NFL Team Honors II : Minnesota

500-Vikings

Il serait facile d’être démoralisé par cette saison de Minnesota qui a si mal démarré avec toutes les blessures, avant de tourner au conte de fées avec ce 5-0 puis au cauchemar après la bye week. L’attaque reste trop limitée notamment par la ligne offensive (qui était mauvaise même avant les blessures), et la défense a fini par craquer sous le poids de la responsabilité. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cette équipe-là ne va nulle part et elle a le talent pour revenir en force en 2017… même si elle n’aura pas de premier tour pour pallier ses problèmes offensifs, à commencer par le départ de l’extraterrestre.

A lire en revoyant la saison 2012 d’Adrian Peterson pour le souvenir.

 

MINNESOTA VIKINGS
3e NFC North ~ 8-8

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Depuis la finale NFC 2009, les Vikes faisaient les montagnes russes avec des saisons à 6-10, 3-13, 10-6, 5-10-1, 7-9 et 11-5 ; néanmoins, ce titre de NFC North avait validé une reconstruction patiente, surtout en défense, principalement via la draft. Mais l’espoir de progresser plus avant en 2016 semblait avoir été tué dans l’oeuf suite à l’horrifique blessure au genou de Teddy Bridgewater. On pensait déjà que ce dernier devait progresser pour que l’attaque ne soit pas trop dépendante du succès d’Adrian Peterson, mais cette fois les choses s’étaient sévèrement compliquées ; l’équipe avait cassé la tirelire (premier tour + quatrième tour 2017) pour récupérer l’ex-Eagle Sam Bradford à la dernière minute, invitant de multiples questions pour le début de saison régulière. De plus, la ligne offensive avait vu l’habituel Right Tackle Phil Loadholt partir en retraite surprise et le Centre John Sullivan être libéré ; pas étonnant, donc, que les Vikes aient dépensé de ce côté pendant l’intersaison avec l’ex-49er Guard Alex Boone et l’ex-Bengal Tackle Andre Smith. Le rookie du premier tour receveur Laquon Treadwell allait essayer d’exister sans Bridgewater aux côtés de l’excellent Stefon Diggs et du Tight End Kyle Rudolph, mais c’était la nébuleuse intégrale au niveau du jeu de passe.

Du côté défensif, c’était juste la volonté de continuer sur la bonne voie entrevue en 2015, ce qui s’était traduit par un calme plat si ce n’était le départ du Safety Robert Blanton, ainsi que l’arrivée d’un autre ex-Bengal, le Linebacker Emmanuel Lamur. L’arrière-garde avait vu l’arrivée du rookie de troisième tour Cornerback Mackenzie Alexander, mais c’était surtout de la maintenance pour la profondeur de banc dans une unité très performante autour de Linval Joseph, Everson Griffen, Danielle Hunter, Anthony Barr, Eric Kendricks, Xavier Rhodes, Captain Munnerlyn ou Harrison Smith. Aucune raison de perturber une équipe qui gagne.

Alors qu’attendre de Minnesota sans son #5 ? Encore plus d’AP, et l’espoir que la défense continue sur sa lancée ? Est-ce que cela ne serait pas trop juste pour conserver le titre de NFC North alors que les Packers, eux, récupéraient leurs armes offensives ? Les playoffs étaient-ils encore envisageables ?

 

La saison

 

  • Week 1 : @Tennessee, 25-16
  • Week 2 : Green Bay, 17-14
  • Week 3 : @Carolina, 22-10
  • Week 4 : NY Giants, 24-10
  • Week 5 : Houston, 31-13
  • Week 6 : BYE
  • Week 7 : @Philadelphia, 10-21
  • Week 8 : @Chicago, 10-20
  • Week 9 : Detroit, 16-22 (OT)
  • Week 10 : @Washington, 20-26
  • Week 11 : Arizona, 30-24
  • Week 12 : @Detroit, 13-16
  • Week 13 : Dallas, 15-17
  • Week 14 : @Jacksonville, 25-16
  • Week 15 : Indianapolis, 6-34
  • Week 16 : @Green Bay, 25-38
  • Week 17 : Chicago, 38-10

 

Le bilan

 

  • Global : 8-8.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 4-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 3-4.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 125-131 (0.488, 18e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 125-129-2 (0.492, 20e).
    • Écart entre les deux : 0.004 (19e).

Ce qui est rageant, c’est que Minnesota avait la chance d’avoir un calendrier de premier de division pile l’année où il le fallait : seuls les Patriots et les Texans ont conservé leur titre en 2016 ; tous les autres champions se sont écroulés, dont Arizona et Carolina qui ont, du coup, contré la poussée de fièvre de la NFC East au niveau du record cumulé. Mais Minnesota a malheureusement aussi fait partie des champions déchus.

 

La réalité

 

Vous n’allez probablement pas être surpris, mais malgré quelques errements la défense est restée à son excellent niveau : 307 points encaissés (6e), 32 TDs (4e), 314.9 yards par match (3e), 71 big plays (13e), 44 voyages adverses en redzone (5e), 33.9% des drives adverses marquant des points (10e), un taux de sack réussi par action de passe de 7% (6e) et 27 ballons volés (9e) ; néanmoins, on a vu un (tout) petit relâchement dans le taux de conversion de 3e tentative autorisée (38.8% – 13e), et même si l’adversaire est peu allé dans la redzone, il a souvent marqué un TD (54.5% – 17e).

Mais les principaux griefs sont bien évidemment en attaque : 327 points marqués (23e), 36 TDs (22e), 315.1 yards par match (28e), un manque absolu d’explosivité avec 51 big plays (32e), et le reste est du même acabit. Si les stats ressemblent de loin à celle de l’attaque en 2015, ce n’est pas le cas quand on regarde de plus près : elle a dû presque exclusivement se reposer sur le jeu de passe avec une attaque terrestre anémique, ce qui est un testament au joueur qui arrive tout de suite.

Voici les récompenses de la saison :

Nous avons tous levé un sourcil interrogateur quand nous avons appris l’échange fait par les Vikings pour récupérer le Quarterback Sam Bradford aux Eagles. Nous rediscuterons de l’échange en lui-même plus loin, mais force est de constater que le #1 de la draft 2010 a fait son maximum pour aider la franchise avec ce qu’il avait sous la main : une ligne offensive affreuse, un jeu de course fantomatique et un changement de Coordinateur Offensif au milieu de l’année.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Sam+Bradford+Minnesota+Vikings+v+Chicago+Bears+KqAckeJqEMjl.jpgEn introduction, nous parlions du déséquilibre course/passe dans les stats entre 2015 et 2016, voyez plutôt : les Vikes ont totalisé +56.8 yards à la passe et -62.9 yards à la course par match par rapport à la saison dernière ! Pour ne serait-ce qu’arriver à approcher la moyenne de yards par match de 2015 qui était déjà faible (321.2 – 29e), il a juste fallu que Bradford termine la saison en établissant le record du taux de complétion sur une saison ; c’est vous dire ce qu’il serait arrivé sans cet exploit. Voici la ligne de stat du Quarterback : 71.56%, 3877 yards (7.0), 20 TDs, 5 INTs, 5 fumbles, 37 sacks et 99.3 de QB Rating. Certains diront que le playcall ne lui a pas non plus permis de chercher trop souvent à sortir des clous en visant loin ; c’est vrai et cela a fait très mal quand les 3e tentatives ont demandé des gains substantiels. Mais quand on voit la protection qu’il a eue, on ne peut pas vraiment en vouloir ni à lui ni au Coordinateur Offensif.

On ne parle pas toujours de lui dans la ligne défensive parce qu’il n’est pas un pass-rusher ou qu’il n’a pas été drafté au premier tour, mais il fait le travail inlassablement et il n’a pas passé la majorité de la saison à l’infirmerie : le Defensive Tackle Linval Joseph a encore une fois été instrumental au succès de l’unité avec 77 plaquages, 4 sacks, 7 hurries, 3 fumbles forcés et 1 Field Goal bloqué. Alors certes, il n’est pas vraiment équipé pour tenter de sauter par-dessus le Long Snapper afin de contrer un Field Goal (vs Indianapolis), et il a détruit un pauvre preneur de son de la FOX lors de la sortie du couloir (avant le match vs Arizona), mais à part cela il confirme qu’il a élevé son niveau de jeu après son départ des Giants il y a deux ans.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Linval+Joseph+Minnesota+Vikings+v+Seattle+Al5iRqnYj9Jl.jpgLa pique à propos de l’infirmerie visait Sharrif Floyd qui n’a joué que 25 snaps cette saison et qui n’a donc pas pu rebondir après son coup de moins bien en 2015 ; Tom Johnson et Shamar Stephen ont du faire le reste du travail derrière Joseph. Fort heureusement cela a été mieux chez les Defensive Ends : Everson Griffen a encore fait une saison remarquable avec une production habituelle de 8 sacks et 26 hurries (top team) pour aller avec 48 plaquages, 1 passe déviée, 2 fumbles forcés et 3 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD. Brian Robison continue à être sympathique même s’il est limité contre la course (7.5 sacks, 19 hurries, 3 fumbles forcés), et il est probablement temps de lui donner moins de snaps que le fantastique sophomore Danielle Hunter qui a été redoutable à tous les niveaux : 56 plaquages, 12.5 sacks (top team), 18 hurries, 1 fumble forcé et 1 fumble remonté pour un TD (comme Griffen).

Il accélère comme une fusée au coeur de la défense, et le temps que vous réagissiez il est déjà à la douche. Avec toutes les absences en attaque, le receveur Stefon Diggs a été la menace aérienne #1. Les trois cibles principales de Bradford se sont d’ailleurs partagées les meilleures marques statistiques : Diggs a cumulé 84 réceptions (pour 903 yards et 3 TDs), Adam Thielen a cumulé 967 yards (sur 69 réceptions pour 5 TDs) et le Tight End Kyle Rudolph a scoré 7 TDs (sur 83 réceptions pour 840 yards). Comme vous le voyez, aucun receveur des Vikings n’a fini à 1000+ yards, ce qui n’est pas étonnant.

Diggs a joué ce rôle de dynamiteur de défense dans le slot qu’il adore être, et sa régularité cette saison est ce qui lui permet de décrocher la récompense bien qu’il n’ait pas scoré suffisamment ; il préfèrerait sans doute jouer contre les Packers toutes les semaines (2 de ses 3 TDs dans la double confrontation). Rudolph est toujours aussi sérieux et important, mais la véritable surprise a été l’émergence d’Adam Thielen : il a pris le rôle de cible #2 pendant les camps, et il a explosé cette saison en finissant non seulement meilleur de l’équipe en yards, mais également en ratio first downs / réceptions (63.8%). Cordarrelle Patterson a fait des apparitions avec 52 réceptions pour 453 yards et 2 TDs, mais cela reste quand même toujours décevant pour un tel talent (il est le seul du quatuor de tête à finir à moins de 10 yards par réception).

Si vous vous demandiez l’influence qu’un joueur comme le Safety Harrison Smith peut avoir dans son équipe, regardez ce qu’il s’est passé le seul match où il était absent, contre Indianapolis. Smith reste le patron de la défense avec un travail énorme que ce soit contre la course ou la passe : 91 plaquages, 2 sacks, 6 hurries, 2 passes défendues et 1 fumble récupéré pour le #22.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Harrison+Smith+Minnesota+Vikings+v+Carolina+yjRWALBXNqwl.jpgPetite mention pour le Middle Linebacker Eric Kendricks qui a définitivement passé un palier cette saison avec une activité de tous les instants, même si sa spécialité est la couverture. Le sophomore termine meilleur plaqueur avec 109 dont 6 à perte, ajoutant 2.5 sacks, 9 passes défendues, 1 pick-6, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Il doit être encore plus sérieux dans le jeu au sol, mais sa progression est un très bon signe pour les Vikings. On ne peut pas en dire autant des deux acolytes qui l’accompagnent : Anthony Barr a connu une saison bien plus compliquée qu’en 2015, étant trop souvent bloqué ou ratant des plaquages malgré un total de 70 avec 2 sacks, 8 hurries, 4 passes défendues, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Quant à Chad Greenway, il continue de prouver que ses meilleurs jours sont derrière lui et ne devrait plus être utilisé aussi souvent. On pensait que l’unité était tranquille avec Barr et Kendricks… ça ne paraît peut-être plus si sûr.

Derrière le premier tour receveur Laquon Treadwell qui n’est pas arrivé pas à gagner sa place sur le terrain et qui a été doublé par Thielen, aucun des autres rookies n’était vraiment là pour acquérir une place de titulaire de suite. De fait, personne n’a vraiment joué assez pour mériter le titre. Il faudra regarder sur la longueur pour évaluer la draft 2016 de Minnesota.

Dans le Season Review d’Arizona, nous avons dit que, parfois, c’est la malchance qui frappe avec les blessures dans la ligne offensive. Pour Minnesota, ne nous hâtons pas pour décréter la même chose, parce que la ligne avait un problème de niveau AVANT l’hécatombe, un détail qu’il ne faut pas oublier. Certes on peut penser qu’elle n’avait pas eu le temps de prendre son rythme avec plusieurs nouveaux joueurs, mais il y a quand même un constat à tirer.

Le poste de Tackle est celui qui souffrait le plus d’un manque de qualité ; manque de chance, c’est celui qui a été le plus touché par les blessures avec Matt Kalil, Andre Smith et Jake Long, déjà signé au dernier moment pour pallier les absences. Cela a forcé Jeremiah Sirles et surtout T.J. Clemmings sur le terrain ; si Sirles a fait ce qu’il a pu, cela a été une saison cauchemar pour Clemmings qui a été régulièrement mis à mal par les Defensive Ends adverses. Les éléments talentueux comme le Centre Joe Berger ou les Guards Alex Boone et Brandon Fusco ont également été touchés, rendant l’unité complètement désorganisée. Ce n’est donc pas seulement la « faute à pas de chance » si la ligne a été mauvaise ; il y a un problème de qualité et de profondeur de banc suite, notamment, au départ en retraite de Phil Loadholt.

Et une mention inévitable au kicker Blair Walsh, qui ne s’est jamais remis de son raté en Wild Card 2015 : 75% sur Field Goals et 78.9% sur transformations, ratant 4 de chaque et ne finissant pas la saison.

Avant cette histoire rocambolesque suivant le match retour contre Green Bay, la couverture avait été excellente. C’est toujours le cas, mais comme le reste de la défense elle a eu un trou d’air assez incroyable. Nous avons déjà évoqué le cas de Harrison Smith, nous pouvons ajouter que l’autre Safety Andrew Sendejo a fait un bon second avec 69 plaquages, 4 passes défendues, 2 INTs et 2 fumbles récupérés ; comme tout bon Strong Safety, la défense au sol reste son fort.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Xavier+Rhodes+Arizona+Cardinals+v+Minnesota+xBlQwN8QIaEl.jpgChez les Cornerback, le duo Xavier Rhodes – Terence Newman continue de poser de gros problèmes aux receveurs adverses : ils ont accumulé 19 passes défendues et 6 INTs cette saison ; Rhodes a même réussi un pick-6 dans une grosse saison. Newman continue de défier les lois du temps, étant toujours aussi efficace à 38 ans ; quand les Vikings ont cherché à partager son temps de jeu avec Trae Waynes, la différence s’est vue : le sophomore a encore des choses à apprendre malgré ses 11 passes défendues et 3 INTs, notamment dans l’aspect mental et instinctif du poste. Captain Munnerlyn a continué d’occuper le slot avec sérieux, complétant une arrière-garde redoutable mais qui devrait éviter d’aller contre l’avis de son coach au niveau de la répartition des receveurs adverses.

Devinez ? La ligne offensive touche encore le pompon, et cela va nous permettre de parler d’une autre unité anémique par rebond… mais pas seulement : les coureurs.

75.3 yards par match (32e), 9 TDs (28e) et 24 big plays (32e) ; voilà l’état de délabrement du jeu au sol de Minnesota cette saison. Il serait très simple de pointer vers l’état général de la ligne offensive cette saison et la blessure très rapide et invalidante d’Adrian Peterson pour expliquer cela… mais ce serait trop facile : la ligne posait déjà des questions au début de la saison, et surtout AP lui-même n’était pas du tout le joueur qu’on connaissait, postant une moyenne de yards par course totalement indigente ; il termine à 1.9 ! Il n’est pas étonnant d’avoir vu ce secteur plonger encore plus avec les pépins physiques.

Jerick McKinnon (159 courses pour 539 yards et 2 TDs) et Matt Asiata (121 courses pour 402 yards et 6 TDs) ont dû prendre le relais derrière tout cela, sans un énorme succès si ce n’est la capacité d’Asiata à scorer de près. Même si les Vikings veulent se tourner vers un jeu peut-être plus orienté vers la passe, ils vont devoir sérieusement réfléchir au futur du poste après la libération d’Adrian Peterson.

Comme évoqué ci-dessus, le Guard Alex Boone a été un des meilleurs éléments de la ligne offensive des Vikings cette saison… et surtout le plus disponible.

Il n’y a eu aucune grosse signature pour les Vikings, donc aucun véritable bust… le seul qui serait peut-être à considérer est le Tackle Andre Smith car il n’était pas dans le rythme même avant de se blesser, mais il arrivait dans une nouvelle équipe et n’a pas eu le temps de se refaire.

Le fait d’être la dernière équipe invaincue de la ligue malgré les blessures en attaque. Cela englobe la résilience de Mike Zimmer, la qualité de la défense et l’intégration express de Bradford. On savait que la ligne allait finir par tout faire capoter et que le jeu de course manquerait, mais les Vikes ont tiré le maximum de ce qu’ils avaient.

La double défaite 34-6 contre Indianapolis en Week 15 et 38-23 contre Green Bay en Week 16. Ces deux rencontres ont éliminé Minnesota de la course aux playoffs avec une défense – si performante le reste de la saison – qui a implosé au pire moment avec l’absence de Smith contre Indianapolis puis cet improbable imbroglio au niveau de la couverture contre Green Bay.

L’échange avec Philadelphie pour récupérer Sam Bradford. Oui, Bradford a mérité le titre de Most Valuable Player mais c’est aussi à cause des circonstances autour de lui. On ne peut quand même pas s’empêcher de penser que le coût de l’opération est indicatif d’une certaine panique concernant le futur de Teddy et/ou le fait de devoir frapper un coup avec l’ouverture du nouveau stade.

 

Les besoins

 

Il vous le faut en combien d’exemplaires ? Un Offensive Tackle bien sûr. Récupérer Joe Berger sera une bonne chose pour solidifier l’intérieur de l’unité, mais les ailes ont un gros besoin d’aide. Un coureur pour prendre la suite d’Adrian Peterson ne serait pas de trop, et le problème Sharrif Floyd pourrait appeler à prendre un Defensive Tackle.

 

Le futur

 

Domicile : Chicago, Detroit, Green Bay, New Orleans, Tampa Bay, LA Rams, Baltimore, Cincinnati.
Extérieur : Chicago, Detroit, Green Bay, Atlanta, Carolina, Washington, Pittsburgh, Cleveland (Londres).
Record cumulé en 2016 : 115-139-2 (0.453, 27e).

Le niveau faiblard de l’AFC North (faiblard par rapport à d’habitude !), avec une NFC South qui a été mi-figue mi-raisin, tirent la difficulté du calendrier vers le bas. Néanmoins il est très facile de trouver une raison de ne pas le sous-estimer : quatre des six matchs contre des équipes de playoffs 2016 seront à l’extérieur (Green Bay, Detroit, Atlanta et Pittsburgh).