NFL Team Honors II : Detroit

500-Lions

Nous attaquons les équipes de playoffs avec les Cardiac Cats version 2016 qui ont fini par épuiser leurs neuf vies ; la marche était encore un peu trop haute pour eux, que ce soit pour le titre de division (qu’ils attendent depuis 1993) ou la victoire en playoffs (qu’ils attendent depuis 1991). Il ne faudra pas fermer les yeux sur les limitations qui ont forcé les Lions à réussir autant de miracles, mais ne pas non plus mettre cela sur le compte du petit bonheur la chance. Detroit possède des atouts mais doit régler quelques soucis avant de pouvoir enfin mettre un terme à toutes ces séries désagréables évoquées ci-avant, ce qui devient urgent : avec la défaite en Wild Card, Detroit vient d’établir un record NFL de neuf défaites consécutives en playoffs.

A ne pas lire pour les cardiaques.

 

DETROIT LIONS
2e NFC North ~ 9-7 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Après Barry Sanders, c’était donc Calvin Johnson qui avait fait toute sa carrière à Detroit et qui raccrochait les crampons, citant la lassitude. Outre la perte d’un véritable phénomène pour n’importe quel fan de NFL, c’était surtout un trou de la taille d’un cratère lunaire dans l’attaque des Lions. Comme l’avait évoqué justement le Quarterback Matthew Stafford, on ne remplace pas Megatron ; et il sait de quoi il parle, ayant perdu sa bouée de sauvetage #1, un peu comme quand vous faisiez du vélo sans les petites roues pour la première fois. Ce n’était pas le seul départ notable, puisque le coeur de la défense, le Linebacker Stephen Tulloch, était également libéré, avec Tahir Whitehead pour le remplacer. Toujours en défense, il y avait également eu le départ conjoint de deux Strong Safeties, James Ihedigbo et Isa Abdul-Quddus (dommage car il avait été excellent en 2015) ; l’équipe avait signé plusieurs joueurs dont Rafael Bush, et Glover Quin devait se sentir un peu seul. Pareil chez les Cornerbacks avec Darius Slay voyant le vétéran Rashean Mathis partir, et devant être soutenu par des progrès chez Quandre Diggs ou Nevin Lawson. Devant, le Defensive End Jason Jones parti, Devin Taylor allait prendre encore plus de place à l’opposé de Ziggy Ansah, alors que le Defensive Tackle A’Shawn Robinson était drafté au deuxième tour.

Des changements en défense, et également en attaque, avec pas moins de deux gros pris dans les trois premiers tours de la draft : le Tackle Taylor Decker au premier et le Centre Graham Glasgow au troisième. Il y avait de quoi rajouter de la profondeur à une ligne qui avait trop souvent souffert en 2015, cette souffrance rejaillissant sur un jeu au sol anémique pour les coureurs Ameer Abdullah ou Theo Riddick (sans Joique Bell parti mais avec l’arrivée de Stevan Ridley). Et pour essayer de boucher le cratère lunaire, l’équipe avait signé l’ex-Bengal Marvis Jones pour aller avec le remuant Golden Tate et le développement continu du Tight End Eric Ebron. Mais il était logique de se poser la question : quid de l’attaque du Coordinateur Jim Bob Cooter sans le #81 ?

Plusieurs modifications notables dans cet effectif de Detroit qui avait fini la saison en boulet de canon… pourrait-il continuer sur cette lancée malgré tous les changements ? On en doutait un petit peu, surtout si la défense ne redressait pas la tête. Les Lions partaient probablement encore derrière les Vikings et les Packers, et risquaient d’être un peu justes.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Indianapolis, 39-35
  • Week 2 : Tennessee, 15-16
  • Week 3 : @Green Bay, 27-34
  • Week 4 : @Chicago, 14-17
  • Week 5 : Philadelphia, 24-23
  • Week 6 : Los Angeles, 31-28
  • Week 7 : Washington, 20-17
  • Week 8 : @Houston, 13-20
  • Week 9 : @Minnesota, 22-16 (OT)
  • Week 10 : BYE
  • Week 11 : Jacksonville, 26-19
  • Week 12 : Minnesota, 16-13
  • Week 13 : @New Orleans, 28-13
  • Week 14 : Chicago, 20-17
  • Week 15 : @NY Giants, 6-17
  • Week 16 : @Dallas, 21-42
  • Week 17 : Green Bay, 24-31

 

Le bilan

 

  • Global : 9-7.
    • Dans la division : 3-3.
    • Dans la conférence : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-5.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 119-137 (0.465, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 121-134-1 (0.475, 26e).
    • Écart entre les deux : 0.010 (16e).

Detroit n’aura pas vu de surprise au niveau de son calendrier, mais pour le déroulement de la saison c’est une autre histoire puisque la franchise du Michigan a tout fait par série : une victoire inaugurale avant de plonger dans le doute avec trois défaites de suite, puis cette série incroyable à 8-1 avec des retournements de situation en pagaille dans le dernier quart-temps. Néanmoins, les grosses difficultés ont fini par avoir raison des Lions avec trois défaites successives qui ont coûté le seed #2, le #3 et finalement le #4 et le titre de division.

 

Les playoffs

 

  • Wild Card : @Seattle, 6-26

 

La réalité

 

La saison de Detroit se retrouve dans les stats, car à chaque fois qu’on voit un bon point il y a son pendant négatif qui arrive derrière. Les catégories majeures sont plutôt dominées par la défense même s’il n’y a pas spécialement de quoi sauter au plafond avec 358 points encaissés (13e), 42 TDs (17e), 354.8 yards par match (18e) et 72 big plays (15e) ; mais l’unité a failli en taux de conversion de 3e tentative autorisée avec 45.4% (31e), en redzone avec 53 voyages adverses (18e) dont 67.9% terminant en TD (30e), dans le pass-rush qui est passé d’un taux de sack réussi par action de passe de 7.4% (4e) à 4.5% (30e), et enfin en ballons volés avec 14 (29e).

Du côté offensif, l’attaque aérienne a fait le travail, même si encore une fois on ne va pas tomber de sa chaise avec 24 TDs (17e), 256.9 yards par match (11e) ou 29 big plays (25e) ; c’est toujours mieux que l’attaque au sol qui a (encore) été un boulet toute la saison. Le taux de conversion de 3e tentative réussie est sympathique (42.6% – 8e), mais 48 voyages en redzone (23e) dont 54.2% se terminant en TD (17e), cela reste juste. Résultat, Detroit finit l’année en étant négatif dans toutes les différences majeures (points, TDs, yards, big plays, turnover differential, efficacité en redzone, conversion de 3e tentative…).

Voici les récompenses de la saison :

Tous les Quarterbacks n’auraient pas forcément réussi à extirper neuf victoires dans une saison où Detroit a été mené dans tous les matchs au dernier quart-temps, ce qui est tout à fait à mettre au crédit de Matthew Stafford. Il a dû réaliser cela sans Megatron, parti en retraite, avec une ligne offensive un peu meilleure mais encore instable, sans jeu de course et avec des receveurs qui ont laissé tomber pas mal de passes.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Matthew+Stafford+Washington+Redskins+v+Detroit+5a3-ARdqtYfl.jpgD’aucuns pointeront que les soucis du joueur contre les bonnes équipes continuent : sept des huit retours en fin de match ont eu lieu contre des équipes ayant fini à l’équilibre ou pire ; le seul retour contre une équipe positive a été face à Washington qui a terminé à 8-7-1. Mais il n’est pas tout seul dans cette affaire, et il a dû finir la saison avec une dislocation du doigt qui semble bien avoir affecté sa précision. Les critiques sont valides, mais étant donné ce qu’il avait autour de lui, c’est totalement mérité de le désigner Most Valuable Player des Lions en 2016. Il poste une saison à 65.3%, 4327 yards (7.3), 24 TDs, 10 INTs, 2 fumbles, 37 sacks et 93.3 de QB Rating + 37 courses pour 207 yards et 2 TDs ; c’est un peu en-deçà de la saison dernière, mais rien de bien dramatique. Si jamais on lui donne un jeu au sol pour compenser et que ses receveurs arrêtent les drops, il pourra faire encore mieux ; on sait qu’il en est capable.

Autant vous avertir de suite, le Season Review va tirer à boulets rouges sur le front-7 des Lions. Mais il sait aussi se montrer magnanime avec les éléments qui luttent pour maintenir leur unité à flot, et dans ce registre la découverte de la saison aura été le Defensive End Kerry Hyder. Le nom ne vous dit rien ? C’est normal, Hyder a été signé non-drafté par les Jets en 2014, végétant sur le Practice Squad avant de signer à Detroit au début de l’année 2016. Après une belle présaison il a gagné du temps de jeu et en a profité pour devenir ni plus ni moins que le meilleur pass-rusher de l’équipe : 36 plaquages dont 4 à perte, 8 sacks, 13 hurries, 1 passe déviée et 1 fumble récupéré.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Kerry+Hyder+Detroit+Lions+v+Minnesota+Vikings+4et-4AMbtDfl.jpgLa question essentielle est alors : pourquoi Hyder a-t-il percé à ce point ? Où sont passés les autres ? Ziggy Ansah a eu une saison totalement pourrie par une blessure à la cheville, terminant avec 2 sacks et 10 hurries ; il a néanmoins été plutôt solide contre la course (35 plaquages dont 4 à perte). Devin Taylor a été une énorme déception avec 4.5 sacks et 10 hurries en jouant plus de snaps que Hyder. Entre eux, le poste de Defensive Tackle a vu des joueurs plutôt moyens : Haloti Ngata (22 plaquages, 1.5 sack, 3 passes déviées) a disparu au fur et à mesure, Tyrunn Walker a surtout été intéressant dans le pass-rush (7 hurries) et le rookie A’Shawn Robinson doit encore se faire au jeu NFL. Dans l’ensemble, c’était largement insuffisant de la part de la ligne défensive, ce qui explique le manque criant de pass-rush et les problèmes contre la course.

Cela mérite d’être répété : avec une ligne offensive toujours instable (même si elle a été meilleure), sans jeu au sol et avec un corps de receveurs qui a eu des fulgurances mais qui a été inconstant, Matthew Stafford a vraiment fait une bonne saison ; à tel point qu’il mérite aussi le titre d’Offensive Player Of The Year.

Un des groupes les plus difficiles à évaluer cette saison à Detroit est celui des arrières : quand vous n’avez aucun pass-rush devant pour aider et que vous jouez dans un système qui essaie avant tout de limiter les big plays (28 – 13e), vous allez fatalement lâcher des réceptions. Dans cette situation, le meilleur joueur défensif a été le Cornerback Darius Slay ; il a fait son maximum en couverture, terminant avec 13 passes défendues et 2 INTs cruciales qui ont aidé à sceller des victoires. Ce n’est pas un hasard s’il a été surnommé Big Play Slay ; il a également réussi 44 plaquages, 1 sack et 1 fumble forcé dans une saison qui aura été compliquée, mais pas à cause de son talent.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Darius+Slay+Green+Bay+Packers+v+Detroit+Lions+0DO98sMb62il.jpgDu côté des Safeties, Tavon Wilson a été une acquisition intéressante aux côtés du vétéran Glover Quin qui a réussi l’exploit d’être un des quatre seuls défenseurs NFL à jouer 100% des snaps de son équipe (1099 pour lui). Les deux forment un tandem solide, Wilson terminant avec 89 plaquages, 1 sack, 2 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble récupéré, alors que Quin a totalisé 68 plaquages, 5 passes défendues, 2 INTs aussi et 1 fumble forcé. Ils ont également reçu une aide appréciable de Rafael Bush : 53 plaquages, 1 sack, 3 passes défendues et 2 INTs dont 1 pick-6. Mais dès qu’on s’éloigne de Slay et des Safeties, c’est un peu plus difficile : Nevin Lawson a connu des hauts et des bas cette saison avec 9 passes défendues mais aucune INT, alors que le poste de slot Cornerback a beaucoup souffert de la blessure de Quandre Diggs qui termine juste avec 1 passe défendue et 1 fumble forcé. Tout n’est pas de la faute des arrières, mais quand vous encaissez 33 TDs (31e) il y a quand même des questions à se poser.

Nous avons parlé deux fois de la ligne offensive « meilleure mais encore instable », donc arrêtons-nous sur elle, d’autant plus qu’elle a vu deux rookies intégrer ses rangs ; ceux qui ont le plus joué. Commençons par la bonne nouvelle : le premier tour Tackle Taylor Decker reçoit la récompense du meilleur rookie. Après un démarrage un peu compliqué, il a trouvé son rythme de croisière en protection du côté aveugle de Stafford et il a été excellent.

Son camarade de draft, le troisième tour Graham Glasgow, a eu un peu plus de mal, que ce soit comme Centre ou Guard pour pallier les blessures et méformes ; il est probable qu’il se destine à jouer Left Guard vu que Laken Tomlinson a fini par être mis sur le banc et que Travis Swanson a une ferme emprise sur le poste de Centre, confirmant qu’il est un élément de qualité dans l’unité. En Right Guard, Larry Warford a bien rebondi après une année 2015 décevante, ce qui est positif pour celui qui avait été si convaincant comme rookie en 2013. Par contre, Riley Reiff n’a pas semblé se faire au changement de poste : son passage en Right Tackle n’a pas été catastrophique, mais pas génial non plus. Le système offensif de Jim Bob Cooter a semblé bénéficier à l’unité qui s’est améliorée, mais après la saison catastrophique en 2015 ce n’était pas trop difficile ; il y a encore du chemin à faire en protection et surtout dans le jeu au sol (nous y reviendrons).

Comme il y a deux unités cette saison qui méritent d’être découpées à Detroit, répartissons les tâches : le jeu au sol reçoit le titre de Goat Of The Year. Cela permet d’inclure non seulement les coureurs, dont aucun n’a terminé à plus de 400 yards au sol, mais également la ligne offensive qui est fautive dans l’indigence de la production, et surtout l’organisation dans son ensemble : c’est la troisième année de suite que les Lions finissent sans un seul coureur à 100+ yards dans un match – le dernier était Reggie Bush en Week 13 de 2013.

Cette saison, le jeu au sol de Detroit, c’est 81.9 yards par match (30e), 3.7 yards par course (27e), 9 TDs (26e) et 35 big plays (28e). On peut arguer que la mise sur IR rapide d’Ameer Abdullah n’a pas aidé, mais les bons coureurs ne manquent pas, et cela a totalement exposé le manque de profondeur au poste. Theo Riddick n’a pas la carrure pour être un coureur #1, même s’il est une menace double redoutable ; il termine avec 145 touches pour 728 yards et 6 TDs, mais 5 sont venus à la réception. Zach Zenner a été un petit vent de fraîcheur en cours d’année, mais il a vite été rattrapé par ses limitations avec 106 touches pour 530 yards et 4 TDs (tous au sol). Le septième tour rookie Dwayne Washington a fini par être mis sur le banc avec ses 2.9 yards par course.

Voici le gros souci pour Detroit cette saison : aucune unité ne mérite la récompense car on trouve des défauts dans chacune, que ce soit en attaque ou en défense. Alors allons là où la qualité est présente : les équipes spéciales… et même là il faut faire le tri. Le Kicker Matt Prater a réussi quelques Field Goals très importants, mais il a la particularité de finir à 31/36 alors qu’il est pourtant 7-7 à 50+ yards (il a même raté un FG de 30+ yards) ; il a été 31/33 en transformation. La phase de kickoff n’a pas été très inspirée non plus, mais c’est sur les punts où Detroit a été excellent : Sam Martin a été très bon avec 48.5 yards de moyenne, et la couverture a été parfaite avec 45.2 yards nets. Andre Roberts a fait parler la poudre sur retour de punt avec notamment 2 TDs.

Nous avons déjà parlé de la ligne défensive et du jeu de course, il est temps de s’attaquer à l’unité des Linebackers qui a été la plus grosse déception cette saison, surtout quand on se rappelle le trio infernal Tulloch-Levy-Whitehead il n’y a pas si longtemps. Pourtant, il en reste encore deux : DeAndre Levy et Tahir Whitehead ; mais le premier a été touché à un ménisque dès le début de la saison et a été obligé de laisser ses partenaires une grande majorité du temps, faisant un retour remarqué mais insuffisant en fin d’année.

Whitehead s’est donc retrouvé complètement esseulé, essayant de boucher les trous apparaissant devant lui et peinant à couvrir : il termine avec 132 plaquages mais seulement 3 à perte et 5 passes défendues. Exposés dans le manque de profondeur au poste, les Lions ont resigné Josh Bynes qui a joué le plus de snaps dans l’unité hors Whitehead, et s’il a fait son maximum cela n’a pas suffi : 38 plaquages dont 4 à perte et 4 passes défendues. C’était vraiment une sale année pour les Linebackers en général, ce qui explique non seulement la mauvaise défense contre la course, mais aussi la mauvaise couverture ; ils ont trop rarement réussi à couvrir les coureurs adverses.

Nous avons déjà parlé de l’ex-Patriot Safety Tavon Wilson qui a été une belle signature pour remplacer les départs au poste de Strong Safety ; il gagne d’ailleurs la récompense.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tavon+Wilson+Washington+Redskins+v+Detroit+z37Bp-4mlJTl.jpgMais le plus gros contrat a été celui de l’ex-Bengal receveur Marvin Jones, ce qui nous permet de parler enfin des cibles de Matthew Stafford ; commençons par dire que s’il n’a pas été la meilleure signature, il est loin d’avoir été un bust. Mais le corps de receveurs dans son ensemble n’a jamais semblé être à 100% en même temps, et surtout les quatre principaux membres ont totalisé 21 drops. Golden Tate a été le plus visé avec 91 réceptions pour 1077 yards et 4 TDs (4 drops) ; comme à son habitude il a été insaisissable après la réception avec 635 yards gagnés (4e NFL).

Jones a fait un gros début de saison dans son style explosif avant que le soufflé ne retombe un peu ; il termine avec 55 réceptions pour 930 yards, 4 TDs et surtout 6 drops. Anquan Boldin a été une bonne surprise comme receveur de complément et dans la redzone, totalisant 67 réceptions pour 584 yards et surtout 8 TDs (+ 4 drops). Le plus gros coupable dans le département de passes tombées a été le Tight End Eric Ebron avec 7 drops, et son inconstance continue de frustrer ; il a fini avec 61 réceptions pour 711 yards et 1 TD. Dans l’absolu, le talent est là, mais les formes en dents de scie et les drops ont gâché ce qui aurait pu être une meilleure saison encore.

Jones et Wilson ont été les seuls contrats de plus d’un an, avec celui de Johnson Bademosi qui a été d’une grande aide sur les équipes spéciales, notamment sur punt et retour de punt. Aucun raté donc pour Detroit de ce côté-là.

La double victoire 22-16 puis 16-13 contre Minnesota en Week 9 et 12. Malgré leurs problèmes, les Vikings restaient les champions de NFC North en titre, et les deux victoires ont non seulement été acquises à l’arrachée, mais elles ont aidé Detroit à consolider leur avance dans la division. C’était la preuve que, peut-être, c’était l’année pour les Lions…

La fin de saison, de la Week 15 au Wild Card Round. Tout le monde savait que cette fin de calendrier était infernale, mais Detroit avait néanmoins les cartes en main lors du dernier match pour remporter enfin la division. Malheureusement l’histoire a rappelé aux Lions leur mauvaise habitude de décevoir les espoirs, ce qui s’est confirmé à Seattle.

Les deux derniers drives à Minnesota. Menés 16-13 à 23 secondes de la fin, Stafford mène un premier drive en trois petites actions pour égaliser, puis enchaîne de suite en prolongations avec un drive de la victoire de 87 yards contre la défense des Vikings et un TD de Golden Tate ridicule qui pile devant la touche en évitant un plaqueur avant de raffuter Harrison Smith pour marquer.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Golden+Tate+Detroit+Lions+v+Minnesota+Vikings+8Fmb2ZBQoHzl.jpgCette victoire-résumé de la saison des Lions leur a permis de basculer du bon côté à 5-4 et de lancer la série de cinq victoires de suite.

 

Les besoins

 

Vous l’aurez compris : les Lions peuvent aller dans beaucoup de directions cette intersaison. Le front-7 semble le plus urgent, que ce soit sur la ligne ou chez les Linebackers, mais Cornerback ne sera pas à négliger. En attaque, il faut un coureur, et regarder s’il n’y a pas un bon coup à faire pour un Offensive Lineman.

 

Le futur

 

Domicile : Chicago, Green Bay, Minnesota, Atlanta, Carolina, Cleveland, Pittsburgh, Arizona.
Extérieur : Chicago, Green Bay, Minnesota, New Orleans, Tampa Bay, NY Giants, Baltimore, Cincinnati.
Record cumulé en 2016 : 119-135-2 (0.469, 21e).

Le calendrier de Detroit pourrait singulièrement se corser si l’AFC North et Arizona reviennent à un niveau plus habituel.