NFL Team Honors II : Seattle

500-Seahawks

A un moment, les blessures finissent toujours par frapper une année plus qu’une autre, quelque soit l’équipe. Les Seahawks avaient plutôt été épargnés jusque là, mais en 2016 elles ont été ciblées sur les joueurs importants, ce qui a enlevé une partie de l’efficacité de l’attaque et de la défense. Ajoutez à cela le même problème qui revient sans cesse et vous avez une équipe qui reste toujours dangereuse, mais qui était trop limitée pour réussir une nouvelle saison loin dans les playoffs. Néanmoins, « la faute à pas de chance » peut se corriger de soi-même l’année suivante… la ligne offensive, moins.

A lire en essayant d’éviter les tanks qui vous foncent dessus (cela s’appelle le test de Wilson).

 

SEATTLE SEAHAWKS
1er NFC West ~ 10-5-1 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Les Hawks avaient connu un léger passage à vide pendant la saison, surtout au début : la défense ne parvenait pas à revenir à son niveau habituel et l’attaque se résumait à « il faut sauver le soldat Russell Wilson mais en fait on ne le sauve pas, on laisse l’ennemi infiltrer nos lignes ». La défense était ensuite revenue à de meilleures dispositions, mais l’attaque avait toujours le même souci, et ce malgré la superbe découverte du coureur Thomas Rawls qui allait devoir reprendre du service pour de bon avec le retrait de Marshawn Lynch. Du côté offensif, les soucis de ligne offensive étaient toujours présents, surtout après le départ du Tackle Russell Okung (le meilleur d’entre eux) ; la draft du premier tour Germain Ifedi n’était pas sûre de suffire. Wilson et son BFF receveur Doug Baldwin devaient compter d’abord sur eux, une meilleure intégration du Tight End Jimmy Graham et que le receveur sophomore Tyler Lockett continue son festival.

Certes l’équipe avait rempli son effectif avec des tours de draft (quatre des cinq dans les trois premiers tours en attaque), mais il y avait eu une addition de taille en défense : le Defensive Tackle Jarran Reed ; une bonne chose pour remplacer le départ de Brandon Mebane. Le Cornerback Brandon Browner était revenu au bercail dans l’intersaison et le Linebacker Bruce Irvin était parti, mais dans l’ensemble il n’y avait pas énormément de modifications dans une unité qui avait juste besoin d’avoir moins de pépins physiques ; on savait qu’elle restait dans le top des défenses de la ligue avec Michael Bennett, K.J. Wright, Bobby Wagner, Richard Sherman ou le duo Kam Chancellor – Earl Thomas.

Le seul problème avec la version 2016 de Seattle, dont nous étions quasiment sûrs qu’elle était encore une fois très compétitive (c’est pour cela que Schneider et Carroll avaient été prolongés), c’était de savoir si le seul vrai point faible, la ligne offensive, était réglé… et autant dire qu’il n’y avait aucune raison de le penser.

 

La saison

 

  • Week 1 : Miami, 12-10
  • Week 2 : @Los Angeles, 3-9
  • Week 3 : San Francisco, 38-17
  • Week 4 : @NY Jets, 27-17
  • Week 5 : BYE
  • Week 6 : Atlanta, 26-24
  • Week 7 : @Arizona, 6-6 (OT)
  • Week 8 : @New Orleans, 20-25
  • Week 9 : Buffalo, 31-25
  • Week 10 : @New England, 31-24
  • Week 11 : Philadelphia, 26-15
  • Week 12 : @Tampa Bay, 5-14
  • Week 13 : Carolina, 40-7
  • Week 14 : @Green Bay, 10-38
  • Week 15 : Los Angeles, 24-3
  • Week 16 : Arizona, 31-34
  • Week 17 : @San Francisco, 25-23

 

Le bilan

 

  • Global : 10-5-1.
    • Dans la division : 3-2-1.
    • Dans la conférence : 6-5-1.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-2.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 3-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 139-117 (0.543, 5e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 112-142-2 (0.441, 31e).
    • Écart entre les deux : -0.102 (32e).

Les crashs d’Arizona, de Carolina et des Jets, ainsi que la petite chute des 49ers ont fait totalement plonger le calendrier de Seattle d’un des plus durs à un des plus faciles. La division n’était clairement pas au niveau de 2015, et même Atlanta a eu du mal à freiner cela. Remarquez au passage qu’avant la blessure d’un certain Safety, les Hawks étaient 3-0 contre les équipes au bilan positif et les équipes qualifiées en playoffs ; 0-2 et 0-1 respectivement après.

 

Les playoffs

 

  • Wild Card : Detroit, 26-6
  • Divisional Round : @Atlanta, 20-36

 

La réalité

 

Seattle a connu un petit coup de pompe par rapport à 2015 des deux côtés du ballon. Si la défense a encore une fois été une des meilleures du pays avec 292 points encaissés (3e), 33 TDs (5e), 318.7 yards par match (5e), 68 big plays (10e) ou un taux de sack réussi par action de passe de 7.3% (2e), on remarque quelques stats un peu moins reluisantes : un taux de conversion de 3e tentative autorisée de 38.9% (14e), 46 voyages en redzone (8e) mais 56.5% terminant en TD (20e !) ou 19 ballons volés (22e) ; il y a eu quelques failles cette saison.

Mais c’est surtout l’attaque qui a connu une des plus grosses chutes de production par rapport à 2015 : -69 points (27e), -12 TDs (28e), -21.4 yards par match (22e), -16 big plays (27e), -7.6% en taux de conversion de 3e tentative (32e), -9.1% de voyages en redzone terminant en TD (24e) et 1:16 de possession en moins (26e) ; la perte d’efficacité en redzone a été un peu mitigée par un plus grand nombre de voyages (+6), mais clairement l’attaque a souffert, et dans son ensemble (pas seulement le jeu au sol).

Voici les récompenses de la saison :

Avec tout le respect dû au Quarterback ou à certains des joueurs en défense (qui auront leurs propres récompenses), si la qualité d’un homme se mesure au trou qu’il laisse par son absence, alors le Free Safety Earl Thomas mérite le titre. Ce n’est peut-être pas le choix le plus évident, mais quand la défense prend un TD de plus en moyenne sans lui, cela veut quand même dire quelque chose. Il a quitté ses partenaires en Week 13 suite à une fracture de la jambe, après quoi la couverture a été moins efficace, peinant à compenser sa production et perdant son leadership. Il termine avec 48 plaquages, 10 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble remonté jusqu’au TD.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Earl+Thomas+Carolina+Panthers+v+Seattle+Seahawks+bZLGUcWQXt1l.jpgMais ce n’est pas la seule explication au fait que la Legion Of Boom (et toute la défense) n’a réussi que 11 INTs, soit le 3e pire total de l’histoire de la franchise derrière 1989 et 2008 (9). Si elle continue d’être très solide dans l’ensemble avec 225.8 yards par match (8e) ou 16 TDs concédés (3e), elle a encaissé bien plus de big plays qu’en 2015 (33 – 24e). Outre l’absence de Thomas, Richard Sherman a apparemment joué avec une blessure au genou, ce qui ne l’a pas empêché de cumuler 13 passes défendues, 4 INTs et 1 fumble récupéré. Kam Chancellor a été à son niveau habituel avec 85 plaquages, 8 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble forcé, mais il ne pouvait pas tout faire. DeShawn Shead a été bon mais parfois inconstant (il a tout de même 14 passes défendues et 1 INT), Jeremy Lane a été moyen, et surtout Steve Terrell a peiné à remplacer Thomas (qui le peut vraiment – c’est pour cela qu’il a la récompense).

Il ne vous a probablement pas échappé qu’une certaine unité risque de passer un mauvais Season Review, même si elle y est probablement habituée. Toute la ligne offensive a été une catastrophe généralisée… toute ? Non, car un poste résiste encore et toujours, c’est le Centre Justin Britt.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Justin+Britt+Atlanta+Falcons+v+Seattle+Seahawks+l6ohhIKEhwml.jpgIl a été tenace, solide, le-chaos-autour-mais-reste-stoïque-comme-le-Cap-Horn. C’est d’autant plus incroyable que Britt en était à son troisième poste différent en autant de saisons, ayant démarré Right Tackle en 2014 avant de jouer Left Guard en 2015. Si on en croit ses performances, il a trouvé son véritable poste au Centre, et c’est autour de lui que passera la renaissance de l’unité, surtout avec le départ de Russell Okung.

Justin Britt a donc été le seul Offensive Lineman potable, ce qui signifie qu’il a été le meilleur ami du Quarterback Russell Wilson ; si on ajoute le jeu au sol bien moins efficace, il aurait bien entendu mérité le titre de Most Valuable Player de son équipe. L’ancien de Wisconsin a dû se surpasser pour faire avancer son attaque car cette protection terrible a réussi à le rattraper sous forme de blessures qui l’ont empêché d’avoir son impact habituel à la course : 72 pour 259 yards (3.6), 1 TD et 2 fumbles perdus ; les plus bas totaux de sa carrière. De fait, il a dû passer beaucoup plus souvent par les airs, terminant à 64.7%, 4219 yards (7.7), 21 TDs, 11 INTs, 2 fumbles, 41 sacks et 92.6 de QB Rating. C’est très proche du Wilson version 2014 – ce qui n’est pas si mal – mais avec plus d’INTs, une défense un peu moins efficace et un Marshawn Lynch en train de manger des Skittles sur le sofa.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+Doug+Baldwin+Seattle+Seahawks+xtIArr6Lzb3l.jpgCela nous amène au sujet des cibles de passe, sous-cotées et capable de faire des actions improbables. Doug Baldwin en est le parfait exemple : il aurait pu partager le titre de meilleur joueur offensif avec Wilson, terminant à 94 réceptions pour 1128 yards et 7 TDs, un taux de réception de 75.2% et un seul drop. Le Tight End Jimmy Graham est superbement revenu de sa blessure, trouvant enfin sa place dans l’attaque de Seattle pour une saison complète : 65 réceptions pour 923 yards et 6 TDs. Tyler Lockett a fait une cible explosive de choix avec 41 réceptions pour 597 yards et 1 TD, mais sa grave blessure en fin de saison a enlevé une composante essentielle du jeu aérien. Jermaine Kearse a un peu disparu cette saison avec notamment un taux de réception de 46.1%, et Paul Richardson a fait quelques apparitions sympathiques, surtout en playoffs. Avec le retour de Lockett, ils formeront un groupe redoutable… mais qui ne serait pas contre un « vrai » receveur extérieur.

Le choix est vaste, car nous pourrions aller dans l’arrière-garde ou dans la ligne défensive, là où se trouvent les « plus grandes gueules ». Mais il y a un joueur, au milieu, qui est le vrai métronome infatigable de la défense, le Linebacker Bobby Wagner. Il peut tout faire avec une régularité remarquable, mais cette saison il a semblé hausser encore son niveau de jeu. Si on peut faire dire tout et son contraire aux stats, à votre avis que disent celles-ci : 167 plaquages dont 6 à perte, 4.5 sacks, 3 passes défendues, 1 INT, 1 fumble récupéré et 1 Field Goal contré. Non seulement il est féroce et instinctif au sol, mais il est capable de couvrir, il peut sauter par-dessus les Long Snappers pour contrer des Field Goals, et il est même capable d’être le troisième meilleur sackeur de l’équipe alors qu’il est un Middle Linebacker de 4-3.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Bobby+Wagner+San+Francisco+49ers+v+Seattle+tkD2U0v_aOsl.jpgD’ordinaire, ce sont plutôt les Outside Linebackers de 4-3 qui officient dans le pass-rush, la preuve avec son fidèle et excellent lieutenant K.J. Wright qui a réussi 4 sacks et 6 hurries. Comme Wagner, Wright est actif sur chaque snap et a accumulé des stats détonantes avec 126 plaquages dont 10 à perte, 5 passes défendues, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Wagner et Wright sont sur le terrain pour toutes les actions, ce qui est une bonne chose car, suite au départ de Bruce Irvin, le troisième poste de Linebacker reste une énigme avec les blessures et le manque de visibilité (Michael Morgan qui a fini sur IR, Kevin Pierre-Louis, Cassius Marsh le DE/LB…).

Le moins que l’on puisse dire est que les Seahawks n’ont pas eu une draft phénoménale : le premier tour Guard Germain Ifedi va être pris dans la récompense suivante, et le deuxième tour Defensive Tackle Jarran Reed ne va pas vraiment partager la récompense d’après. Donc nous nous tournons sur un autre joueur qui aurait pu faire tellement plus sans une blessure : le troisième tour coureur C.J. Prosise. L’ancien de Notre Dame est un receveur reconverti en coureur multi-tâche, et cela s’est vu cette saison avec une dualité redoutable : 30 courses pour 172 yards et 1 TD + 17 réceptions pour 208 yards. Il venait tout juste de se mettre en route quand il a subi cette fracture de l’omoplate très dommageable. Les Hawks ont encore réussi à rajouter un dragster à leur écurie, et il sera intéressant de voir ce qu’il donnera en 2017.

Mais même sa belle moyenne de 5.7 yards au sol n’a pas pu remonter l’efficacité d’un jeu au sol qui a simultanément pâti de la ligne offensive, des blessures et du départ de Lynch. Le successeur attitré Thomas Rawls a été freiné par tout cela à la fois, terminant seulement à 109 courses pour 349 yards et 3 TDs. La situation des coureurs est tellement ubuesque que le meilleur cette saison avec 117 courses pour 469 yards et 6 TDs a été… Christine Michael, pourtant libéré (deux fois !) quand Rawls est revenu de blessure. Si on rajoute un Wilson freiné par ses pépins au genou et à la cheville, il n’est pas étonnant de voir le jeu au sol finir avec des stats si peu habituelles : 99.4 yards par match (25e), 13 TDs (17e) et 40 big plays (23e).

Après tout ce temps, il est l’heure d’attaquer le sujet qui fâche et l’unité qui va réussir à gagner deux récompenses : la ligne offensive ; néanmoins, elle partage celle-ci avec l’organisation qui n’a rien fait pour lui faciliter la vie. Et voilà pourquoi : Justin Britt ? Troisième année, ancien Right Tackle puis Left Guard reconverti en Centre ; le fait qu’il ait si bien réussi n’explique quand même pas un voyage pareil. Mark Glowinski ? Sophomore, ancien Right Guard déporté à gauche. Germain Ifedi ? Rookie de premier tour qui a logiquement lutté pour trouver son rythme. Garry Gilliam ? Troisième année non-drafté Left Tackle avec un an d’expérience au poste en NCAA. George Fant ? Rookie non-drafté Right Tackle. Bradley Sowell ? A réussi à perdre sa place de Tackle contre les deux précédemment cités.

Ce n’est pas qu’il est impossible de monter une bonne ligne offensive avec des tours de draft de troisième jour et des non-draftés. On peut créer une unité très viable sans dépenser toute une valise de choix de premier tour (Dallas) ou toute une valise de dollars en Free Agency (Oakland), voire les deux en même temps (Tennessee, Atlanta) ; Green Bay ou New England en sont les exemples. Mais si vous avez une ossature aussi fragile, votre premier tour doit être très solide dès le départ, et par la suite il faut rajouter du talent et/ou du temps pour que cela prenne. Actuellement les Hawks semblent manquer de l’un et de l’autre alors que tous les gros salaires sont partis à d’autres postes.

L’année dernière, c’est la ligne défensive qui avait mérité le titre avec la meilleure défense au sol du pays et un pass-rush en nette progression. Rebelote cette saison : bien que la défense au sol ait encaissé un peu trop de TDs (16 – 23e), elle reste dans les meilleures du pays avec notamment 3.4 yards encaissés par course (1er), et surtout le pass-rush a continué son redressement. En effet, les Hawks ont un taux de sack réussi par action de passe de 7.3%, soit le deuxième du pays derrière Arizona, et c’est d’autant plus incroyable que Michael Bennett a raté une bonne partie de la saison sur blessure ! 5 sacks et 10 hurries en saison régulière sont bien loin de sa production habituelle, même s’il a aidé à l’effort contre la course avec 34 plaquages dont 9 à perte.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Cliff+Avril+Seattle+Seahawks+v+Arizona+Cardinals+vd7n_380MXll.jpgFort heureusement pour lui, Cliff Avril continue d’être un moteur dans l’exercice, terminant en tête de l’équipe avec 11.5 sacks et 18 hurries pour aller avec ses 5 fumbles forcés et 3 passes déviées. Mais surtout, le sophomore Frank Clark a signé son entrée comme titulaire dans la ligue avec une année à 10 sacks et 19 hurries, en plus de ses 47 plaquages sont 6 à perte, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré ; il est aussi efficace contre la course. Les trois ont été excellents sur les ailes, et le coeur de l’unité a été solide… même si on peut y trouver un peu plus de failles. Tony McDaniel est le leader des Defensive Tackles avec sa solidité contre la course (43 plaquages, 3 passes déviées, 1 fumble récupéré) avec Ahtyba Rubin derrière lui (39 plaquages, 1 passe déviée, 3 fumbles forcés). Ils ont entouré le rookie Reed qui doit encore prendre de l’expérience. Le défaut, c’est le manque de pression mise par le groupe avec seulement 2.5 sacks et 13 hurries pour vraiment compléter le travail des Defensive Ends.

Quel suspens n’est-ce pas ? La ligne offensive gagne sa deuxième récompense.

Mais il faut mentionner également les équipes spéciales : certes, la blessure de Lockett a enlevé beaucoup d’impact aux retours, mais c’est sur les coups de pied que cela pêche. Le Kicker Steven Hauschka a raté 4 Field Goals mais surtout 6 transformations (!) dont certains cruciaux (les deux non-victoires contre Arizona par exemple). Le Punter Jon Ryan n’a pas fait sa meilleure saison. Clairement, il y a un gros souci au niveau de la protection aussi sur équipes spéciales puisque sur les 10 ratés de Hauschka, 5 ont été bloqués (et il y a aussi eu un punt bloqué).

La Free Agency des Seahawks a été majoritairement nulle et non avenue avant la saison, avec des acquisitions parties aussi vite qu’elles sont arrivées. La signature du Fullback Marcel Reece a été sympathique et reçoit la récompense, mais c’est comme gagner une course où on concourt seul.

Aucun gros contrat signé à l’extérieur de l’équipe cette intersaison, donc aucun bust… même si on peut dire que les tentatives de signature en Free Agency sur la ligne offensive ont contribué à l’état de la ligne (Jahri Evans en tête).

La victoire 31-24 à New England en Week 10. L’élément le plus important de cette phrase est « à New England » car tout le monde sait que les Patriots perdent très rarement à la maison. Cela a demandé la totalité du potentiel de la franchise qui lui a permis de s’élever parmi les meilleures depuis 2012, avec deux actions cruciales de la défense. A l’époque Seattle était 6-2-1 et tout allait pour le mieux.

Les deux matchs contre Arizona. Certes les défaites contre les Rams, les Bucs et surtout les Packers ont fait du mal à divers niveaux, mais les deux matchs contre Arizona ont été cruciaux. Le premier en Week 7 était un match à nul autre pareil qu’il faut expérimenter au moins une fois, surtout si on aime les défenses énormes. Le match de Week 16 était à la fois le même match pendant trois quarts-temps et son contraire total avec 41 points dans la dernière période. Les deux ont été instrumentaux pour empêcher Seattle de passer devant Atlanta malgré le tie-break direct favorable, et cette équipe des Hawks n’était pas bâtie pour gagner à l’extérieur en playoffs.

Steven Hauschka rate le Field Goal de la victoire à Arizona. Un Field Goal de 28 yards, et non, celui-là n’a pas fait partie des contrés mais bien des ratés. A ce moment ce match nul sonnait comme une victoire pour Seattle, mais au final, c’est ce qui empêche les Hawks d’être #2 en NFC.

 

Les besoins

 

La ligne offensive avant tout ; si les Hawks peuvent en plus mettre la main sur un « vrai » receveur écarté, cela aidera encore plus Baldwin et Graham. En défense, un Defensive Tackle capable de mettre la pression, et il faudra surveiller la profondeur au poste de Cornerback derrière Sherman.

 

Le futur

 

Domicile : San Francisco, LA Rams, Arizona, Atlanta, Philadelphia, Washington, Houston, Indianapolis.
Extérieur : San Francisco, LA Rams, Arizona, Dallas, NY Giants, Green Bay, Jacksonville, Tennessee.
Bilan cumulé en 2016 : 115-138-3 (0.455, 25e).

Avec une NFC West dans les chaussettes en 2016 et l’AFC South au programme, même les présences des deux finalistes NFC et de la NFC East ne suffisent pas à hisser le calendrier hors des huit plus faciles. Néanmoins, les Rams continuent d’être la kryptonite de Seattle, et si Arizona se réveille…