NFL Team Honors II : New York Jets

500-Jets

Cela ne vous surprendra pas, nous allons reparler plusieurs fois dans ce Season Review du mélodrame de l’intersaison ; mais ce serait trop facile de dire que l’échec pèse uniquement sur cela, ou sur les blessures. Les Jets ont perdu leur défense cette saison, à tel point que c’était même parfois difficile à regarder. Todd Bowles est un coach défensif à la base, ce qui va demander une reconstruction des deux côtés du ballon… sans oublier que tout n’est pas noir et qu’il y a du talent.

A lire en écoutant Princes Of The Universe de Queen (le générique de Highlander).

 

NEW YORK JETS
4e AFC East ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Une belle saison qui s’était finie en queue de poisson avec la défaite contre les Bills bloquant la route des playoffs… la première saison de Todd Bowles pouvait être qualifiée de réussite malgré tout quand on se rappelle la fin de la période Rex Ryan. Il fallait confirmer en 2016, et on ne peut pas dire que l’équipe s’était mise dans les meilleures conditions avec le psychodrame Ryan Fitzpatrick ; le Quarterback avait été à la fois le héros et le fossoyeur de la saison, rendant la situation au poste encore plus floue qu’avant, surtout avec Geno Smith, le sophomore Bryce Petty et la draft du rookie Christian Hackenberg au deuxième tour. Les Jets avaient également perdu d’énormes contributeurs pendant l’intersaison : le coureur Chris Ivory, le Defensive Tackle Damon Harrison et surtout l’emblématique Brique, l’incassable Tackle D’Brickashaw Ferguson. Pour remplacer ces éléments, New York avait échangé pour l’ex-Bronco Ryan Clady (intéressant s’il pouvait rester en bonne santé) et signé l’ex-Bear coureur Matt Forte (belle menace double, mais plus âgé que Ivory). En attaque, l’équipe avait aussi fait le ménage dans les cibles de passe (dehors Jeremy Kerley et Jeff Cumberland), mais avait subi un coup dur avec la mise sur IR du sophomore Devin Smith ; cela manquait un peu de poids derrière le duo de receveurs Marshall&Decker (perceurs de défense). Le poste de Tight End était complètement dans le flou après la libération de l’ancien deuxième tour de 2014 Jace Amaro. Pas mal de questions offensives donc.

Mais des questions défensives également. Certes, les Jets avaient toujours Mo Wilkerson, Sheldon Richardson ou Leonard Williams sur la ligne, mais Harrison avait un vrai moteur dont il fallait compenser la perte (et Wilkerson boudait à cause du Franchise Tag). Le départ de l’Inside Linebacker Demario Davis avait été compensé par la draft du premier tour Darron Lee (projeté à l’intérieur), et l’équipe avait doublé dans l’unité avec le troisième tour Jordan Jenkins. Chez les arrières, le retour d’Antonio Cromartie avait été bref (déjà reparti et à juste titre) et on avait toujours des doutes sur le poste de Cornerback #2 ; Marcus Williams allait-il capitaliser sur son étonnante saison 2015 ?

Alors, stop ou encore (ou mieux) ? Les Jets avaient fait quelques modifications en attaque pas forcément anodines, et la défense avait quelques questions pressantes (pass-rush pour commencer). S’il y avait toujours du talent, rien ne poussait forcément à dire que l’équipe était meilleure en 2016 (mais 10-6 suffirait peut-être pour les playoffs).

 

La saison

 

  • Week 1 : Cincinnati, 22-23
  • Week 2 : @Buffalo, 37-31
  • Week 3 : @Kansas City, 3-24
  • Week 4 : Seattle, 17-27
  • Week 5 : @Pittsburgh, 13-31
  • Week 6 : @Arizona, 3-28
  • Week 7 : Baltimore, 24-16
  • Week 8 : @Cleveland, 31-28
  • Week 9 : @Miami, 23-27
  • Week 10 : Los Angeles, 6-9
  • Week 11 : BYE
  • Week 12 : New England, 17-22
  • Week 13 : Indianapolis, 10-41
  • Week 14 : @San Francisco, 23-17 (OT)
  • Week 15 : Miami, 13-34
  • Week 16 : @New England, 3-41
  • Week 17 : Buffalo, 30-10

 

Le bilan

 

  • Global : 5-11.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 0-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-7.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 136-120 (0.531, 7e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 131-122-3 (0.518, 9e).
    • Écart entre les deux : -0.013 (22e).

La stat la plus intéressante ici n’est pas le fait que le calendrier a été peu ou prou le même, mais surtout qu’il a été bien plus compliqué qu’en 2015 (0.441, 31e de la ligue !). Ceci explique en partie cela.

 

La réalité

 

En 2015, les Jets avaient amélioré leur production en redzone des deux côtés du ballon, ce qui avait aidé à leur redressement. Sans surprise, ils se sont de nouveau complètement écrasés en 2016 : 35.2% des voyages terminant en TD (32e) et 56.9% des voyages adverses terminant en TD (21e). Il n’est donc pas étonnant de voir les terribles différences suivantes entre 2015 et 2016 : -112 points marqués (31e), -16 TDs (31e) et -41.1 yards par match (30e) en attaque ; +95 points encaissés (32e) et +13 TDs (30e) en défense.

C’est surtout la composante aérienne qui a craqué cette saison (attaque et défense), mais la défense au sol a lâché plus de TDs (+7) et de yards (+15.4 par match). Deux dernières chutes de qualité flagrantes : les sacks des deux côtés du ballon (nous y reviendrons) et le turnover differential : il est passé de +6 (8e) à -20 (31e), les deux escouades étant fautives.

Voici les récompenses de la saison :

D’un côté, c’est exactement ce que les Jets avaient en tête quand ils l’ont drafté l’année dernière. D’un autre côté, c’est assez terrible de se dire qu’il n’y a pas un vétéran pour avoir mieux joué que lui cette saison… surtout dans sa propre unité ! Le Defensive End Leonard Williams est devenu un leader défensif par l’exemple, et sans conteste le meilleur défenseur de l’équipe ; avec les soucis de l’autre côté du ballon, il n’était pas compliqué de le nommer meilleur joueur tout court. Avec 68 plaquages dont 8 à perte, 7 sacks (top team), 21 hurries (top team aussi) et 2 fumbles forcés, il a plusieurs fois semblé injouable pour ses adversaires. Il a su construire sur sa bonne saison rookie pour devenir une vraie force contre la course ou la passe.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Leonard+Williams+Baltimore+Ravens+v+New+York+0dmCvR51FjUl.jpgOn ne peut pas forcément en dire autant de ses partenaires d’unité. Sheldon Richardson et Muhammad Wilkerson, particulièrement, se sont surtout fait remarquer pour les mauvaises raisons : Richardson a presque causé plus de problèmes à son équipe en dehors du terrain qu’aux Quarterbacks adverses, et Wilkerson s’est peut-être ressenti de sa fracture pendant l’intersaison tellement il a été invisible ; 6 sacks et 25 hurries en cumulé pour le duo (soit autant que Williams). Richardson est cependant sauvé par son énorme boulot contre la course avec 62 plaquages dont 13 à perte (en plus de 2 passes déviées, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés).

Il ne devrait pas rester sous-côté très longtemps, poussé dans la lumière par la blessure d’Eric Decker, mais le receveur Quincy Enunwa aura été la belle révélation de la saison dans l’attaque des Jets. Bien que la blessure de l’ex-Bronco ait été rédhibitoire pour l’attaque aérienne, Enunwa est sorti de sa boîte pour poster une saison remarquable à 58 réceptions pour 857 yards et 4 TDs ; une réception de plus et il aurait fini #1 des Jets dans les trois catégories. Le fait qu’il finisse en tête avec 4 TDs suffit d’ailleurs à vous prouver les difficultés du jeu aérien en 2016.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Quincy+Enunwa+New+York+Jets+v+Cleveland+Browns+aNLnPacNdWRl.jpgLes Jets ont en effet marqué deux fois moins de TDs par rapport à 2015 (16 vs 33). Cela commence par Brandon Marshall qui n’a pas du tout réussi à bâtir sur sa mirifique saison dernière ; il termine à 59 réceptions (109 en 2015), 788 yards (1502) et 3 TDs (14). La blessure de Decker a « promu » Enunwa, laissant libre le poste de #3 ; c’est l’invité surprise de la saison, le rookie non-drafté Robby Anderson, qui l’a saisi : 42 réceptions pour 587 yards et 2 TDs. Avec Enunwa et Anderson, les Jets ont là deux receveurs de complément qui seront très intéressants avec le retour de Decker… s’ils trouvent quelqu’un pour lancer la balle correctement.

Et si vous voulez une idée du four absolu au poste de Tight End suite à la libération de Jace Amaro, voici les stats du TE#1 : l’ex-Buccaneer Austin Seferian-Jenkins avec… 10 réceptions pour 110 yards.

Dans la dégringolade de l’attaque, une section a été épargnée : le jeu au sol, grâce à une ligne offensive (dont nous reparlerons), et à un duo de coureurs qui mérite que l’on partage le titre entre eux. Matt Forte et Bilal Powell ont fait leur maximum cette saison pour tenir la baraque ; l’attaque terrestre a posté des stats équivalentes à 2015 avec 112.6 yards par match (116.8), 10 TDs (11) et 50 big plays (56).

Forte a pris la main au début avant d’être rattrapé par les blessures et de laisser la place à un Powell décisif ; les deux ont su être des menaces doubles en amassant plus de 1000 yards cumulés chacun. L’ex-Bear termine avec 248 touches pour 1076 yards et 8 TDs, alors que Powell poste 189 touches pour 1110 yards et 5 TDs avec en plus une excellente moyenne de 5.5 yards par course. De ce côté-là, pas de souci à se faire pour New York dans l’avenir… mais les coachs auraient probablement dû utiliser Powell avant pour épargner Forte un peu plus.

Comme nous l’avons dit ci-dessus, voilà où est le problème chez les Jets cette saison : Leonard Williams mérite aussi le titre de meilleur défenseur, ce qui fait mal quand on regarde un peu qui joue autour de lui. Sheldon Richardson n’était pas loin mais la faillite du pass-rush est aussi de son fait : le taux de sack réussi par action de passe est descendu de 6.1% (17e) à 4.7% (28e) ; ce qui était déjà un problème l’est devenu encore plus.

Certes, comme nous allons le voir un peu plus bas, il est difficile de sacker le Quarterback quand il peut lâcher la balle rapidement à cause d’une mauvaise couverture. Mais cela ne masque pas complètement les difficultés dans ce secteur : l’Outside Linebacker Lorenzo Mauldin n’a pas confirmé son année 2015 (2.5 sacks et 9 hurries) et a même joué moins de snaps que le rookie de troisième tour Jordan Jenkins (2.5 sacks et 10 hurries) qui n’a pas été particulièrement présent non plus (mais lui a l’excuse d’être un petit nouveau).

Si vous voulez trouver le rookie de l’année chez les hommes de la Grosse Pomme Verte, il faut ramer : le premier tour sur lequel nous allons revenir a énormément lutté, nous avons déjà parlé de Jordan Jenkins, alors que les receveurs Charone Peake et Jalin Marshall n’ont rien fait d’extraordinaire.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Robby+Anderson+New+York+Jets+v+Miami+Dolphins+62cJE3CiM2cl.jpgIl faut plutôt aller chercher chez les non-draftés, et c’est le receveur Robby Anderson qui mérite le titre comme nous l’avons déjà évoqué.

Nous y voilà ! Mais plutôt que de cibler une personne, autant faire un paquet cadeau : les Quarterbacks et les coachs.

A tout seigneur tout honneur : commençons par le César du meilleur acteur dans un mélodrame, Ryan Fitzpatrick dans « Atermoiements d’un Quarterback au printemps » ; ou, comme nous le surnommons, Highlander : l’immortel qui voit les titulaires devant lui sur le depth chart tomber comme des mouches, ce qui lui redonne toujours du temps de jeu. 56.6%, 2710 yards (6.7), 12 TDs, 17 INTs, 1 fumble, 19 sacks et 69.6 de QB Rating, est-il nécessaire d’en dire plus ? Tout cela une seule saison après avoir établi le record de la franchise avec 31 TDs, avec en point d’orgue ce match hallucinant contre Kansas City que nous évoquerons à la fin.

Mais les coachs portent également la responsabilité pour 1) avoir gardé 4 Quarterbacks et 2) avoir attendu si longtemps pour voir ce qu’ils avaient avec les autres. Christian Hackenberg n’a même pas lancé une passe, même s’il est vrai qu’avec une attaque aérienne pareille, ce n’était pas un cadeau de l’envoyer sur le terrain. Le pauvre Geno Smith a juste eu le temps de jouer une mi-temps avant de subir le Fitzpatrick Curse : rupture d’ACL et retour du barbu sur le terrain. Bryce Petty n’a pas pu sauver la maison verte : 56.4%, 809 yards (6.1), 3 TDs, 7 INTs, 1 fumble, 13 sacks et 60.0 de QB Rating… sans compter que lui aussi a fini sur IR pour remettre Fitzpatrick sur le terrain.

Quand nous vous disons que ce gars est Highlander. Et le pire dans tout cela, c’est que les Jets ne semblent pas avoir la solution pour le futur dans l’effectif.

L’attaque au sol, seul bastion à être resté à peu près intact entre 2015 et 2016 avec Forte et Powell.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Bilal+Powell+New+York+Jets+v+San+Francisco+s78BgBm8CD_l.jpgMais cela nous permet de parler de son pendant défensif, qui est un peu redescendu de son nuage monstrueux. Elle reste respectable à 98.8 yards par match (11e) et 10 TDs encaissés (11e), mais c’est loin des 83.4 et 4 respectifs de l’année précédente ; de plus elle a encaissé un peu trop de courses de 10+ yards (52 big plays).

Si Richardson et Williams ont fait le travail dans la ligne défensive, la perte de Damon Harrison s’est surtout vue dans cette petite baisse de régime, et il y a également le cas du rookie de premier tour Darron Lee. Replacé à un poste qu’il ne connaît pas, il a fortement lutté pour apprendre à la volée, manquant des plaquages, diagnostiquant mal les actions, prenant de mauvais angles… La présence du solide vétéran David Harris (leader en plaquages avec 95) a aidé à faire passer la pilule, mais les Jets vont avoir besoin que Lee bâtisse sur cette première année compliquée pour monter d’un cran en 2017.

« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! ». L’origine de la phrase est douteuse, certains l’attribuant à Edward Murphy (vous savez – la loi de Murphy), d’autres à Albert Einstein. Quoi qu’il en soit, c’est un peu la même chose aux Jets : en théorie ils ont les éléments pour que le pass-rush et la couverture se complimentent à merveille, en pratique rien n’a marché !

Aucun arrière des Jets n’est à plus de 6 passes défendues ou à plus de 2 INTs. Cela explique les 8 INTs réussies, et la chute du turnover differential en conjonction avec les INTs lancées par l’attaque. Darrelle Revis (5 passes défendues, 1 INT) ? Majoritairement fantomatique, il va devoir apprendre à jouer avec ses nouvelles limitations. Buster Skrine (6 passes défendues, 1 INT) ? Insuffisant. Marcus Williams, l’espoir 2015 (6 passes défendues, 2 INTs) ? Surnageant (à peine). Marcus Gilchrist (3 passes défendues, 2 INTs) ? Surnageant aussi, mais il a subi une blessure en fin de saison. Calvin Pryor (6 passes défendues) ? Il a régressé cette saison. Il est difficile de ne pas voir les Jets chercher de l’aide pour la saison prochaine.

Et une petite mention aux équipes spéciales qui ont été un poids plus qu’autre chose. Le rookie Punter Lachlan Edwards a lutté (43.1 yards, 38.4 yards nets), Nick Folk a raté 4 Field Goals et 2 transformations (dont une qui coûte le premier match), les retourneurs n’ont rien fait de spécial et la couverture a été mise à mal.

Rien de bien extravagant question contrat dans la Free Agency de Matt Maccagnan, mais au moins son plus gros deal a été le plus rentable : celui de l’ex-Bear Matt Forte… par contre celui du Defensive Tackle Steve McLendon a été un peu moins couronné de succès (il s’est blessé).

Echangé avec les Broncos pour remplacer l’emblématique D’Brickashaw Ferguson, c’est peu dire que la venue de Ryan Clady s’est soldée par une échec. Non seulement il n’a pas forcément bien joué, mais surtout il a subi sa mise sur IR habituelle, le gros danger que tout le monde avait ciblé dès son arrivée. Cela a été l’histoire de la ligne offensive toute la saison : seul le Guard James Carpenter a débuté les 16 matchs, l’unité n’arrivant pas à trouver une stabilité.

C’est dommage car la prolongation de contrat du Guard Brian Winters a prouvé que le joueur avait bien progressé ; avec le Centre Nick Mangold et Carpenter cela forme un intérieur de ligne très compétent (une des raisons du bon jeu au sol). Mais Mangold a été souvent blessé, ratant la fin de saison, et les postes de Tackles continuent d’être un problème.

La victoire 23-17 en prolongations contre San Francisco en Week 14. Il fallait bien en choisir une, et dans ce match les Jets étaient très mal embarqués, menés 17-3 à la mi-temps. Mais ils sont su réagir pour marquer 14 points en deuxième mi-temps puis finir le travail grâce à Bilal Powell. Oui c’était contre les 49ers qui ont fini 2-14… mais cela a apporté un peu de réconfort dans une période terrible ; le match est entouré par des belles roustes (41-10, 34-13 et 41-3).

La défaite 41-10 contre Indianapolis en Week 13. Si vous avez le courage, revoyez le match et dites-vous que les Jets ont eu dix jours de préparation, à domicile, avant de réussir cette… « performance ».

La performance « magistrale » de Ryan Fitzpatrick contre les Chiefs en Week 3. 20/44, 188y, 6INT. Si vous avez raté le snippet associé au match, il faut remonter à Todd Blackledge en 1985 pour retrouver un QB à 0 TD, 6 INTs et moins de 200 yards. Passez le seau.

 

Les besoins

 

Sans parler du poste de Quarterback qui reste un point d’interrogation énorme, les Jets ont cruellement besoin d’un Centre/Tackle (Nick Mangold est Free Agent), d’un pass-rusher qui remette la peur dans les lignes adverses et d’un vrai Cornerback. Ensuite, rajouter un Linebacker et un coureur pour préparer la suite de Matt Forte ne sera pas du luxe.

 

Le futur

 

Domicile : Buffalo, Miami, New England, Kansas City, LA Chargers, Jacksonville, Atlanta, Carolina.
Extérieur : Buffalo, Miami, New England, Denver, Oakland, Cleveland, New Orleans, Tampa Bay.
Record cumulé en 2016 : 137-119 (0.535, 8e).

On se dirige plus vers un calendrier à la 2016 qu’à un calendrier à la 2015 avec sept matchs contre des équipes de playoffs.