NFL Team Honors II : Washington

500-Redskins

La première victime de la hausse de qualité de la division a bien été Washington ; encore une fois l’équipe de la capitale aura été largement capable offensivement mais aura craqué défensivement, et cette saison l’opposition était bien trop forte pour que cela puisse suffire. Néanmoins, les Redskins ont quand même réussi un petit exploit : c’est la première fois depuis 1996-1997 qu’ils postent deux saisons positives consécutives ; ironiquement, à l’époque les records en question étaient déjà 9-7 (1996) et 8-7-1 (1997). Il reste à espérer que le départ de Sean McVay ne va pas porter préjudice à l’attaque.

A lire en essayant de se rappeler des Reds en 96-97 (Norv Turner, Gus Frerotte, Terry Allen, Ken Harvey, Darrell Green, Brian Mitchell…).

 

WASHINGTON REDSKINS
3e NFC East ~ 8-7-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Qui allait voler le titre de NFC East à Washington ? Ou est-ce que les Redskins avaient les moyens d’être la première équipe de la division à conserver son titre depuis 2004 ? Voilà le challenge pour l’équipe de la capitale qui voulait croire, mais sans se brûler les ailes, à la résurgence du Quarterback Kirk Cousins en deuxième partie de saison dernière ; cette précaution était la raison du Franchise Tag appliqué par Washington à son #8. Pour l’aider à gagner son contrat longue durée, l’équipe avait drafté le receveur Josh Doctson au premier tour, préparant l’après DeSean Jackson et/ou Pierre Garçon en 2017 ; en tout cas, pour 2016, cela faisait déjà un quintet délirant avec Doctson, Jackson, Garçon, Jamison Crowder et le Tight End Jordan Reed. Néanmoins, avec le départ d’Alfred Morris, le jeune Matt Jones se retrouvait avec la lourde responsabilité de relancer un jeu au sol trop moribond, en espérant que la ligne offensive progresse dans cet exercice.

Il fallait également que la défense bâtisse sur l’amélioration vue en 2015, et pour cela l’équipe avait fait une des plus grosses acquisitions de l’intersaison en signant l’ex-Panther Josh Norman à grands renforts de dollars ; avec la révélation Bashaud Breeland de l’autre côté, cela créait un sacré duo de Cornerbacks. Dans le reste de la défense, il y avait eu du ménage : exit les Defensive Tackles Jason Hatcher et Terrance Knighton, le Linebacker Keenan Robinson et le Safety Dashon Goldson, bonjour aux rookies Linebacker Su’a Cravens et Cornerback Kendall Fuller. Mais encore une fois le pass-rush allait poser problème avec la nouvelle blessure de Junior Galette ; Ryan Kerrigan allait encore se retrouver un peu seul si personne ne venait l’aider.

Washington avait été bon dans les phases aériennes et moins bon dans les phases au sol des deux côtés du ballon. Bon point, l’équipe ne s’était pas affaiblie dans la première, mais elle ne s’était pas forcément renforcée dans la seconde, et le principal adversaire s’appelait Dallas.

 

La saison

 

  • Week 1 : Pittsburgh, 16-38
  • Week 2 : Dallas, 23-27
  • Week 3 : @NY Giants, 29-27
  • Week 4 : Cleveland, 31-20
  • Week 5 : @Baltimore, 16-10
  • Week 6 : Philadelphia, 27-20
  • Week 7 : @Detroit, 17-20
  • Week 8 : @Cincinnati, 27-27 (OT)
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : Minnesota, 26-20
  • Week 11 : Green Bay, 42-24
  • Week 12 : @Dallas, 26-31
  • Week 13 : @Arizona, 23-31
  • Week 14 : @Philadelphia, 27-22
  • Week 15 : Carolina, 15-26
  • Week 16 : @Chicago, 41-21
  • Week 17 : NY Giants, 10-19

 

Le bilan

 

  • Global : 8-7-1.
    • Dans la division : 3-3.
    • Dans la conférence : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 2-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 2-5.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 126-130 (0.492, 17e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 131-123-2 (0.516, 11e).
    • Écart entre les deux : 0.024 (10e).

On aurait pu croire que la différence entre record projeté et record réel serait bien plus grande vu la NFC East cette saison, mais Washington a affronté Arizona et l’AFC North dont les chutes (relatives) de qualité ont majoritairement absorbé la différence.

 

La réalité

 

L’attaque a continué sa progression entrevue en 2015 en devenant une machine redoutable à gagner du terrain cette saison : 403.4 yards par match (3e), 89 big plays (5e), 45.2% de 3e tentatives converties (5e), 61 voyages en redzone (5e) et 14.3% des drives terminant en 3&out (2e). Mais cela n’a pas forcément été suivi de TDs (43 – 14e) ou de points (396 – 12e) à cause d’un terrible taux de voyage en redzone terminant en TD (45.9% – 29e), ce qui a gâché beaucoup d’occasions ; il y a également eu une stagnation des ballons perdus (21 – 15e).

Dans ces conditions, l’offensive n’a donc pas toujours sauvé une défense qui reste trop friable avec 377.9 yards encaissés par match (28e), 86 big plays (25e), 59.3% de voyages adverses en redzone terminant par un TD (26e), volant moins de ballons qu’en 2015 (21 vs 27) et qui a posté le pire taux de conversion de 3e tentative autorisée avec 46.6%.

Voici les récompenses de la saison :

Le meilleur joueur de la saison doit avoir joué un maximum de snaps, ou alors être un talent vraiment remarquable qui se détache du lot. Si nous partons avec ce critère, Washington n’a déjà plus beaucoup de monde de disponible car beaucoup de bons Reds ont eu des absences (blessures, suspensions). Quatre joueurs ont dépassé 1000 snaps… dont deux sur la ligne offensive qui a fait son travail cette saison malgré des circonstances contraires. Vous savez quoi ? La ligne offensive reçoit la récompense, ce qui évitera les débats sur le vrai niveau du Quarterback.

http://prod.static.redskins.clubs.nfl.com/assets/images/imported/WAS/photos/2016-Photos/2016-Articles-615x255/season-review-o-line-615.jpgC’est d’autant plus remarquable qu’elle a donc connu des soucis pour aligner les cinq mêmes joueurs, mais elle n’a jamais perdu pied (à part peut-être un ou deux matchs). Elle a été excellente en protection avec un taux de sack par action de passe de 3.7% (4e), et elle a permis au jeu au sol d’atteindre une moyenne de 4.5 yards par course (9e) et de scorer 17 TDs (7e). Cela a pourtant été compliqué, avec toutes les absences sur le côté gauche de l’unité : le Centre Kory Lichtensteiger a très rapidement fini sur IR alors que le Guard Shawn Lauvao (blessure) et le Tackle Trent Williams (blessure et suspension) ont raté plusieurs matchs ; c’est ce qui empêche d’ailleurs Williams d’être Most Valuable Player seul parce qu’il est intrinsèquement le meilleur joueur de l’équipe. Spencer Long a pris la place au centre avec brio, Ty Nsekhe a été très intéressant en Left Tackle remplaçant, et le côté droit a été à la fois disponible et excellent avec le Guard Brandon Scherff et le Tackle Morgan Moses.

Vous allez voir un peu plus loin qu’un aspect particulier de la défense de Washington va être mis en pièce, mais ce ne sera pas la faute du maousse Defensive End Chris Baker. Signé non-drafté en 2009, il a définitivement trouvé sa maison à Washington depuis 2011 où il a gravi les échelons, passant de joueur de practice squad à titulaire indiscutable ; aujourd’hui il mérite le titre de meilleur Defensive Lineman de l’équipe. Certes il n’a pas eu une année 2016 aussi faste que la précédente avec 47 plaquages dont 3 à perte, 3.5 sacks, 16 hurries, 2 passes déviées et 2 fumbles forcés, mais il est une force constante dont l’attaque adverse doit se méfier.

Il va bien falloir finir par en parler, n’est-ce pas ? Le Quarterback Kirk Cousins a-t-il été aidé par la pléthore d’armes autour de lui, ou a-t-il aidé à les faire briller ? Le débat est lancé. Voici sa ligne de stats pour commencer : 67%, 4917 yards (8.1), 25 TDs, 12 INTs, 3 fumbles, 23 sacks et 97.2 de QB Rating + 34 courses pour 96 yards et 4 TD.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Kirk+Cousins+Green+Bay+Packers+v+Washington+2gTfg617iYRl.jpgIl y a deux manières de voir sa saison : le verre à moitié plein raconte que le playcall est aussi fautif avec l’oubli du jeu au sol parfois, qu’il a paru encore plus à l’aise dans le système offensif en explosant son propre record de franchise en yards à la passe sur une saison, qu’il a amélioré sa moyenne de yards par passe tentée et qu’il a réussi plusieurs drives qui auraient dû assurer la victoire si la défense n’avait pas craqué par la suite. Le verre à moitié vide raconte que le record de yards à la passe vient avec un record de passes tentées (606), que la moyenne de yards par passe tentée est aussi du fait d’un système offensif qui permet aux receveurs d’être ouverts, et que Cousins ne les voit pas toujours ou manque trop de passes profondes, ce qui explique le manque de TDs (notamment en redzone) ; sans oublier les décisions absurdes qui créent des pertes de balle (et il aurait pu en perdre bien plus que 15 avec 9 fumbles commis au total). Tout cela est vrai, ce qui explique le dilemme de la franchise qui a préféré lui mettre le Franchise Tag à nouveau. Sans oublier le départ de Sean McVay ; même si c’est le système de Jay Gruden, qu’est-ce que cela va donner pour Cousins ?

Vous avez quatre heures.

Certains d’entre vous ont peut-être bondi de ne pas voir le Cornerback Josh Norman recevoir le prix de meilleur joueur ; ne vous inquiétez pas, il va recevoir celui de meilleur défenseur. Il a été gêné par une blessure au poignet cette saison, ce qui explique peut-être ce total astronomique de 19 pénalités (14 acceptées) qui le place largement en tête de la ligue, mais si vous croyez que cela suffit à le comparer à Brandon Browner, il ne faut pas exagérer non plus. Norman n’a rien perdu de ses qualités de shutdown corner dans l’arrière-garde de Washington avec 19 passes défendues et 3 INTs pour aller avec 67 plaquages et 2 fumbles forcés. Il a été le plus disponible et le plus constant des défenseurs de Washington, ce qui tombe bien : les Reds l’ont payé assez cher.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Norman+Washington+Redskins+v+New+York+_IEHFtg_AKgl.jpgA ses côtés, Bashaud Breeland est brutalement revenu sur terre en première partie de saison après son année 2015 étincelante ; il a concédé réception sur réception avant de se reprendre en deuxième partie d’année. Cela donne un exercice moyen au final malgré 73 plaquages, 1 sack, 11 passes défendues, 3 INTs et 2 fumbles forcés ; il faudra surveiller Breeland en 2017 pour plus de constance. Pour le reste, Quinton Dunbar et le rookie Kendall Fuller n’ont pas eu un impact énorme sur la couverture (7 passes défendues, 1 INT à eux deux), ne parlons pas de Greg Toler, et le poste de Safety a connu bien trop de blessures pour être efficace. L’équipe a démarré avec DeAngelo Hall + David Bruton et a terminé avec Duke Ihenacho (accompagné de ses plaquages ratés) et le combo Donte Whitner – Will Blackmon. Difficile d’avoir une quelconque production dans ces conditions, que ce soit en couverture (8 passes défendues, 1 INT pour tout le groupe) ou dans un secteur sur lequel nous reviendrons un peu plus loin.

Avec la saison blanche du premier tour receveur Josh Doctson à cause d’une blessure récurrente, il faut regarder derrière lui pour voir des rookies qui ont contribué. Le troisième tour Kendall Fuller est celui qui a vu le plus de temps de jeu mais son efficacité a été réduite, donc il faut plutôt se diriger vers le deuxième tour Linebacker/Safety Su’a Cravens et le coureur non-drafté Robert Kelley, qui partagent la récompense.

Cravens a un peu moins vu le terrain, mais c’est à cause de blessures dues à un poste qui n’est pas le sien, celui d’Inside Linebacker ; il n’a pas du tout à rougir de sa production dans un temps limité avec 34 plaquages dont 2 à perte, 1 sack, 5 passes défendues et 1 INT, mais il serait clairement plus à l’aise en tant que Safety, un poste qu’il devrait retrouver en 2017.

Kelley a été la belle surprise de la saison, à tel point qu’il a même pris le poste de coureur titulaire à Matt Jones (qui n’a pas arrangé son cas avec 2 fumbles) et devant Chris Thompson. Avec une bonne ligne offensive devant lui, il a accumulé les yards pour finir à 168 courses pour 704 yards et 6 TDs (+ 1 TD à la réception) ; mais il est vrai que le jeu au sol a été inconstant, ce qui explique le playcall penchant bien plus vers la passe cette saison (62.4% en 2016 vs 58.7% en 2015). Jones (99 courses pour 460 yards et 3 TDs) ainsi que Thompson (68 courses pour 356 yards et 3 TDs) ont posté de bonnes moyennes à 4.6 et 5.2 respectivement ; Thompson a même ajouté 49 réceptions pour 349 yards et 2 TDs… mais les coureurs n’ont pas toujours été d’une efficacité redoutable.

Ce n’est pas de gaieté de coeur car il est toujours compliqué de donner cette récompense à quelqu’un qui a la malchance de se blesser, mais à un moment donné, un joueur de foot US doit être disponible : le pass-rusher Junior Galette n’a pas joué un seul snap de saison régulière en deux ans pour les Redskins avec une deuxième rupture du tendon d’Achille. Seule « consolation » pour les plus cyniques : il pesait encore 12.1M$ sur le Salary Cap des Saints en argent mort (quand nous vous disions que Mickey Loomis méritait le Goat Of The Year à New Orleans).

Galette n’a donc pas pu aider un pass-rush qui n’a pas particulièrement évolué depuis l’année dernière, mais qui n’a pas régressé non plus. Ryan Kerrigan reste le fer de lance dans l’exercice malgré un nombre de snaps réduit par rapport à l’année précédente : l’Outside Linebacker est toujours un des joueurs défensifs les plus complets de Washington avec 33 plaquages dont 4 à perte, 11 sacks, 23 hurries, 2 passes défendues et 2 fumbles forcés. A ses côtés, il y a eu une progression et une régression : le troisième année Trent Murphy commence vraiment à prendre ses marques dans l’unité avec 47 plaquages dont 6 à perte, 9 sacks, 16 hurries, 1 passe défendue, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré ; le sophomore Preston Smith a régressé, étant moins décisif que Murphy avec autant de snaps contre la passe : 4.5 sacks et 12 hurries pour aller avec ses 45 plaquages dont 5 à perte, 3 passes défendues, 1 INT et 1 Field Goald bloqué. Il a montré de belles choses sur la fin, à lui de construire dessus.

Le choix est rapidement fait : ce sont bien évidemment les receveurs qui méritent encore une fois la récompense. C’est une fine équipe dont le but est de braquer votre défense, c’est Ocean Eleven mais à Washington et avec cinq bonshommes, bref c’est Cousins Five (Targets).

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Pierre+Garcon+Washington+Redskins+v+Philadelphia+87qaYuksj0Kl.jpgAvec dans le rôle du leader, le receveur de possession, celui vers qui Cousins se tourne quand il a besoin d’une réception cruciale, Pierre Garçon : 76 réceptions, 1041 yards, 3 TDs et 52 first downs. Dans le rôle du dynamiteur de défenses qui fait sauter le couvercle (et la banque), DeSean Jackson : 56 réceptions pour 1005 yards et 4 TDs à 17.9 yards par réception. Dans le rôle du petit jeunot qui continue de monter et qui se faufile partout, Jamison Crowder : 67 réceptions pour 847 yards et 7 TDs (top team). Dans le rôle du X-factor qui change par sa présence toute une opération, Jordan Reed : 66 réceptions pour 686 yards et 6 TDs. Et enfin, parce que toute équipe a besoin d’un vétéran sur le retour pour distiller son expérience, Vernon Davis : 44 réceptions pour 583 yards et 2 TDs. Le tout sans oublier Chris Thompson, dont nous avons déjà parlé, en guest star. La suite en 2017 risque d’avoir un casting en partie différent (il faut bien rendre la chose un peu nouvelle), mais la version 2016 a bien dépoté.

Comme nous l’avons suggéré en parlant de Chris Baker, un aspect particulier de la défense a manqué d’allant cette saison, même si on peut dire que l’escouade entière ne fait pas assez ; c’est la défense au sol. Si elle a réussi à limiter les yards par rapport à l’année dernière, elle a pris beaucoup plus de TDs (19 vs 10). Et tout le monde est responsable : la ligne défensive manque de talent solide en dehors de Baker, les Linebackers manquent d’impact et les Safeties ont vu trop de blessures pour être efficaces.

La ligne a dû faire avec un effectif qui a beaucoup bougé (Stephen Paea + Kendall Reyes out, Kedric Golston sur IR), et le reste a eu du mal : Ziggy Hood a lutté pour tenir les blocks, Ricky Jean-François a été le plus sympathique mais sans plus (32 plaquages avec 1.5 sack et 6 hurries) et Cullen Jenkins a été plus efficace dans le pass-rush (1.5 sack). Derrière eux, les Inside Linebackers Mason Foster et Will Compton ont dû être au four et au moulin, dépassant 100 plaquages tous les deux, mais cela n’a pas toujours été suffisant pour boucher les trous. Foster a été le plus solide dans l’ensemble avec 124 plaquages dont 6 à perte, 3 passes défendues et 2 fumbles forcés ; Compton a plus été intéressant en couverture avec 5 passes défendues et 1 INT pour aller avec 106 plaquages dont 6 à perte, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés. Enfin, nous avons déjà parlé des problèmes de disponibilité chez les Safeties.

Vu tous les Free Agents sur la ligne défensive et l’âge des joueurs formant la rotation cette année (Hood 29, RJF 33, Jenkins 36), c’est là que les Reds doivent démarrer la reconstruction de leur défense au sol pour le futur.

Il va sans dire que le choix est rapide avec Josh Norman, mais le Tight End Vernon Davis mérite vraiment une mention dans une saison de renaissance pour lui. Il a réussi à trouver sa niche et à s’intégrer dans l’attaque de Washington.

On ne peut pas dire qu’il y ait vraiment eu de signature catastrophe pour Washington puisque le plus gros contrat (Norman) a été une réussite.

La victoire 42-24 contre Green Bay en Week 11. Certes, les Packers ont connu une hécatombe en couverture avant et pendant le match et ils ont pris la même contre Tennessee juste avant, mais Washington a rappelé sa puissance offensive et a tout écrasé sur son passage contre une équipe qui allait sévèrement recadrer les choses par la suite.

La défaite 19-10 contre les Giants en Week 17. Après beaucoup d’occasions gâchées (deux courtes défaites face à Dallas, la défaite contre Detroit, le match nul face à Cincinnati), il y avait encore une chance d’aller en playoffs ; les fans de Washington voulaient une confirmation franche que Kirk Cousins était leur Quarterback du futur. Au final, une INT, une défaite contre un rival de division et une élimination qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses.

Josh Norman pénalisé pour avoir mimer un arc et des flèches après une interception contre Cleveland. Dans les 19 pénalités de Norman cette saison, c’est probablement la plus bizarre… surtout que cela a compté dans les fameuses « deux fautes personnelles avant la disqualification ». Non seulement c’est un détournement du vrai but de la règle, mais c’est particulièrement ironique dans le pays du port d’armes légal.

 

Les besoins

 

Ils sont majoritairement en défense (surprise !), à commencer par la ligne défensive. Inside Linebacker et Safety sont également sur la liste, même si Safety est probablement devant car les Reds ont actuellement DEUX anciens Cornerbacks au poste ; un spécialiste ne ferait pas de mal. En attaque, la machine marche bien et il faudra avant tout régler des questions plus que d’aller chercher du talent ailleurs (Garçon ou Jackson ? Le cinq majeur de l’OL en 2017 ?).

 

Le futur

 

Domicile : Dallas, NY Giants, Philadelphia, San Francisco, Arizona, Minnesota, Oakland, Denver.
Extérieur : Dallas, NY Giants, Philadelphia, Seattle, LA Rams, New Orleans, Kansas City, LA Chargers.
Record cumulé en 2016 : 138-116-2 (0.543, 7e).

Se trouver dans la division la plus forte de NFC et affronter la division la plus forte d’AFC n’est vraiment pas un cadeau, surtout si on ajoute une NFC West qui pourrait reprendre du poil de la bête et le duo Minnesota – New Orleans qui n’est jamais facile à jouer (score final de Reds-Saints en 2017 ? 55-52 ?).