NFL Team Honors II : Houston

500-Texans

Au tour des déçus du Divisional Round avec le premier champion de division du Season Review. C’est un titre que Houston gagne à la fois à cause de la relative faiblesse de l’AFC South, mais surtout grâce à une défense formidable malgré la perte de son meilleur joueur (et aussi grâce à deux ou trois joueurs offensifs de qualité). Il n’y a pas de honte à dire que Houston a probablement été le pire champion de division de l’année, et qu’au vu des décisions prises par certaines autres équipes, cela pourrait bien ne plus suffire l’année prochaine. Les Texans sont prévenus : il va falloir trouver des solutions pour ne pas risquer la déconvenue en 2017.

A lire avec l’air inquiet.

 

HOUSTON TEXANS
1er AFC South ~ 9-7 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Mis à part le rotoplaf de 2013, les Texans avaient bien figuré dans la division avec trois titres et quatre records positifs en cinq ans. Mais les deux dernières saisons avaient demandé toute l’énergie défensive de l’équipe. Ce n’était donc pas une surprise de voir Houston investir en attaque, mais les choix étaient, eux, plus suspects : le premier, et non le moindre, était le contrat pour l’ex-Bronco Quarterback Brock Osweiler, tout frais de ses… sept titularisations en quatre ans. Ce n’était pas le seul changement offensif : alors que l’emblématique coureur Arian Foster était remplacé par le sémillant ex-Dolphin Lamar Miller (bonne signature) et que le receveur Will Fuller était drafté au premier tour pour assister DeAndre Hopkins, on se tournait sur la ligne et surtout la position de Centre ; qui pour remplacer Ben Jones, parti dans la division à Tennessee ? Le deuxième tour Nick Martin serait-il jeté dans le grand bain de suite ? Autour de lui, le départ de Brandon Brooks était compensé par la signature de l’ex-Chief Guard Jeff Allen, avec les solides vétérans Duane Brown et Derek Newton comme Tackles.

Très peu de changements du côté de la défense, sinon le départ du Defensive End Jared Crick qui avait toujours amené sa production à l’opposé de J.J. Watt. Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne, et avec Watt, Vince Wilfork, Brian Cushing, Bernardrick McKinney, un Whitney Mercilus réveillé ou les en Cornerbacks (Joseph – Jackson – Johnson), la défense avait encore fière allure ; même si les Texans en attendaient toujours plus de Jadeveon Clowney.

Optimisme modéré pour la bande à BOB à l’orée de la saison 2016, car les Colts et les Jaguars, pour des raisons différentes, étaient presque forcés de produire des résultats, et les Titans avaient amorcé un changement d’identité intriguant. Les Texans n’auraient pas la partie facile, surtout si le Osweiler Experiment n’était pas un succès.

 

La saison

 

  • Week 1 : Chicago, 23-14
  • Week 2 : Kansas City, 19-12
  • Week 3 : @New England, 0-27
  • Week 4 : Tennessee, 27-20
  • Week 5 : @Minnesota, 13-31
  • Week 6 : Indianapolis, 26-23 (OT)
  • Week 7 : @Denver, 9-27
  • Week 8 : Detroit, 20-13
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : @Jacksonville, 24-21
  • Week 11 : @Oakland, 20-27
  • Week 12 : San Diego, 13-21
  • Week 13 : @Green Bay, 13-21
  • Week 14 : @Indianapolis, 22-17
  • Week 15 : Jacksonville, 21-20
  • Week 16 : Cincinnati, 12-10
  • Week 17 : @Tennessee, 17-24

 

Le bilan

 

  • Global : 9-7.
    • Dans la division : 5-1.
    • Dans la conférence : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-5.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 2-3.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 124-132 (0.484, 19e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 128-127-1 (0.502, 17e).
    • Écart entre les deux : 0.018 (12e).

Même avec une AFC West coton et Tennessee qui pousse, le calendrier n’a pas été beaucoup plus compliqué que prévu ; la chute de Cincinnati a aidé à amortir le choc. Il est quand même amusant de remarquer que Houston est 1-3 contre l’AFC West, la seule victoire venant contre le champion de la division (logique…).

 

Les playoffs

 

  • Wild Card : Oakland, 27-14
  • Divisional Round : @New England, 16-34

 

La réalité

 

« Oh, cela va encore être une de ces introductions comparatives où nous allons voir l’énorme différence de qualité entre l’attaque et la défense ». Nous faisons avec ce que nous avons, la Vérite Vraie(tm) avant tout. Voici l’attaque 2016 des Texans : 279 points marqués (29e), 25 TDs (31e), 314.7 yards par match (29e), 65 big plays (26e), un taux de conversion de 3e tentative de 37.3% (22e), 44 voyages en redzone (27e) dont 40.9% se terminant en TD (31e) et 24 ballons perdus (20e) ; comme vous vous en doutez peut-être, c’est surtout le jeu aérien qui a tiré tout cela vers le bas.

En face, la défense a fait du mieux qu’elle a pu avec 328 points encaissés (11e), 36 TDs (10e), 301.3 yards (1er), 67 big plays (9e), un taux de conversion de 3e tentative autorisée de 38.5% (11e), 44 voyages adverses en redzone (3e) dont 52.3% terminant en TD (8e) et 31.9% des drives adverses marquant des points (7e) ; seuls bémols, pas assez de ballons volés (17 – 26e) et de pass-rush. Malgré tout cela, l’équipe est 2e en temps de possession avec 31:32, et surtout elle est une des meilleures du côté des pénalités : elle en fait très peu (87 – 1er), et en provoque beaucoup (114 – 8e).

Voici les récompenses de la saison :

Si nous pouvions voter pour le Most Valuable Element, nous nominerions Romeo Crennel, le Coordinateur Défensif, pour ce qu’il a réussi à faire sans son meilleur joueur. Mais si c’était le cas nous aurions déjà parlé d’autres Coordinateurs (Wade Phillips par exemple), donc limitons-nous aux joueurs. Avec la perte de J.J. Watt qui a essayé de revenir trop fort trop vite, la défense des Texans a eu besoin qu’un duo élève encore son niveau de jeu pour essayer de combler le vide. Il n’y est pas complètement parvenu (il y a très peu de joueurs qui pourraient), mais en tout cas ils ont approché cet exploit : c’est le duo Whitney Mercilus – Jadeveon Clowney.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Whitney+Mercilus+Wild+Card+Round+Oakland+Raiders+OlujQsQhY3yl.jpgLes deux ont suivi un peu la même trajectoire : deux anciens choix de premier tour qui ont mis du temps avant de s’acclimater à la NFL ; le premier a enfin sauté le pas l’année dernière, le second l’a suivi cette année (une fois débarrassé des blessures). Mercilus continue d’être le pilier du front-7 avec 53 plaquages dont 8 à perte, 7.5 sacks, 23 hurries, 1 passe défendue, 1 fumble forcé et 4 fumbles récupérés ; complet, il est capable plaquer les coureurs, de sacker les Quarterbacks et de couvrir si besoin est. Clowney semble enfin à l’aise, libéré des pépins physiques, et ça se voit : il est passé d’un joueur produisant par à-coups à une vraie machine à déstabiliser une attaque grâce à ses qualités athlétiques ; tout en étendant son influence contre la course avec 52 plaquages dont 12 à perte (!!), il commence vraiment à monter le volume au niveau du pass-rush avec 6 sacks et 18 hurries (il a également 2 passes défendues et 1 fumble forcé).

Bien sûr, l’absence de Watt s’est sentie dans un pass-rush qui a quand même bien souffert avec un taux de sack réussi par action de passe de 5.6% (17e) ; et ce même avec l’apport sympathique mais limité de John Simon (3.5 sacks, 7 hurries). Le #99 a également manqué dans sa capacité à retourner un match sur une action avec, par exemple, un ballon volé. Mais avoir une défense efficace et un pass-rush dans la moyenne sans lui est déjà une réussite… alors imaginez AVEC lui l’année prochaine.

Puisque nous en sommes au sujet des Linebackers, il y en a un qui n’a pas fait beaucoup de vagues cette saison, préférant laisser la lumière des projecteurs à d’autres défenseurs qui ont brillé (les deux précités et celui qui arrive un peu plus bas). Mais la solidité de la défense des Texans a également été le fait du sophomore Linebacker Benardrick McKinney. Si Brian Cushing reste le leader de facto de la défense, il ne rajeunit pas forcément et il a eu son lot de blessures invalidantes dans sa carrière ; McKinney est devenu le nouveau patron en production sur le terrain, se découvrant même une capacité à blitzer. Avec 129 plaquages, 5 sacks, 2 passes défendues et 1 fumble forcé, il s’est installé au coeur de l’escouade avec efficacité.

Cushing, qui a été opéré cette intersaison, a été bien plus effacé avec 65 plaquages et 1 passe défendue, portant une partie de la responsabilité pour les petits soucis de la défense contre la course dont nous reparlerons plus bas.

Au risque d’enfoncer une porte ouverte, l’attaque n’a pas été bonne cette saison, ce qui peut rendre cette récompense difficile à décerner (surtout quand les meilleurs joueurs sont enchaînés à la performance de… moins bons joueurs). Fort heureusement, à Houston, le choix est facile : il était déjà l’Offensive Player Of The Year l’année dernière, et il est revenu à son meilleur niveau après une blessure grave. Le Left Tackle Duane Brown a subi une déchirure du quadriceps si sévère en fin de saison 2015 qu’elle l’a forcé à rater toute l’intersaison plus le premier mois de compétition. Et pourtant, il est revenu, et il a évolué à son meilleur niveau comme si de rien n’était, continuant d’être le roc de la ligne offensive.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Duane+Brown+San+Diego+Chargers+v+Houston+Texans+3MoVSqRCvaxl.jpgCela a été vital dans l’unité cette saison, car non seulement elle a vu plusieurs membres éminents partir (Ben Jones, Brandon Brooks), mais elle n’a pas été épargnée par les blessures. La belle surprise a été au poste de Centre après la blessure en présaison du rookie de deuxième tour Nick Martin ; cela a forcé l’équipe à titulariser Greg Mancz : le sophomore non-drafté a été une ancre solide. Malheureusement, l’ignoble blessure du Right Tackle Derek Newton (rupture du tendon rotulien aux deux genoux) a été bien plus significative : non seulement elle met la carrière du joueur en question, mais son remplaçant Chris Clark a été martyrisé toute la saison. Cela a été moins catastrophique à l’intérieur, mais il n’y a pas forcément de quoi sauter au plafond non plus avec Xavier Su’a-Filo, Jeff Allen ou Oday Aboushi.

Il aurait légitimement pu être nommé Most Valuable Player, car comme le duo Mercilus-Clowney il a dû combler un vide laissé par un titulaire ; de plus il arrive un peu de nulle part, rendant sa performance encore plus spectaculaire. Le Cornerback A.J. Bouye a été la révélation de l’année à Houston, à tel point qu’il faut désormais étendre les J³ au J4… même si c’est une initiale de son prénom et qu’il est probable que la franchise fasse un choix rapidement au poste ; Bouye est Free Agent.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/J+Bouye+Wild+Card+Round+Oakland+Raiders+v+RwAod-zBi7Al.jpgMais revenons à 2016 : Bouye a pris la place du sophomore Kevin Johnson qui a fini sur IR et il a été étincelant en couverture, ne laissant passer que rarement la balle dans sa direction. Avec 63 plaquages, 1 sack, 16 passes défendues et 1 INT il a fait une saison renversante qui va très probablement lui valoir une montagne de sous… à Houston ou ailleurs. Étant donné l’âge du plus ancien des J4 (Johnathan Joseph va avoir 33 ans) il serait intéressant de parvenir à le garder.

La classe 2016 de Houston a été réduite (six joueurs), c’est pourquoi il est dommageable que Nick Martin n’ait pas joué un snap de saison régulière. De fait, on se retrouve avec majoritairement deux rookies méritant d’être évalués : le premier tour receveur Will Fuller et le cinquième tour Defensive Tackle D.J. Reader. Si ce dernier sera à surveiller en 2017 avec une montée en puissance lors de cette saison, c’est le receveur qui reçoit la récompense ; elle vient néanmoins avec un bémol totalement attendu : il continue d’être une drop machine avec 5 cette saison. Il a apporté ce côté explosif qui manque à l’attaque, et le début de saison semblait prometteur ; malheureusement les blessures l’ont empêché de faire mieux que 47 réceptions pour 635 yards et 2 TDs. Comme pour Reader, il faudra en voir plus de sa part.

Bien entendu, juger les cibles de passe est compliqué quand l’ensemble Quarterback – ligne offensive n’est pas au sommet de sa forme. Comment jeter la pierre à Dédédé pour une saison tellement éloignée de l’année dernière avec 78 réceptions pour 954 yards et 4 TDs ? DeAndre Hopkins a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait sous la main, et son niveau n’est pas remis en question. L’arrivée de Fuller a fait du bien, mais se pose toujours la question de la qualité derrière eux ; Jaelen Strong est le troisième receveur avec… 14 réceptions pour 131 yards, et l’expérience Braxton Miller a encore énormément besoin de travail. La belle surprise a été l’émergence du Tight End C.J. Fiedorowicz, même si ce n’est pas forcément une surprise avec un jeu de passe très souvent court : 54 réceptions pour 559 yards et 4 TDs ; on sait que les Texans sont désespérément à la recherche d’efficacité au poste (attention quand même aux drops avec 5).

Le Season Review, n’ayant jamais peur de provoquer pour faire réfléchir, pose la question : est-ce la faute d’un joueur si une équipe dépense une montagne de sous pour lui dans un sport où les carrières sont courtes ? Vous avez quatre heures. Il est donc impossible de ne pas tourner autour du Quarterback Brock Osweiler pour cette récompense, mais il serait complètement injuste de ne pas y associer l’organisation toute entière avec.

198.5 yards par match (29e), 15 TDs (30e), 16 big plays (32e), et vous pouvez aller relire les stats sur le taux de conversion de 3e tentative, l’efficacité en redzone et les pertes de ballons qui découlent forcément du jeu aérien. Personne ne tremble devant les receveurs des Texans hormis King Dédédé, la ligne offensive a eu ses problèmes, mais il est sûr qu’Osweiler porte une partie du blâme pour son incapacité notoire à étirer le jeu, sa tendance à fixer sa cible primaire (Dédédé 89.999% du temps, Fiedo ici ou là) et ses décisions incompréhensibles. Cette saison, il a eu quatre matchs à 40+ passes tentées et moins de 200 yards (Minnesota, Denver et deux fois contre New England) ; aucun Quarterback n’en avait réussi plus de deux en une année. Il a été finalement mis sur le banc en Week 15 pour faire rentrer Tom Savage ; sans la commotion de ce dernier il n’est pas sûr qu’il aurait revu le terrain.

59%, 2957 yards (5.8), 15 TDs, 16 INTs, 1 fumble, 27 sacks et 72.2 de QB Rating, ainsi qu’une montagne de questions pour le futur. Savage a apporté une petite étincelle avec 63%, 461 yards (6.3), 1 fumble, 5 sacks et 80.9 de QB Rating.

201.6 yards par match (2e), 20 TDs (7e), 25 big plays (24e), tellement bons qu’ils ont poussé les adversaires à courir 33.1% du temps (9e) : les arrières ont fait une saison absolument remarquable, surtout quand on prend en compte un pass-rush très moyen devant eux. Si la surprise A.J. Bouye a été le meilleur élément de l’unité, il n’a pas été le seul à évoluer à un haut niveau : le Safety Quintin Demps est l’autre fer de lance, continuant de prouver que l’équipe a vraiment bien fait de le ramener à la maison la saison dernière. Il a été partout avec 55 plaquages, 9 passes défendues, 6 INTs (2e NFL) et 1 fumble forcé.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Quintin+Demps+Houston+Texans+v+Tennessee+Titans+ZhyFbTsi8UNl.jpgLe reste de l’unité contient des joueurs solides, même si on peut trouver un défaut ici ou là. Bien que sa saison ait été acceptable, il est sûr que Johnathan Joseph ne rajeunit pas et il n’a pas eu l’impact de la saison précédente (9 passes défendues). Kareem Jackson est bien mieux pour évoluer dans le slot (4 passes défendues et 1 pick-6), ce qui tombe bien si Kevin Johnson revient de blessure et si Bouye est resigné. Aux côtés de Demps, Andre Hal a été le Safety ayant vu le plus de snaps et il s’est encore amélioré, faisant le travail avec 48 plaquages, 1 sack, 7 passes défendues et 2 INTs. Corey Moore et Eddie Pleasant (8 passes défendues) ont proposé une alternative sympathique. Bien sûr, une fois Bouye et Demps mis de côté, aucun joueur ne vous saute au visage en déclarant être le meilleur de la planète, mais aucun n’est un maillon faible, ce qui aide à former une unité compacte et homogène.

Forcément une unité offensive, n’est-ce pas ? Raté ! En parlant de Brian Cushing nous avons évoqué la défense au sol qui n’a pas été aussi solide que sa consoeur, et c’est là que nous allons chercher le lauréat : la ligne défensive. Tout n’est pas noir bien entendu : les Texans ont limité les adversaires à 99.7 yards par match (12e) et 42 big plays (13e) au sol, mais ont quand même encaissé 13 TDs (17e). Vince Wilfork commence vraiment à faire son âge et Antonio Smith a été moyen ; Christian Covington a montré des capacités intéressantes, comme le rookie D.J. Reader qui a bien progressé… mais s’il faut chercher des motifs d’amélioration dans la défense, c’est par là qu’il faut commencer. Le retour de Watt aidera fatalement.

Mais elle n’a pas été la seule fautive : les équipes spéciales ont été une catastrophe toute la saison. Nick Novak a fait ce qu’il a pu (et il a eu du travail avec cette attaque), mais il a quand même raté 6 Field Goals (35/41) et 3 transformations (22/25). Shane Lechler a également fait son travail de manière plutôt satisfaisante, mais ce sont surtout les couvertures qui ont été affreuses avec notamment 1 TD encaissé sur retour de kick et 1 sur retour de punt. Heureusement que Fuller a scoré sur un retour de punt, cela a (un peu) contrebalancé les erreurs des autres, comme par exemple les fumbles du rookie Tyler Ervin (3 dont 2 perdus).

Les Texans ont fait une petite Free Agency dans la quantité, mais avec des gros contrats : trois ont été signés pour quatre ans. Dans le lot, il n’y a pas photo : le départ d’Arian Foster pouvait représenter un risque (même si sa disponibilité était un gros problème), mais l’équipe l’a bien remplacé par l’ex-Dolphin Lamar Miller. Quand on prend en compte le niveau de la ligne offensive cette saison, terminer à 268 courses pour 1073 yards et 5 TDs est une bonne production ; il y a ajouté 31 réceptions pour 188 yards et 1 TD, faisant de lui le meilleur scoreur de l’équipe avec… 6 TDs (ce qui explique aussi pourquoi l’attaque a si peu marqué).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Lamar+Miller+Houston+Texans+v+Denver+Broncos+WdwfZ0-FJawl.jpgDerrière Miller, Alfred Blue a joué son rôle préféré de solution alternative efficace avec 100 courses pour 420 yards et 1 TD ; Osweiler a ajouté 2 TDs au sol. Akeem Hunt et Jonathan Grimes ont fait des apparitions explosives (43 courses pour 214 yards). Le jeu au sol n’attend plus qu’une ligne en meilleure santé.

Si Miller a été un bon investissement parmi les contrats de quatre ans, les deux autres ont été moins réussis puisque ce sont le Guard Jeff Allen et Brock Osweiler. Difficile de ne pas nommer Osweiler pour cette fois ; il n’a qu’un an pour se refaire avant que les Texans n’aient plus aucune attache financière les empêchant de le libérer.

La victoire en prolongations 26-23 contre Indianapolis en Week 6. Les Texans ont été dominés quasiment toute la rencontre avant de retourner la situation en 7 minutes pour forcer la prolongation grâce notamment à un énorme effort de Lamar Miller. Une victoire cruciale qui, couplée à celle deux semaines plus tôt contre Tennessee, a permis par la suite à Houston de conserver l’avantage dans la division via les tie-breaks avant les matchs retours (même si celui contre Tennessee n’a finalement eu aucune conséquence).

La défaite 27-0 contre New England en Week 3. Perdre contre New England n’est pas honteux. Perdre contre New England sans Tom Brady déjà un peu plus. Mais rentrer fanny en plus ? YIKES. Les Texans ont fait un meilleur match Divisional Round grâce à leur défense féroce ; avec une attaque potable ils auraient pu éliminer les Patriots.

Brock Osweiler mis sur le banc face à Jacksonville en Week 15… et la réaction des fans. Quand vous êtes en tête de la division, que vous contrôlez votre destinée et que vous finissez par mettre votre Quarterback titulaire sur le banc… bienvenue en AFC South. Mais le plus terrible est la réaction des fans qui hurlent à tel point que les joueurs sont obligés de leur demander de faire moins de bruit pour que Tom Savage soit entendu dans le huddle.

 

Les besoins

 

Tout dépend si Bouye reste ou non : les Texans risqueraient d’avoir un trou sur une aile car Jackson est meilleur dans le slot (ou en Safety ?). En attaque, un Offensive Tackle selon la récupération de Newton et continuer à alimenter le poste de receveur.

 

Le futur

 

Domicile : Indianapolis, Jacksonville, Tennessee, Cleveland, Kansas City, Pittsburgh, San Francisco, Arizona.
Extérieur : Indianapolis, Jacksonville, Tennessee, Baltimore, Cincinnati, New England, Seattle, LA Rams.
Bilan cumulé en 2016 : 115-138-3 (0.455, 25e).

Quand vous avez un calendrier de premier et que vous êtes quand même dans les huit plus faciles… vive l’AFC South. Mais si l’AFC North se réveille en 2017, les Texans se préparent une route assez terrible hors de la division avec Baltimore, Cincy, NE et Seattle.