Gameday : Matchs du Dimanche Week 7

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Cleveland Browns @ Tampa Bay Buccaneers
Carolina Panthers @ Philadelphia Eagles
Minnesota Vikings @ New York Jets
Detroit Lions @ Miami Dolphins
New England Patriots @ Chicago Bears
Buffalo Bills @ Indianapolis Colts
Houston Texans @ Jacksonville Jaguars
New Orleans Saints @ Baltimore Ravens
Dallas Cowboys @ Washington Redskins
Los Angeles Rams @ San Francisco 49ers
Cincinnati Bengals @ Kansas City Chiefs

 

Cleveland Browns (2-3-1) @ Tampa Bay Buccaneers (2-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu Raymond James Stadium
Titre Qui retournera à l’équilibre ?
Prévision Météo Nuageux

 

Les Browns ont alterné le bon et le moins bon depuis le début de la saison alors que les Bucs sont une série de trois défaites consécutives ; l’une des deux équipes va revenir à la surface, l’autre va plonger un peu plus sous la ligne de flottaison.

Face à cette défense, la manette du Modhex à fond les gaz ! : l’attaque des Browns est un diesel (différence de +8.2 entre les points marqués en 1e et 2e MT – top NFL), la défense des Bucs aussi (différence de -14.6 entre les points encaissés en 1e et 2e MT – top NFL aussi) ; bref, les 2 premiers QTs risquent d’être essentiels de ce côté du ballon. L’escouade de Tampa Bay a vu un changement de Coordinateur avec le renvoi de Mike Smith, il reste à voir si cela va venir avec un changement de performances… et il reste à voir si Cleveland est vraiment la meilleure attaque pour constituer un bon test. Baker Mayfield doit se battre derrière une ligne offensive poreuse et des cibles qui vont de Jarvis Landry (rien à redire) à des rookies en passant par des anciens busts à peine signés parce que le reste est à l’infirmerie. De fait, on pourrait se dire que les Browns ont une chance par le sol, mais la défense de Tampa est plutôt efficace dans l’exercice avec 3.8 yards encaissés par course. En tout cas, il faudra que les visiteurs établissent la course pour ensuite mieux pouvoir utiliser les airs, notamment via de gros gains.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Kenny+Britt+Cleveland+Browns+v+Tampa+Bay+Buccaneers+AyYjkdjBPhLl.jpgLes armes de Winston n’ont rien à envier à celles de Rivers… : vous vous souvenez pourquoi la défense des Browns est reconnue cette saison ? Et le péché mignon de Jameis Winston ? Il faut donc se méfier : les visiteurs mènent toujours la ligue avec 16 ballons volés, et Winston en est déjà à 4 ballons perdus en deux matchs. Dans une inversion des forces par rapport à 2017, c’est maintenant la couverture des Browns qui est meilleure que la défense au sol, et on sait que les Bucs ont du mal à avancer par la voie terrestre, même si Peyton Barber a semblé se réveiller contre Atlanta. Joe Schobert ne sera pas là pour Cleveland, ce qui pourrait permettre à cet axe offensif de se développer. La protection est plutôt sympathique, le pass-rush en face aussi, mais des talents comme Myles Garrett et Denzel Ward peuvent changer le cours d’un match ; la question est de savoir s’ils feront la différence avant que Mike Evans, Desean Jackson ou O.J. Howard la fassent. Le duel sera très intéressant… et probablement un peu à l’avantage des locaux.

On sait qu’à domicile, Tampa est une équipe différente, capable de se sortir les tripes. Tout dépendra de la défense des locaux : si elle peut tenir, ils ont les armes pour avancer… mais, Jameis, PROTÈGE LA BALLE.

 

Carolina Panthers (3-2) @ Philadelphia Eagles (3-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Les champions sous pression
Prévision Météo Vent

 

Même si la NFC East est loin d’être surpuissante, le temps tourne pour les Eagles ; ils vont devoir se débarrasser de Panthers sur courant alternatif.

Les Panthers vont-ils suivre le même schéma que les anciens adversaires de Philly ? : la défense des Eagles voit toujours le playcall le plus déséquilibré vers la passe (68.8%), ce qui est compréhensible puisque la couverture a démontré des failles ; c’est aussi paradoxal car les locaux ont un pass-rush qui met une grande pression (sur 29.6% des actions de passe adverses – 2e), même s’il a un mal fou à finir par des sacks (sur 22.5% des pressions – 29e). On connaît Carolina : même avec le retour de Greg Olsen, le jeu au sol prend une place primordiale avec Run CMC et Cam Newton ; vu la ligne en face avec Fletcher Cox, Michael Bennett ou Brandon Graham, peut-être McCaffrey serait-il bien plus utile comme soupape de sécurité par les airs. Devin Funchess et l’ex-Eagle Torrey Smith pourraient trouver des solutions si la ligne tient le coup ; ce que, de manière assez surprenante, elle a plutôt réussi malgré toutes les blessures. En tout cas, il faudra largement élever son niveau de jeu en conversion de 3e tentative (Philly n’en concède que 29.5% – 3e) et surtout en redzone (Philly mène la ligue avec 34.8% de voyages adverses terminant en TD).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Carolina+Panthers+v+Philadelphia+Eagles+6bQVboToWjkx.jpgL’attaque de Philly est encore convalescente : elle a bien profité du retour d’Alshon Jeffery, mais il y a encore du travail. Cela vient, entre autres, d’une ligne offensive qui n’est plus aussi solide que l’année dernière (avec en plus Jason Peters qui va essayer de jouer blessé), mais elle va batailler contre une ligne défensive dont on pourrait dire la même chose malgré les efforts de Kawann Short. Résultat, on ne sait pas trop ce que ce duel va bien pouvoir donner, ce qui va impacter tout le reste. Le retour de Thomas Davis fait du bien, mais l’équipe continue d’encaisser trop de yards au sol ; cela tombe « bien », car la blessure de Jay Ajayi laisse un duo Corey Clement – Wendell Smallwood pas forcément ultra-efficace ; il devra l’être davantage pour aider l’attaque à avancer. Par les airs, Carson Wentz semble avoir retrouvé ses sensations, et il pourrait donc en profiter pour attaquer une couverture plutôt fragile dans son ensemble.

Les deux équipes adorent posséder le ballon : Philly mène la ligue à 33:13, Carolina est 3e à 32:34. Des quatre escouades, l’avantage va à la défense des Eagles qui est la meilleure, même si l’arrière-garde manque de mordant.

 

Minnesota Vikings (3-2-1) @ New York Jets (3-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre The Darnold face à un test sérieux
Prévision Météo Ciel dégage, vent

 

Les Jets sont un peu imprévisibles depuis le début de la saison, mais Sam Darnold semble avoir trouvé un certain rythme ; cependant, la défense des Vikes va peut-être s’avérer un test trop compliqué.

Minnesota a réenclenché la marche avant, quel est le risque #1 ? : de sous-estimer une équipe des Jets qui semble l’avoir trouvée aussi, même si cela semble peut-être plus fragile que pour les Vikes. Le duel va notamment être intéressant de ce côté du ballon : est-ce que les visiteurs vont continuer à avoir une attaque un peu équilibrée ? Latavius Murray suffira-t-il à continuer la renaissance du jeu au sol ? La tâche ne sera pas forcément aussi facile avec Leonard Williams et Avery Williamson en face, mais la défense au sol a eu des absences. Au niveau du jeu aérien, la protection reste tendancieuse et le pass-rush des Jets, s’il ne finit pas toujours le travail, peut venir frapper le QB ; Kirk Cousins devra se méfier mais il a les armes pour avancer avec son trio habituel. Parmi eux, il est possible que Kyle Rudolph fasse du grabuge car la couverture des Tight Ends laisse un peu à désirer.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Sam+Darnold+Denver+Broncos+vs+New+York+Jets+LcidUx44HNel.jpgSacré challenge pour Sam Darnold avec une défense qui paraît s’être réveillée : moui… peut-on l’affirmer haut et fort ? L’attaque des Eagles peine à retrouver son niveau avec les absences, et ne parlons même pas de celle d’Arizona, donc il faudra attendre un peu avant d’affirmer qu’elle est de retour. Celle des Jets ne gagne pas une tonne de yards (peu en fait, 340.5 par match – 26e), mais elle convertit en points (27.5 – 11e) parce qu’elle a démarré 15 drives en terrain adverse (2e) via les 15 ballons volés (2e) et les retours. C’est toujours un peu embêtant car on se demande ce que cela peut donner si la défense ne parvient pas à récupérer de possessions ? Il faudra surveiller le jeu au sol : le duo Well Well est en forme (4.5 yards par course avec tout un tas de big plays), mais il va rencontrer une défense solide qui va lui poser des problèmes. Et si elle fait son travail contre la course, alors Danielle Hunter, Stephen Weatherly et les autres vont pouvoir se concentrer sur Darnold pour lui mettre la pression.

Attention pour Minnesota, cela peut ressembler à un match piège : les Jets sont inconstants mais dangereux s’ils amènent leur meilleur visage. Il est logique que les Vikes soient favoris, mais méfiance.

 

Detroit Lions (2-3) @ Miami Dolphins (4-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre 2018 sera-t-elle différente de 2017 à Miami ?
Prévision Météo Quelques nuages

 

L’année dernière aussi, les Fins ont commencé 4-2 avant de prendre une dérouillée 40-0 à Baltimore qui a démarré une chute menant à 4-7 ; ils vont tenter de ne pas répéter le même schéma face à des Lions qui sortent de leur bye week et qui ont un besoin urgent de victoire.

Les Lions vont-ils pouvoir continuer à avancer au sol ? : ça dépend, est-ce que Kerryon Johnson va avoir plus le ballon ? La défense au sol des Fins est sympathique sans être extraordinaire, donc il est possible que Detroit ne parvienne pas forcément à faire des kilomètres ballon en main, mais il faut savoir utiliser ses points forts ; il est vrai aussi que la ligne offensive connaît des problèmes de disponibilité ici ou là, et que le front-7 mené par Davon Godchaux et Kiko Alonso pourrait les gêner. Au niveau aérien, le pass-rush serait content de retrouver Cameron Wake car il est largement insuffisant ; la protection de Matthew Stafford est très bonne (27 pressions dont 9 sacks), et même si la couverture des Fins fait un travail vraiment intéressant (avec notamment 11 INTs – top NFL), face à des zébulons comme Marvin Jones, Golden Tate ou Kenny Golladay, cela pourrait être très avantageux pour les hommes du Michigan.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Brock+Osweiler+Chicago+Bears+vs+Miami+Dolphins+geqVpO_PEbQl.jpgBrocktobre continue ! : évidemment, il serait facile de faire le raccourci et dire que si Brock Osweiler a survécu à la défense des Bears, cela va être une partie de rigolade contre celle des Lions. Mais minute : le QB de l’autre côté a un peu plus d’expérience et il peut allumer les mèches si besoin ; de plus, on parle du Brocksweiler qui a eu un peu de réussite face à Chicago : à l’instar de Highlander, il peut s’écraser aussi vite qu’il est monté. Pour éviter cela, la meilleure solution est encore de faire confiance au duo transgénérationnel à la course, Frank Gore – Kenyan Drake, face à une défense de Detroit qui lâche 5.3 yards par course. Cela permettra d’améliorer le taux de conversion de 3e tentative trop bas de Miami (34.7% – 27e) et de limiter les potentielles erreurs du QB remplaçant. La couverture de Detroit connaît également des soucis et peut être exploitée par les différentes armes de Miami ; il faut espérer que le repos a permis aux visiteurs de se remettre la tête à l’endroit défensivement.

C’est le genre de match, à domicile après un bon début de saison, que Miami a tendance à perdre pour rappeler que les espoirs ne sont jamais confirmés. À eux de prouver que cela ne sera pas le cas cette fois face à une équipe un peu désespérée.

 

New England Patriots (4-2) @ Chicago Bears (3-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre La cour des grands
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Chicago fait un début de saison surprenant derrière une défense de fer et une attaque parfois explosive, même si la défaite à Miami fait mal ; si les Bears ont des grandes aspirations, cela passe par des matchs de prestige comme celui-ci contre des Patriots qui ont redressé la barre.

Quel est le danger #1 pour New England ? : les Pats sont actuellement sur 4 victoires consécutives face aux Bears ; comme les deux équipes sont de conférences différentes, la dernière victoire de Chicago remonte en fait à 2000… soit avant l’ère Brady-Belichick. Il ne faudra donc pas que le duo soit trop confiant, car la défense des locaux est un spécimen qui n’est pas forcément facile à manipuler cette saison. En ce qui concerne Khalil Mack, il faudra lui couper une jambe (voire deux) pour rater un match de cette magnitude, et il sera là pour effrayer le remplaçant moins efficace de Marcus Cannon, LaAdrian Waddle, sur le côté droit ; autant dire que si Billou ne lui donne pas d’aide, cela risque de ne pas être beau à voir.

Attention aussi à Brady qui lance un peu trop d’INTs (qui ne sont pas toutes de son fait) car les Bears en sont à 10 cette saison : leur couverture est efficace, surtout contre les coureurs – il sera intéressant de voir si James White aura la liberté qu’il a d’habitude, et il faudra prendre en compte le fait que le Gronk’ n’est pas là ; même s’il n’a pas la même efficacité, sa simple présence change la manière de défendre. En parlant des coureurs, le jeu au sol des Patriots s’est trouvé un nouveau héros en Sony Michel, ce qui a permis de rééquilibrer le playcall ; actuellement, New England appelle 44.1% de courses (10e). Cela va donc être un duel intéressant face à Danny Trevathan – Roquan Smith et le reste d’une défense au sol qui ne lâche pas grand-chose ; Chicago sait que Brady reste dangereux quoi qu’il arrive, mais il faut au moins lui retirer cette possibilité là.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+New+England+Patriots+v+Chicago+Bears+VFuy1keLM1Vl.jpgQuel est le danger #1 pour Chicago ? : ne pas sous-estimer la défense des visiteurs, même s’il est vrai qu’elle a connu certaines difficultés. Elle a toujours du mal à mettre la pression sur le QB adverse malgré Trey Flowers et l’ajout d’Adrian Clayborn ; elle a le plus faible total de sacks (7), et la protection de Mitch Trubisky est plutôt sympathique cette saison. De manière générale d’ailleurs, les Pats ne sont pas forcément ultra-dominateurs dans leur front-7, cependant Dont’a Hightower reste un danger permanent ; il est sûr que Matt Nagy et le Biscuit auront regardé avec intérêt le match contre Kansas City : on connaît la capacité de Belichick à frustrer et confondre les jeunes QBs qu’il affronte, et cela sera la même chose à Soldier Field.

La bonne solution pour empêcher cela ? Avoir un jeu au sol qui avance contre une défense qui encaisse 4.5 yards par course ; cela tombe bien, le duo Howard – Cohen est présent et doit savoir prendre le contrôle de ce genre de matchs. C’est plus par cette voie que par la voie aérienne que Chicago pourra manger l’horloge et laisser Brady sur le banc, là où il est le moins dangereux ; c’est déjà ce que la franchise de l’Illinois fait très bien avec un temps de possession moyen de 33:03 (2e). Quand le Biscuit devra distribuer les petits-beurre, il a des armes intéressantes, mais il devra se méfier de Stephon Gilmore et des McCourty Twins.

Les deux équipes commettent peu de pénalités (4.3 par match pour NE – top NFL, 5.8 pour Chicago – 4e) ; bon point pour les Bears qui n’auront pas besoin d’offrir de cadeaux aux Pats ou de se mettre en difficulté, ce qui leur permettra de continuer leurs drives et de manger le chrono ; insistons sur ce temps de possession moyen, force des Bears : c’est la chose à faire pour vaincre les Patriots.

 

Buffalo Bills (2-4) @ Indianapolis Colts (1-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Y’a-t-il un receveur dans la salle ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Bills et les Colts sont touchés par des problèmes dans le jeu aérien, une bonne partie étant centrée sur les cibles de passe ; quelle équipe va parvenir à enregistrer une victoire bonne pour le moral ?

Que peut donner Derek Anderson, signé il y a juste quatre jours ? : c’est une bonne question ; Anderson a généralement été un remplaçant sympathique à Carolina, même si ses intérims en 2016 n’ont pas été fameux. Le problème, surtout, c’est que les Bills se retrouvent à devoir faire démarrer un QB signé il y a moins d’une semaine et qui n’a pas été titulaire depuis 687 jours. Il faudrait mieux que la machine tourne bien autour de lui… et on peut largement en douter, à commencer par la ligne offensive qui lâche 63 pressions dont 24 sacks. LeSean McCoy devrait être le meilleur ami d’Anderson, mais il va se heurter à une défense au sol qui résiste (3.9 yards par course) grâce à un front-7 actif et le duo de Linebackers Walker – Leonard. C’est en couverture que cela se gâte, surtout à cause des blessures, mais les armes aériennes des Bills sont loin d’être transcendantes, donc au final il y a de quoi être dans l’expectative de ce côté du ballon.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Matt+Milano+Indianapolis+Colts+v+Buffalo+Bills+Ia08aw0rqE6l.jpgAlors que de l’autre côté, la tâche va être ardue pour Andrew Luck… : surtout avec le Gang des Moufles qu’il emmène avec lui. Après un mauvais démarrage, la défense des Bills a haussé le ton et retrouvé un niveau plus proche de celui de l’année dernière : 311.7 yards encaissés (3e), 56 pressions (7e) dont 19 sacks (3e) ou 12 ballons volés (6e). Elle lâche encore un peu trop de 3e tentatives et de TDs en redzone, ce qui pourrait être dangereux car le miracle est toujours en cours : playcall le plus déséquilibré vers la passe à Indy (70.7%) mais meilleur taux de conversion de 3e tentative (49.4%). Comment Luck fait-il avec des illustres inconnus qui dévient ses ballons au sol ou dans les mains des adversaires ? Quel cheat code a-t-il activé ? Quoi qu’il en soit, il faudra retrouver des éléments en attaque aussi pour mieux le protéger et attraper ses passes face à une arrière-garde à l’affût. Au sol, Marlon Mack est loin d’être ridicule, c’est juste qu’il doit travailler ses mains lui aussi, et qu’il va devoir trouver un chemin en face de Kyle Williams et Matt Milano… pour ne citer qu’eux. Dur.

Luck va-t-il pouvoir passer outre cette défense pour éviter les matchs bourbiers qu’adore Buffalo ? Et surtout, lequel de ses receveurs va se faire greffer du velcro à la place des mains pour l’aider ?

 

Houston Texans (3-3) @ Jacksonville Jaguars (3-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre L’AFC South est dans le flou
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Jaguars sortent de deux semaines cauchemar, perdant leur avance dans la division ; les Texans, revenus d’entre les morts avec trois victoires consécutives, aimeraient bien en profiter pour les dépasser.

L’année dernière, ça s’était bien passé pour Houston non ? : aussi bien que pour Philippe de France, fils de Louis « Week » VI et d’Adélaïde de Savoie qui devait régner à la mort de son père mais qui a trépassé avant, quand un cochon a fait trébucher son cheval lors d’une promenade le long de la Seine (c’est probablement à partir de ce moment que les premières boucheries chevalines ont dû être ouvertes, par lassitude et vengeance). De fait, c’est son petit frère Louis « Week » VII, dit le Jeune (1120-1180), jamais destiné à être sur le trône, qui y est finalement monté ; son règne est mitigé : enrichissement du pays – participation à la deuxième croisade catastrophique et début des conflits avec l’Angleterre. La succession a été un peu différente de celle au poste de QB à Houston puisque Tom Savage n’était jamais censé être l’élu ; le match aller en Week 1 2017 face à Jacksonville et ce massacre (10 sacks) n’ont fait qu’accélérer l’avènement de Deshaun Watson. Bien que la défense des Jags semble lâcher un peu de lest ces derniers temps, la ligne offensive des Texans peut la remettre dans le droit chemin… bonne chance, Deshaun, parce que tu vas en avoir besoin. Que ce soit à la course ou en couverture, la tâche va être ardue malgré l’avènement du trio Dédédé – Fuller – KKQT.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Alfred+Blue+Houston+Texans+v+Jacksonville+yugSuA1bL7ml.jpgMais les Texans peuvent en faire un match avec LEUR défense : et ce sera probablement leur meilleur possibilité de l’emporter ; rappelons que l’année dernière, ils n’ont marqué que 14 points en tout contre le Shadguar. Après un début de chasse efficace, ce dernier a commencé à rater ses proies et sa moustache en a perdu tout son lustre : la faute avant tout à une attaque devenue moribonde sans Leonard Fournette ; à tel point que l’équipe vient de récupérer l’ex-Brown Carlos Hyde par échange. On peut demander à Blake Bortles de sauver la baraque une fois (à ses risques et périls), mais pas à chaque fois, car il a besoin d’un jeu au sol ; cela va être important contre un front-7 de Houston qui est intraitable dans l’exercice avec 3.5 yards encaissés par course et qui n’a encore autorisé aucun coureur à 100+ yards. Cela va donc être compliqué pour l’attaque terrestre, ce qui pourrait permettre à Justin James Watt et ses partenaires de se concentrer sur le pass-rush ; la protection de Bortles est moyenne mais peut plier face à des zébulons pareils en face. C’est une bonne chose parce que la couverture n’est pas le fort des Texans et un Keelan Cole ou un Dede Westbrook pourrait en profiter.

Soit l’une des deux équipes met une pagaille telle dans la protection adverse que les ballons perdus s’entassent et l’écart croit vite, soit ce sera un match défensif et serré.

 

New Orleans Saints (4-1) @ Baltimore Ravens (4-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 22:05
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Duel de meilleurs
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Cette rencontre entre les New Orleans Saints et les Baltimore Ravens s’annonce d’ores et déjà prometteuse : parce que chacune de ces équipes réalise un très bon début de saison, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit du face-à-face entre la meilleure attaque de NFL et la meilleure défense de NFL.

https://imagesvc.timeincapp.com/v3/fan/image?url=https://whodatdish.com/wp-content/blogs.dir/15/files/2016/11/9709300-michael-thomas-drew-brees-nfl-los-angeles-rams-new-orleans-saints-2.jpg&w=850Les Saints sont sur une série de 4 victoires et ne comptent pas arrêter leur festival offensif de si tôt. S’ils en sont là, ils le doivent en grande partie à l’extraordinaire Drew Brees que l’âge ne rattrape pas. Le QB, qui vient d’établir le record de yards à la passe dans l’histoire de la NFL, fait un début de saison parfait : rien ni personne ne semble pouvoir le ralentir, et il ne se fait pas prier pour leur faire payer (78% de complétion, 11 TDs, 0 INT !!) ; autant dire qu’une fois de plus, il sera l’arme offensive #1 des Saints. Bien protégé par sa ligne, il excelle mais pourrait connaître quelques difficultés lors de ce match puisque un de ses Guards est indisponible et que l’autre est incertain. Face au meilleur pass-rush de NFL, cela pourrait faire des dégâts, surtout si Terrell Suggs et Za’Darius Smith continuent leur show (10 sacks à eux deux).

Mais pour que Brees excelle autant, il lui faut un WR d’exception ; c’est le cas puisque Michael Thomas continue sa progression monstre et empile les matchs de haute volée (519y, 3 TDs). La mise sur IR de Ted Ginn n’aidant pas, les Saints ont dû se tourner, avec succès, vers Tre’Quan Smith (2 TDs) et Cameron Meredith. L’ancien Raven Benjamin Watson peut aussi se montrer efficace si personne d’autre n’est démarqué. Néanmoins, l’attaque des Saints aura un vrai candidat face à elle avec une des meilleures défenses contre la passe de NFL : les Ravens, qui ont vu le retour de Jimmy Smith, semblent difficilement prenables dans les airs avec notamment l’émergence d’Anthony Levine comme électron libre.

L’attaque de New Orleans n’est pas qu’aérienne : le jeu au sol a des éléments à faire valoir. Le duo Alvin Kamara – Mark Ingram (7 TDs à eux deux) est parmi les meilleurs de NFL et trouve souvent les espaces nécessaires pour appuyer là où ça fait mal. Mais Baltimore peut compter sur son duo de LBs C.J. Mosley – Kenny Young pour empêcher les gros gains au sol. Au final, l’attaque fait peur mais devra marquer rapidement face une défense qui n’a pas encaissé un seul TD en deuxième mi-temps.

http://www.trbimg.com/img-5b8d38f2/turbine/bs-sp-ravens-new-receivers-20180820Même s’il est encore tôt pour l’affirmer, les Ravens semblent voir le bout du tunnel, notamment offensivement. Si tout n’est pas encore parfait, l’attaque fonctionne bien mieux cette saison, avec un Joe Flacco plus proche de son niveau habituel des Playoffs que de celui de saison régulière. Le QB ne se presse pas, évite les lancers absurdes et, même si la précision n’est pas toujours là, permet à son équipe d’avancer avec confiance (69%, 9 TDs, 4 INTs). Son OL fait un super travail pour le protéger autant que possible, même si elle n’est pas aussi performante lorsqu’il s’agit d’ouvrir des brèches au sol ; elle sera mise à l’épreuve par une défense de Louisiane qui commence petit à petit à se retrouver, et qui peut toujours compter sur l’excellent Cameron Jordan (5 sacks).

Les Ravens savaient que les armes offensives étaient manquantes, et leur recrutement porte ses fruits. Si John Brown est le gros danger aérien par sa présence sur les longues balles (20y par réception, 3 TDs), c’est bien le duo Michael Crabtree – Willie Snead qui attrape la plupart des passes (30 réceptions et 300+y chacun). Si le premier nommé est irrégulier par moment à cause de ses drops, il n’en reste pas moins le WR1 de l’équipe. Flacco peut aussi compter sur un corps de TEs difficile à prédire (3 TEs ont 12+ réceptions). La défense aérienne des Saints est souvent inquiétée, dès l’instant où l’attaque ne lance pas vers Marshon Lattimore. Si le joueur est toujours aussi performant, on ne peut pas en dire autant du reste de la défense.

Au sol, les Ravens ont toutes les peines du monde à avancer. Si Alex Collins fait un boulot monstre pour grappiller quelques yards, il n’arrive pas à créer un danger continu. Cependant, ses 4 TDs montrent qu’une fois arrivés vers l’endzone, Baltimore peut compter sur son jeu au sol. Il faudra donc que Demario Davis et A.J. Klein soient en pleine forme. L’attaque n’est pas aussi impressionnante que celle d’en face, mais la défense des visiteurs est capable d’être parmi les pires de NFL, des opportunités devraient se présenter pour les locaux.

https://i2.wp.com/whodatwarriors.com/wp-content/uploads/2014/11/Saints-v-Ravens.jpgOn attend ce match avec impatience tant ces deux équipes ont impressionné dans un des secteurs du jeu. Si les Ravens ont l’avantage de jouer à domicile, Brees aura à coeur d’enfin battre la seule équipe contre qui il a toujours perdu. On verra si la meilleure défense est bien l’attaque, ou si une fois de plus en NFL, la défense fait gagner des matchs. Ce match devrait tenir toutes ses promesses et se terminer sur un score serré.

 

Dallas Cowboys (3-3) @ Washington Redskins (3-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 22:25
Lieu FedEx Field
Titre Dallas pour confirmer
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Boys ont frappé un grand coup en étrillant Jacksonville à domicile ; ils replongent dans les rivalités de NFC East avec un déplacement chez des Redskins qui sont, pour l’instant, en tête de la division.

Que doit faire Dallas pour continuer sa série contre les Reds ? : la franchise à l’étoile n’a pas perdu depuis le match retour de 2015 contre les Reds ; et les scores, l’année dernière, n’étaient pas serrés (33-19 et 38-14). Points communs : un jeu au sol puissant (Dallas revient à un bon niveau à 5.1 yards par course) et les vols de ballon (pas au top avec seulement 6 ballons volés – 22e). Attention cependant : la défense des Reds ne se laisse pas faire cette saison, limitant points (20.8), yards (326.2) ou big plays (14), et cela devrait encore être le cas. Il y a possibilité pour Ezekiel Elliott d’avancer au sol : le front-7 n’est pas mauvais avec Jonathan Allen et Preston Brown, mais il manque de pénétration avec bien trop peu de plaquages à perte. Et on sait, avec Dallas, que si la ligne contrôle les débats, alors le reste va mieux : Zeke avance, et Dak Prescott peut utiliser son bras et ses jambes avec moins de soucis en tête. En couverture, les Reds auront deux priorités : celle du pass-rush trop discret mené par Ryan Kerrigan est, au moins, de contenir Dak dans la poche, et celle de la couverture intéressante menée par Josh Norman et Quinton Dunbar est de stopper Cole Beasley avant tout.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Ezekiel+Elliott+Washington+Redskins+v+Dallas+PnX7cGEjbMLl.jpgQue doit faire Washington pour rester en tête de la division ? : compter sur la défense, et se préparer à affronter celle de Dallas qui monte irrésistiblement en puissance à l’image de son duo de jeunes Linebackers, Leighton Vander Esch – Jaylon Smith… qui devrait récupérer Sean Lee pour parfaire un trio ayant la possibilité de devenir un des meilleurs de NFL. Il faudra aussi être plus performant en 2e MT (4.8 points en moyenne, pire marque NFL), et faire plus de visites en redzone, sachant que la défense des visiteurs est très bonne pour limiter les TDs dans cette zone (41.2% – 4e). Le travail de la ligne, qui peut être inconstante, sera important face à un front-7 redoutable qui compte DeMarcus Lawrence et David Irving. Cela permettra à Adrian Peterson de progresser, et cela protègera Alex Smith qui devra faire sans Jamison Crowder et Chris Thompson. Jordan Reed et Vernon Davis ont quelque chose à faire à la réception.

Cowboys, Redskins, un classique, et celui-ci s’annonce vraiment indécis. Il y a une possibilité que les défenses prennent le pas sur les attaques. Ces deux dernières perdant très peu de ballons (6 à Dallas, 5 à Washington), cela pourrait se jouer sur les équipes spéciales – aucune n’a marqué encore, et les deux sont assez proches en terme d’efficacité.

 

Los Angeles Rams (6-0) @ San Francisco 49ers (1-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 21 Octobre, 22:25
Lieu Levi’s Stadium
Titre Aux antipodes
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Seule équipe encore invaincue, les Rams veulent conserver ce statut en se rendant chez des 49ers dont la capacité à ne rien lâcher est remarquable, mais souvent insuffisante pour pallier leurs problèmes.

L’absence de Cooper Kupp va-t-elle être si dommageable ? : Jared Goff n’est pas Aaron Rodgers, mais il a quand même largement ce qu’il faut pour faire très mal aux locaux même sans le slot receiver ; Todd Gurley, Robert Woods, Brandin Cooks, sans oublier sa ligne offensive qui continue de faire une saison remarquable. Elle devra se méfier d’un DeForest Buckner redoutable, mais dans l’ensemble elle a la capacité de contrôler ce qu’il se passe sur la ligne de scrimmage pour permettre aux playmakers de faire ce qu’ils savent faire. Pour la défense des 49ers, il faudra absolument que Reuben Foster, Fred Warner, Jaquiski Tartt et le reste ferment toutes les écoutilles au sol, ne ratent pas de plaquages face à Gurley, et ensuite il faudra que la couverture hors Richard Sherman freine les receveurs. Bref : il faudra un gameplan plus que parfait en défense ; on a vu à Green Bay que les gameplans parfaits ne suffisaient pas.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Cory+Littleton+San+Francisco+49ers+v+Los+Angeles+fNOTAvU-QVxl.jpgEn parlant de gameplan parfait, celui en attaque l’était aussi… : oui, grâce à une ligne offensive qui a majoritairement dominé les débats, ce qui n’a pas toujours été le cas cette saison. Cette fois, elle va devoir se colletiner le duo Donald – Suh, ce qui va être une autre paire de manches ; le pass-rush n’est pas forcément un secteur dans lequel les Rams brillent à cause d’un manque de puissance sur les extérieurs, mais on ne peut pas sous-estimer les deux phénomènes au milieu. Si jamais les 49ers parviennent à contrôler la ligne, alors Matt Breida et le surprenant Raheem Mostert auront probablement la possibilité d’exploiter la défense au sol toujours fragile des visiteurs ; c’est plus la rapidité de l’attaque des Rams à marquer que la qualité de la défense au sol qui pousse leurs adversaires à passer par les airs. En couverture justement, l’équipe paye un peu le manque de pression et la perte d’Aqib Talib, ce qui donne des failles à exploiter ; Marquise Goodwin, Pierre Garçon et George Kittle doivent continuer leur bonne relation avec C.J. Beathard pour en profiter.

L.A. va devoir se méfier de ce match à l’extérieur et dans la division. Certes la défense des 49ers a des problèmes, mais il va y avoir la motivation de faire tomber la dernière équipe invaincue, et l’attaque de San Francisco n’est pas à prendre à la légère.

 

Cincinnati Bengals (4-2) @ Kansas City Chiefs (5-1)

 

Date et Heure Française Lundi 22 Octobre, 02:20
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Choc au sommet de l’AFC
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Bengals et les Chiefs sont toujours en tête de leurs divisions respectives, mais ils viennent de subir une défaite qui les freine dans leur avancée ; chacune des équipes va vouloir remettre la marche avant, sachant que les Bengals n’ont plus été battus par les Chiefs depuis 2007.

L’attaque des Bengals va-t-elle pouvoir suivre ? : elle n’est pas aussi explosive que celle des Chiefs, mais Andy Dalton mène une escouade qui sait avancer (5.8 yards par action – 12e, 27 big plays – 8e) et marquer (19 TDs – 8e) ; de plus, la défense peut venir mettre son grain de sel au passage (3 TDs – top NFL). Malgré les efforts de Dee Ford, le pass-rush de Kansas City reste parfois un peu léger (même s’il est loin d’être inactif), et la protection de Dalton fait en général du bon travail ; le Ginger Ninja pourrait avoir le temps de trouver ses cibles et de prendre à revers une couverture des Chiefs trop permissive.

Tyler Boyd prend de plus en plus de place dans le jeu aérien aux côtés de A.J. Green, ce qui est une bonne chose, mais c’est pour ce genre de match que la blessure de Tyler Eifert est rageante ; C.J. Uzomah doit s’affirmer pour profiter des errements de KC quand il s’agit de marquer les TEs adverses. Au sol, la prestation de Sony Michel en Week 6 n’a fait que confirmer que le front-7 des Chiefs est trop souvent dominé malgré Chris Jones, lâchant 5.4 yards par course ; Joe Mixon et la ligne offensive ont largement la qualité pour faire mal et avancer méthodiquement pour laisser le Mahomes Show sur la touche. De plus, cela ne fera pas de mal à Cincy d’avoir un playcall un peu plus équilibré (seulement 33.8% de courses – 27e).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tra+Carson+Kansas+City+Chiefs+v+Cincinnati+Icd8G8qULs3l.jpgL’attaque des Chiefs est-elle condamnée par la défense ? : on l’a vu contre New England ; une erreur telle qu’une INT lancée en endzone à la fin de la 1e MT par Patrick Mahomes a eu un impact sur le résultat. Telle est la malédiction du jeune QB et d’une attaque délirante qui score 35.8 points (2e), gagne 418.5 yards (5e), engrange 36 big plays (top NFL) et ne perd que 5 petits ballons (2e) : ces derniers sont malgré tout cruciaux dans le résultat des matchs parce que la défense n’arrête personne. Contre Cincy, cela risque encore d’être le cas, donc Mahomes va devoir sortir le bleu de chauffe et se méfier d’une défense de Cincy qui, nous l’avons vu, sait capitaliser un maximum sur les possessions qu’elle vole.

Cependant, c’est ce qu’elle fait de mieux, car pour le reste elle possède de grosses failles. La protection de la ligne et la mobilité de Mahomes permettent de limiter un maximum les pressions mais surtout les sacks (6 seulement, top NFL) ; malgré le duo Geno Atkins – Carlos Dunlap, le pass-rush des Bengals a du mal à arriver, et cela n’est pas bon signe face à des énergumènes comme Tyreek Hill, Chris Conley, Sammy Watkins ou surtout Travis Kelce. Au sol, les Bengals lâchent 4.6 yards par course et s’apprêtent à tenter d’arrêter un Kareem Hunt comme toujours très remuant. Bref, la tâche s’annonce très compliquée.

En termes de yards concédés en AFC, la défense des Chiefs est la pire (468.2) et celle des Bengals est la deuxième pire (409.2) ; de plus, les deux attaques perdent peu de ballons (Cincy 8 – 12e, KC 5 – 2e), donc cela se jouera à la défense qui se « réveillera » le plus. Sinon, cela pourrait se déplacer sur les équipes spéciales : Kansas City possède la meilleure escouade de NFL, ce qui est un plus. À l’inverse, les locaux commettent bien trop de pénalités (8.3 – 31e pour 71.7 yards – 30e), ce qui peut aussi être rédhibitoire si elles tombent au mauvais moment.