NFL Team Honors III : Cleveland

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Désolé, fans des Browns, mais il va falloir y passer : pire bilan sur une saison à égalité avec les Lions de 2008 (0-16), pire bilan sur deux saisons (1-31), pire disette de titres de division en activité (28 ans), pire disette de playoffs en activité (15 ans – c’est eux qui récupèrent la cuillère de bois avec la fin de série des Bills), pire bilan d’un Head Coach dans sa nouvelle franchise pour Hue Jackson (1-31). Bonne chance John Dorsey.

À lire pour les sadiques (ou les masochistes chez les fans).

 

CLEVELAND BROWNS
4e AFC North ~ 0-16

 

Les prévisions de Madame Soleil 2017

 

Après avoir évité de justesse le déshonneur de terminer une saison sans une victoire, les Browns espéraient bien continuer leur reconstruction en 2017, et pour cela ils s’étaient encore servi des deux moyens principaux : la draft (dix choix dont rien que TROIS dans le premier tour !) et la Free Agency. Ils avaient tout d’abord étonné toute la ligue en échangeant avec les Texans pour récupérer le Quarterback Brock Osweiler, pour finir par le libérer comme on s’y attendait ; le deuxième tour de draft associé était le plus intéressant. De fait, la QB room se retrouvait à la fin avec le deuxième tour DeShone Kizer, déclaré titulaire, et Cody Kessler ; RGIII et Josh McCown étaient partis. L’attaque avait également vu du changement dans la ligne offensive avec les signatures de l’ex-Packer Centre J.C. Tretter et l’ex-Bengal Guard Kevin Zeitler, ce qui promettait une sacrée unité avec Joel Bitonio et Joe Thomas ; le poste de Right Tackle restant le seul point d’interrogation, surtout avec l’échange d’un autre bust, Cameron Erving, à Kansas City. Du côté des cibles de passe, c’était la fin pour Gary « Mandrake » Barnidge et il était dommageable de ne pas avoir gardé Terrelle Pryor ; l’ex-Ram Kenny Britt et le troisième choix du premier tour Tight End David Njoku devaient prendre la relève.

Mais c’est bien la défense qui avait accaparé le début de la draft avec les deux premiers choix : le #1, le Defensive End Myles Garrett, ainsi que le #25, le playmaker Jabrill Peppers. Ils devaient aider à redorer le blason d’une escouade qui n’était pas sans talent ici ou là avec le Defensive Tackle Danny Shelton ou les Linebackers Christian Kirksey et Jamie Collins, mais au sujet de laquelle on se posait pas mal de questions : Garrett pourrait-il revigorer à lui tout seul le pass-rush ? Quid de l’arrière-garde ayant perdu Joe Haden (en perte de vitesse depuis deux ans) et Tramon Williams, mais ayant vu l’arrivée de l’ex-Titan Jason McCourty (et de l’ex-Jet Calvin Pryor dans un échange mais reparti illico suite à une bagarre avec un coéquipier) ? Tout cela semblait encore bien fragile pour l’année à venir dans le nord de l’Ohio.

L’attaque donnait quelque envie de voir ce qu’elle pouvait faire avec cette ligne-là, avec le facteur-X de la titularisation de Kizer. La défense continuait de poser de multiples questions. Bref, il n’était possible de juger les Browns que sur pièce, et le fait d’atteindre cinq victoires serait déjà inespéré ; rappelons qu’ils étaient censés être en avance sur les 49ers ou les Jets dans la reconstruction de l’effectif.

 

La saison

 

  • Week 1 : Pittsburgh, 18-21
  • Week 2 : @Baltimore, 10-24
  • Week 3 : @Indianapolis, 28-31
  • Week 4 : Cincinnati, 7-31
  • Week 5 : NY Jets, 14-17
  • Week 6 : @Houston, 17-33
  • Week 7 : Tennessee, 9-12 (OT)
  • Week 8 : Minnesota, 16-33
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : @Detroit, 24-38
  • Week 11 : Jacksonville, 7-19
  • Week 12 : @Cincinnati, 16-30
  • Week 13 : @LA Chargers, 10-19
  • Week 14 : Green Bay, 21-27 (OT)
  • Week 15 : Baltimore, 10-27
  • Week 16 : @Chicago, 3-20
  • Week 17 : @Pittsburgh, 24-28

 

Le bilan

 

  • Global : 0-16.
    • Par demi-saison : 0-8, 0-8.
    • Par quart de saison : 0-4, 0-4, 0-4, 0-4.
    • À domicile : 0-8.
    • À l’extérieur : 0-8.
    • Dans la division : 0-6.
    • Dans la conférence : 0-12.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 0-9.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart : 0-6.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-1-0-1.
    • En prolongation : 0-2.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2016) : 118-134-4 (0.469, 22e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2017) : 133-123 (0.520, 10e).
    • Écart entre les deux : 0.051 (5e).

Clairement, le durcissement du calendrier n’a pas aidé, mais il reste moins compliqué que celui de l’année dernière (0.549), et les Browns ont eu les mêmes opportunités que l’année dernière d’éviter la bulle ; c’est juste que, cette fois, ils les ont manquées.

Puisque c’est le premier Season Review, une petite explication sur le bilan « en dernier quart-temps ». Il inclut quatre valeurs (W-L-TT-TL) :

  • W = Wins : le nombre de victoires acquises dans le dernier quart-temps (l’équipe était menée ou à égalité au début de la dernière période et l’a emporté avant la prolongation). Cleveland, logiquement, n’en a aucune.
  • L = Losses : le nombre de défaites concédées dans le dernier quart-temps (l’équipe menait ou était à égalité au début de la dernière période et a perdu avant la prolongation). Cleveland en a subi une seule – @Detroit : 24-24 / 24-38 – car les défaites contre Tennessee et Green Bay sont arrivées en prolongation.
  • TT = Ties Trailing : le nombre de prolongations arrachées à l’adversaire (l’équipe était menée au début de la dernière période). Cleveland n’en a aucune.
  • TL = Ties Leading : le nombre de prolongations concédées à l’adversaire (l’équipe menait au début au début de la dernière période). Cleveland en a concédé une face à Green Bay en menant 21-7 ; Tennessee ne compte pas puisque le score était de parité à 6-6.

 

La réalité

 

Cinq victoires ? Yikes, voilà ce qui s’appelle rater la marque. Lançons-nous donc dans l’annuelle liste des stats dans lesquelles les Browns ont terminé derniers de la ligue : 14.6 points marqués, 48 TDs encaissés dont 6 TDs défensifs et sur équipes spéciales dont un punt contré, aucun TD marqué sur équipe spéciale, 15 FGs réussis, un différentiel de points de -7.1 en première mi-temps et -10 au bout de trois quarts-temps, 67.4% de voyages adverses en redzone terminant en TD, un taux de complétion en attaque de 54.3%, un taux de complétion autorisé de 68.6%, un QB Rating de 61.4, un QB Rating autorisé de 102.2, un taux de réception de 55.9%, un taux de réception autorisé de 69.5%, un seul match d’un receveur à 100+ yards, 133 QB hits autorisés, 13 ballons volés, 41 ballons perdus dont 28 INTs soit le pire turnover differential à -28 et 6:11 de temps moyen passé en tête (soit SEPT MINUTES DE MOINS en moyenne qu’en 2016 !), ce qui est logique vu le reste.

Vous allez dire que c’est un tableau bien moche mais tout n’est pas noir. Vous n’avez pas remarqué qu’un secteur est manquant dans cette liste ? Et même mieux que cela, un secteur qui a BIEN marché ? Nous allons en reparler.

Voici les récompenses de la saison :

Enfoiré de Joe Thomas ! Mais quelle idée a-t-il eu d’aller se blesser pour mettre fin à sa série hallucinante de 10363 snaps ! Du coup, la course est ouverte au titre de Most Valuable Player des Browns pour 2017… et nous n’allons pas très loin puisque le titre revient au duo de Guards Kevin Zeitler & Joel Bitonio.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Isaiah+Crowell+Joel+Bitonio+Cleveland+Browns+5xJt2wrbMull.jpgLes sacks et les QB hits précités sont autant le fait de la perte du futur Hall Of Famer en Left Tackle que le fait d’un rookie Quarterback qui fonce dans les défenseurs par précipitation ; au centre, Zeitler et Bitonio ont été dominateurs, que ce soit contre la passe… ou la course. Et c’est pourquoi on se demande toujours pourquoi Hue Jackson a appelé 61.9% de passes (5e NFL) AVEC UN ROOKIE QB.

Spoiler alert : le secteur qui a bien marché est la défense contre la course, qui a fait un bond mirifique en qualité. Il y a plusieurs joueurs qui ont contribué à cela, mais le plus surprenant d’entre eux a été l’Outside-Linebacker-reconverti-Inside-Linebacker Joe Schobert. L’ex-Badger a été actif contre les coureurs adverses, plaquant à tout va et sachant utiliser les brèches ouvertes par les gros devant pour pénétrer dans le backfield et faire du dégât. Il termine en tête de la NFL avec 144 plaquages pour aller avec ses 4 passes défendues, 1 INT et 3 fumbles forcés ; il a également montré quelques aptitudes en pass-rush avec 10 pressions dont 3 sacks. Il ne lui a manqué qu’une chose cette saison, comme le reste de la défense : bien mieux couvrir contre les TE adverses ; Cleveland a été catastrophique dans cet exercice.

Un seul match d’un coureur à 100+ yards (Crowell), un seul match d’un receveur à 100+ yards (Gordon), mais c’est un autre qui mérite le titre. Il a été l’arme offensive la plus complète, à tel point qu’il est le seul de la franchise à avoir dépassé 1000 yards cette saison : le coureur Duke Johnson Jr. a réalisé une belle année insoupçonnée parce qu’il joue aux Browns.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Duke+Johnson+Cleveland+Browns+v+Baltimore+-F1pI-okadnl.jpgS’il a été solide au sol avec 82 courses pour 348 yards (4.2) et 4 TDs, c’est à la passe où il a vraiment brillé avec 74 réceptions (top team !), 693 yards et 3 TDs. Il est top-10 NFL avec un taux de réception de 79.6% (5e) et ses 538 yards après réception (6e), et il n’a fait qu’un seul drop. Bref, Johnson a été une vraie machine à yards importante pour son rookie QB, dont le seul défaut a été 3 fumbles dont 2 perdus. Son collègue Isaiah Crowell a été le cheval de labour au sol avec 206 courses pour 853 yards (4.1) et 2 TDs. Dans l’ensemble, le jeu au sol n’a pas été mauvais (4.5 yards par course) mais il a manqué d’explosivité avec 7 big plays (26).

Nous pénétrons dans un monde comme seuls les Browns peuvent en créer – le défenseur le plus constant dans la durée a probablement été le Cornerback Jason McCourty… dans une des pires unités de l’équipe. Comme vous l’avez vu avec les stats, la couverture a été catastrophique, mais ce n’est pas la faute de McCourty qui a été la présence expérimentée nécessaire pour empêcher que tout ne s’écroule littéralement, et en plus il a été excellent contre la course (même s’il a un peu cédé à la fin et qu’il n’est plus tout jeune). Il termine avec 65 plaquages, 14 passes défendues, 3 INTs dont un pick-6 et 2 fumbles forcés.

Si nous nommons le top pick Defensive End Myles Garrett, c’est rassurant pour Cleveland et tout le monde pouvait s’y attendre (même si on a déjà vu des #1 de draft s’écraser). Après un départ retardé par une blessure à la cheville, quand il a pris place sur le terrain il a été exactement ce qu’on attendait de lui : une force difficile à arrêter. Il a terminé meilleur pass-rusher avec 25 pressions dont 7 sacks, et il a été présent aussi contre la course ; il finit avec 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Myles+Garrett+New+York+Jets+v+Cleveland+Browns+Bg3WMik2B0Kl.jpgMais nous allons rajouter une mention pour le troisième tour Defensive Tackle Larry Ogunjobi ; il n’a pas énormément joué (300 snaps) mais il est entré dans la rotation qui a grandement contribué au retournement de situation dans la défense au sol.

Ce choix va peut-être surprendre : le receveur Josh Gordon, parce qu’il a probablement une responsabilité dans les Browns terminant à 0-16 cette saison. En cinq matchs, il a immédiatement fait regretter tout ce temps bêtement perdu en devenant le meilleur receveur et la menace #1 des Browns en attaque. On se demande quel aurait été le bilan final avec lui pendant 16 matchs (pas beaucoup mieux c’est sûr, mais 0-16 ?). On veut plus de CE Josh Gordon-là, et les Browns ont besoin de CE Josh Gordon-là. Il termine à 18 réceptions, 12 first downs, 335 yards, 1 TD.

Worst to Best ! Voilà donc cette défense contre la course qui a réussi l’exploit d’inverser complètement la tendance entre 2016 et 2017. Pour un nombre de courses adverses équivalentes (29.2 par match vs 31.1 l’année dernière), la métamorphose a été spectaculaire : -44.8 yards encaissés par match à 97.9 (9e) ! -1.2 yards par course à 3.4 (2e) ! -4 big plays à 10 (14e) dont aucun homerun ! -3 matchs de coureurs adverses à 100+ yards ! Mais d’où vient ce changement drastique ? Les run stuffs ont plus que doublé, passant de 39 à 86 (top NFL !) ; par rebond, cela place aussi les Browns en tête des plaquages à perte avec 120 (même si, ramené au total de plaquages, ils ne sont « que » 5e à 10.8%) ! Les défenseurs ont passé leur temps dans le backfield adverse dès qu’il s’agissait de manger du coureur. Nous en avons déjà parlé avec Joe Schobert, mais son partenaire Christian Kirksey a également été actif avec 138 plaquages dont 8 run stuffs, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré, même si c’était moins tranchant.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Joe+Schobert+Green+Bay+Packers+v+Cleveland+n7hop5gQHJ0l.jpgDevant, dans la ligne défensive, un énorme travail a été fait comme toujours par le Defensive Tackle Danny Shelton, mais même quand il n’a pas été là, les autres ont repris le flambeau pour combler son absence et continuer à faire le travail. Cela a permis aux Linebackers comme Kirskey, Schobert ou James Burgess (76 plaquages dont 10 run stuffs !) ainsi qu’aux Safeties comme Derrick Kindred (57 plaquages dont 11 run stuffs !) de finir le travail. Et encore, les Browns ont utilisé le rookie premier tour Jabrill Peppers plus comme un Free Safety qu’un vrai playmaker qui bouge partout, sinon lui aussi aurait eu plus d’impact dans ce domaine. Cela a été un véritable effort de groupe et un changement de mentalité très encourageant pour la suite.

La passe… des deux côtés, comme vous pouvez le voir d’après les stats de l’introduction. Et pourtant, du côté défensif, ce n’est pas un manque de talent : il y a non seulement le Cornerback Jason McCourty, mais surtout il y a une paire de jeunes Defensive Backs de talent avec Jamar Taylor et Breian Boddy-Calhoun ; ils accumulent 16 passes défendues… mais aucune INT. Et c’est là que les problèmes commencent à apparaître : trop peu de ballons volés, et les deux joueurs précités sont des slot CBs majoritairement ; avec un McCourty qui vieillit, cela manque de talent sur les extérieurs. Si vous ajoutez le fait que des Inside Linebackers comme Kirksey (10.5) et Schobert (10) ont autant de pressions que les pass-rushers Carl Nassib (11) et Emmanuel Ogbah (10), vous voyez le problème. 34 sacks à 6.1% par action de passe est juste en-dessous de la moyenne et dans l’absolu ce n’est pas si mal, mais l’équipe se repose trop sur les blitz pour une production médiocre.

Bien entendu, en passant du côté de l’attaque, nous arrivons au sujet de DeShone Kizer. Peut-on rappeler cette stat délirante ? Un playcall avec 61.9% de passes (5e NFL). Pour abreuver Duke Johnson sur des petites passes, c’est cool, mais ça va bien un moment, surtout quand vous perdez Joe Thomas en cours de saison. Si vous ajoutez des Tackles en Spencer Drango et Shon Coleman qui ont été loin d’être au niveau, même si encore une fois un bon nombre des 50 sacks encaissés (27e) sont imputables au jeune lanceur, ça fait beaucoup (de plus, Coleman a été pénalisé 14 fois pour 10 acceptées).

Commençons par les stats : 53.6%, 2894 yards (6.1), 11 TDs, 22 INTs, 6 fumbles, 38 sacks, 60.5 de QB Rating + 77 courses pour 419 yards et 5 TDs. Kizer était présenté comme un athlète dur au mâle avec un bon bras mais avec de gros soucis dans le processus de décision. Le résultat n’a donc pas été surprenant : il a lutté contre beaucoup d’éléments contraires (jusqu’au talent dans sa propre équipe), il n’a jamais abandonné, il a démontré une belle capacité de déplacement, il a réussi quelques lancers vraiment impressionnants, mais il a trop souvent paniqué, foncé dans des sacks et il a lancé 22 INTs, le pire total NFL. Il a essayé d’être le sauveur trop souvent, ce qu’on ne peut pas lui reprocher quand votre Head Coach… vous voulez que nous vous redonnions le taux de playcall ? Si on rajoute des cibles jeunes (Seth DeValve, David Njoku, Corey Coleman, Rashard Higgins) avec aucun à 400+ yards et surtout le four qui arrive bientôt… ça fait beaucoup. Njoku a scoré 4 TDs, mais il est encore TRÈS brut.

Difficile de ne pas nominer Kevin Zeitler et Jason McCourty ; J.C. Tretter a également été sympathique même s’il a eu un peu de mal au cours de la saison.

Il aurait été facile de dire The Brosweiler Experience, mais il était très probable qu’il ne faisait que passer, et que les Browns pouvaient se permettre d’encaisser son énorme contrat avec leur Salary Cap aussi vide que la Grand Rue un jour de duel avec les tumbleweeds qui roulent, balayés par le vent. Non, il y a une addition à hauteur de 4 ans et 32.5M$ qui était bien plus prometteuse et qui, pourtant, a fini de la même manière : le joueur libéré avant même la fin de la saison. Le receveur Kenny Britt avait réussi une telle renaissance aux Rams qu’on espérait qu’il fasse la même chose pour devenir le vétéran menant le corps des receveurs (comme McCourty chez les Cornerbacks)… il termine à 18 réceptions, 233 yards, 2 TDs, 2 drops et 17M$ garantis. Avoir un rookie QB n’aide pas, certes, mais à ce point, c’est du vol.

La majorité du match de Week 14 contre Green Bay. Certes c’était contre une équipe des Packers sans Aaron Rodgers, mais les Browns ont compté 14 points d’avance au dernier quart-temps avec la confirmation du retour de l’explosif Josh Gordon. Quand ils ont plié en prolongations on avait l’impression que l’opportunité qu’ils avaient saisie contre les Chargers en 2016 venait de s’envoler et que, cette fois, ils iraient droit au 0-16.

Le drop de Corey Coleman contre Pittsburgh en Week 17. Quel autre moyen démoralisant de finir une saison à 0-16 contre les seconds couteaux des Steelers en face (pour la deuxième année de suite en plus).

La fin de la première mi-temps face à Detroit. On peut trouver tout un tas d’autres moments, mais c’est tellement Browns. 10 secondes restantes, 17-10 Detroit, plus de temps-mort pour Cleveland. QB sneak à TROIS YARDS de l’en-but ; raté, Detroit joue logiquement un peu la montre, et fin de la mi-temps.

 

Le futur

 

Domicile : Atlanta, Baltimore, Carolina, Cincinnati, Kansas City, LA Chargers, Pittsburgh, NY Jets.
Extérieur : Baltimore, Cincinnati, Denver, New Orleans, Oakland, Pittsburgh, Tampa Bay, Houston.
Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2017 : 9.
Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2017 : 6.
Bilan cumulé en 2017 : 134-122 (0.523, 5e).

Juste pour info, les bilans cumulés des calendriers des Browns entre 2016 et 2018 : 0.549 (2e), 0.520 (10e) et 0.523 (5e). Cela n’aide pas. Celui de 2018 subit l’effet NFC South, la plus forte division de la ligue l’année dernière, que vous allez voir un peu partout.