NFL Team Honors II : Los Angeles

500-Rams

Au moins, être fan des Rams n’est pas très déroutant : même quand l’équipe change de ville, elle reste inopérante la plupart du temps. Encore une fois, l’attaque a été anémique et la défense a fait ce qu’elle a pu : la recette habituelle d’un Jeff Fisher qui a enfin vu la porte après une énième saison négative ; la cinquième consécutive de son règne, et surtout la dixième des Rams (sans parler des saisons non-positives – les Rams mènent la NFL largement avec 13). Le très jeune Head Coach Sean McVay a du pain sur la planche pour secouer les puces de la ligne offensive et réveiller le duo Goff – Gurley qui doit être celui du futur.

A lire en se rasant la moustache et en prenant une rasade d’élixir de jouvence.

 

LOS ANGELES RAMS
3e NFC West ~ 4-12

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Que faire quand vous stagnez sans avoir posté de records positifs depuis 2003 ? Déménagez et changez peu de choses, pardi ! Sans vouloir être négatif sur le futur des nouveaux Los Angeles Rams, nous avions quand même pas mal de doutes sur la capacité de l’équipe de sortir de l’effet Jeff Fisher : une saison de victoires parfois surprenantes alternées avec des défaites parfois inexplicables pour terminer à 7-9. Les faiblesses étaient connues : l’attaque aérienne anémique qui tirait toute l’équipe vers le bas malgré la draft du coureur Todd Gurley en 2015. Certes les Rams avaient payé une rançon pour remonter en #1 à la draft 2016 et espéraient avoir sélectionné le futur franchise Quarterback de l’équipe avec Jared Goff, mais pour l’instant il n’avait pas une pléthore de talents autour : la ligne était toujours suspecte, Tavon Austin et Kenny Britt étaient un peu seuls et le Tight End Jared Cook était parti.

Pour ne rien arranger, c’était surtout en défense que le gros du turnover avait été effectué, avec le départ de plusieurs noms connus : le Defensive End Chris Long, le Linebacker James Laurinaitis, le Cornerback Janoris Jenkins ou le Safety Rodney McLeod. Sur la ligne défensive, autour du duo Aaron Donald – Michael Brockers, les Rams espéraient que le vétéran William Hayes poursuive sa belle saison précédente. Chez les Linebackers, Alec Ogletree allait probablement passer au milieu aux côtés de la surprise Mark Barron. Mais c’est bien l’arrière-garde qui posait les plus grandes questions sur l’adaptation sans Jenkins et McLeod, même si Trumaine Johnson, E.J. Gaines, Lamarcus Joyner ou T.J. McDonald étaient tous des éléments solides voire plus.

La question en voyant l’effectif des Rams, c’était de savoir ce qui pouvait laisser penser qu’ils feraient mieux qu’en 2015. Même avec un Todd Gurley étincelant, il y avait beaucoup de points d’interrogation, laissant penser que la franchise ferait la même chose à Los Angeles qu’à Saint-Louis.

 

La saison

 

  • Week 1 : @San Francisco, 0-28
  • Week 2 : Seattle, 9-3
  • Week 3 : @Tampa Bay, 37-32
  • Week 4 : @Arizona, 17-13
  • Week 5 : Buffalo, 19-30
  • Week 6 : @Detroit, 28-31
  • Week 7 : NY Giants, 10-17
  • Week 8 : BYE
  • Week 9 : Carolina, 10-13
  • Week 10 : @NY Jets, 9-6
  • Week 11 : Miami, 10-14
  • Week 12 : @New Orleans, 21-49
  • Week 13 : @New England, 10-26
  • Week 14 : Atlanta, 14-42
  • Week 15 : @Seattle, 3-24
  • Week 16 : San Francisco, 21-22
  • Week 17 : Arizona, 6-44

 

Le bilan

 

  • Global : 4-12.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 3-9.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 141-115 (0.551, 3e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 127-125-4 (0.504, 14e).
    • Écart entre les deux : -0.047 (25e).

Le calendrier a été principalement facilité par les chutes d’Arizona et de Carolina, mais il reste quand même positif, comme celui des 49ers. Ce départ à 3-1 et « l’effet Los Angeles » semblent si loin désormais… surtout quand vous prenez des roustes à hauteur de -28, -16, -28, -21, et -38 pour finir la saison, tout cela avec une défaite contre une équipe qui n’a gagné QUE contre vous cette saison au milieu.

 

La réalité

 

Bien sûr que les Rams de Jeff Fisher ont fait autre chose que 7-9 : ils ont fait pire, ce qui lui a valu la porte. Est-il vraiment nécessaire de vous égrener le chapelet des déficiences offensives de l’équipe ? … nous sommes là pour ça ? Touché. 224 points marqués (32e), 24 TDs (32e) dont 14 à la passe (32e), 262.7 yards (32e), 31 big plays (31e) dont 26 au sol (31e), 31.5% de 3e tentatives converties (32e), 34 voyages en redzone (32e), 30.6% de drives terminant en 3&out (32e), un taux de sack concédé par action de passe de 8.4% (29e) et 29 ballons perdus (29e) dont 20 INTs (30e) ; l’équipe a également commis 126 pénalités (30e). Nous vous épargnons les variations par rapport à 2015, qui sont aussi parmi les pires de la ligue.

Pour ne rien arranger, le turnover differential est passé de +5 à -11 avec l’attaque perdant plus de ballons ET la défense en volant moins. Cette dernière, qui est pourtant bonne en yards encaissés ou taux de conversion de 3e tentative autorisée, a explosé en redzone avec 71.2% des voyages adverses terminant en TD (31e), ce qui explique les 18 TDs et 64 points encaissés de plus par rapport à l’année dernière. Un artefact causé par l’attaque impotente ? En partie.

Voici les récompenses de la saison :

Faisons dans l’original, mais c’est surtout parce qu’il est toujours une force extraordinaire au coeur de la ligne défensive des Rams : le Defensive Tackle Aaron Donald remporte bien évidemment encore le titre de meilleur joueur de l’équipe. D’ailleurs, il a le trophée en main et, jusqu’à nouvel ordre, il faudra être un futur Hall Of Famer pour le lui retirer (ça ou trouver une pince assez solide). Pour la deuxième année consécutive il est le meilleur sackeur de l’équipe avec 8 sacks et 31 hurries (4e NFL !), ce qui est ridicule car je vous invite à relire le poste qu’il occupe. Il a également accumulé 47 plaquages dont 11 à perte, 5 passes déviées et 2 fumbles forcés. Il est littéralement hors-norme.

A ses côtés, Michael Brockers continue de faire un solide lieutenant alors que l’ex-Patriot Dominique Easley a trouvé du temps de jeu et de l’efficacité avec 3.5 sacks et 8 hurries. Mais c’est sur les ailes que les problèmes sont surtout survenus, ce qui explique la chute de production dans le pass-rush ; le taux de sack réussi par action de passe est tombé de 6.4% (13e) à 5.1% (25e). Robert Quinn a encore été blessé cette saison (4 sacks et 6 hurries) et Ethan Westbrooks manque d’impact (2 sacks et 11 hurries) ; encore heureux que William Hayes a confirmé sa saison 2015 avec 5 sacks et 14 hurries pour sauver (parfois) la baraque, et il a été actif contre la course. Jadis craints pour leur ligne défensive redoutable, les Rams pourraient avoir un petit problème sur les bras chez les Defensive Ends.

Il n’est pas aussi extravagant que Marquette King et Pat McAfee, mais vous pouvez être certain que les adversaires connaissent très bien son nom. Le Punter Johnny Hekker aurait probablement mérité le titre de Most Valuable Player des Rams si Aaron Donald n’était pas là, et cela vous dit tout ce que vous devez savoir sur le bonhomme. Il est capable de renverser la position sur le terrain, bien aidé par une couverture qui fait un excellent travail.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Johnny+Hekker+Los+Angeles+Rams+v+New+England+dzYW38zU3ool.jpgIl a fait une saison qui aurait rendu Sammy Baugh et Ray Guy fiers : 47.8 yards de moyenne par punt, 46 yards net (avec les retours) et surtout il a établi un record NFL avec 51 punts (sur 98) dans les 20 yards adverses. Quelque soit votre poste, si vous battez un record NFL, vous méritez d’être mentionné.

Il aura été la belle renaissance de 2016, même s’il a parfois été frappé par la maladie des drops chez les receveurs. Kenny Britt a continué son retour entamé en 2015 pour devenir la cible #1 de Los Angeles ; vous allez dire qu’il n’a pas eu énormément de concurrence (ce qui est vrai), mais être le premier receveur des Rams à 1000+ yards depuis NEUF ANS mérite certainement une récompense.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Kenny+Britt+Los+Angeles+Rams+v+Detroit+Lions+_UMOc4m8UGUl.jpgOui, vous avez bien lu : avec 68 réceptions pour 1002 yards et 5 TDs, Britt est le premier receveur des Rams à 1000+ yards sur une saison depuis Torry Holt en 2007. Il mène les receveurs de l’équipe dans toutes les catégories : ciblages (111), réceptions, yards, yards par réception (14.7), TDs, first downs… et surtout il ne les mène pas dans une stat importante, les drops (seulement 3). Derrière, ça se complique : Tavon Austin a signé son nouveau contrat et s’est empressé d’être… moins utilisé au sol et de ne plus être aussi explosif ; 28 maigres courses à 5.7 yards par course avec 1 TD + 58 réceptions à 8.8 yards par réception avec 7 drops et 3 TDs. Que ce soit Brian Quick avec 41 réceptions pour 564 yards et 3 TDs ou Lance Kendricks avec 50 réceptions pour 499 yards et 2 TDs, ils n’inspirent pas vraiment la crainte.

Il y a toujours un gros souci de ce côté-là avec une moyenne famélique de 184.4 yards à la passe par match (31e) ; et ce même si les cibles de passe partagent le blâme avec celui qui lance les ballons.

Autant le donner aussi à Aaron Donald, et pour une bonne raison : aucun autre défenseur n’a été irréprochable (ou presque) cette saison. Ce qui va nous permettre de parler d’une unité jadis forte mais qui a perdu de sa superbe cette saison : l’arrière-garde.

Les départs de Janoris Jenkins et de Rodney McLeod ont fait des dégâts dans l’unité qui a notamment encaissé 32 TDs (30e), soit 11 de plus qu’en 2015 ; et ce même si les yards et big plays n’ont pas beaucoup bougé. Certes, elle n’a pas été aidée par le manque de pass-rush devant, mais il y a d’autres soucis : Trumaine Johnson a eu des difficultés en tant que Cornerback #1 (11 passes défendues, 1 INT et 1 fumble récupéré) alors que le Safety T.J. McDonald n’a pas toujours été très convaincant malgré 6 passes défendues et 2 INTs. Heureusement, Lamarcus Joyner a fait un CB#2 plutôt sympathique (66 plaquages, 1 sack, 5 passes défendues et 1 fumble forcé) ; le Safety Maurice Alexander aurait peut-être mérité la récompense (50 plaquages, 1 sack, 4 passes défendues, 2 INTs) s’il n’avait pas eu son épisode ridicule contre LeGarrette Blount.

De l’inconstance dans l’unité, et un manque de qualité dès qu’on regarde les Cornerbacks après Johnson et Joyner. Elle n’était pas prête à voir Jenkins et McLeod partir, et elle a eu du mal à compenser.

Voilà ce qui peut arriver quand on vend la maison pour aller chercher son franchise Quarterback et le mettre au réfrigérateur une bonne partie de la saison – aucun rookie ne mérite le titre. Il n’y a eu aucun autre choix dans les trois premiers tours à cause du trade up, et les autres rookies n’ont pas montré assez : le TE Tyler Higbee et les WRs Michael Thomas et Pharoh Cooper sont tous englués dans le marasme offensif.

Marasme offensif qui va nous permettre de parler dudit franchise Quarterback, Jared Goff, qui a dû attendre la Week 11 pour voir les premiers vrais snaps qui comptent. Avant cela, Case Keenum a essayé de survivre au manque de playmakers offensifs : 60.9%, 2201 yards (6.8), 9 TDs, 11 INTs, 1 fumble, 23 sacks et 76.4 de QB Rating. On ne peut pas forcément en vouloir à Fisher de ne pas avoir voulu jeter Goff aux lions avec une offensive pareille, et quand il l’a fait les résultats ont été attendus : 54.6%, 1089 yards (5.3), 5 TDs, 9 INTs, 2 fumbles, 26 sacks et 63.6 de QB Rating. Le rookie a montré des failles dans sa mécanique de lancer, sa précision et sa lecture de la défense, mais il a aussi dû composer avec un temps de lancer très court (merci la ligne – il a pris 26 sacks en 205 passes tentées contre 23 sacks en 322 pour Keenum), des drops (merci les receveurs) et quasiment aucun jeu de course (merci la ligne et les coureurs).

Toute évaluation de Goff est plombée par ce qu’il a autour de lui. C’est pour cela que Sean McVay a une page quasi-vierge avec laquelle travailler, ce qui est plutôt une bonne chose.

Difficile de ne pas nommer Jeff Fisher quand Raging Moustache Man poste cinq saisons négatives de suite… et ne voit même pas la fin de la dernière.

Elle a connu quelques ratés de production cette saison, mais la ligne défensive reste l’unité la plus solide de l’équipe.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Donald+Miami+Dolphins+v+Los+Angeles+FBeurAyO5kLl.jpgNéanmoins, arrêtons-nous sur ceux qui se trouvent derrière, les Linebackers. Pourquoi ne pas les avoir nommés directement « meilleure unité » alors ? Parce que les Rams ont peut-être fini par heurter les limites de leurs tentatives de conversions pour la monter. Tout commence par le replacement en Middle Linebacker d’un Alec Ogletree Outside Linebacker à l’origine, et de retour de blessure. Cela rend tout à fait louable le fait qu’il fasse partie du club très fermé des quatre défenseurs NFL à avoir joué tous les snaps de son équipe (1090 pour lui), mais il n’a pas totalement convaincu : le nombre de snaps explique le gros volume (136 plaquages dont 9 à perte) et il a un peu ramé contre la course bien qu’il ait été actif en couverture (11 passes défendues et 2 INTs).

C’est un peu le même son de cloche avec Mark Barron, l’ex-Safety : gros volume (118 plaquages dont 6 à perte), mais un peu trop léger contre la course à l’impact et actif en couverture (8 passes défendues, 2 INTs). Les deux semblent vraiment faits pour jouer à l’extérieur, ce qui laisserait un trou au milieu. Le replacement d’Ogletree à l’intérieur a d’ailleurs exposé un autre problème : le manque de profondeur de l’unité avec aucun joueur capable de hausser son niveau pour compléter le duo.

Comme avec Donald Most Valuable Player, nous allons faire dans l’original ; le choix est facile à faire et explique en partie tous les problèmes offensifs connus par les Rams depuis plusieurs années : la ligne offensive continue d’être un gros problème. Au mieux, les vétérans Centre Tim Barnes et Guard/Tackle Rodger Saffold font un travail acceptable, mais le fait de bouger Saffold en Guard prouve bien que l’équipe a un problème de talent au poste. Ce n’est pas tant un problème si c’est pour laisser Rob Havenstein en Right Tackle (il existe pire), mais si c’est pour laisser Greg Robinson en Left Tackle, il y a un gros souci ; l’ancien #2 de la draft 2014 se dirige vraiment vers le label de bust s’il continue à ce rythme.

L’inconstance dans le cinq titulaire (blessures ou méformes) n’a rien fait pour arranger le jeu au sol qui a connu une chute drastique : -44 yards par match, -7 TDs et -30 big plays ; il patauge désormais à 78.2 yards (31e) avec 9 TDs (27e) et 26 courses de 10+ yards (31e). Todd Gurley en a bien évidemment été la principale victime : 278 courses pour 885 yards et 6 TDs ; une moyenne indigente de 3.2 yards par course quand il était à 4.8 l’année dernière. Preuve supplémentaire du problème au sol, Gurley a scoré 6 des 9 TDs des Rams, les autres étant marqués par Austin, Keenum et Goff avec un chacun… soit un receveur et deux Quarterbacks (!).

Nous l’avons déjà évoqué plus haut : l’ex-Patriot Dominique Easley a été une addition peu coûteuse et très efficace dans la rotation à l’intérieur de la ligne défensive. Il est quand même savoureux de voir les Rams permettre à un ancien bust-ou-presque du premier tour de la draft 2014 de rebondir (Easley) quand ils ont leur propre version qui bénéficierait peut-être aussi d’un changement d’air (Robinson).

Cela vous dirait de toucher 750,000$ (à peu près 720,000 euros) sans jouer UN SEUL MATCH ? Facile, appelez-vous Quinton Coples, signez en mars pour 2 ans et 6.5M$, soyez libéré en août. KA-CHING ! Bon, à la décharge des Rams, c’était un contrat « juste pour voir » donc ils ont bien joué le coup… mais leur Free Agency a été très réduite en acquisition, et celle-là est trop énorme pour ne pas la citer.

Le renvoi de Jeff Fisher. Savage, but so true. Il n’est pas question de dire que tout ce qu’a fait Fisher est mauvais – l’équipe aurait été contente d’enchainer les 7-9 avant son arrivée. Mais son manque absolu de compétence pour monter une attaque ne serait-ce que potable, ses défenses reines du cheap shot et ses chapelets de mauvaises excuses, il était temps que cela se termine.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Sean+McVay+Los+Angeles+Rams+Introduce+Sean+HyeKR1Ac5Qwl.jpgDésormais, place aux jeunes dans tous les sens du terme : l’équipe la plus jeune de la NFL se retrouve avec le Head Coach le plus jeune de l’histoire, Sean McVay. A 30 ans, il est plus jeune que son joueur le plus âgé (William Hayes a 31 ans).

La double défaite 28-0 et 22-21 contre San Francisco. Tout simplement parce que ce sont les seules victoires de la saison pour les 49ers : la première en Week 1 avec la bulle suite à des mois de préparation, la deuxième à la dernière seconde sur une conversion à deux points.

Maurice Alexander vs LeGarrette Blount. Pauvre Alexander qui, nous le répétons, a fait une saison vraiment intéressante, mais ce n’était clairement pas son meilleur moment face à Blount lors du match contre les Patriots en Week 13 sur le TD de 43 yards.

 

Les besoins

 

Vous avez probablement deviné de vous-même : DE L’OFFENSIVE LINEMAN SVP. Un receveur capable d’attraper une passe serait sympathique. En défense, l’arrière-garde et les Linebackers méritent de la profondeur, et récupérer un petit pass-rusher serait idéal. En tout cas, Los Angeles pourra au moins bénéficier d’un premier tour dans le top-10 pour repartir du bon pi… oh pardon : ils l’ont perdu dans le trade up pour Goff.

 

Le futur

 

Domicile : Seattle, San Francisco, Arizona (Londres), New Orleans, Washington, Philadelphia, Houston, Indianapolis.
Extérieur : Seattle, San Francisco, Arizona, Dallas, NY Giants, Minnesota, Jacksonville, Tennessee.
Record cumulé en 2016 : 121-130-5 (0.482, 17e).

McVay n’a pas un calendrier insurmontable pour sa première saison même si Seattle, Atlanta, les Giants et New England font figure d’épouvantails.