser la défaite derrière
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 5 : LA Rams, 33-31

 

Les Rams ne sont plus invaincus, la faute à New Orleans, mais L.A. est toujours en tête de la conférence, et il faut rapidement rebondir pour ne pas laisser le doute s’installer ; la réception de Seahawks inconstants doit servir à cela.

Les Hawks peuvent-ils s’en sortir sans attaque au sol ? : ça risque d’être difficile avec cette protection ; Russell Wilson pourrait connaître le même match que contre les Bolts, à tenter des miracles mais à prendre des sacks contre Aaron Donald, Ndamukong Suh et leurs amis. Rappelons que Seattle est toujours la seule équipe à courir plus qu’elle ne passe (50.8%)… même s’il y a certaines courses qui sont en fait des échappées impromptues de Wilson. Quoi qu’il en soit, avec une défense au sol des locaux qui est prenable (4.7 yards par course), il serait préférable que Chris Carson soit présent pour tenter d’en profiter ; ce sera sinon à Mike Davis de faire le travail. Dans le domaine aérien, Marcus Peters a vraiment du mal à s’adapter à sa nouvelle équipe, ce qui donne une couverture sur le WR#1 loin d’être parfaite, mais attention : non seulement le pass-rush peut faire des étincelles contre cette ligne offensive, mais les autres arrières font le travail entre Troy Hill, Nickell Robey-Coleman, Lamarcus Joyner ou le témoin protégé John Johnson. Néanmoins, il est important de noter qu’elle peut encaisser des big plays (34) et qu’avec Tyler Lockett, le danger est toujours là.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Los+Angeles+Rams+v+Seattle+Seahawks+73bapFtpb7Sl.jpgLes visiteurs sont-ils prêts pour l’assaut offensif ? : ce qui est sûr, c’est que le retour de K.J. Wright est une excellente nouvelle quand on s’apprête à affronter Todd Gurley au sol mais également en réception ; si Bobby Wagner va surveiller le coureur au sol, Wright devrait plus spécifiquement s’occuper de lui en couverture dans un duel qui va être explosif. Les Saints (et les Packers à moindre échelle la semaine précédente) ont démontré que, quand on limite Gurley, l’attaque des Rams peut avoir un peu plus de mal. Bien entendu, cela ne suffit pas : pour le stopper, il faut boucher les trous ouverts par la superbe ligne offensive, et c’est là qu’on peut avoir plus de doutes ; les Hawks n’ont pas réussi à freiner Melvin Gordon derrière une ligne sympathique mais moins dominatrice. Et, bien entendu, il reste le problème de l’offensive aérienne : il faut la stopper en mettant la pression sur Jared Goff (encore une fois, compliqué derrière une protection pareille même si le pass-rush a repris du poil de la bête) et en marquant à la culotte toutes les armes, sachant que Cooper Kupp revient pour ce match.

Seattle peut poser des problèmes à L.A., sans aucun doute, mais ce ne sont plus les Hawks d’avant ; ils risquent d’être trop courts. En tout cas, s’ils veulent gagner, il va falloir dominer au sol des deux côtés.

 

Dallas Cowboys (3-5) @ Philadelphia Eagles (4-4)

 

Date et Heure Française Lundi 12 Novembre, 02:20
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Amari Cooper vs. Golden Tate
Prévision Météo Ciel dégagé, < 5°C

 

Bien entendu, le but n’est pas de dire que ce classique de NFC East (qui est rempli de classiques) va se jouer sur les deux receveurs, mais de noter que les deux franchises les ont ajoutés juste avant la fin de la période des échanges pour booster leur attaque et leur fin de saison.

L’attaque de Dallas peut-elle passer cette défense ? : cela risque d’être compliqué, surtout avec une ligne offensive qui continue à montrer des signes de faiblesse. La première ligne de défense en face est redoutable avec Fletcher Cox, Brandon Graham & Cie, mais il va bien falloir parvenir à la maîtriser si les Boys veulent avancer. Dallas doit arrêter de se retrouver dans des situations impossibles, notamment sur 3e tentative : cela explique leur taux abyssal de conversion (33.3% – 28e), et cela ne pardonnera pas contre une défense parmi les meilleures (33% – 3e). Il faut que la ligne ouvre les brèches pour Ezekiel Elliott afin de lui permettre de plus toucher la balle, et protège mieux Dak Prescott pour trouver ses receveurs. La couverture de Philly n’est pas exempte de tout reproche, donc il pourrait y avoir des opportunités pour Amari Cooper – Cole Beasley, mais il faut qu’une troisième cible émerge véritablement.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Dallas+Cowboys+v+Philadelphia+Eagles+bMs-Hv5NhkGl.jpgLa tâche ne sera pas plus simple pour les Eagles : certes, la défense de Dallas fait aussi une bonne saison, et c’est même elle qui a sauvé l’attaque plus d’une fois, mais on remarque le même problème ; elle n’arrive pas à être décisive sur 3e tentative (44.4% – 29e) alors que l’attaque de Philly, elle, marche plutôt bien (41.3% – 13e). Cela pourrait faire toute la différence dans un match entre défenses qui volent peu de ballons (7 à Dallas – 8 à Philly), et où la possession sera importante. Sans Jay Ajayi ni Darren Sproles, le jeu au sol des locaux parvient tout juste à surnager, et il va tomber dans le traquenard tendu par Jaylon Smith, Leighton Vander Esch et leurs partenaires (mais sans Sean Lee encore blessé). Malgré une ligne offensive sympathique mais pas sans problèmes, cela risque d’être un peu juste. Carson Wentz va donc devoir utiliser son bras, et c’est là que la différence est présente : avec l’ajout de Golden Tate, il possède un quatuor redoutable avec Nelson Agholor, Alshon Jeffery et Zach Ertz ; les Boys vont devoir utiliser les soucis de protection pour mettre la pression sur le Quarterback, car malgré Byron Jones ils n’ont pas assez de main d’oeuvre pour couvrir tout le monde.

Les deux équipes ne sont pas si éloignées l’une de l’autre dans un match qui risque d’être avant tout défensif. Les 3e tentatives et les pertes de balle (ou leur absence) vont dicter le résultat du match, ce qui place Philly légèrement au-dessus.