Gameday : Matchs du Dimanche Week 7
Sommaire
Tampa Bay Buccaneers @ Buffalo Bills
Baltimore Ravens @ Minnesota Vikings
New York Jets @ Miami Dolphins
Arizona Cardinals @ Los Angeles Rams
Carolina Panthers @ Chicago Bears
Tennessee Titans @ Cleveland Browns
New Orleans Saints @ Green Bay Packers
Jacksonville Jaguars @ Indianapolis Colts
Dallas Cowboys @ San Francisco 49ers
Cincinnati Bengals @ Pittsburgh Steelers
Seattle Seahawks @ New York Giants
Denver Broncos @ Los Angeles Chargers
Atlanta Falcons @ New England Patriots
Tampa Bay Buccaneers (2-3) @ Buffalo Bills (3-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Le duel des inconstants |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Bucs avaient d’autres aspirations mais leur saison n’a pas encore donné les résultats escomptés ; ils se déplacent chez des Bills qui voudraient trouver la vitesse supérieure en attaque en sortant de leur bye week.
Les Bucs vont-ils enfin trouver un peu de constance ? : cela promet d’être une tâche ardue, à l’extérieur et contre cette défense. On peut commencer par le jeu au sol qui n’arrive pas à décoller, et qui risque de subir la même déconvenue contre des Bills dont la ligne défensive fait un bon travail avec Marcell Dareus ou Kyle Williams. Cela devrait pousser encore plus l’issue du match sur l’épaule endolorie de Jameis Winston, dont on peut se demander s’il va pouvoir être à son meilleur niveau. Certes, il a largement les armes pour faire mal, et sa ligne offensive est plutôt adéquate en protection contre un pass-rush qui n’arrive pas toujours à destination ; mais il devra se méfier de la couverture de Buffalo avec Tre’Davious White ou Micah Hyde.
Où est passé le jeu de course des Bills ? : au même endroit que l’efficacité de la ligne offensive. L’unité n’est clairement plus au niveau de l’année dernière, et cela impacte toute l’attaque dans son ensemble, pas seulement le jeu au sol qui patine à 3.4 yards par course. LeSean McCoy reste l’arme #1 offensive mais la mécanique n’est plus aussi bien huilée, et Tyrod Taylor doit en faire plus, avec ses jambes et avec son bras, sachant qu’il a perdu Jordan Matthews pendant quelques matchs (qu’il devrait récupérer) et Charles Clay (qu’il n’aura pas). Les Bucs ont prouvé contre les Cardinals qu’ils peuvent craquer contre un bon jeu de course (hello AP !), et surtout contre un bon jeu de passe, mais ils devraient récupérer Lavonte David, ce qui leur fera du bien dans le premier cas.
Les Bills sont légèrement favoris à la maison grâce à leur défense, mais elle aura fort à faire contre l’attaque aérienne des Bucs.
Baltimore Ravens (3-3) @ Minnesota Vikings (4-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | U.S. Bank Stadium |
| Titre | La voie est ouverte |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Minnesota a une vraie chance de creuser l’écart en tête de sa division, et pour cela il va falloir gagner une bataille qui s’annonce défensive contre des Ravens qui continuent de faire le yo-yo.
De qui la défense des Ravens devra-t-elle se méfier en premier ? : Kyle Rudolph. Stefon Diggs ne joue pas et Adam Thielen va sûrement tirer Jimmy Smith en couverture ; Jerick McKinnon serait probablement le deuxième choix juste derrière le Tight End, car même avec le retour de Brandon Williams qui devrait sévèrement aider la défense au sol avec C.J. Mosley patrouillant derrière, il faudra surveiller cela. Néanmoins, si jamais Terrell Suggs et Matt Judon ne parviennent pas à atteindre Case Keenum (le duel sera intéressant contre les Tackles Riley Reiff et Mike Remmers), alors le Quarterback aura tout le temps nécessaire pour trouver Rudolph dans ce qui semble être LA faille de la défense de Baltimore ; la paire Eric Weddle – Tony Jefferson ne joue pas vraiment au niveau escompté en ce début de saison.
De qui la défense des Vikings devra-t-elle se méfier en premier ? : Voilà le gros problème des Ravens cette saison – qui citeriez-vous, comme ça, de tête ? Les meilleurs joueurs offensifs sont probablement sur la ligne, et même elle possède des failles et n’est pas totalement blanche. Néanmoins, elle reste l’unité la plus efficace, et elle devra l’être ; il y aura des duels importants entre Ronnie Stanley et Everson Griffen ou Danielle Hunter et Austin Howard, mais c’est surtout à l’intérieur qu’on redoute le pire : les Guards restent le point faible, et face à Linval Joseph et Tom Johnson, il y a danger. De fait, le jeu au sol pourrait patiner et Joe Flacco être mis sous pression ; et même si ce n’est pas le cas, personne ne se démarque chez ses cibles, ce qui risque d’être insuffisant contre Xavier Rhodes, Terrence Newman ou Harrison Smith.
Clairement les Ravens doivent augmenter leur niveau en attaque pour espérer l’emporter, mais le peuvent-ils contre une telle défense ?
New York Jets (3-3) @ Miami Dolphins (3-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Déjà le match retour |
| Prévision Météo | Couvert |
| Match aller | NY Jets, 20-6 (Week 3) |
C’est le premier match retour intra-division et nous ne sommes qu’en Week 7 ; le match aller avait été dominé par la défense des Jets.
Quoi de neuf depuis un mois chez les Jets ? : on pensait que la franchise était partie pour le cauchemar prévu… et d’un coup l’équipe a aligné les victoires, se permettant même de pousser les Patriots dans leurs retranchements ; il est peu dire que l’optimisme modéré est de rigueur chez Gang Green. Comme pour les Dolphins, cela est avant tout dû à une défense qui a un peu redressé la barre, même si elle est loin d’être encore parfait. Par exemple, elle sait pertinemment que le front-7 mené par Leonard Williams va devoir stopper Jay Ajayi, comme lors du match aller, pour neutraliser une bonne partie de l’attaque adverse ; cela forcera la décision sur le bras de Jay Cutler qui est toujours susceptible de commettre des erreurs. Parmi ses cibles, Jarvis Landry surnage un peu et les Jets devront se méfier de lui, mais il est clair que la couverture bénéficie quand même des multiples arrivées.
Quoi de neuf depuis un mois chez les Dolphins ? : ce match a marqué le début d’une petite descente aux enfers, notamment offensivement, pour les mammifères… et puis l’équipe s’est réveillée, notamment défensivement elle aussi, réussissant deux victoires d’affilée ; la dernière contre les champions NFC en titre. Comme les deux précédents matchs de ce Gameday, on devrait donc encore avoir droit à une rencontre plutôt défensive ; l’ajout de Lawrence Timmons est pour l’instant une réussite, renforçant la défense à la course. Si jamais Bilal Powell ne revient pas dans l’attaque new-yorkaise, cela risque d’être compliqué d’avancer au sol face à un autre front-7 actif mené par Cameron Wake et Ndamukong Suh. La couverture des Dolphins a bénéficié des ajouts (draft) et des retours de blessure, mais elle reste friable ; un Josh McCown volontaire pourrait en profiter même si son groupe de receveurs n’est pas le plus talentueux.
Comme à l’aller on pourrait avoir un match défensif ; l’équipe qui parviendra à établir le jeu au sol se facilitera la tâche.
Arizona Cardinals (3-3) @ Los Angeles Rams (4-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Twickenham Stadium, Angleterre |
| Titre | Pour que le rêve continue |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Cardinals se sont sévèrement réveillés en attaque avec l’ajout d’un certain vétéran, mais des esprits chagrins diront que c’était contre Tampa Bay ; ce test-là dans l’enceinte londonienne va être bien plus concluant contre des Rams qui ne veulent pas s’arrêter de gagner.
Adrian PETERSON ! : ok, ok, l’ex-Viking et Saint a magistralement signé son arrivée chez les Cardinals par une performance… très Petersienne. Même si on sort les aérofreins en disant que la défense des Bucs manquait de titulaires en face, il est vrai que les Rams ne sont pas totalement hermétiques au sol malgré le gros travail à l’intérieur d’Aaron Donald et de Michael Brockers ; le côté gauche de la ligne avec Connor Barwin n’est pas tout blanc dans l’histoire, et Alec Ogletree peut parfois se trouver pris dans le trafic. Donc, AP pourrait avoir l’opportunité de cavaler encore quelques yards… mais la ligne offensive va quand même devoir contrôler la ligne défensive des Rams, ce qui n’est jamais facile. Et cela risque d’être encore plus compliqué en protection de passe : c’est le fort de Los Angeles qui va vouloir mettre une terrible pression sur Carson Palmer, et ils ont les armes en Cornerbacks pour contrôler même Fitz & les Browns Bros. En tout cas le duel va être intéressant ; il y a deux semaines on aurait donné les Cards vraiment mal partis dans ce match… il y a un espoir désormais.
Todd GURLEY ! : oui bon on a compris, ce sera un beau duel de coureurs. Gurley accumule les yards à une vitesse remarquable cette saison, et il s’est surtout découvert une capacité à être une menace double avec 766 yards et 7 TDs cumulés. Arizona sait parfaitement qu’il faudra commencer par stopper le #30, et la défense est une des meilleures de la ligue dans cette exercice avec Corey Peters, le rookie Haason Reddick ou les Safeties. S’ils peuvent ainsi couper la relation entre Jared Goff et son meilleur ami, il sera plus facile d’essayer de l’atteindre… mais cela risque d’être vraiment compliqué face à ce qui est en train de devenir la renaissance de l’année (voire des dix dernières années) : la ligne offensive des Rams. L’arrivée d’Andrew Whitworth semble vraiment avoir stabilisé l’unité dans une régularité et une solidité rarement vue depuis un bon moment. Ce sera une vraie gageure pour un pass-rush des Cards sans Markus Golden de mettre la pression sur Goff, ce qui pourrait permettre au receveur aligné face à Justin Bethel de faire des dégâts.
Les Cardinals semblent donc un peu plus équipés pour ce duel de division… mais les Rams restent logiquement favoris ; voilà encore des mots que l’on n’avait plus écrits depuis bien longtemps.
Carolina Panthers (4-2) @ Chicago Bears (2-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Chicago veut doubler la mise |
| Prévision Météo | Pluie fine |
Les Panthers ont subi une défaite frustrante contre les Eagles mais ils ont eu 10 jours pour s’en remettre et préparer ce déplacement chez des Bears qui n’ont rien lâché pour offrir sa première victoire au rookie Mitchell Trubisky.
Où est passé le jeu au sol des Panthers ? : il a disparu en même temps que Ryan Kalil, pourquoi cette question ? Blague à part, bien que cela puisse sembler un peu radical comme résumé, ce n’est pas si éloigné que cela de la vérité ; la blessure du Centre, malgré le bon intérim de Ted Larsen, semble avoir cassé la belle dynamique de la ligne offensive au sol. Le vétéran devrait reprendre sa place pour ce match, et si c’est le cas et qu’il n’est pas trop rouillé, porter le ballon devrait être un peu plus productif… bien qu’on ne puisse pas non plus totalement omettre que Jonathan Stewart arrive peut-être au bout du chemin. En tout cas, il sera essentiel de parvenir à contourner un front-7 qui est moyen dans l’exercice mais possède des playmakers comme Akiem Hicks ou David Trevathan. Cela permettra de ne pas mettre trop de pression sur l’épaule opérée de Cam Newton ; Pernell McPhee va essayer de se jouer de Matt Kalil, et surtout la couverture des Bears, qui connaît une petite renaissance avec Prince Amukamara ou Adrian Amos, pourrait le lui faire payer avec Greg Olsen toujours absent.
TRUBISKY FEVER, CATCH IT ! : ON SE CALME SVP MERCI. Certes, c’est toujours une bonne chose pour un rookie QB de connaître sa première victoire, surtout qu’un déplacement à Baltimore n’est jamais évident (du moins… contre la défense). Néanmoins, comme pour Newton, Mitch Trubisky va avoir besoin d’un jeu au sol qui avance pour l’emporter dans ce match ; il pourrait avoir encore plus de difficultés que celui des Panthers, bien que Luke Kuechly ne soit pas présent. Jordan Howard et Tarik Cohen sont des joueurs excitants, mais pour ce qui est de porter la balle ils vont devoir compter sur la ligne pour bloquer Kawann Shot, Star Lotulelei ou Thomas Davis ; plus facile à dire qu’à faire – et même à la réception, il n’est pas dit qu’ils y arriveront mieux. Si cela se confirme, il faudra que Trubisky parvienne à éviter le pass-rush et trouve ses cibles ; indice : celle face à Daryl Worley devrait être plus souvent ouverte que celle contre James Bradberry.
La défense des Panthers leur permet d’être favoris pour ce match, mais on sait tous que les Bears ont cette capacité à être tellement casse-co… chi… emme… bref, à être à un poil à gratter à Soldier.
Tennessee Titans (3-3) @ Cleveland Browns (0-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | Cleveland, l’histoire sans fin (ni victoire) |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Après un début de saison un peu prometteur, les Browns retombent dans leurs pires travers, semblant pris dans une spirale sans fin et changeant de Quarterback titulaire comme de chemise ; ils vont tenter de décrocher leur première victoire contre des Titans qui veulent se détacher dans l’AFC South.
Quelle est la priorité des Titans dans ce match ? : il y en a deux en réalité, qui sont un peu liées. La première est de voir si Marcus Mariota peut retrouver sa mobilité, et la deuxième c’est de l’aider en faisant fonctionner un jeu au sol qui va affronter une défense au sol plus redoutable qu’on ne le croit. Le duo DeMarco Murray – Derrick Henry – le jeunot semblant prendre le pas lentement mais sûrement sur le vétéran – va avoir comme toujours de l’importance pour établir l’attaque terrestre et manger le chrono. La couverture en face est probablement la plus dichotomique de la NFL avec Jason McCourty qui n’est pas loin d’être le meilleur joueur de l’équipe (avec Joe Thomas)… et derrière c’est moins reluisant ; autant dire que même s’il n’a pas retrouvé ses jambes, Mariota a la protection et les cibles pour progresser.
Une raison de croire que ce sera différent pour Cleveland ? : la défense des Titans est loin d’être aussi souveraine, surtout en couverture où elle a toujours de vrais problèmes à trouver la bonne formule. On devrait avoir un duel intéressant entre la ligne défensive active de Tennessee et la ligne offensive de Cleveland qui va conditionner tout le reste : le jeu au sol ainsi que le temps et les espaces que DeShone Kizer va pouvoir utiliser. Comme souvent, Duke Johnson devrait avoir une belle carte à jouer, au sol ou à la réception.
Cleveland se déplace la semaine prochaine à Londres pour rencontrer les Vikings, autant dire que la situation ne risque pas de s’améliorer.
New Orleans Saints (3-2) @ Green Bay Packers (4-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | La vie sans Rodgers |
| Prévision Météo | Pluie |
Le dernier Saints@Packers était le match d’ouverture de la saison 2011 et nous avait offert le feu d’artifice offensif auquel on pouvait prétendre ; cela risque d’être une autre musique du côté des locaux avec Aaron Rodgers sur la touche.
N’oublie-t-on pas un peu vite que le vrai duel qui fait peur est de l’autre côté ? : l’attaque des Saints contre la défense des Packers – absolument. Le fait qu’Aaron Rodgers n’est pas là veut surtout dire que si jamais l’attaque des Packers ne tient pas assez la balle, la défense, touchée par les blessures et manquant d’efficacité, va passer beaucoup de temps sur le terrain, et c’est la recette d’une catastrophe contre le canonnier Drew Brees. Les Saints devront quand même faire attention à l’intérieur de la ligne offensive (voire même le côté gauche si Terron Armstead ne revient pas), car il ne faut pas sous-estimer Mike Daniels, Kenny Clark, Nick Perry, Clay Matthews ou Blake Martinez en face ; le jeu au sol mené par Mark Ingram devra être efficace, et surtout la protection permettre à Brees de trouver ses cibles. Car c’est là que le duel semble vraiment déséquilibré : vous vous souvenez de la tôle 44-23 au Superdome en 2014 ? Morgan Burnett n’était déjà pas là, ce qui sera encore le cas ; cela vous donne une idée de ce que pourrait être le score final avec le trio Thomas-Ginn-Snead et Coby Fleener contre cette couverture.
Le vrai problème de l’attaque des Packers n’est-il pas la ligne offensive ? : ok, la question semble absurde quand on perd un double MVP, Super Bowl MVP et futur Hall Of Famer pour le remplacer par un troisième année de 5e tour dans sa première titularisation… mais les blessures à répétition dans l’unité n’aident pas. Green Bay n’arrive pas à stabiliser sa ligne à cause de toutes les blessures ; elle va certes récupérer ses Tackles David Bakhtiari et Bryan Bulaga, mais cette fois c’est le Guard Lane Taylor qui est absent. Est-ce que cela pourra quand même aider le jeu au sol mené par Ty Montgomery et le rookie Aaron Jones (qui a une chance d’avancer contre une défense au sol friable) ? Est-ce que cela sera suffisant pour protéger Brett Hundley et l’empêcher d’esquiver Cameron Jordan et Sheldon Rankins tout le match ? Le #7 devra essayer de trouver ses receveurs contre une couverture qui est la surprise de cette saison ; le rookie Marshon Lattimore et le sophomore Ken Crawley font une excellente année. Ils passeront quand même un sacré test avec Jordy Nelson et Davante Adams en face.
Les Saints sont donnés favoris à Lambeau : -13 chances que cela arrive avec le #12 en face, ce qui suffit à vous faire comprendre l’impact de sa perte. A Brett Hundley de prouver qu’il peut reprendre le flambeau.
Jacksonville Jaguars (3-3) @ Indianapolis Colts (2-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Recoller au peloton de l’AFC South |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Nouvelle semaine, nouvelle désillusion en deuxième mi-temps pour les Colts qui vont essayer de recoller dans la division en recevant des Jaguars qui n’arrivent pas à être assez constants dans leurs résultats.
Docteur Jacksonville ou Mister Jaguars ? : on pourrait aussi bien renommer cela Docteur Fournette et Mister Bortles… non attendez on ne peut pas pour ce match, car le sensationnel rookie ne devrait pas jouer. Les Colts continuent d’avoir un énorme point d’interrogation au niveau des Inside Linebackers, et cela même si la ligne défensive parvient de temps à temps à réussir une belle action ; elle aura une partie pas si évidente que cela contre une ligne offensive qui ne fait pas tomber de sa chaise, mais qui fait le travail. Si jamais T.J. Yeldon et Chris Ivory sont contenus… on en revient toujours au même débat : Blake Bortles va-t-il… « bortler » ? Malgré un Rashaan Melvin qui se montre souvent, la couverture reste fragile. Allen Hurns, Marqise Lee ou surtout le Tight End Marcedes Lewis pourraient faire des dégâts ; gros match en vue pour Jabaal Sheard et l’excellent John Simon pour non seulement aider à contenir le jeu au sol, mais aussi presser Bortles.
Le X-Factor des Colts pourrait-il être Marlon Mack ? : avec Robert Turbin sur IR, cette fois Chuck Pagano va être obligé de donner des snaps et des ballons au coureur rookie derrière l’immortel Frank Gore ; et ce même s’il n’a pas du tout le même profil, car il est plutôt mobylette et non perce-muraille sur gain court comme la Turbine. Quoi qu’il en soit, il faudra que les locaux se basent sur le jeu au sol car c’est là que réside la seule faiblesse de la défense de Jacksonville ; cela paraît un peu fou à dire avec Calais Campbell, Myles Jack, Telvin Smith & Co, mais il est vrai qu’on peut les fatiguer à force de pilonner. Jacoby Brissett lui aussi pourrait en profiter de temps en temps pour poursuivre les drives… s’il parvient à survivre à l’assaut. Car s’il doit lancer, les choses se compliquent sérieusement : non seulement la ligne offensive des Colts continue de souffrir et va affronter le meilleur pass-rush de NFL, mais A.J. Bouye et Jalen Ramsey forment probablement le meilleur tandem de Cornerbacks. Avec un T.Y. Hilton qui a tendance à disparaître, un Donte Moncrief et un Jack Doyle inconstants… on a du mal à voir les solutions.
Les deux équipes voudront avoir un jeu au sol solide ; l’une parce que son Quarterback n’est pas fiable, l’autre à cause de la DCA en face. Jacksonville est favori d’une courte tête avec cette défense.
Dallas Cowboys (2-3) @ San Francisco 49ers (0-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 22:05 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Frustration à tous les étages |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Entre des Cowboys qui n’arrivent pas à enchaîner les victoires et dont la disponibilité du coureur fétiche change tous les jours, et des 49ers qui viennent d’enchaîner cinq défaites de trois points ou moins, le vainqueur de ce match pourra calmer ses frustrations pendant une semaine.
Est-ce le vrai retour de l’attaque des Cowboys ? : on peut conserver des doutes sur certaines parties de la ligne offensive avec Jonathan Cooper et La’el Collins, mais elle joue bien mieux – Ezekiel Elliott va mieux – Dak Prescott va mieux… bref, en grande partie, oui. Et cela pourrait continuer contre une défense des 49ers qui a perdu Arik Armstead ; il reste toujours DeForest Buckner et le rookie Solomon Thomas fait sa part du travail, mais cela reste problématique pour stopper Elliott et mettre la pression sur Prescott. Si on ajoute en plus la couverture qui reste vraiment un chantier et qui va devoir essayer de stopper Dez Bryant, Terrance Williams, Cole Beasley, Jason Witten… le retour de Reuben Foster, qui a connu une saison rookie vraiment bizarre avec sa blessure rapide et ce braquage, pourrait faire du bien ; mais est-ce que cela suffira ?
Qui est C.J. Beathard ? : Casey Jarrett Beathard est le petit-fils de Bobby Beathard, le légendaire exécutif/General Manager qui a monté les effectifs de quatre champions ; les Dolphins de 1972 et 1973 ainsi que les Redskins de 1982 et 1987 (oui, c’était assez ironique de voir C.J. entrer contre Washington dimanche dernier). Rookie drafté au 3e tour en avril, les 49ers espèrent qu’il pourra être leur Quarterback du futur, et on peut dire qu’il a montré des choses intéressantes la semaine dernière. Cela va être sa première titularisation contre une défense des Cowboys qui va récupérer enfin des pièces importantes, nommément Anthony Hitchens et Sean Lee. Cela va être important surtout contre la course et Carlos Hyde, car le retour de Jaylon Smith est une belle histoire mais il n’est clairement pas à 100%. Les Boys vont devoir stopper le jeu au sol des californiens pour pousser le jeune lanceur à utiliser son bras, et faire des erreurs ; la refonte de la couverture demande encore du travail mais, à part Pierre Garçon, les armes manquent.
Les 49ers vont devoir faire le travail défensivement avant tout, et l’attaque va devoir limiter les erreurs pour espérer enfin décrocher un succès.
Cincinnati Bengals (2-3) @ Pittsburgh Steelers (4-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | Pittsburgh, la tête à l’endroit |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Rien de tel qu’une victoire de prestige pour rappeler qui est le patron dans la division et mettre les doutes derrière soi ; mais les Steelers vont-ils retomber dans leurs travers en recevant une équipe des Bengals qui sort de sa bye week ?
Les Bengals ont-ils les armes offensives pour l’emporter ? : bien entendu, il n’est pas question de parler d’A.J. Green qui reste un playmaker extraordinaire ; un Artie Burns en progression et les Steelers n’ont pas besoin de lire ce Gameday pour le savoir (même s’ils le font pour chiper quelques bonnes informations, bien entendu). C’est plutôt autour qu’on peut se poser la question, surtout après la énième mise sur IR de Tyler Eifert. Tyler Kroft est plutôt sympathique en intérim, mais ce n’est pas vraiment la même chose ; cela manque d’impact à la réception, et Joe Mixon se débat au sol mais, comme Andy Dalton, il doit composer avec une ligne offensive qui continue de montrer des failles. Si on ajoute qu’elle va devoir bloquer Cameron Heyward, Stephon Tuitt, T.J. Watt, sans compter un Ryan Shazier toujours aussi actif derrière, autant dire que l’affrontement direct penche du côté des locaux. Il va falloir trouver des brèches à exploiter pour Cincy, et ça ne va pas être facile.
Ne parle-t-on pas trop peu de la défense de Cincinnati ? : oui, ce sont deux questions sur les Bengals, mais c’est pour mieux parler de l’affrontement entre l’attaque des Steelers et la défense des visiteurs. Quand on discute les bonnes défenses de NFL, on parle des Bills, des Jaguars (par intermittence), des Steelers, des Ravens, des Texans… mais pas souvent de celle des Bengals qui est pourtant très équilibrée. Cela commence devant, avec une ligne défensive contenant des valeurs connues (Carlos Dunlap, Geno Atkins) mais également un Carl Lawson en pleine explosion ; cela nous promet un duel très intéressant face à la ligne offensive expérimentée mais qui est peut-être un peu moins forte à gauche qu’à droite. Vontaze Burfict transfigure cette escouade quand il est sur le terrain et il aura fort à faire pour freiner Le’Veon Bell. La couverture est probablement l’aspect qu’il faudra surveiller le plus, surtout sans Adam Jones et contre Antonio Brown ; dans le slot, JuJu Smith-Schuster pourrait faire mal et être très utile à Ben Roethlisberger.
Cela va donc être un duel défensif avant tout entre les deux équipes, mais c’est bien Pittsburgh qui semble mieux armé offensivement pour l’emporter.
Seattle Seahawks (3-2) @ New York Giants (1-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 22:25 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Rebelote pour les Giants ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Si la défense et le jeu de course des Giants se réveillent enfin, cela pourrait les aider fortement contre des Seahawks qui sortent de leur bye week mais qui ont perdu un Offensive Lineman titulaire.
Comment les Hawks peuvent-ils éviter la même mésaventure que Denver ? : si le jeu au sol des Seahawks opère la même métamorphose que celui des Giants la semaine dernière, cela serait un bon début. On continue de naviguer à vue dans ce qui était jadis une pierre angulaire de l’attaque à cause des blessures et des mauvaises performances, mais Seattle a toujours le chic pour nous trouver des joueurs inconnus et efficaces ; on avait Chris Carson qui est blessé, désormais c’est J.D. McKissic. Quoi qu’il en soit, il faudra passer la muraille Damon Harrison et essayer d’établir le jeu au sol pour aider Russell Wilson. Le Quarterback, lui, essaiera d’éviter la pression et de trouver ses cibles dans une arrière-garde qui n’est peut-être pas si impériale qu’en 2016, mais qui est encore capable de poser de gros problèmes ; Jimmy Graham sera à surveiller.
Les Giants ont-ils enfin trouvé la solution ? : c’est peut-être un peu tard, mais s’ils parviennent à étouffer Seattle comme ils ont étouffé Denver, même si ce n’est pas exactement la même équipe de Seattle que d’habitude, ce sera un signe. Et pour cela, le réveil du jeu au sol va encore une fois s’avérer crucial, car c’est un exercice dans lequel les Seahawks ne sont plus forcément dominateurs ; on va donc vérifier si Paul Perkins et la ligne offensive peuvent confirmer cette renaissance face à Sheldon Richardson, Bobby Wagner et K.J. Wright. Cela pourrait en même temps freiner le pass-rush qui va devoir continuer la saison sans Cliff Avril, et qui marque le pas ; mais on ne peut décemment pas être tranquille avec la ligne offensive des Giants. Surtout si ajoute par-dessus le fait qu’Eli n’a encore que son rookie Tight End Evan Engram et (peut-être) Sterling Shepard comme cibles potables, et contre cette couverture-là, ça risque de ne pas suffire.
Les Giants doivent recopier le schéma produit à Denver pour enchaîner avec une deuxième victoire, mais ce sont bien les Hawks, reposés, qui sont favoris.
Denver Broncos (3-2) @ Los Angeles Chargers (2-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Octobre, 22:25 |
| Lieu | StubHub Center |
| Titre | Denver, attention danger |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
| Match aller | Denver, 24-21 (Week 1) |
Deuxième match retour intra-division de l’année avec le déplacement de Broncos qui doivent rapidement se remettre de leur défaite contre les Giants chez des Chargers qui semblent enfin avoir appris à gagner de justesse.
Qu’est-ce qui cloche offensivement à Denver ? : on a pensé un moment que le jeu au sol était de retour, mais dès qu’il retombe dans ses travers, le match revient sur le bras de Trevor Siemian ; cela semblait OK l’année dernière… moins cette année. Peut-être pas au point de ramener Brock Osweiler, mais il y a quand même du déchet dans son jeu. Cela risque d’être un gros problème quand on fait l’état des lieux avant le match chez les Bolts : deux Right Tackles et trois receveurs indisponibles ? Des Tight Ends qui disparaissent de la circulation ? Face à Melvin Ingram et la couverture des Chargers ? Ce qui pourrait sauver Siemian, c’est que le jeu de course a une chance d’avancer ; malgré un Corey Liuget qui semble revenu à son meilleur niveau, les Inside Linebackers restent très friables à Los Angeles.
Les Giants ont-ils montré la voie à suivre à L.A. ? : avoir une défense qui martyrise l’attaque adverse, la pousse à faire des erreurs, et établir le jeu au sol pour contrôler l’horloge ? Voyons voir : comme dit ci-dessus, la première hypothèse n’est réalisable que si l’attaque terrestre des Broncos est stoppée, ce qui reste à prouver. Et la deuxième hypothèse risque de se heurter à un mur, car ce n’est plus la défense des Broncos facile à transpercer au sol. En fait, Melvin Gordon aurait plus de chance de faire des dégâts à la réception puisqu’il est devenu une vraie menace double ; les Broncos ne sont pas vraiment connus pour bien couvrir les coureurs. Et c’est même encore pire avec les Tight Ends, ce qui veut dire que Hunter Henry et Antonio Gates pourraient servir de soupapes de sécurité pour Philip Rivers… à condition que la ligne parvienne à contrer Von Miller et ses amis. Donc, les Bolts devront avant tout l’emporter en jouant comme le match aller.
Une victoire de L.A. pourrait changer la tête de la division (un peu), mais il faudra faire le travail et le finir cette fois.
Atlanta Falcons (3-2) @ New England Patriots (4-2)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Lundi 23 Octobre, 02:30 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | Oublier le passé |
| Prévision Météo | Couvert |
Le SNF de la semaine nous offre un match entre deux équipes qui se connaissent bien, puisque les New England Patriots ont battu les Atlanta Falcons au terme d’un Super Bowl incroyable il y a neuf mois. C’est justement ce genre de souvenirs qu’il faudra éviter pour chacune de ces équipes si elles ne veulent pas se tromper de cible. Dotées chacune d’une bonne attaque, leur saison est assez similaire avec des hauts et des bas.
Les Patriots viennent de se sortir d’un mauvais pas après avoir montré beaucoup de largesses cette saison. S’il y a cependant un joueur qui ne faiblit pas, c’est bien Tom Brady. Le QB continue de jouer à son niveau de Hall Of Famer (13 TDs, 2 INTs) en envoyant passe parfaite sur passe parfaite. Pourtant, son O-Line a quelques difficultés à le protéger certaines fois, mais il ne craint pas la pression et continue d’étaler son talent. La pression ne devrait pas être forte puisque après un début en fanfare, les pass-rushers des Falcons ont disparu, Vic Beasley Jr restant le plus dangereux.
On pensait que Brady aurait des problèmes à trouver ses receveurs sans sa cible favorite, mais cela est loin d’être le cas. Si on attendait forcément le duo Brandin Cooks – Rob Gronkowski (400+y chacun et 6 TDs à deux), qui continue de faire mal et d’attirer l’attention, c’est bien l’autre WR Chris Hogan qui fait une superbe saison. De plus en plus actif dans le jeu aérien des Patriots, il continue de prouver sa valeur (307y, 5 TDs). Et avec le RB James White pour apporter un danger supplémentaire, les Patriots sont toujours gâtés. Mais les Falcons auront leur mot à dire sur cette attaque aérienne, avec une défense de plus en plus intéressante, menée par le tandem Desmond Trufant – Robert Alford (10 passes défendues, 1 INT).
Au sol, les Patriots ont beaucoup plus de mal. Si Mike Gilleslee reste le #1 (4 TDs), il éprouve de grandes difficultés à avoir un impact important, et voit même Dion Lewis le rattraper au niveau des snaps. Le front-7 des Falcons pourrait en profiter, surtout si Deion Jones continue d’être omniprésent sur le terrain (38 plaquages, 1 sack, 3 passes défendues, 1 INT). La force offensive aérienne des Patriots n’est plus à démontrer, mais les Falcons pourraient bien leur donner du fil à retordre.
Pour les Falcons, la marche en avant doit revenir le plus rapidement possible sous peine de voir ses rivaux s’éloigner. Alors que Matt Ryan et ses coéquipiers avaient gagné leurs trois premiers matchs, les voilà incapables de l’emporter contre l’AFC East et des équipes a priori plus faibles (mais avec une bonne défense). Si Ryan n’est pas forcément le problème, il n’est pas non plus la solution, réalisant des matchs en demi-teinte (6 TDs, 6 INTs). Excellent par moment, le QB commet bien trop d’erreurs d’appréciation, alors que son OL le protège plutôt bien. Les Patriots ne sont pas non plus des foudres de guerre lorsqu’il s’agit de mettre la pression, mais Trey Flowers et Deatrich Wise apportent tout de même le danger (6.5 sacks pour eux deux).
L’incapacité offensive des Falcons ces derniers temps vient surtout du fait que leur star Julio Jones connait quelques difficultés à exploser cette saison. Pour preuve, il n’a toujours pas marqué le moindre TD, tout en restant le meilleur receveur de l’équipe dans les autres secteurs (25 passes reçues, 367y). Cela reste bien loin du « Houlio » qu’on connait. Derrière lui, le corps de receveurs des Falcons est assez homogène avec pas moins de 4 joueurs ayant plus de 150y. Si le TE Austin Hooper est un des principaux dangers, c’est bien du duo Mohamed Sanu – Taylor Gabriel que la solution peut venir. En rajoutant le RB Tevin Coleman à ce groupe de cibles ayant 1 TD, cela offre tout de même de nombreuses possibilités aériennes. Il va être urgent pour la couverture de New England de continuer ce qu’on a cru percevoir comme une amélioration, car l’absence de Stephon Gilmore mettra encore un peu plus de pression sur les épaules de Malcolm Butler et Devin McCourty (10 passes défendues, 3 INTs à deux).
Le jeu au sol des Falcons connait aussi un léger manque d’impact en comparaison des années précédentes, mais Devonta Freeman reste un vrai danger à surveiller de près (5 TDs). Pour le limiter, les Patriots espéreront que la grosse saison de Kyle Van Noy soit suffisante. Atlanta connaît des problèmes offensifs, mais affronter les Patriots cette année est peut-être la solution pour repartir de l’avant.
Alors que ces deux équipes semblaient quasi invincibles il y a encore peu, les voilà montrant de grosses fragilités. Pourtant, elles continuent de gagner suffisamment de matchs pour rester dangereuses, et les Falcons auront l’occasion de frapper un grand coup avec une victoire à domicile. L’erreur pour ces deux équipes serait de voir ce match comme une revanche du dernier Super Bowl, faisant place à plus d’amertume que d’envie.
Malgré tout, ce SNF devrait nous offrir un joli spectacle et les stars devraient briller.