Gameday : Matchs du Dimanche Week 9
Sommaire
Indianapolis Colts @ Houston Texans
Cincinnati Bengals @ Jacksonville Jaguars
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
Los Angeles Rams @ New York Giants
Atlanta Falcons @ Carolina Panthers
Denver Broncos @ Philadelphia Eagles
Baltimore Ravens @ Tennessee Titans
Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers
Washington Redskins @ Seattle Seahawks
Kansas City Chiefs @ Dallas Cowboys
Oakland Raiders @ Miami Dolphins
Indianapolis Colts (2-6) @ Houston Texans (3-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | L’attendu et l’inattendu |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Deux mises sur IR de Quarterbacks titulaires, l’une étant attendue depuis un moment (Andrew Luck), l’autre étant tombée comme un coup de tonnerre (Deshaun Watson) ; désormais, les deux franchises vont devoir finir la saison avec les solutions alternatives.
Les Colts ont-ils plus de chances avec Watson absent ? : dans l’ensemble oui, mais ils ont surtout plus de chance sans Watt et Mercilus en face de leur ligne offensive. Frank Gore et Marlon Mack devront néanmoins se méfier du duo McKinney-Cunningham alors que Jacoby Brissett devrait quand même s’échapper plusieurs fois de la poche pour éviter la pression et tenter de trouver ses receveurs. Mais il va clairement falloir que ces derniers se bougent car Jack Doyle ne va pas réussir 12 réceptions par match ; Hilton, Moncrief, à vous.
Est-ce la pire semaine de la jeune franchise des Texans ? : Difficile de faire pire qu’une semaine qui démarre par le propriétaire se mettant au centre de la cible avec des propos (probablement) « juste » extrêmement maladroits, provoquant une rébellion dans l’équipe, suivi par un dépouillement de cette dernière à Seattle avec une performance fantastique de Deshaun Watson pour perdre de justesse, suivi de l’échange du meilleur Offensive Lineman qui a boudé la moitié de la saison, et finissant avec la perte brutale de son rookie franchise QB. Il y a pire qu’affronter Indy dans ces conditions car Tom Savage ne va pas se retrouver face au pass-rush des Jaguars mais celui des Colts, et DeAndre Hopkins devrait trouver le moyen d’être ouvert. Mais Lamar Miller va être l’arme #1 de l’équipe en attaque ; il peut faire mal aux Linebackers.
Ce match est devenu, malheureusement, « plus compétitif » avec Watson absent.
Cincinnati Bengals (3-4) @ Jacksonville Jaguars (4-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Jacksonville veut creuser l’écart |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les Jaguars veulent continuer de croire en leur chance cette saison, alors que les Bengals s’accrochent au mince espoir de renverser la vapeur avant qu’il ne soit trop tard.
Cincinnati a-t-il les armes pour s’en sortir contre cette défense ? : pas besoin d’aller plus loin que le duel des lignes. Calais Campbell, Yannick Ngakoue, Dante Fowler contre une ligne offensive qui se délite d’année en année ? Yikes. Joe Mixon a peut-être quelque chose à faire contre une défense au sol de Jacksonville qui n’est pas souveraine, mais comment être sûr que cette ligne va parvenir à lui donner de l’espace ? Le duel entre A.J. Green et Jalen Ramsey devrait être épique, mais s’il ne tourne pas en faveur des visiteurs, Andy Dalton n’a pas vraiment d’autres cibles vers qui se tourner avec A.J. Bouye ou Tashaun Gipson patrouillant ; à part Tyler Kroft.
Les Jags ont-ils la route ouverte au titre de division ? : tant que Leonard Fournette (et T.J. Yeldon) courent bien et permettent à Blake Bortles de choisir ses passes et de ne pas avoir à tout faire tout seul, certes. Le souci c’est que la défense des Bengals est bonne dans les deux compartiments, donc il sera intéressant de voir l’attaque essayer de s’en dépêtrer, notamment dans le duel des lignes ; Geno Atkins, Carlos Dunlap et Carl Lawson ont la capacité de mener la vie dure au QB si jamais le jeu au sol n’avance pas suffisamment.
Jacksonville ne peut se permettre de laisser les doutes revenir, il faut donc s’éloigner de l’équilibre.
Tampa Bay Buccaneers (2-5) @ New Orleans Saints (5-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | When the Saints go winning out |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Saints vont essayer de confirmer la petite renaissance de leur défense en disposant de Bucs qui sont bien trop inconstants pour espérer mieux cette année.
Le jeu au sol va-t-il enfin venir aider Jameis Winston ? : les Saints représentent une bonne opportunité pour cela. Certes, la défense des locaux semble s’améliorer, mais c’est plus en couverture ; elle a toujours des problèmes pour stopper les coureurs adverses. C’est le moment pour Doug Martin, Jacquizz Rodgers et surtout la ligne offensive d’avancer pour assister le Quarterback, surtout avec ses épaules endolories. La protection devra également tenir contre Cameron Jordan pour permettre de voir un double duel intéressant : Mike Evans contre Marshon Lattimore et DeSean Jackson contre Ken Crawley ; la pelouse du Superdome sera avantageuse pour les receveurs des Saints certes, mais également pour ceux des Bucs.
New Orleans est-il paré pour un déluge de points ? : il est clair que malgré le retour de Lavonte David et Kwon Alexander, il y a largement de quoi faire dans cette défense… mais il va falloir regarder d’un peu plus près le duel des lignes qui risque d’être intéressant avec le duo intérieur des Macs (McDonald et McCoy) face à celui de la ligne offensive des Saints. Il est sûr que le pass-rush est largement insuffisant sinon, et laisser le temps à Drew Brees de disséquer la défense = points en pagaille.
Les Bucs vont devoir trouver le moyen de mettre la pression sur le #9 sinon ce match va être très long pour les visiteurs.
Los Angeles Rams (5-2) @ New York Giants (1-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Et si New York avait récupéré Andrew Whitworth ? |
| Prévision Météo | Pluie fine |
L’ajout du Left Tackle est une des raisons du renouveau de la franchise californienne, et il est légitime de se demander ce qu’il se serait passé si les Giants étaient parvenus à le faire signer.
Quel est le danger principal pour les Rams ? : on aurait pu dire la défense à la course des Giants ; elle peut toujours se réveiller et, si elle encaisse beaucoup de yards, elle n’encaisse pas beaucoup de TDs (2). Mais Todd Gurley a démontré qu’il savait également scorer en réception, et surtout les G-men vont se présenter avec pas mal d’absents dans le front-7. Si on rajoute Janoris Jenkins suspendu et une ligne offensive des Rams toujours solide, cela risque d’être compliqué de stopper Gurley et de mettre la pression sur Jared Goff.
Quelle est la meilleure arme offensive des Giants ? : s’ils peuvent retrouver une nouvelle fois leur jeu de course, il y a quelque chose à faire car la défense des Rams est un peu perméable (123.1 yards par match) ; néanmoins cela présuppose de faire les extérieurs ou de s’occuper clairement du duo Aaron Donald – Michael Brockers à l’intérieur. Avec le manque de cibles malgré la volonté d’Evan Engram, passer par les airs risque d’être un peu compliqué… surtout si les Tackles ne tiennent pas assez longtemps.
Le jeu au sol détient la clé du match des deux côtés, mais plus chez les Giants que chez les Rams.
Atlanta Falcons (4-3) @ Carolina Panthers (5-3)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Ne pas se laisser enfoncer |
| Prévision Météo | Nuageux |
Une des rencontres les plus intéressantes de ce week-end verra s’opposer des rivaux de NFC South, les Atlanta Falcons et les Carolina Panthers. Si ces deux équipes ont un bilan positif, elles restent à la poursuite d’un autre de leurs rivaux, les Saints. Mais plus qu’être relégués derrières une équipe rivale, c’est la raison qui inquiète.
Après avoir connu un passage à vide, les Falcons viennent de re-goûter à la victoire dans la difficulté. Pourquoi ont-ils autant de mal offensivement ? La question est vaste et la réponse incertaine. Ce qui est sûr, c’est que Matt Ryan éprouve plus de difficultés que d’habitude à trouver ses receveurs (9 TDs, 6 INTs), et qu’il n’est pas aussi décisif que les années passées. Si on peut mettre cela sur le dos de la gueule de bois post-Super Bowl, on ne peut pas mettre cela sur le dos de l’O-Line qui, sans être extraordinaire, protège très bien le QB. Il devra être au meilleur de sa forme s’il ne veut pas subir la fureur du pass-rush des Panthers avec Julius Peppers et Mario Addison (13 sacks pour eux deux).
Une des raisons des problèmes offensifs des Falcons provient aussi de la fébrilité du corps de receveurs. Quand on pense aux WRs d’Atlanta, on pense forcément à Julio Jones qui, même s’il reste très bon, n’a pas l’apport habituel dans cette attaque (540y, 1 TD). En son “absence”, l’équipe compte alors sur Mohamed Sanu et Austin Hooper pour faire le reste du travail (2 TDs chacun). Mais à part ces trois joueurs, le reste est un peu léger malgré les efforts de Tevin Coleman de temps en temps. En face, la défense des Panthers est très bonne mais la couverture connait quelques difficultés par moment, même si James Bradberry et Mike Adams ont le talent pour limiter l’attaque adverse.
Au sol, les Falcons pâtissent des problèmes offensifs aériens. Devonta Freeman avance comme il le peut et apporte sa pierre à l’édifice (4,5y par course, 5 TDs), mais cela reste encore loin des performances espérées par les Falcons. Face au front-7 des Panthers mené par l’excellent Luke Kuechly, le RB pourrait avoir du mal à améliorer ses statistiques. Une attaque bancale face à une bonne défense, cela n’augure rien de bon si les Falcons continuent sur cette trajectoire.
Carolina est une équipe aussi imprévisible que dangereuse. Cam Newton semble avoir du mal à retrouver sa forme et sa confiance des années passées. Le QB ne trouve pas ses receveurs comme il le souhaiterait, prenant souvent des décisions trop hâtives (10 TDs, 11 INTs). A sa décharge, son OL est tout le temps amputée d’un ou deux titulaires, ce qui l’empêche de protéger le QB correctement. Heureusement pour lui, les Falcons sont loin d’être les meilleurs pour mettre la pression et on ne voit pas qui pourrait gêner le QB (mis à part Vic Beasley Jr peut-être).
Le gros changement de la semaine se situe au niveau des receveurs, puisque les Panthers ont échangé leur meilleur WR (Kelvin Benjamin envoyé aux Bills) contre des pacotilles. Sans lui, le corps de receveurs semble encore plus fragilisé et on se demande bien comment Devin Funchess ou Christian McCaffrey (350+y chacun et 5 TDs à deux) vont faire pour se débrouiller sans le joueur qui attirait plusieurs défenseurs sur lui. Alors à moins que le TE Ed Dickson soit plus régulier, et que le WR Russell Shepard brille d’un coup, cela semble se compliquer pour l’attaque aérienne, surtout que les Falcons sont assez bons dans ce secteur du jeu, avec Desmond Trufant et Robert Alford.
Au sol, les Panthers ne connaissent pas non plus la réussite habituelle. Jonathan Stewart (3y par course, 1 TD) ne fait pas honneur à son statut de meilleur RB de l’histoire de la franchise. Pour dire, le QB a quasiment autant de yards que Stewart, mais a plus de TDs (3 pour Newton). Le duo Grady Jarrett – Deion Jones excelle de plus en plus contre la course, ce qui pourrait ne pas faciliter la vie de Panthers dépassés offensivement. Alors que la défense des Falcons s’est améliorée, l’attaque des Panthers semble perdre pied peu à peu.
Ces deux équipes étaient craintes pour leur attaque, mais les voilà parmi les moins bonnes franchises dans ce secteur. Heureusement pour elles, leur défense fait le boulot et le match devrait se jouer de ce côté-là. Malgré tout, on ne voit pas comment des Panthers déjà faibles offensivement pourront se relever de la perte de leur meilleur WR. Les Falcons ont toutes les cartes en main pour repartir de l’avant pour de bon, et enfoncer un rival direct.
Denver Broncos (3-4) @ Philadelphia Eagles (7-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Philly, Super Bowl bound ? |
| Prévision Météo | Nuageux |
Il faut remonter à 2004 pour retrouver un démarrage à 7-1 des Eagles ; quelle coïncidence, l’année de leur Super Bowl. Ils vont tenter de confirmer leur place de meilleure équipe NFL en recevant une équipe des Broncos dont l’attaque va voir un changement de tête.
A-t-on le droit de ne pas saliver d’avance à l’opposition Denver O vs. Philly D ? : Quelque soit le QB, il faudra de toute façon que la ligne offensive des Broncos tienne le coup, que le jeu au sol donne un coup de main et qu’un receveur se décide à tenter l’esquisse d’une espérance de remplacement si Emmanuel Sanders ne joue pas. Et c’est là qu’on touche au coeur du problème : Brock Osweiler doit encore prouver qu’il est plus une solution qu’un problème. Croire que la ligne offensive peut tenir avec un tel front-7 en face est, au mieux, risqué (même s’il est vrai qu’il a toujours un peu de mal à finir ses actions en sacks). Et enfin, la défense au sol des Eagles se débrouille très bien contre la course (70.4 yards par match, 3.8 par course). Il faudra quand même surveiller l’absence de Jordan Hicks.
A-t-on le droit de saliver d’avance à l’opposition Philly O vs. Denver D ? : oui on peut. Il reste à voir si Jay Ajayi pourra de suite porter les couleurs de sa nouvelle équipe, mais il y a des duels intéressants partout, à commencer sur les lignes. L’absence de Jason Peters pourrait faire mal même si Von Miller s’aligne de l’autre côté ; Shane Ray va chercher à en profiter. « Houdini » Wentz va probablement devoir faire encore quelques tours de magie, et surtout il devrait tester de nouveau sa connexion avec Zach Ertz s’il est présent ; Chris Harris et Aqib Talib sont redoutables en couverture mais il y a quelque chose à faire pour le Tight End. Au sol, cela s’annonce compliqué contre une défense qui ne lâche que 3 yards par course.
Nous avons ici deux équipes qui adorent manger l’horloge (Philly 33:37, 2e – Denver 31:46, 5e) contre deux défenses qui sont redoutables en 3e tentative (Philly 31%, 3e – Denver 25%, 1er), et une qui adore voler des ballons (14 pour Philly). Ce pourrait être le facteur qui fait pencher la balance avec un Osweiler « à froid » en face.
Baltimore Ravens (4-4) @ Tennessee Titans (4-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Nissan Stadium |
| Titre | Stabilité, nous n’écrivons pas ton nom |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Ravens et les Titans jouent au yo-yo depuis le début de la saison, les absences et les méformes empêchant toute constance dans les résultats ; à l’issue du match, une seule équipe sera dans le positif.
Les Ravens ont-ils les armes pour contrôler l’horloge ? : Alex Collins fait une belle saison et donne beaucoup d’air à une escouade qui en a besoin… mais il va prendre un mur dans ce match avec Jurrell Casey, Avery Williamson, Wesley Woodyard et leurs amis. Cela risque de faire peser plus de poids sur les épaules du Quarterback qui devrait être Joe Flacco. Les Titans n’arrivent pas du tout à mettre la pression et la couverture trinque, ce qui devrait profiter à Jeremy Maclin et Cie si Flacco parvient à nouveau à lâcher le bras (et, par rebond, ça ouvrira les brèches au sol).
Corey Davis ou Delanie Walker ; quelle présence est la plus importante ? : Walker. Le retour du rookie n’est pas anodin, mais il va tomber sur Jimmy Smith et Brandon Carr en face. Si jamais Delanie Walker ne joue pas, cela enlève une vraie possibilité de causer de gros problèmes aériens à Baltimore, surtout avec un pass-rush qui a du mal à mettre la pression. Cela pourrait mettre encore plus de pression sur le jeu au sol qui sera de toute façon l’élement central offensif des locaux ; le retour de Brandon Williams semble avoir bien profité à la défense au sol des Ravens qui va chercher à remonter la pente au niveau statistique dans cette catégorie.
Baltimore n’arrive pas sans atouts, mais devra avant tout confirmer le retour de la défense, surtout au sol, pour s’en sortir ; et si la couverture peut continuer à voler des ballons (12 !), c’est aussi bien.
Arizona Cardinals (3-4) @ San Francisco 49ers (0-8)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 22:05 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Discussion au fond de la NFC West |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
| Match aller | Arizona, 18-15 (OT) (Week 4) |
Les Cardinals démarrent la vie sans Carson Palmer en se déplaçant chez des 49ers qui attendent que Jimmy Garoppolo se mette à niveau ; bienvenue au fond de la division.
Le jeu au sol des Cards peut-il décoller ? : hasard du calendrier et des statistiques – l’attaque des Cards a le playcall le plus orienté vers la passe (67.5%) et la défense des 49ers voit le playcall adverse le plus orienté vers la course (48.3%). Et malgré cela, la défense des californiens ne lâche que 3.9 yards par course, ce qui pourrait être pire. Une bonne dose d’Adrian Peterson sera nécessaire pour éviter d’attendre des miracles de Drew Stanton, même s’il y a probablement de quoi faire avec Fitz & The Brown Bros dans le jeu aérien.
Quelle est la clé pour la première victoire des 49ers ? : ce n’est plus la défense des Cards dont on avait l’habitude les années précédentes ; elle est encore potable contre la course à 3.7 yards par course, mais elle est incapable de mettre la pression en dehors de Chandler Jones et la couverture n’est plus ce qu’elle était à part Patrick Peterson. Cependant les locaux ont perdu Pierre Garçon, parti sur IR, et Joe Staley ne devrait pas jouer avec sa fracture orbitale… bref, on sent que Carlos Hyde et Matt Breida (avec la ligne) vont devoir forcer le Destin pour trouver les brèches, car le jeu aérien devrait avoir du mal.
Les deux équipes vont avoir besoin du jeu au sol, et celle qui parviendra à l’établir aura un grand avantage face à deux défenses en souffrance.
Washington Redskins (3-4) @ Seattle Seahawks (5-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 22:05 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | L’arrivée qui peut tout changer ? |
| Prévision Météo | Pluie fine |
Les Redskins pataugent cette saison et accumulent les blessures, n’arrivant pas à suivre le rythme en tête de la division ; et pour ne rien arranger, ils se déplacent chez des Hawks qui espèrent avoir trouvé la solution avec l’échange de Duane Brown.
Washington va-t-il payer ses blessés ? : sur la ligne offensive c’est une certitude, sur la ligne défensive c’est probable aussi. Il ne fait pas bon arriver face à Seattle avec des trous dans la protection ou dans le jeu de course, ce qui promet un match compliqué pour Kirk Cousins même si Deshaun Watson a récemment prouvé qu’on pouvait y arriver. L’absence de Jordan Reed risque de faire mal aussi, demandant à Vernon Davis d’être présent, et Chris Thompson va devoir être au four et au moulin pour faire avancer l’attaque ; rappelons que la défense au sol des Hawks lâche 4.6 yards par course.
Un seul être arrive et tout est repeuplé ? : c’est l’espoir dans l’état de Washington avec Duane Brown ; ce sera important contre une équipe des Reds qui apporte la pression de partout et qui devra faire attention à contenir Russell Wilson dans la poche pour l’empêcher de faire ses arabesques habituelles. La défense au sol va devoir faire sans Jonathan Allen (IR) et Matt Ioannidis (out), ce qui vide un peu la ligne et qui pourrait profiter à une attaque des Hawks qui continue de ramer pour gagner des yards par cette voie.
Grand écart au niveau des pénalités : les Reds en ont commis 38 (2e), les Hawks 66 (32e) ; cela pourrait aider les visiteurs à continuer (ou arrêter) des drives dans un match où ils ne sont pas favoris.
Kansas City Chiefs (6-2) @ Dallas Cowboys (4-3)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Novembre, 22:25 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Explosion offensive en vue |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Voici une confrontation à suivre qui pourrait faire du grabuge entre des Kansas City Chiefs repartis de l’avant et dont les armes font palir plus d’une équipes, et des Dallas Cowboys qui ne savent pas trop de quoi sera fait leur lendemain tout en essayant de survivre dans le divison. Ce match a tout pour offrir un spectacle explosif.
Après deux défaites de suite, les Chiefs viennent de retrouver le goût de la victoire et voudront continuer dans ce sens. Avec un Alex Smith toujours aussi parfait à la baguette (16 TDs, 0 INT), ils sont confiants quant à leur potentiel offensif, surtout que le QB n’évite pas seulement les turnovers, il provoque la réussite de son équipe. Pourtant, son O-Line lui fait défaut par moment, ce qui pourrait s’avérer dangereux face à des Cowboys passés de pire pass-rush de NFL l’an passé, à un des meilleurs cette années sous l’impulsion d’un DeMarcus Lawrence énorme (10,5 sacks, top NFL).
Le corps de receveurs des Chiefs ne change que rarement d’une semaine à l’autre, et si ce n’était pour l’absence d’Albert Wilson, nous aurions encore les mêmes cibles offensives. Travis Kelce et Tyreek Hill font le plus gros du boulot, Smith ne regardant quasiment que vers eux lorsqu’il lance (550+y chacun et 7 TDs à deux). L’unique autre cible viable est le RB à tout faire dont on reparlera un peu plus bas, Kareem Hunt (300+y et 2 TDs en réception). Si la défense des Cowboys montre certaines limites, le duo Jourdan Lewis – Byron Jones est un rayon de soleil du côté de Dallas qui tentera de ralentir un peu l’explosivité adverse.
Le jeu au sol est donc mené par un Hunt de gala qui, pour la première fois de la saison la semaine dernière, n’a pas réussi à dépasser les 100y combinés lors d’un match. Mais vu le danger qu’il apporte au sol et dans les airs, le RB devrait continuer de marcher sur les défenses adverses (763y, 4 TDs au sol). Alors à moins que le duo Jaylon Smith – Sean Lee fasse des merveilles, les Cowboys pourraient bien souffrir. Ils ont des joueurs intéressants en défense, mais la mayonnaise n’a pas encore tout à fait pris et vu l’attaque des Chiefs, il faudra que Dallas soit prêt au combat.
Après un début de saison compliqué, les Cowboys viennent de réaliser deux victoires convaincantes hors de leurs bases qui seront à bonifier à domicile cette semaine. Et pour cela, ils vont compter sur le QB sophomore Dak Prescott qui continue d’impressionner. Alors que son O-Line n’est pas aussi imperméable que l’an passé (bien que restant tout de même très bonne), le jeune lanceur continue de briller et de faire avancer son équipe lorsque personne d’autre ne peut le faire. Aussi précis que vif d’esprit, le QB enchaine les performances intéressantes (14 TDs, 4 INTs). Face au pass-rush mené par Justin Houston (7,5 sacks), il devra être sûr de l’environnement qui l’entoure s’il ne veut pas perdre la balle.
Dans les airs, il peut compter sur plusieurs cibles de choix pour l’aider à réaliser sa bonne saison. Bien évidemment, Dez Bryant est toujours le WR1 vers qui les QBs se tournent, mais le receveur connait malgré tout un ralentissement inquiétant au niveau de ses performances (seulement 366y pour 4 TDs). Celui qui ne déçoit jamais, c’est le vétéran Jason Witten, toujours aussi important dans son rôle de plaque tournante (3 TDs). Derrière eux, Terrance Williams tente d’aider comme il le peut, tout en attendant toujours son premier TD, et n’oublions jamais Cole Beasley. Au final, ce corps de receveurs a le talent pour faire mal, mais connait quelques passages à vide. Et il vaut mieux les éviter face à l’excellent Marcus Peters… même si le reste de la couverture pose plus question.
Au sol, Ezekiel Elliott passe par toutes les émotions, et pas seulement par rapport à ses performances sur le terrain. Alors qu’il pensait une nouvelle fois ne pas pouvoir jouer ce match, le voilà de nouveau disponible pour aider son équipe. Et même si lui non plus n’a pas l’apport de l’an passé, il reste l’arme principale de son attaque grâce à une polyvalence de plus en plus présente (900y et 8 TDs combinés). Le front-7 des Chiefs devra donc continuer de limiter les courses adverses grâce à Derrick Johnson s’ils veulent faire un grand pas vers la victoire. Les Cowboys ont les armes offensives pour faire mal aux Chiefs, à condition de ne pas être à nouveau en sous-régime.
Une rencontre plutôt intéressante qui nous attend. Si les Chiefs ont l’avantage de jouer à domicile tout en ayant une attaque assez complète, les Cowboys sont en confiance et pourraient bien créer la surprise. La victoire reviendra à l’équipe qui arrivera le mieux à limiter la pression sur son QB, tout en tirant profit de son potentiel.
Oakland Raiders (3-5) @ Miami Dolphins (4-3)
| Date et Heure Française | Lundi 6 Novembre, 02:30 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Le match de la survie |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
A part quelques coups d’éclat, les Raiders ont du mal à mettre un pied devant l’autre cette saison et une défaite les condamnerait probablement, alors que les Dolphins postent un record positif… on ne sait pas trop comment, mais veulent entretenir l’espoir.
Quelle est la vraie identité des Raiders ? : en attaque, la ligne offensive et le Crab’, majoritairement. Le retour de Marshawn Lynch n’est pas sûr de faire une différence vu ses performances et le fait que la défense au sol des Dolphins est compétente avec ce front-7 actif. Cela risque donc de se jouer par les airs, et Derek Carr a une belle opportunité si son côté droit de ligne offensive tient le coup contre Cameron Wake : les Dolphins autorisent presque 70% de complétion, et 75% de TDs dans la zone rouge, pires marques de la ligue. Quand on sait qu’Oakland est plutôt efficace dans ces deux catégories et avec une bonne protection pour le #4, s’ils continuent de déplacer Amari Cooper pour l’aider à trouver les espaces, le match peut tourner à leur avantage.
Quelle est la vraie identité des Dolphins ? : un Jay revient, l’autre part – le Jay&Jay Show aura vécu peu de temps. Avec le crash de Matt Moore et l’échange d’Ajayi, ce qui est sûr c’est qu’on en sait encore moins sur l’identité de Miami. En attaque, c’est… à qui veut du ballon pour en faire quelque chose. La ligne offensive, peu en verve, va devoir essayer de contrer Khalil Mack, mais il y a définitivement quelque chose à faire dans le jeu aérien : la défense des Raiders est la première de l’histoire avec 0 INT dans les huit premiers matchs, et autorise le meilleur QB rating adverse (108.2). Si Cutler a le temps de lancer, Jarvis Landry et ses amis ont les capacités de faire mal à la défense pour remonter cette terrible moyenne de 13.1 points et 252.4 yards par match.
Les deux attaques aériennes ont un coup à jouer dans ce match, et Oakland devra essayer de posséder la balle plus longtemps que d’habitude (27:27 de moyenne).