NFL Team Honors II : Indianapolis

500-Colts

Cela fait maintenant deux saisons de suite qu’Indianapolis regarde les playoffs à la maison après les trois précédentes. Certes, la franchise n’a vraiment pas été épargnée par les blessures, que ce soit sur la ligne offensive ou dans l’arrière-garde. Mais les mêmes sujets émergent : la profondeur de banc est censée être construite par le General Manager via la draft et quelques acquisitions peu coûteuses en Free Agency… ce qui explique qu’il ait fini par prendre la porte, même si beaucoup vont dire que c’est bien trop tard.

A lire en rangeant les effigies vaudous de Ryan Grigson au placard.

 

INDIANAPOLIS COLTS
3e AFC South ~ 8-8

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Alors qu’on pensait que le ménage à Indy allait commencer dans l’organisation avant de s’étendre au terrain, Jim Irsay avait pris tout le monde de cours en prolongeant à la fois le General Manager Ryan Grigson et le Head Coach Chuck Pagano. Que disait Albert Einstein déjà ? La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. A défaut de balayer dans les bureaux, l’équipe avait en tout cas balayé dans l’effectif, parfois activement (libération), parfois passivement (départs en Free Agency), et il y avait de tout ; du bon avec les départs de déceptions comme le bust Defensive End Bjoern Werner, le Cornerback Greg Toler ou le Linebacker Jonathan Newsome, mais du moins bon avec les départs d’éléments solides comme le Quarterback remplaçant Matt Hasselbeck (retraite), le Linebacker Jerrell Freeman ou le Safety Dwight Lowery. Enfin, deux cibles de passes étaient également parties : le receveur Griff Whalen et le Tight End Coby Fleener. Autant dire que la saison 2016 promettait une équipe des Colts différente de celle de 2015.

Le nouveau riche Andrew Luck était néanmoins toujours à sa tête, et même s’il avait volontiers avoué qu’il avait mal joué avant sa blessure, un meilleur playcall et une meilleur ligne étaient nécessaires pour le #12. Pour cela, il était plus que logique de voir la franchise sélectionner un Centre, Ryan Kelly, au premier tour de la draft ; c’était le vrai point de contention dans l’unité qui possédait un côté gauche très costaud avec Anthony Castonzo et Jack Mewhort (un autre Lineman, Le’Raven Clark, était pris au troisième tour). L’ex-coureur des Cowboys Robert Turbin avait été signé pour épauler Frank Gore, alors que le Cornerback des Chargers Patrick Robinson était une addition très intéressante pour remplacer Toler. Malheureusement, les Colts devaient faire sans Vontae Davis en début de saison, remplacé par l’ex-Jet Antonio Cromartie ; le rookie T.J. Green était également drafté au deuxième tour. Au final, on se posait quelques questions sur les Inside Linebackers et sur le Safety appairé à l’INT Machine Mike Adams.

Difficile de savoir quel visage allait montrer Indianapolis. Luck n’avait plus que l’ex-Packer Scott Tolzien comme remplaçant expérimenté, donc il fallait absolument mieux le protéger, mais ses armes avaient peu changé autour. La défense devait s’améliorer également, mais cela était un refrain trop habituel.

 

La saison

 

  • Week 1 : Detroit, 35-39
  • Week 2 : @Denver, 20-34
  • Week 3 : San Diego, 26-22
  • Week 4 : @Jacksonville, 27-30
  • Week 5 : Chicago, 29-23
  • Week 6 : @Houston, 23-26 (OT)
  • Week 7 : @Tennessee, 34-26
  • Week 8 : Kansas City, 14-30
  • Week 9 : @Green Bay, 31-26
  • Week 10 : BYE
  • Week 11 : Tennessee, 24-17
  • Week 12 : Pittsburgh, 7-28
  • Week 13 : @NY Jets, 41-10
  • Week 14 : Houston, 17-22
  • Week 15 : @Minnesota, 34-6
  • Week 16 : @Oakland, 25-33
  • Week 17 : Jacksonville, 24-20

 

Le bilan

 

  • Global : 8-8.
    • Dans la division : 3-3.
    • Dans la conférence : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 122-134 (0.477, 22e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 126-130 (0.492, 20e).
    • Écart entre les deux : 0.015 (13e).

Le calendrier n’a pas été impossible pour Indianapolis ; il a été peu ou prou aussi compliqué que l’année précédente. Et c’est le souci : les Colts avaient au moins passé 17 jours avec un record positif à 3-2 et 6-5 en 2015. Cette saison cela n’est jamais arrivé : après le départ à 0-2, ils n’ont fait qu’alterner succès et défaite (à part le doublon Green Bay – Tennessee qui a juste servi à les ramener à l’équilibre).

 

La réalité

 

On voit de suite ce que le retour d’un certain #12 a produit en attaque : +78 points marqués (5e), +15 TDs (5e), +43 yards par match (3e), +13% de voyages en redzone terminant en TD (5e), -5.3% de drives terminant en 3&out (3e), presque une minute de plus de possession ; tout cela pour replacer l’attaque des Colts dans le top-10 ou au bord. C’est d’autant plus phénoménal quand on voit l’écroulement de la protection, mais cela a été contrebalancé par les progrès du jeu au sol (+7 TDs et +11.9 yards par match).

La défense, elle, encaisse toujours beaucoup trop de yards (382.9 – 30e) à cause d’un mauvais taux de conversion de 3e tentative autorisée (41.5% – 25e) et d’un pass-rush encore insuffisant ; sans surprise cela donne un très mauvais taux de drive adverse marquant des points (41.5% – 29e). Au moins elle a mieux tenu en redzone (50% de voyages adverses terminant en TD – 6e) ce qui a diminué les TDs encaissés (-5 à 42 – 18e)… mais il y a encore beaucoup de travail de ce côté-là du ballon.

Voici les récompenses de la saison :

Qui d’autre ? Le fait même que certains osent remettre en doute les qualités du Quarterback Andrew Luck est totalement ridicule, car sans lui les Colts nettoieraient le fond de la division avec Jacksonville ; surtout quand le joueur rebondit aussi bien après une saison 2015 que l’on peut définitivement attribuer aux blessures.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Andrew+Luck+Jacksonville+Jaguars+v+Indianapolis+iCVDcWEzS-Ll.jpgOn peut toujours trouver des motifs d’amélioration dans le jeu de Luck, comme parfois un manque de constance et des passes qui partent un peu n’importe où sans crier gare. Mais il est l’atout #1 de la franchise, et de loin ; il a même amélioré certaines marques en carrière comme son taux de complétion ou sa moyenne de yards par passe tentée, tout ça en étant un des Quarterbacks les plus martyrisés par le pass-rush et avec des receveurs qui ont souvent oublié leur mains. Luck termine à 63.5%, 4240 yards (7.8), 31 TDs, 13 INTs, 5 fumbles, 41 sacks et 96.4 de QB Rating ; de plus, il a été le deuxième meilleur coureur de l’équipe avec 64 courses pour 341 yards et 2 TDs. Il n’est pas le problème, il est la solution, mais le foot US est une équation à plusieurs inconnues.

Il est le représentant de la potentielle qualité de l’arrière-garde, mais aussi des problèmes qu’elle a connus avec les blessures. Le Safety Clayton Geathers a fait une bonne saison qui, malheureusement, a fini sur IR, mais il a été drafté par les Colts pour servir de punisseur notamment contre la course ; il l’a été avec 59 plaquages et 1 fumble forcé pour aller avec 5 passes défendues. Rien de bien spectaculaire, mais pour un sophomore envoyé au feu et qui a dû se battre contre des blessures avant et pendant la saison, les Colts peuvent avoir de l’espoir de le voir atteindre son potentiel comme Strong Safety en 2017.

Il est absolument impossible, cette saison, de dissocier deux des meilleurs amis d’Andrew Luck : le receveur T.Y. Hilton et l’immortel coureur Frank Gore méritent largement de partager la récompense. Nous reviendrons sur le jeu de course un peu plus tard, donc explorons pour l’instant les cibles de passe.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/T+Y+Hilton+Houston+Texans+v+Indianapolis+Colts+w4YC648cEChl.jpgQue dire de plus sur Eugene Marquis Hilton ? Le joueur est phénoménal, terminant meilleur receveur NFL avec 1448 yards et établissant un record de carrière à 91 réceptions ; s’il faut lui trouver un défaut, ce sont ces 6 drops qui représentent bien la plaie qui a touché le jeu aérien cette saison. On peut néanmoins moduler cela par les 155 ciblages (4e NFL) ; il a également scoré 6 TDs.

Cette ligne de stat est bien représentative des soucis au poste par ailleurs à Indy… mis à part une belle surprise. Donte Moncrief a le talent (il est meilleur marqueur des Colts avec 7 TDs) mais il a été souvent blessé cette saison, terminant avec 30 réceptions pour 307 yards. Cela a poussé Phillip Dorsett à jouer davantage : il a été largement inconstant en terminant à 33 réceptions pour 528 yards, 2 TDs et 3 drops ; son explosivité est cependant visible dans la moyenne de yards par réception (16.0 !). Chez les Tight Ends, Dwayne Allen a été solide et précieux en redzone mais pas spécialement spectaculaire avec 35 réceptions pour 406 yards et 6 TDs. Par contre, la révélation a été le surprenant Jack Doyle qui a fait plus que prendre la place de Coby Fleener : 59 réceptions, 584 yards, 5 TDs avec un taux de réception énorme de 78.7% et seulement 2 drops (mais un fumble). Si Hilton est le playmaker, Doyle a émergé comme la sécurité de Luck en toutes circonstances.

Avec le départ d’un certain Linebacker (sur lequel nous allons revenir), pour trouver le meilleur joueur de la défense il faut se tourner vers les arrières, et le Safety Mike Adams… même s’il est vrai qu’il n’a pas réussi à répéter les extraordinaires saisons précédentes au niveau comptable. Quand on regarde les stats, on voit de suite l’impact énorme d’Adams qui termine meilleur plaqueur (79) et récupérateur de fumbles (2) de l’équipe, ainsi que deuxième en fumbles forcés (2) et en INTs (2). C’est totalement aberrant de voir un FREE Safety meilleur plaqueur et être deuxième avec 2 INTs ; on comprend le manque d’actions réalisées par la défense des Colts. Et il a 35 ans.

Et pourtant, la couverture d’Indianapolis possède d’autres joueurs talentueux. Le fidèle Darius Butler a joué dans le slot mais a dû faire des piges en Safety et s’est bien acquitté de sa tâche avec 7 passes défendues, 3 INTs (top team) et 1 fumble récupéré ; c’est un autre souci : un Cornerback #3 est en tête des INTs parce que le reste a été trop faible et peu aidé par le pass-rush. Vontae Davis s’est rapidement blessé et a semblé ne jamais s’en remettre, Patrick Robinson a été blessé aussi et n’a rien apporté de plus comme Antonio Cromartie, l’ancien espoir D’Joun Smith a été libéré manu militari et le rookie T.J. Green a lutté pour sa première saison. Encore heureux que l’équipe a signé Rashaan Melvin et Darryl Morris pour pallier les pépins physiques, car ils ont fait des apparitions intéressantes (13 passes défendues, 2 INTs). Mais clairement il y a un gros souci au poste chez les Colts.

Il n’a rien à voir avec R. Kelly (qui s’appelle Robert), et il ne croit pas qu’il peut voler, mais le premier tour Centre Ryan Kelly croit qu’il peut être le partenaire de Luck pour les années à venir, et sur ce qu’il a montré en 2016 il a raison. Dans une unité qui a encore une fois été emportée dans le tourbillon des blessures et des mauvaises performances, le rookie s’est déjà imposé comme un pilier et un leader, ce qui promet vraiment pour la suite.

http://prod.static.colts.clubs.nfl.com/assets/images/imported/IND/article-images/2016/gameday/pre03-phi/KellyLuckEagles.jpgCependant, il n’a pas été le seul rookie Offensive Lineman à jouer cette saison puisque le troisième tour Le’Raven Clark, le cinquième tour Joe Haeg et même le septième tour Andrew Blythe se sont retrouvés à démarrer au moins un match ; Haeg a même vu trois postes différents entre Guard et Tackle, exhibant une certaine qualité. Kelly et le Left Tackle Anthony Castonzo sont les seuls à avoir joué les 16 matchs ; ce dernier a eu besoin de temps pour effacer un mauvais début de saison et mieux finir. Le Left Guard Jack Mewhort a conforté son statut de roc lui aussi, mais les blessures l’ont rattrapé (IR). Le Right Guard Denzelle Good est passable et a été indisponible également, alors que Jonotthan Harrison a vraiment du mal. Certes la ligne a aidé Gore à dépasser 1000 yards mais il y a encore beaucoup (trop) de questions à régler sur le côté droit pour trouver la bonne formule aux côtés de Kelly, Mewhort et Castonzo.

Au moins Jim Irsay a essayé d’arranger les choses entre Ryan Grigson et Chuck Pagano… mais il aurait été préférable d’appeler le psychologue AVANT de prolonger leur contrat. Comme il aurait été mieux de virer Grigson un an plus tôt, ou au moins avant que les autres équipes en fassent autant et recrutent leurs nouveaux General Managers, pour avoir un choix plus large. Néanmoins, on ne peut pas dire qu’Indianapolis soit mal tombé avec Chris Ballard.

Voilà le principal problème à Indianapolis : vous regardez les unités, et vous avez des talents mais également des faiblesses dans chacune. Alors autant aller dans la seule unité qui n’a aucune faiblesse : les spécialistes.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Adam+Vinatieri+Pat+McAfee+Minnesota+Vikings+A0CDFI9Yt2ql.jpgIl était fatal que la série record de Field Goals consécutifs d’Adam Vinatieri s’arrête, ce qui a eu lieu contre les Titans en Week 11, mais il a tout de même établi la marque à 44 ; cela l’a un peu déréglé et il a terminé en ratant 3 FGs de plus pour finir 27/31 avec 44 transformations réussies, mais cela n’enlève rien à sa qualité. A ses côtés, le Punter Pat Boomstick McAfee a encore fait une année de son cru avec 49.3 yards en moyenne, et 45.9 nets. Il faut également noter que les retours de kickoff ont été meilleurs avec notamment 1 TD de Jordan Todman. Contrairement à l’année dernière, les équipes spéciales ont été solides… ce qui n’est plus du tout sûr avec la retraite surprise de Boomstick.

Ce n’est pas une unité qui va être incriminée ici mais un aspect général : la défense au sol. L’exposé va nécessiter de faire deux parties avec une courte introduction : 120.4 yards encaissés (25e), 12 TDs (26e) et 53 big plays (26e) ; c’est loin d’être les plus mauvaises stats de la ligue, mais il n’y a pas eu d’amélioration depuis l’année dernière. Donc, exposé, première partie, le cas de la ligne défensive ; grand 1 petit a, l’historique de l’unité chez les Colts, de Gino Marchetti à nos jours. Non, blague à part, la rotation ne contient pas énormément de talent et elle a aussi dénombré des blessés.

Kendall Langford est tombé dans un trou avant de finir sur IR, Henry Anderson est théoriquement le meilleur de l’unité mais il a également lutté contre les blessures et Arthur Jones a encore été une déception. David Parry a pris la place de #1 avec 47 plaquages et 3 sacks, il y a eu des apparitions sympathiques de Zach Kerr et T.Y. McGill mais surtout dans le pass-rush (4.5 sacks, 8 hurries, 1 passe déviée, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré) et Hassan Ridgeway (1.5 sack et 7 hurries) a l’excuse d’être un rookie. Largement insuffisant, en espérant que Langford et Anderson se reprendront en 2017.

Une Free Agency très calme du côté des arrivées pour Indianapolis, mais une addition a été notable : celle du coureur Robert Turbin. Petite mention au Quarterback Scott Tolzien qui, tout bien considéré, a fait un match appréciable (mais aucun miracle) contre Pittsburgh.

Mais revenons sur Turbin et le jeu de course. Cela faisait depuis 2007 que les Colts attendaient un coureur à 1000+ yards, soulignant bien les décombres du jeu de course après le départ de Joseph Addai. La bonne nouvelle, c’est que l’attente est terminée ; la mauvaise nouvelle pour l’avenir c’est qu’il a fallu attendre un « ancêtre » de 33 ans. Frank Gore a été remarquable en postant une année à 263 courses pour 1025 yards et 4 TDs, étant également une menace double avec 38 réceptions pour 277 yards et 4 TDs. Avec ses 8 TDs, il partage le titre de meilleur scoreur de TDs pour Indy avec le susnommé Robert Turbin ; l’ex-Cowboy a été un parfait lieutenant, particulièrement près de l’endzone avec 47 courses pour 164 yards et 7 TDs + 26 réceptions pour 179 yards et 1 TD.

Il est clair que la signature de l’ex-Saint Cornerback Patrick Robinson n’a pas été une franche réussite même quand il était sur le terrain avant de finir sur IR. Mais rien ne battra la décision de ne pas tout faire pour resigner l’Inside Linebacker Jerrell Freeman. Il aurait été très précieux, surtout quand D’Qwell Jackson a lui aussi terminé sur IR, vidant l’intérieur de la défense de ses leaders. Ce qui nous amène à notre grand 2 de l’exposé sur les failles de la défense contre la course : les Inside Linebackers.

Quand on fait la somme de la blessure de Jackson – qui a fini avec 78 plaquages dont 4 à perte, 1 sack, 3 passes défendues et 2 fumbles récupérés, la libération de Nate Irving au début de la saison et celle de Sio Moore pendant, on se retrouve avec comme résultat le joueur non-drafté de 2015 Edwin Jackson et le rookie Antonio Morrison qui essayent de boucher les trous. Autant dire qu’avec une ligne défensive pareille devant c’était mission impossible dans ces conditions.

Aparté dans l’exposé puisque nous en sommes à parler des Linebackers, ceux s’occupant du pass-rush n’ont pas spécialement été inspirés non plus. Certes, Robert Mathis termine sa carrière sur une saison à 5 sacks, 12 hurries (top team), 3 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés, alors qu’Erik Walden a fait sa meilleure saison avec 11 sacks et 8 hurries… mais l’un part, l’autre a déjà 32 ans, Trent Cole en a 34, et il n’y a pas eu de soutien derrière (taux de sack réussi par action de passe de 5.4% – 20e).

La victoire 34-6 contre Minnesota en Week 14. C’est probablement le résultat le moins prévisible, surtout avec des Vikings à domicile et luttant encore pour les playoffs. Une ligne qui tient la route, un pass-rush qui arrive et une couverture qui fait le travail (comme par hasard, l’un va mieux avec l’autre).

La défaite 30-27 contre Jacksonville en Week 4. A Londres, les Colts étaient menés 23-6 à l’orée du dernier quart-temps. Contre Jacksonville qui était à 0-3.

La réaction d’Andrew Luck sur le TD de la victoire contre Jacksonville en Week 17. Même si un jour il gagne le Super Bowl, il ne réagira pas comme cela.

 

Les besoins

 

Le gros souci des Colts en général : presque tous leurs meilleurs joueurs, surtout en défense, ont 30+ ans ; il va falloir trouver les successeurs. Il faudrait reformer tout le corps des Linebackers, que ce soit à l’intérieur ou du côté des pass-rushers. Un Cornerback et/ou Safety sera également important. En attaque, il faut un Offensive Lineman à mettre à droite, et un coureur à développer au lieu d’attendre que les jambes se détachent de Frank Gore.

 

Le futur

 

Domicile : Jacksonville, Tennessee, Houston, Cleveland, Pittsburgh, Denver, San Francisco, Arizona.
Extérieur : Jacksonville, Tennessee, Houston, Baltimore, Cincinnati, Buffalo, Seattle, LA Rams.
Record cumulé en 2016 : 107-146-3 (0.424, 32e).

Il en faut un, le voici : le calendrier projeté comme le plus facile avec l’AFC South et des divisions moins en forme que d’habitude (AFC North et NFC West). Avertissement : les Packers avaient le 32e calendrier projeté en 2015 ; ils ont eu le 12e à l’arrivée.