NFL Team Honors II : New Orleans

500-Saints

La défense aurait-elle tourné le coin à la fin de la saison ? Et surtout, est-ce à temps pour propulser le duo Sean Payton – Drew Brees vers une dernière tentative de titre ? Il faudra attendre 2017 pour avoir les réponses ; New Orleans aura trop longtemps pâti de la dualité habituelle de la franchise ces derniers temps : attaque de feu, défense passoire. Il est probable qu’on se dirige vers une autre intersaison tournée vers la défense dans la Louisiane afin d’en finir avec cette opposition de performances.

A lire en louchant, pour voir ce que cela fait quand un côté travaille contre l’autre.

 

NEW ORLEANS SAINTS
3e NFC South ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Si on excepte l’année 2013 qui aura vraiment été une exception assez frappante avec une attaque et une défense dans le top-10, les Saints ont beaucoup trop fonctionné sur le même mode depuis 2012 : une attaque de feu et une défense à la rue… avec le risque qu’à force, cette dernière gâche les ultimes chances de Drew Brees de retourner en finale. L’escouade n’avait d’ailleurs pas bien démarré l’exercice 2016, puisqu’un des espoirs pour redorer le pass-rush, l’ex-Linebacker-reconverti-Defensive-End Hau’oli Kikaha avait fini sur IR. Qui allait pouvoir aider Cameron Jordan à mettre la pression sur le Quarterback ? L’équipe avait drafté le Defensive Tackle Sheldon Rankins au premier tour ainsi que le Safety Vonn Bell au deuxième ; elle avait signé le Linebacker James Laurinatis et le Safety Roman Harper pour aider la défense à redresser la tête aux côtés de la révélation Cornerback Delvin Breaux… mais serait-ce suffisant ?

L’attaque avait également vu du changement avec le départ des emblématiques Guard Jahri Evans et receveur Marques Colston, ainsi que du précieux Tight End Benjamin Watson. La plus grande acquisition de l’intersaison avait justement été le remplacement de Watson, l’ex-Colt Coby Fleener ; il y avait aussi eu le rookie receveur de deuxième tour Michael Thomas (celui de Ohio State). Pour le reste c’était majoritairement la confiance pour les présents, et surtout un jeune corps de receveurs mené par Brandin Cooks, Brandon Coleman et Willie Snead. Néanmoins, avec Terron Armstead, Max Unger, Zach Strief, Mark Ingram, Drew Brees et compagnie, ce n’était pas vraiment pour l’offensive qu’on s’inquiétait.

Pas la peine de tourner autour du pot, les Saints iraient aussi loin que la défense voulait bien aller. Cela paraissait encore un peu trop faible pour espérer une place en playoffs dans une NFC plutôt relevée.

 

La saison

 

  • Week 1 : Oakland, 34-35
  • Week 2 : @NY Giants, 13-16
  • Week 3 : Atlanta, 32-45
  • Week 4 : @San Diego, 35-34
  • Week 5 : BYE
  • Week 6 : Carolina, 41-38
  • Week 7 : @Kansas City, 21-27
  • Week 8 : Seattle, 25-20
  • Week 9 : @San Francisco, 41-23
  • Week 10 : Denver, 23-25
  • Week 11 : @Carolina, 20-23
  • Week 12 : Los Angeles, 49-21
  • Week 13 : Detroit, 13-28
  • Week 14 : @Tampa Bay, 11-16
  • Week 15 : @Arizona, 48-41
  • Week 16 : Tampa Bay, 31-24
  • Week 17 : @Atlanta, 32-38

 

Le bilan

 

  • Global : 7-9.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 2-8.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 140-116 (0.547, 4e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 133-121-2 (0.523, 6e).
    • Écart entre les deux : -0.024 (23e).

Le calendrier a été un peu moins relevé principalement à cause du crash de Carolina et de la baisse de qualité générale en NFC West ; néanmoins le succès d’Atlanta et la présence de l’AFC West n’ont pas permis une chute trop brutale non plus.

 

La réalité

 

Préfaçons toute introduction en disant que la défense des Saints n’a vraiment pas été épargnée par les blessures cette saison. Il y a eu des accrocs : un taux de conversion de 3e tentative autorisée de 43.3% (29e), 45.7% des drives adverses marquant des points (32e), et un taux de sack réussi par action de passe de 4.9% (27e). Et pourtant… quand on y regarde de plus près, on voit des améliorations défensives : certaines peu spectaculaires (-22 points encaissés), d’autres un peu plus notables (-8 TDs / -38 yards par match / -9 voyages adverses en redzone dont -10.5% terminant en TD), et d’autres vraiment encourageantes (-37 big plays à 67 – 8e).

Il faut néanmoins de l’aide pour améliorer les performances et aider une attaque qui est une des meilleures de la NFL : 469 points marqués (2e), 55 TDs (2e), 426 yards par match (1er), un taux de conversion de 3e tentative de 48.6% (1er), 68 voyages en redzone adverse (1er) dont 66.2% terminant en TD (4er)… son seul défaut aura été les pertes de balle (24 – 19e).

Voici les récompenses de la saison :

Les scientifiques du monde entier ont un instant craint une déchirure du continuum spatio-temporel avec effondrement de l’Univers sur lui-même quand il a connu une mini-série de deux matchs consécutifs à 0 TD et 3 INTs, mais ce n’est pas pour cela que nous allons lui arracher la récompense des mains : le Quarterback Drew Brees a encore fait une saison dont il a secret.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Drew+Brees+New+Orleans+Saints+v+Atlanta+Falcons+C8d1wi9NZXHl.jpgPour le comprendre, il suffit de dire qu’il vient de réussir la cinquième année à 5000+ yards pour un Quarterback NFL, et qu’il y en a neuf au total : cinq pour Brees, et une pour quatre joueurs différents (Marino, Brady, Stafford, P.Manning). La saison 2016 n’a pas été au niveau de 2011 (5476 yards – record de l’époque – à 71.4% de complétion et 46 TDs), mais il a encore été absolument ridicule dans sa production : 70% (69.9985% pour les puristes), 5208 yards (7.7), 37 TDs, 15 INTs, 4 fumbles, 27 sacks et 101.7 de QB Rating. C’est pour cela que ce total de 0 TD – 6 INTs contre Detroit puis Tampa Bay a paru tellement incroyable sur le moment ; cela prouve la régularité dans l’excellence d’un Brees qui semble toujours un peu oublié dans les discussions sur les meilleurs Quarterbacks actuels.

Bien caché derrière Brandin Cooks, et désormais derrière le rookie Michael Thomas, le troisième larron du groupe de receveurs est peut-être le plus précieux de tous : Willie Snead. Peut-être parlons-nous moins de lui car il n’a pas le pedigree de ses deux comparses ; signé non-drafté en 2014, il est loin d’être un premier tour. Mais Brees n’est pas aveugle, et une seule statistique permet de comprendre l’impact de Snead dans l’équipe : s’il est derrière les deux autres avec 72 réceptions pour 895 yards et 4 TDs, il mène largement les Saints avec 70.8% de ses réceptions donnant un first down (51/72). Certes cela semble inférieur à des Mike Evans, T.Y. Hilton, Julio Jones ou DeAndre Hopkins, mais vous ne remarquez rien ? Ce sont tous des receveurs #1, ce qui n’est pas surprenant. Et, ce qui ne gâche rien, il a scoré un beau TD de 50 yards à la passe sur un trick play.

Puisque nous parlons des receveurs, Cooks continue sa progression en étant le meilleur receveur de l’équipe en yards avec 78 réceptions pour 1173 yards et 8 TDs ; le meneur de l’unité a été la machine à big plays dans le jeu aérien avec une moyenne de 15 yards par réception. Mais même lui a dû faire place à la sensation du deuxième tour de la draft, Michael Thomas (Buckeye version) : 92 réceptions, 1137 yards, 9 TDs, 62 first downs et 474 yards après réception (9e NFL) pour le rookie qui a tout détruit sur son passage. Rapide, agile, avec un grand rayon d’action (76% de taux de réception), il est déjà un grand ami de Brees et un cauchemar pour les défenses ; attention cependant, s’il a d’excellentes mains pour attraper la balle (2 drops), il a du mal pour la garder ensuite (2 fumbles). Avec ce trio redoutable, Brandon Coleman a payé les pots cassés et a disparu (26 réceptions pour 281 yards et 3 TDs).

Il y a beaucoup de talent dans l’attaque : ceux dont nous avons déjà parlé et ceux dont nous allons reparler. Bien que Brees ait tendance à attirer la lumière sur le jeu de passe, nous allons récompenser un élément qui a réussi un petit exploit récent pour New Orleans : Mark Ingram est le premier coureur des Saints à 1000+ yards sur une saison depuis Deuce McAllister en 2006. Il a totalisé 205 courses pour 1043 yards et 6 TDs, ce qui donne une moyenne phénoménale de 5.1 yards par course. Il y a ajouté 46 réceptions pour 319 yards et 4 TDs, ce qui donne une saison très solide à 10 TDs pour le #22 ; attention néanmoins aux fumbles avec 2 perdus coup sur coup qui lui ont valu un tour sur le banc.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Mark+Ingram+Los+Angeles+Rams+v+New+Orleans+GQeUUHIyHZZl.jpgIl a été très bien assisté par le vétéran Fullback John Kuhn qui a fait son travail habituel : excellent au block, précieux sur courte distance (4 TDs). Tim Hightower a fait des apparitions remarquées avec 133 courses pour 548 yards et 4 TDs, alors que Travaris Cadet a été plus utilisé à la passe avec 40 réceptions pour 281 yards et 4 TDs. C’était le « Gang des 4 TDs » chez les coureurs, et une manne de points bienvenue pour l’attaque.

Dans une saison où la défense aura connu pas mal de blessures, le Defensive End Cameron Jordan aura toujours su rester disponible et actif à un haut niveau de performance, ce qui ne devrait surprendre personne puisque c’est son credo depuis le début de sa carrière. Jordan a été le leader de la ligne défensive et de l’escouade entière, étant redoutable contre la course et contre la passe. Il a totalisé 58 plaquages dont 12 à perte, 7.5 sacks, 23 hurries, 6 passes déviées et 1 fumble forcé ; inutile de dire qu’il est le meilleur pass-rusher de l’équipe.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Cameron+Jordan+Tampa+Bay+Buccaneers+v+New+FlvnH7pWN07l.jpgIl a reçu une aide très sympathique du Defensive Tackle Nick Fairley qui a enfin fait une saison complète avec de belles performances : 43 plaquages dont 4 à perte, 6.5 sacks et 12 hurries pour l’ex-Lion et Ram qui a été une signature totalement réussie en Free Agency. Malheureusement, pour le reste de la ligne défensive, on repassera : Hau’oli Kikaha a démarré sa reconversion par une mise sur IR dès juin, le rookie premier tour Defensive Tackle Sheldon Rankins a démarré sa carrière sur IR avant de revenir (rendant sa première année forcément très compliquée à juger), l’ex-Brown Paul Kruger n’a pas été transcendant (1.5 sack)… il n’est pas étonnant que l’équipe ait toujours de gros problèmes dans le pass-rush.

Comme nous venons juste de le dire, il faudra attendre l’année prochaine pour savoir si Sheldon Rankins valait son premier tour, et nous avons déjà parlé du gros coup réussi avec le second tour receveur Michael Thomas qui reçoit la récompense.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Michael+Thomas+Carolina+Panthers+v+New+Orleans+vkXX4JvlHVtl.jpgUn autre choix a été sympathique : le deuxième tour Safety Vonn Bell. Il a fait partie d’un groupe de Safeties qui a souvent évolué à trois pour pallier les déficiences autour, entre les blessures (Cornerbacks) et les méformes (Linebackers). Avec Kenny Vaccaro et Jairus Byrd, Bell a formé un ensemble cohérent et important ; on a vu l’impact de la suspension du premier à la fin de la saison. Vaccaro est en effet le meilleur d’entre eux : 68 plaquages, 1 sack, 5 passes défendues, 2 INTs, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Après un démarrage encore compliqué, Byrd a au moins réussi à redresser la barre pour faire une saison potable en 2016, avec notamment 82 plaquages, 3 passes défendues et 2 INTs. Bell a été le meilleur plaqueur des trois (87) pour aller avec ses 4 passes défendues, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré.

C’est un groupe intrigant et intéressant qui a dû composer avec l’hécatombe générale au poste de Cornerbacks. Cinq ont fini sur IR, dont le meilleur du lot, Delvin Breaux, qui s’est blessé gravement par deux fois. Cela a forcé les signatures de Sterling Moore et B.W. Webb pour tenir le coup (25 passes défendues et 3 INTs pour eux deux), mais logiquement la couverture a beaucoup souffert avec 273.8 yards encaissés (32e) ; notons quand même la nette amélioration dans les TDs encaissés (27 – 20e vs 45 l’année dernière).

Il y a échappé l’année dernière parce qu’il était difficile de ne pas citer la Flag Machine Brandon Browner, mais cette fois c’est son tour de se faire découper. Le General Manager Mickey Loomis fait joujou avec le Salary Cap depuis bien trop longtemps et a mis la franchise dans une situation intenable ; les Saints étaient cette saison l’équipe avec le plus d’argent mort à 42+M$ ! Quarante millions de dollars payés à des joueurs n’étant plus dans l’effectif, avec des restructurations de contrat par paquets de 12 pour passer sous le Salary Cap.

Il est tentant de mettre les receveurs, mais ils ont déjà deux récompenses et ils ne vont jamais passer les portiques à l’aéroport au retour. Tournons-nous plutôt vers une unité qui avait les circonstances pour s’écrouler mais qui a de nouveau fait une belle année : la ligne offensive. Que ce soit en protection de passe – un taux de sack concédé par action de passe de 3.9%, 5e – ou à la course – 108.9 yards par match – l’unité a été excellente. Le Centre Max Unger est un leader toujours excellent (dont l’absence contre Tampa Bay a été visible), et le côté droit est solide avec l’excellent Right Tackle Zach Strief et le retour du Guard Jahri Evans ; c’était une des questions de la saison.

L’autre question était la qualité du jeu d’Andrus Peat à gauche. Le Guard a progressé au fur et à mesure de l’année, mais il n’a pas été aidé par les blessures récurrentes du Left Tackle Terron Armstead qui l’ont forcé à jouer à sa place plusieurs fois. Compte tenu de cela, Peat a fait une saison honorable, pendant que Senio Kelemete et Tim Lelito ont bouché les trous de manière correcte. Étant donné le début de la saison, cela aurait pu être bien pire, mais l’unité a été très solide.

Il est facile de pointer vers la défense, d’ailleurs nous allons le faire. La pire unité des Saints cette saison a été celle des Linebackers… et cela aurait pu être pire sans une signature en Free Agency. Commençons de suite par le « sauveur » du groupe : l’ex-Brown Craig Robertson ; le terme sauveur est entre guillemets parce qu’il n’a pas été fantastique non plus, donc le fait qu’il ait été le meilleur de l’unité en dit long sur la qualité générale. Cependant, il a été aligné à tous les postes (Will, Sam, Mike) et a été constant dans ses efforts, notamment contre la course, terminant avec 115 plaquages dont 5 à perte, 1 sack, 4 passes défendues, 1 INT et 2 fumbles récupérés.

Le souci, c’est que Robertson n’était même pas titulaire au début de la saison : le trio était formé de Dannell Ellerbe, James Laurinatis et Stephone Anthony. Ellerbe a été le moins pire d’entre eux avec une belle propension au pass-rush (4 sacks), mais il a été trop souvent blessé. Anthony a subi une régression massive, étant incapable de s’adapter à tel point qu’il a fini sur le banc. Laurinaitis a été totalement inefficace avant de finir sur IR. Les Saints se sont donc retrouvés à terminer avec Ellerbe, Robertson et Nate Stupar qui a fait de son mieux lui aussi avec 58 plaquages, 1 sack, 2 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. New Orleans a de gros problèmes récurrents à ce poste et va devoir les régler une fois pour toutes.

Mention aux équipes spéciales qui ont démarré terriblement avant de redresser la barre au fur et à mesure avec l’aide d’un nouveau coordinateur.

Nous n’allons pas nous épancher longuement sur les meilleures signatures pour la bonne raison que nous les avons déjà évoquées avec Nick Fairley (qui reçoit la récompense) et Craig Robertson. Mais n’allez pas croire que la Free Agency des Saints ait été un succès pour autant…

… car si c’est le cas, nous vous rappelons que James Laurinaitis a été signé pour trois ans (avant d’être libéré au bout d’une année), et nous n’avons pas encore abordé le sujet du Tight End Coby Fleener. Pour le vainqueur de la récompense, tout dépend si vous « préférez » le joueur signé peu cher mais qui a été un four absolu à un poste vital, ou le joueur signé très cher qui a été invisible bien trop souvent malgré des stats potables au final.

Bien sûr, une ligne de stat de 50 réceptions pour 631 yards et 3 TDs ne représente pas une année terrible, mais Fleener a semblé trop souvent déconnecté de l’attaque cette saison. Cela a été masqué par le trio des fous furieux et un jeu de course « historiquement » bon depuis une décennie, mais les Saints voudront sûrement en voir bien plus de sa part vu son prix. Au moins, il y a une chance qu’il fasse mieux en 2017, ce qui n’est pas le cas de James Laurinaitis qui gagne la récompense.

La victoire 25-20 contre Seattle en Week 8. Le jour où Brees a dit Legion Of My Bottom avec 77% de complétion, 265 yards et 1 TD.

Les défaites 28-13 contre Detroit et 16-11 contre Tampa Bay en Weeks 13&14. C’est la première fois que Brees est reparti muet deux matchs de suite, en lançant 6 INTs en plus… ce qui rend la performance contre Seattle encore plus surprenante.

La passe de TD de 50 yards de Willie Snead contre les Rams en Week 12. Vous pensiez peut-être que nous parlerions de la fin de match contre Denver, mais ce sera le WTF Moment Of The Year des Broncos. Dirigeons-nous plutôt vers ce bras d’honneur magistral adressé par les Saints à leur ancien Coordinateur Défensif et responsable majeur de Bountygate, Gregg Williams, désormais avec les Rams : New Orleans, menant largement 42-21 au dernier quart-temps contre Los Angeles, appelle un trick play qui donne une passe de TD de 50 yards de Snead à Hightower. 49-21 score final. Ouch.

 

Les besoins

 

Sans surprise ils sont majoritairement en défense. Un vrai Middle Linebacker du futur serait vraiment important pour l’équipe, ainsi qu’un nouveau pass-rusher pour complémenter Cameron Jordan. En attaque, pourquoi pas un jeune coureur à former derrière Mark Ingram ? Il faudrait également regarder du côté de l’intérieur de la ligne offensive : un Guard pour prendre la suite de Jahri Evans.

 

Le futur

 

Domicile : Carolina, Atlanta, Tampa Bay, Detroit, Chicago, Washington, NY Jets, New England.
Extérieur : Carolina, Atlanta, Tampa Bay, Green Bay, Minnesota, LA Rams, Buffalo, Miami (Londres).
Record cumulé en 2016 : 130-125-1 (0.510, 15e).

Certes le calendrier semble équilibré, mais comme le reste de la NFC South (hors Atlanta) les Saints auront quatre matchs contre des finalistes de conférence 2016. Le match contre Washington pourrait être fun offensivement.