NFL Team Honors II : New York Giants

500-Giants

La bonne nouvelle, c’est que l’équipe a totalement corrigé en 2016 le gros souci qui l’avait empêchée de faire une meilleure saison en 2015 : les Giants ont bâti une énorme défense capable de clore les matchs à elle toute seule ; cela a donné beaucoup de victoires avec un score serré (seulement trois à plus d’une possession d’écart). La mauvaise nouvelle, c’est que cela a aussi voulu dire que l’attaque a eu du mal à faire sa part du travail, ne gardant pas suffisamment la balle et ne scorant pas assez pour épargner la défense ; c’est ce qui pendait au nez des Giants plusieurs fois cette saison et qui a fini par causer leur défaite en playoffs. Ben McAdoo et l’organisation savent où regarder pour 2017.

A lire en bronzant sur un bateau à Miami.

 

NEW YORK GIANTS
2e NFC East ~ 11-5 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Les Giants avaient fini par dire au revoir à Tom Coughlin qui leur avait apporté deux titres mais qui n’avait pas réussi à relancer la machine par la suite, faisant trois saisons de suite en-dessous de l’équilibre, ce qui n’était jamais arrivé pour lui à New York. Ben McAdoo reprenait les rênes, et la franchise avait décidé de taper fort pendant l’intersaison pour essayer de reconstruire une défense potable : pas moins de trois grosses acquisitions en Free Agency avec l’ex-Jet Defensive Tackle Damon Harrison, l’ex-Dolphin Defensive End Olivier Vernon et l’ex-Ram Cornerback Janoris Jenkins, sans oublier la draft du premier tour Cornerback Eli Apple ; en parallèle, dans ces unités, les Giants avaient perdu le Defensive End Robert Ayers et le Cornerback Prince Amukamara. Il est vrai que c’est surtout la défense qui avait pêché ces dernières années, même si l’attaque avait également eu ses ratés avec nombre de matchs perdus dans le dernier quart-temps. Mais pour rester sur la défense, l’escouade avait vu la retraite de l’excellent mais trop souvent blessé Linebacker Jon Beason et le départ du Safety Stevie Brown ; les Linebackers Kelvin Sheppard et Keenan Robinson avaient été récupérés pour tenter de renforcer une unité souvent décriée. La ligne allait-elle pouvoir presser de manière plus constante sans Ayers ? Les Linebackers allaient-ils pouvoir boucher les trous ? Les arrières allaient-ils pouvoir rester en bonne santé pour être fiables ?

Du côté offensif, c’était toujours un peu « en attendant le receveur Victor Cruz » afin de pouvoir enfin reformer un duo dynamique avec Odell Beckham Jr ; l’équipe s’était séparée de Rueben Randle, sympathique mais sans plus, et avait choisi Sterling Shepard au deuxième tour de la draft. Le poste de Tight End semblait intéressant avec Larry Donnell et le surprenant Will Tye (mais sans Daniel Fells). Il y avait également la question du côté droit de la ligne offensive avec le duo John Jerry – Marshall Newhouse depuis le départ du Guard Geoff Schwartz ; peu rassurant.

Eli Manning avait-il les armes nécessaires pour pouvoir mener l’équipe à nouveau en playoffs ? Il y avait eu des ajouts importants mais aussi quelques départs ; il fallait que les arrivées soient marquantes pour espérer atteindre l’équilibre… surtout en défense.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Dallas, 20-19
  • Week 2 : New Orleans, 16-13
  • Week 3 : Washington, 27-29
  • Week 4 : @Minnesota, 10-24
  • Week 5 : @Green Bay, 16-23
  • Week 6 : Baltimore, 27-23
  • Week 7 : @Los Angeles, 17-10
  • Week 8 : BYE
  • Week 9 : Philadelphia, 28-23
  • Week 10 : Cincinnati, 21-20
  • Week 11 : Chicago, 22-16
  • Week 12 : @Cleveland, 27-13
  • Week 13 : @Pittsburgh, 14-24
  • Week 14 : Dallas, 10-7
  • Week 15 : Detroit, 17-6
  • Week 16 : @Philadelphia, 19-24
  • Week 17 : @Washington, 19-10

 

Le bilan

 

  • Global : 11-5.
    • Dans la division : 4-2.
    • Dans la conférence : 8-4.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 4-3.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 3-2.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 118-138 (0.461, 30e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 123-130-3 (0.486, 23e).
    • Écart entre les deux : 0.025 (9e).

Le niveau de la division a aidé à avoir un calendrier bien plus compliqué que prévu, mais comme les Giants ont eux-mêmes fait un grand bond (+5 victoires), l’effet est forcément atténué. Les saisons de Cincinnati et Baltimore ont également pesé pour, au final, rendre le calendrier des Giants toujours abordable.

 

Les playoffs

 

  • Wild Card : @Green Bay, 13-38

 

La réalité

 

Si vous vous attendez à des stats en mode schizophrène du genre de Denver l’année dernière, c’est peu ou prou le cas. Points : 310 marqués (26e) vs 284 encaissés (2e). TDs : 36 marqués (21e) vs 26 encaissés (1er). Yards par match : 330.7 gagnés (25e) vs 339.7 encaissés (10e). Big plays : 61 réussis (23e) vs 61 encaissés (4e). Taux de conversion de 3e tentative : 34.7% réussies (30e) vs 35.3% autorisées (3e). Voyages en redzone : 43 effectués (30e) dont 53.5% terminant en TD (19e) vs 43 autorisés (2e) dont 39.5% terminant en TD (1er). 27 ballons perdus (25e) vs 25 ballons volés (13e). Un temps de possession largement sous la moyenne (28:08, 29e).

Si on doit chercher le seul endroit où l’attaque a « mieux joué » que la défense, c’est au niveau des sacks : le pass-rush reste insuffisant dans l’ensemble (taux de sack réussi par action de passe de 5.3% – 23e) alors que le playcall a encore bien aidé la protection (taux de sack concédé par action de passe de 3.5% – 3e) ; c’est le résumé de la saison des Giants en attaque : même le seul point positif vient avec quelques bémols.

Voici les récompenses de la saison :

Sans surprise nous allons le trouver du côté de la défense, où plusieurs joueurs pourraient postuler pour la récompense. Mais l’un d’entre eux se démarque car, non seulement il est le seul qui a été drafté par les Giants et non signé en Free Agency, mais c’est seulement sa deuxième saison NFL et il a déjà placé son nom dans la course à l’AP Defensive Player Of The Year : le Safety Landon Collins.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Landon+Collins+Los+Angeles+Rams+v+New+York+C5YsiEH0gkgl.jpgUne fois replacé à son poste préférentiel de Strong Safety, il n’y a rien que le sophomore n’ait pas fait (et bien fait) cette saison : 125 plaquages dont 5 à perte, 4 sacks, 13 passes défendues, 5 INTs dont 1 pick-6 (rocambolesque à Londres) et 1 fumble récupéré. Rapide, instinctif et physique au contact, Collins a non seulement été un élément majeur de la défense aérienne mais également de la défense au sol, faisant sentir son impact dans toutes les phases de jeu.

Dans l’introduction, nous avons dit que l’efficacité de la ligne offensive en protection venait avec des bémols ; ceux-ci ne concernent pas du tout l’intérieur de la ligne offensive. Si l’unité est souvent pointée du doigt, ce n’est pas la faute du Centre Weston Richburg et des Guards Justin Pugh et John Jerry qui forment un trio solide (Jerry étant peut-être un peu plus léger que les deux autres). On peut être un peu critique sur la qualité pour ouvrir les brèches aux coureurs, mais la protection du Quarterback est excellente et les trois joueurs ont été disponibles cette saison.

C’est véritablement du côté des Tackles qu’il y a un gros problème à New York, et ce n’est pas nouveau. A gauche, le sophomore Ereck Flowers continue d’avoir de grosses difficultés en protection, même s’il est très efficace pour bloquer dans le jeu de course. A droite, Marshall Newhouse s’est un peu amélioré mais il part de vraiment loin, ce qui le rend juste passable actuellement ; Bobby Hart a été, en quelque sorte, « Flowers Lite ». Flowers serait-il plus à l’aise à droite sachant que nombre de gros pass-rushers s’alignent de ce côté ? En tout cas les Tackles continuent de poser un gros problème pour Big Blue.

Pour continuer sur le mode du « oui mais », voici la récompense du meilleur joueur offensif. Bien entendu, personne ne va nier qu’elle doit revenir au receveur Odell Beckham Jr qui a encore électrisé la ligue avec une saison dont il a le secret : 101 réceptions pour 1367 yards et 10 TDs pour le remuant troisième année, avec 518 yards après réception (7e NFL). Il continue de réussir des actions dont lui seul à le secret. Néanmoins il y a certaines petites tendances : sa moyenne de 13.5 yards par réception et ses 10 TDs sont les marques les plus basses de sa carrière, alors que c’est la troisième année que ses ciblages sont en hausse (169) ; il a également 1 fumble et 6 drops, ce qui nous amène tout droit à tout ce micmac avant (controverse) et pendant (drops) le Wild Card Round.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Odell+Beckham+Jr+Detroit+Lions+v+New+York+iwou20buo8-l.jpgOn peut disserter sur le fait que certains semblent être plus scrutés que d’autres, mais si Beckham attire l’oeil par ses prouesses sur le terrain, il a aussi un peu trop tendance à l’attirer par ailleurs pour de mauvaises raisons ; ce n’est pas le premier et ne sera pas le dernier, cependant, quand il fait des matchs indigents en playoffs, cela lui revient au visage. Et une fois l’étiquette collée, il est difficile de s’en débarrasser (demandez à Terrell Owens dont la non-sélection répétée au Hall Of Fame malgré ses stats soulève la colère de beaucoup – même s’il y entrera un jour).

Pour faire le choix, il suffit de comparer la défense contre la course en 2015 – 121.4 yards par match (24e), 15 TDs (27e), 47 big plays (19e) – et la défense contre la course en 2016 – 88.6 yards par match (4e), 10 TDs (8e), 33 big plays (2e) : c’est surtout l’ajout du Defensive Tackle Damon Harrison au coeur de la ligne défensive qui a créé cette différence. Harrison a repris chez la Grosse Pomme Bleue là où il s’était arrêté chez la Grosse Pomme Verte : 86 plaquages dont 5 à perte, 2.5 sacks, 6 hurries, 1 passe déviée et 1 fumble forcé. Il a fini troisième de l’équipe en plaquages, ce qui est monstrueux pour un Defensive Tackle ; cela veut dire que les autres n’ont parfois pas eu le temps d’arriver au coureur parce que Harrison l’avait déjà attrapé.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Damon+Harrison+New+York+Giants+v+Dallas+Cowboys+-C--V8hDZ8Cl.jpgA ses côtés, une autre acquisition à l’impact énorme a été le Defensive End Olivier Vernon : l’ex-Dolphin a été partout, totalisant 63 plaquages dont 8 à perte, 8.5 sacks (top team), 37 hurries (2e NFL), 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. A l’opposé de Vernon, le Defensive End Jason Pierre-Paul est revenu (presque) à son meilleur niveau mais a été gêné par une pubalgie ; il a quand même accumulé 53 plaquages, 7 sacks, 24 hurries, 8 passes déviées, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Malgré cela, la blessure de JPP et le manque de profondeur au poste ont quand même freiné le pass-rush qui manque toujours de constance, et on peut mettre un petit bémol à l’arrivée de Harrison : cela a déplacé Johnathan Hankins qui est sorti de son rôle préféré de 4-3 Nose Tackle, d’où une saison bien moins reluisante que les précédentes (on ne peut pas tout avoir).

Les Giants ont vu une contribution de la part des rookies, surtout les deux premiers choisis, mais c’est plutôt le deuxième tour receveur Sterling Shepard qui a eu le plus gros impact ; le premier tour Cornerback Eli Apple a eu une saison en dents de scie et le cinquième tour coureur Paul Perkins a percé trop tard. Shepard a été très intéressant dans le slot et s’est positionné de suite comme dauphin d’OBJ dans le jeu aérien avec 65 réceptions pour 683 yards et 8 TDs. On attend désormais qu’il prenne encore plus d’espace dans l’attaque, et surtout qu’il retrouve l’explosivité démontrée à Oklahoma ; il n’est « qu’à » 10.5 yards par réception.

Mais il est heureux qu’il ait déjà trouvé sa place, car derrière lui c’est beaucoup plus compliqué : Victor Cruz a continué de végéter après sa blessure, terminant seulement à 39 réceptions pour 586 yards et 1 TD + 3 drops et 1 fumble ; bien loin de celui qu’il était en 2012-2013 (même s’il est à 15 yards par réception). Nous reviendrons plus tard sur les Tight Ends, le grand désert de 2016 après pourtant une année 2015 si efficace… ce qui pourrait également qualifier l’année d’Eli Manning.

Nous savons qu’il arrive au vétéran de vagabonder dans les saisons régulières avant de prendre feu au bon moment en playoffs, et personne n’ira lui jeter complètement la pierre quand il y a un changement à la tête de l’équipe, que ses Tackles ratent leurs blocks, que le jeu de course n’avance pas et que les receveurs laissent tomber les ballons. Il a posté sa pire moyenne de yards par passe tentée depuis 2007, et l’imprécision dont il a fait preuve parfois était en partie due à la pression défensive. De ce fait, on se retrouve avec une saison du #10 à mi-chemin entre 2015 (excellente) et 2013 (horrible) : 63%, 4027 yards (6.7), 26 TDs, 16 INTs, 4 fumbles, 21 sacks et 86.0 de QB Rating. Les Giants peuvent-ils résoudre leurs soucis avant que le joueur de 36 ans ne décline pour de bon ?

Le traitement par l’organisation de l’affaire de violences domestique du Kicker Josh Brown mérite au moins une mention, mais le Season Review remarque qu’il n’a toujours pas parlé d’un sujet fâcheux, donc il va le faire maintenant : l’organisation et les Linebackers. C’est un sujet récurrent chez les Giants – le poste semble toujours un peu laissé de côté au profit de la ligne défensive et de la couverture ; vu le niveau des deux cette saison, la différence avec « l’unité du milieu » a été bien plus visible.

Devon Kennard a été le meilleur et le plus complet d’entre eux, ce qui est ubuesque puisqu’il a le moins joué parmi les trois titulaires : avec 61 plaquages, 1 sack, 1 passe déviée, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré, il a été la force constante dans un groupe qui en a sévèrement manqué. Jonathan Casillas a aidé à la belle production de la défense contre la course mais a été souvent pris à défaut en couverture. Keenan Robinson a été bon en couverture mais a été souvent pris à défaut contre la course. Ils ont totalisé 15 passes défendues à eux deux, mais c’est aussi parce qu’ils ont été souvent visés ; les Giants ont eu énormément de mal à couvrir les Tight Ends et coureurs cette saison, le résultat d’une défense au sol redoutable et d’arrières compétents qui ont routé les passes hors des environs des receveurs.

Le choix est vite fait : les arrières remportent logiquement le titre de meilleure unité. Collins a fait un énorme travail pour chapeauter l’ensemble, mais si vous pensez qu’il a été la seule star, revoyez le Wild Card Round et remarquez ce qu’il s’est passé quand le Cornerback Dominique Rodgers-Cromartie est sorti sur blessure. DRC a fait une saison monstrueuse sur une aile de la défense : il termine avec 49 plaquages, 1 sack, 21 passes défendues (2e NFL), 6 INTs (2e NFL aussi) et 1 fumble forcé.

http://media.nj.com/giants_impact/photo/drc-23c576fa7d14f434.jpgLe débat fait rage pour savoir lequel a été le meilleur entre lui et l’ex-Ram Janoris Jenkins qui a été la troisième grosse signature après Harrison et Vernon ; une autre réussite totale : il s’est occupé des receveurs #1 adverses à hauteur de 49 plaquages, 1 sack et 1 fumble forcé (comme DRC) pour aller avec ses 18 passes défendues et 3 INTs. Comme dit précédemment, le rookie Apple a eu plus de difficultés et doit encore apprendre le métier avec 7 passes défendues, 1 INT, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Aux côtés de Collins, le Free Safety Andrew Adams a été le plus discret du quatuor principal mais a fait le travail avec notamment 5 passes défendues et 1 INT.

Notons enfin qu’avec la défense contre la course monstrueuse des Giants, les adversaires ont passé 74% du temps (5e), ce qui explique que la couverture a quand même lâché 251.1 yards par match (23e) ; mais 1) c’est déjà un énorme progrès par rapport aux 298.9 de 2015 (pire défense de la ligue), 2) elle n’a autorisé que 15 TDs (2e) et 33 big plays (2e) et 3) n’oubliez pas qu’elle a forcément eu son mot à dire dans les très bonnes statistiques en 3e tentatives autorisées et en redzone.

Ces deux dernières années, l’équipe a vu émerger deux Tight Ends intéressant avec Larry Donnell et Will Tye… cette année nous avons eu un écroulement généralisé. Le poste n’a jamais eu d’impact sur la saison, Tye terminant à 48 réceptions pour 395 yards et 1 TD, et il va falloir y remédier.

Ils n’ont pas été les seuls à décevoir, mais ceux qui arrivent ont une petite circonstance atténuante : le jeu de course a dû composer avec la ligne offensive, et il a au moins eu un semblant de vie vers la fin de la saison. Il n’empêche que les Giants ont tourné seulement à 88.2 yards par match (29e) avec 6 TDs (32e) et 30 big plays (30e). Rashad Jennings n’a jamais trouvé la solution avec 181 courses pour 593 yards et 3 TD, alors que le rookie Paul Perkins a montré du potentiel vers la fin avec 112 courses pour 456 yards ; cela est resté très largement insuffisant pour aider Eli et l’attaque aérienne.

Par où voulez-vous commencer ? Nous avons déjà cité les trois plus gros contrats, qui ont tous été des succès francs et massifs : Damon Harrison, Olivier Vernon et Janoris Jenkins.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Olivier+Vernon+Washington+Redskins+v+New+York+69VGTLFO-52l.jpgIl est difficile de ne pas déclarer que les Giants méritent le titre de FA Of The Year tout court. Ce qui nous amène fort logiquement au fait que…

… la récompense de pire signature en Free Agency va être remisée au placard pour prendre la poussière ad vitam aeternam. Kelvin Sheppard est probablement le plus proche puisqu’il était titulaire, mais il n’a été signé que pour un an.

La double victoire contre Dallas en Week 1 et 14. Elles ont parfaitement symbolisé la saison des Giants : attaque en difficulté mais grosse défense permettant deux victoires probantes sur l’équipe qui deviendra le #1 de la NFC à la fin de la saison. Il est juste dommage que New York ait fini par craquer avant de pouvoir essayer de confirmer cela dans un troisième match car entre temps il y a eu…

La défaite 38-13 contre Green Bay en Wild Card. Les G-men n’ont perdu que deux fois cette saison avec plus d’une possession d’écart, et ce n’était pas des grosses valises (-14 face à Minnesota et -10 face à Pittsburgh) ; ils ont clairement fait leur pire match au pire moment. L’attaque aurait pu creuser l’écart pendant que la défense tenait, mais l’incapacité offensive à scorer s’est retournée contre eux quand l’escouade défensive a craqué pour un naufrage général en deuxième mi-temps.

La fête des receveurs à Miami une semaine avant le Wild Card Round. Josh Brown, OBJ et son filet de Kicker… les choix n’ont pas manqué, qu’ils soient légers ou plus graves. Mais nous nous attardons sur ce fait-là, non pas pour fustiger les joueurs, mais parce qu’il est totalement emblématique des médias d’aujourd’hui. C’est quelque chose qui a été fait, qui est fait et qui sera fait maintes fois ; des joueurs ont un jour de congé et le passent comme bon leur semble sans que cela n’ait aucun impact sur le résultat d’un match joué une semaine après. Mais nous savions tous que cela allait faire les choux gras si les Giants perdaient, surtout si les receveurs jouaient mal (à leur décharge, Eli n’a pas fait un match fantastique non plus – les torts sont partagés).

 

Les besoins

 

Les Giants ont ignoré certains postes depuis trop longtemps et vont devoir s’en occuper : Offensive Tackle, Tight End et Linebacker. Il n’y a pas vraiment de besoins aussi pressants que ceux-là, même si de l’aide en Defensive Tackle et coureur ne serait pas de trop.

 

Le futur

 

Domicile : Dallas, Washington, Philadelphia, Seattle, LA Rams, Detroit, Kansas City, LA Chargers.
Extérieur : Dallas, Washington, Philadelphia, San Francisco, Arizona, Tampa Bay, Oakland, Denver.
Record cumulé en 2016 : 135-117-4 (0.535, 8e).

Si la NFC West (nommément Arizona) revient au niveau de 2015, ce calendrier déjà compliqué avec la NFC East et l’AFC West pourrait devenir rapidement infernal, surtout quand on ajoute une franchise des Lions toujours compliquée à jouer et des Buccaneers sur la pente ascendante.