NFL Team Honors II : Philadelphie

Suite au coup de balai donné après le passage de Chip Kelly, Philadelphie a très bien démarré la saison derrière son rookie Quarterback menant la charge vers un brillant futur… mais le soufflé a fini par retomber à cause d’une attaque qui a perdu ses meilleurs joueurs et d’une couverture qui n’était pas si bonne qu’on le pensait une fois que le front-7 a baissé d’intensité. Il serait facile d’être découragé par le déroulement de la saison, mais les Eagles ont eu un calendrier démentiel et il y a du talent dans l’équipe. Ce n’est pas si mal pour la première année de Doug Pederson, et le premier tour de draft 2017 perdu puis récupéré va être important pour s’améliorer.

A lire en faisant le ménage derrière le dernier locataire.

 

PHILADELPHIA EAGLES
4e NFC East ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Le pire était arrivé pour les Eagles : la fin de l’expérience Chip Kelly, et la grande question de savoir que faire du gloubiboulga d’effectif qu’il avait construit… et des conséquences des choix à faire ; comme de voir le Quarterback Sam Bradford bouder (un temps) suite à un trade up dans la draft pour choisir le joueur du futur (espéré), Carson Wentz. Cependant, quitte à faire le ménage dans l’effectif, pourquoi ne pas en tirer quelque chose de positif ? C’était donc devenu la foire au troc à Philly avec pas moins de cinq joueurs partis avec compensation : les Quarterbacks Bradford à Minnesota et Mark Sanchez à Denver, le coureur DeMarco Murray à Tennessee ainsi que le Linebacker Kiko Alonso et le Cornerback Byron Maxwell à Miami. Tout doit disparaître, et si possible donnez quelque chose d’intéressant en retour ; c’était notamment le cas avec Bradford qui permettait de récupérer le premier tour de draft perdu pour Wentz.

Même la défense 3-4 de Chip disparaissait pour revenir à la 4-3 sous Jim Schwartz, ce qui pouvait être important pour des joueurs comme Vinny Curry ou Brandon Graham, des Defensive Ends de 4-3 naturels qui allaient revenir à leur poste préféré. Dans ce sens, la signature de l’ex-Linebacker des Bills Nigel Bradham était aussi intelligente (sans oublier le très bon sophomore Jordan Hicks) ; il n’était pas le seul ancien de Buffalo puisque Philly avait également signé le Cornerback Leodis McKelvin. L’autre chantier était de boucher les trous créés dans la ligne offensive avec notamment le départ d’Evan Mathis ; l’ajout en Free Agency de l’ex-Texan Brandon Brooks était plutôt bien vu pour cela, ainsi que la draft du Guard Isaac Seumalo au troisième tour. Brooks avait été la grosse signature en attaque, alors que l’ex-Ram Safety Rodney McLeod avait été celle en défense ; fameuse paire en vue avec Malcolm Jenkins. Mais cela faisait quand même un sacré turnover à quelques postes, même si les cadres principaux restaient, avec en tête le nouveau riche Fletcher Cox.

Comment les Linebackers allaient-ils se restructurer dans la 4-3 ? Les Cornerbacks allaient-ils pouvoir suivre ? Comment Wentz allait-il répondre pour les premiers snaps de sa carrière ? Philly était un peu une inconnue au début de la saison.

 

La saison

 

• Week 1 : Cleveland, 29-10
• Week 2 : @Chicago, 29-14
• Week 3 : Pittsburgh, 34-3
• Week 4 : BYE
• Week 5 : @Detroit, 23-24
• Week 6 : @Washington, 20-27
• Week 7 : Minnesota, 21-10
• Week 8 : @Dallas, 23-29 (OT)
• Week 9 : @NY Giants, 23-28
• Week 10 : Atlanta, 24-15
• Week 11 : @Seattle, 15-26
• Week 12 : Green Bay, 13-27
• Week 13 : @Cincinnati, 14-32
• Week 14 : Washington, 22-27
• Week 15 : @Baltimore, 26-27
• Week 16 : NY Giants, 24-19
• Week 17 : Dallas, 27-13

 

Le bilan

 

• Global : 7-9.
  • Dans la division : 2-4.
  • Dans la conférence : 5-7.
  • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 4-7.
  • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 4-5.
• Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 120-136 (0.469, 26e).
• Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 141-111-4 (0.559, 1e).
  • Écart entre les deux : 0.090 (1e).

Et le prix d’inutilité de lister les records cumulés projetés revient en 2016 à Philadelphie, qui a subi de plein fouet l’amélioration de la NFC East. L’écroulement généralisé des champions de division 2015 a également joué, puisqu’en finissant deuxième la saison dernière, Philly a pris Atlanta en plus de Pittsburgh et Green Bay (au programme de toute la division), soit trois champions de division 2016 et finalistes de conférence. Enfin, il n’y a eu que TROIS matchs contre des équipes au record négatif (Cleveland, Cincinnati et Chicago). Ce record de 7-9 n’a déjà plus la même saveur, n’est-ce pas ?

 

La réalité

 

Certes Jim Schwartz doit être crédité pour le changement de système et sa science défensive, mais le fait de passer de la pire équipe 2015 en temps de possession à la meilleure en 2016 a bien aidé la défense ; cette année l’attaque a possédé la balle 32:31, soit presque une minute de plus que la deuxième, Houston (31:32) ! Les progrès défensifs ont été spectaculaires : -99 points encaissés (2e), -14 TDs (2e), -58.8 yards par match (2e) et -10 voyages adverses en redzone (1er) dont -20.5% terminant en TD (1er).

Mais malgré toute cette possession, l’attaque n’en a pas fait assez, avec surtout un jeu aérien qui a régressé : 16 TDs (29e), 224.1 yards par match (24e) et 18 big plays (31e) ; ajoutons à cela 37.9% de 3e tentatives converties (20e) et 49.1% de voyages en redzone terminant en TD (24e). Au moins il y a eu une limitation des pertes de balle (20 vs 31 en 2015).

Voici les récompenses de la saison :

Tout n’est pas parfait car il aurait pu être encore un peu plus efficace dans le pass-rush, mais il a lentement franchi les paliers depuis sa draft en 2010 ; aujourd’hui le Defensive End Brandon Graham est devenu le meilleur défenseur de l’équipe – et probablement son meilleur joueur, même s’il a de la concurrence dans son unité.

C’est également la volonté du Season Review de mettre un coup de projecteur sur Graham qui est largement sous-payé par rapport à sa production au poste : il a été monstrueux contre la course et il a eu un impact énorme dans le pass-rush. Il termine avec 59 plaquages dont 11 à perte, 5.5 sacks, 40 hurries (top NFL), 1 passe déviée, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Le seul bémol, comme vous le voyez, c’est ce faible nombre de sacks pour un 4-3 DE, mais les hurries prouvent qu’il n’est pas loin : si jamais il parvient à en convertir ne serait-ce qu’un quart en sacks, tout le monde en parle comme le playmaker qu’il est déjà pour Philadelphie. Ce sera son but pour 2017.

Il aurait pu remporter le titre de FA Signing Of The Year, mais il faut bien parler de tout le monde dans la défense, donc nous lui donnons plutôt celui de Most Underrated Player ; le Linebacker Nigel Bradham a été une addition géniale au corps de Linebackers des Eagles. Il est le joueur le plus complet de l’unité, constituant une force contre la course comme contre la passe : 102 plaquages dont 9 à perte, 2 sacks, 5 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré.

A l’instar de Graham, une autre pépite dont on ne parle pas assez est celui qui a construit sur sa saison rookie : au centre de l’unité, Jordan Hicks a élevé son niveau de jeu. Il peut encore s’améliorer contre la course, mais il est déjà extrêmement redoutable en couverture ; il poste une saison à 85 plaquages dont 4 à perte, 1 sack, 11 passes défendues (!), 5 INTs (!!) et 1 fumble récupéré. Nous vous rappelons que nous ne parlons pas d’un Safety, mais d’un Middle Linebacker. Bradham et lui forment un tandem d’une qualité rare qui explique les bonnes performances de la défense une partie de la saison. Le souci arrive néanmoins quand on regarde derrière : Mychal Kendricks a été bien plus discret car il n’a pas beaucoup vu le terrain (moins de 300 snaps).

Toujours là, toujours solide, tel un véritable métronome, le Left Tackle Jason Peters est la pierre angulaire de la ligne offensive. Certes il mène la ligue en false starts cette saison, mais c’est tellement inhabituel de sa part qu’on peut avancer la possibilité de la présence d’un nouveau Quarterback qui appelle le snap différemment. Voilà à peu près tout ce qu’on peut dire quand vous avez un joueur tellement constant comme Peters qu’une seule phrase pourrait suffire (et nous reparlerons de la ligne plus tard).

Ce qui est le plus terrible quand il faut attribuer des récompenses, c’est qu’on se rend compte qu’il n’y en aura pas pour tout le monde, y compris des joueurs totalement méritants. Le choix de Graham pour Most Valuable Player est peut-être surprenant, mais ne vous inquiétez pas, le Defensive Tackle Fletcher Cox n’est parti nulle part ; il a le droit à sa récompense… mais il devra la partager avec Jordan Hicks pour sa progression énorme.

En effet, Cox a encore une fois été le moteur de la ligne défensive : 43 plaquages dont 4 à perte, 6.5 sacks (top team), 21 hurries, 2 passes défendues, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Néanmoins, nous pouvons pointer le fait qu’il a un peu régressé par rapport à sa fantastique saison 2015, alors que le schéma défensif actuel joue plus sur ses capacités. Peut-être en attendait-on un peu plus de la part du maousse, sans pour autant dénigrer le fait qu’il est un des meilleurs Defensive Tackles de la ligue.

Il a très bien démarré la saison, puis il s’est rendu compte que sa ligne tombait en morceaux, que le jeu de course plafonnait et que ses receveurs n’étaient pas motivés pour l’aider. Il faut prendre tout cela en compte quand on essaie d’évaluer la saison du premier tour Quarterback Carson Wentz : il y a eu des difficultés, et les stats finales ne vont pas vous faire tomber de la chaise, mais le futur semble vraiment intéressant pour Philadelphie au poste.

62.4%, 3782 yards (6.2), 16 TDs, 14 INTs, 3 fumbles, 33 sacks et 79.3 de QB Rating ; rajoutons à cela deux stats « invisibles » qui ont une grande importance : il a établi le record de passes tentées pour un rookie avec 607, et les 3 fumbles perdus sont venus sur un total de QUATORZE (14), donc il a également eu beaucoup de réussite. Le taux de complétion est très bon pour un rookie qui a tenté autant, mais cela se gâte clairement quand on regarde les yards par passe tentée, le ratio TD-INT et les sacks ; Wentz porte une partie du blâme en tenant la balle trop longtemps et en ayant la précision et la mécanique qui flanchent sous pression. Cependant, cela ne constitue pas de défauts majeurs et impossibles à régler, surtout avec de meilleurs partenaires autour ; il a prouvé avoir le bras, la confiance et la capacité de prolonger l’action avec ses jambes (voire de courir avec 46 courses pour 150 yards et 2 TDs).

Et puisque nous y sommes, parlons du jeu au sol. Il a été important cette année avec 113.3 yards par match (11e), 16 TDs (10e) et 58 big plays (5e) mais il aurait pu être encore meilleur. Ryan Mathews semble faire une belle saison à 4.1 yards par course et 8 TDs… mais c’est sur 115 courses seulement ; il a encore été rattrapé par les blessures. Darren Sproles a toujours un sacré moteur à 33 ans avec 146 touches pour 865 yards et 7 TDs, alors que le rookie de cinquième tour Wendall Smallwood a fait des apparitions sympathiques avec 77 courses pour 312 yards et 1 TD. La production finale est tout de même un petit miracle car cela manque d’un #1 clair, défini et disponible.

Cela a été un des gros problèmes de la saison en attaque pour Philadelphie : la disponibilité de la ligne offensive. Quand cela est dû aux blessures, c’est la faute à pas de chance. Quand c’est un des meilleurs Right Tackles de la ligue qui prend dix matchs sur suspension, il y a de quoi mériter le titre de Goat Of The Year pour Lane Johnson.

En effet, sans la suspension de Johnson, on parle de la ligne des Eagles comme une des meilleures de la NFL : Peters est un multiple Pro-Bowler ; le Left Guard Allen Barbre est un solide contributeur qui ne déçoit jamais ; le Centre Jason Kelce vieillit et semble montrer quelques petites faiblesses mais reste toujours précieux ; le Free Agent Brandon Brooks a été excellent en Right Guard (demandez aux Texans s’ils ne le regrettent pas). Même le vétéran Stefen Wisniewski et le rookie de troisième tour Isaac Seumalo ont fait des intérims intéressants. Mais l’absence de Johnson a précipité le rookie de cinquième tour Halipoulivaati Vaitai sur le terrain, et pendant un long moment cela n’a pas été joli à voir ; il s’est amélioré sur la fin cependant.

Il est probable que, jusque là, vous avez senti un certain groupe de joueurs émerger dans les récompenses, ce qui est parfaitement normal : le front-7 des Eagles est rempli de talents. Ce sont d’ailleurs les Linebackers qui gagnent le titre, ne serait-ce que sur le duo Bradham-Hicks seul.

Et pourquoi pas la ligne défensive ? Parce qu’une fois qu’on regarde derrière Cox et Graham… on comprend également pourquoi le front-7 a baissé d’intensité au cours de la saison : il y a un certain écart de qualité qui n’a pas été comblé. Connor Barwin n’a pas les qualités pour être un vrai 4-3 DE avec 5 sacks et 9 hurries seulement, et il n’est pas assez efficace contre la course. Il est même vraiment bizarre qu’il ait pris des snaps à Vinny Curry ; certes lui aussi a lutté avec 2.5 sacks mais au moins il a 19 hurries. Au coeur de la défense, Bennie Logan a vraiment régressé dans tous les compartiments (2.5 sacks et 9 hurries) malgré 2 Field Goals bloqués.

Sans surprise, il y a bagarre entre les principaux acteurs du jeu aérien pour cette récompense, des deux côtés du ballon. Ce sont les Cornerbacks qui gagnent le pompon, car les receveurs sont sauvés par leur #1 qui a surnagé, et il est hors de question de mêler les excellents Safeties au carnage.

Qu’il est simple de sembler bon quand le front-7 fait un travail d’enfer pour presser le Quarterback adverse, mais Philly a payé cher la baisse de production. Que ce soit Leodis McKelvin ou Nolan Carroll, pas grand-chose n’a été cette saison malgré 27 passes défendues, 3 INTs et 1 fumble forcé à eux deux. Ils ont réussi quelques belles actions, mais en règle générale ils ont été bien trop souvent pris à défaut pour constituer un duo de Cornerbacks titulaires en NFL. Le rookie de septième tour Jalen Mills a un peu plus d’excuses (7 passes défendues) mais ne devrait pas sortir du slot. Ne soyez pas aveuglés par les stats de la couverture comme 239.5 yards encaissés par match (13e) ou 25 TDs (18e) ; la défense a lâché 37 big plays (30e) et n’oubliez pas l’impact d’un Linebacker comme Hicks ou des Safeties (nous en reparlons de suite).

Changement de régime obligé, les Eagles ont été la machine à laver de l’intersaison, mais ils n’ont pas fait de si grosses acquisitions que cela. En fait, on peut même dire que la plus marquante a été la meilleure (ce qui est en général ce qu’on souhaite quand on est General Manager) : Brandon Brooks.

Mais cela nous permet de parler d’une autre acquisition, le Safety Rodney McLeod, et de son partenaire Malcolm Jenkins qui ont essayé de sauver les meubles en couverture. Les Eagles ont payé pour les avoir et ils ont reçu les dividendes : les deux ont combiné pour 155 plaquages, 2 sacks, 16 passes défendues, 6 INTs dont 2 picks-6 pour Jenkins, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. McLeod et Jenkins ont formé une des meilleures paires de Safeties de la ligue dont on ne parle pas forcément beaucoup.

Encore heureux pour lui que le receveur Dorial Green-Beckham est toujours sur son contrat rookie quand il a été amené de Tennessee dans un échange, parce qu’au moins il ne coûte pas très cher ; il vaut mieux vu qu’il a plus fait partie des problèmes que des solutions au poste… d’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de solutions.

Le Tight End Zach Ertz a été la meilleure cible cette saison avec 78 réceptions pour 816 yards et 4 TDs, mais il a encore été inconstant, que ce soit à cause des blessures ou d’un début de saison long à la détente. Jordan Matthews a été le meilleur des receveurs mais il a régressé avec 73 réceptions pour 804 yards, 3 TDs et notamment 6 drops. Et puisqu’on parle du fait de laisser tomber un ballon attrapable, autant dire que Nelson Agholor et Dorial Green-Beckham s’y connaissent avec 4 pour seulement 36 réceptions, moins de 400 yards et 2 TDs chacun. Aucun des receveurs principaux n’a dépassé 11 yards par réception, ce qui explique le manque de big plays à la passe et la moyenne de yards par passe tentée de Wentz.

La victoire 34-3 contre Pittsburgh en Week 3. Certes cette victoire prouve qu’il faut toujours prendre les résultats en début de saison avec des pincettes (surtout si Le’Veon Bell n’est pas en face), mais c’est le match qui prouve que, malgré le record final, cette équipe a du talent à revendre, notamment en défense. Rappelons qu’elle a également battu Minnesota quand ils étaient 5-0, et Atlanta en Week 10.

La série de défaites entre la Week 11 et la Week 14. Malheureusement pour Philly, c’est justement après la victoire contre Atlanta, qui les plaçait à 5-5 dans le coeur de la NFC, que tout s’est écroulé avec une attaque au point mort. Quatre matchs plus tard, Philly est hors des playoffs à 5-9.

L’échange de Sam Bradford avec Minnesota pour un premier et un quatrième tour de draft. Un bon moment WTF pour Philadelphie qui a récupéré son premier tour perdu, a ajouté un choix de draft et a lancé Carson Wentz titulaire avec des retours intéressants… mais ce n’était pas gagné au départ.

 

Les besoins

 

Deux besoins sautent aux yeux si vous relisez tout ce qui précède : un shutdown Cornerback capable de tenir debout même sans pass-rush et un receveur menace longue avec de bonnes mains. Il faudra également surveiller la ligne avec Peters et Kelce qui pourraient ne pas revenir, et la ligne défensive pourrait mériter considération.

 

Le futur

 

Domicile : Dallas, NY Giants, Washington, San Francisco, Arizona, Chicago, Oakland, Denver.
Extérieur : Dallas, NY Giants, Washington, Seattle, LA Rams, Carolina, Kansas City, LA Chargers.
Record cumulé en 2016 : 134-118-4 (0.531, 10e).

Philly est en NFC East et devra affronter l’AFC West, ce qui rend tout calendrier ardu. Le fait d’être dernier de division fait un peu passer la pilule, mais Chicago et Carolina ont eu des circonstances expliquant leur mauvaise saison. Enfin, Pederson devra prévoir l’écran total avec un double voyage à Los Angeles (ou un seul long séjour si la NFL place les deux matchs à la suite).