NFL Team Honors II : Denver

500-Broncos

« La défense gagne des titres »… ou plus exactement la défense peut vous aider, une année, à surpasser les prédictions pour remporter un titre, mais si vous ne vous occupez pas de l’attaque, le succès va rattraper votre superbe défense qui va fatalement perdre quelques éléments très recherchés et ne sera plus autant capable de compenser les problèmes offensifs. De fait, le succès va repartir comme il était venu : voilà pourquoi, dans le NFL Team Honors premiers du nom, nous avions précisé qu’un titre avec un tel déséquilibre était une exception et non une règle. C’est la cinquième fois que les deux participants au Super Bowl ne se qualifient pas en playoffs la saison suivante ; les Broncos sont impliqués dans trois des cinq occurrences (1988, 1998, 2016).

A lire en se disant que, dans le Season Review, on ne raconte pas que des bêtises.

 

DENVER BRONCOS
3e AFC West ~ 9-7

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Petite statistique amusante : seules trois équipes ont changé de Quarterback titulaire après une victoire au Super Bowl… et les Broncos l’ont fait deux fois à eux seuls – John Elway en 1999 et Peyton Manning en 2016. A l’époque, Denver avait donné les clés de l’attaque à un jeune joueur drafté l’année d’avant au troisième tour, Brian Griese ; il n’avait pas été affreux mais avait quand même quitté l’équipe dès 2003. Après avoir laissé partir Brock Osweiler, signé Mark Sanchez et drafté Paxton Lynch au premier tour, l’équipe avait finalement décidé de donner le manche au septième tour de 2015, Trevor Siemian. Osweiler n’avait d’ailleurs pas été la seule bisbille financière puisqu’une bonne partie de l’intersaison avait été occupée par le conflit avec Von Miller (finalement résolu). Si on rajoutait les pertes du Defensive End Malik Jackson et du Linebacker Danny Trevathan, même avec une arrière-garde inchangée, on se demandait si la défense allait pouvoir refaire une saison aussi énorme que la précédente ; les Defensive Tackles Phil Taylor et Adam Gotsis (drafté au deuxième tour) ainsi que le Defensive End Jared Crick étaient arrivés pour remplacer les pertes.

Quoi qu’il en soit, même si l’escouade défensive était aussi performante, il n’était pas évident de rééditer une saison aussi déséquilibrée et de s’en sortir avec le trophée Lombardi ; il fallait forcément que l’attaque fasse également sa part du travail. Siemian avait donc cette charge, mais derrière quelle ligne offensive ? Car les Broncos avaient fait un sacré ménage dans l’unité qui, il est vrai, n’avait pas donné satisfaction en 2015 : exit les Tackles Ryan Clady trop souvent blessé et Tyler Polumbus qui a pris sa retraite, ou les Guards Evan Mathis et Louis Vasquez ; Denver s’était contenté de signer deux Tackles : Russell Okung des Seahawks et Donald Stephenson des Chiefs. Du côté des cibles de passes, l’expérience Vernon Davis était terminée ainsi que le passage d’Owen Daniels ; Garrett Graham des Texans était arrivé.

La défense allait-elle rester au même niveau (à voir) ? L’attaque pourrait-elle s’extirper de la mélasse dans laquelle elle était tombée (à voir aussi) ? On avait rarement vu autant de changements chez un champion, et les Broncos devaient prouver que cela ne les avait pas trop affaiblis.

 

La saison

 

  • Week 1 : Carolina, 21-20
  • Week 2 : Indianapolis, 34-20
  • Week 3 : @Cincinnati, 29-17
  • Week 4 : @Tampa Bay, 27-7
  • Week 5 : Atlanta, 16-23
  • Week 6 : @San Diego, 13-21
  • Week 7 : Houston, 27-9
  • Week 8 : San Diego, 27-19
  • Week 9 : @Oakland, 20-30
  • Week 10 : @New Orleans, 25-23
  • Week 11 : BYE
  • Week 12 : Kansas City, 27-30 (OT)
  • Week 13 : @Jacksonville, 20-10
  • Week 14 : @Tennessee, 10-13
  • Week 15 : New England, 3-16
  • Week 16 : @Kansas City, 10-33
  • Week 17 : Oakland, 24-6

 

Le bilan

 

  • Global : 9-7.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 2-5.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 129-127 (0.504, 14e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 140-115-1 (0.549, 2e).
    • Écart entre les deux : 0.045 (7e).

L’AFC West à elle toute seule a été suffisante pour faire grimper le record cumulé du calendrier, même avec l’AFC South au programme et la chute de Cincinnati. Ironiquement, c’est la première partie du calendrier qui semblait la plus compliquée avant la saison (Carolina, Cincy, Atlanta, Houston), mais c’est la deuxième partie qui l’a été en prenant en compte le niveau de 2016 (Oakland*2, Kansas City*2, Tennessee, NE) ; et celle qui a plombé les espoirs de playoffs.

 

La réalité

 

Autant démarrer de suite par ce qui ne surprendra personne : 297 points encaissés (4e), 30 TDs (3e), 316.1 yards par match (4e), 56 big plays (1er), taux de conversion de 3e tentative autorisée de 36.4% (6e), 42 voyages adverses en redzone (1er) dont 52.4% terminant en TD (10e), 29.1% des drives adverses marquant des points (4e), taux de sack réussi par action de passe de 7.1% (5e) et 27 ballons volés (7e) ; mais attention, cela ne veut pas dire que tout est rose dans l’escouade : la défense a explosé contre la course avec 130.3 yards par match (28e) et 15 TDs encaissés (20e).

Quant à l’attaque… voyez vous-même : 333 points marqués (22e), 35 TDs (24e), 323.1 yards par match (27e), 67 big plays (23e), taux de conversion de 3e tentative de 34.2% (31e), 47 voyages en redzone adverse (24e) dont 46.8% terminant en TD (26e), 28.3% des drives terminant en 3&out (29e), 25 ballons perdus (21e)… n’en jetez plus. C’est la troisième année de suite que l’attaque chute de la sorte – c’est un miracle que les Broncos aient des différences de points, TDs, yards et un turnover differential positifs dans ces conditions.

Voici les récompenses de la saison :

Accrochez-vous au pinceau, nous enlevons l’échelle : il va être du côté défensif. Nous pourrions probablement citer au moins trois joueurs différents, mais pour l’ensemble de son oeuvre c’est l’Outside Linebacker Von Miller qui reçoit la récompense (et il faut en garder sous le coude pour le Defensive Player Of The Year).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Von+Miller+San+Diego+Chargers+v+Denver+Broncos+PHsXls0NuxNl.jpgOn ne présente plus l’ancien #2 de la draft 2011 qui continue de faire le bonheur de Denver avec son moteur qui ne s’arrête jamais : 78 plaquages dont 4 à perte, 13.5 sacks (2e NFL), 29 hurries (6e NFL), 3 passes défendues et 3 fumbles forcés pour celui qui sait tout faire sur un terrain, et qui ne s’en prive pas. Il a mené un pass-rush qui a un peu baissé de pied par rapport à l’année précédente, notamment à cause des blessures : DeMarcus Ware a raté une bonne partie de la saison avec un problème au bras, avant de la terminer sur IR avec un problème de dos ; il n’aura pas eu son impact habituel avec 4 sacks et 14 hurries. En son absence, Shane Ray et Shaq Barrett ont tenu le fort de manière très encourageante pour le futur avec 9.5 sacks et 23 hurries à eux deux, mais cela ne vaut pas encore l’expérience d’un Ware à 100%. Cela explique cette petite chute de production bien qu’elle soit toute relative – comme dit plus haut, le pass-rush reste dans le top-5 de la NFL.

L’année dernière, nous avions offert cette récompense au duo de Defensive Ends Derek Wolfe et Malik Jackson. Cette année… rebelote : Derek Wolfe reçoit encore la récompense pour sa production qui reste toujours importante, et Malik Jackson la reçoit parce qu’il a prouvé son importance en partant et en n’étant pas remplacé, surtout avec la blessure de Vance Walker avant la saison.

Cela nous permet de parler de la statistique qui fâche en défense et qui vous a peut-être surpris dans l’introduction : oui, la défense au sol des Broncos a explosé cette saison, et la première unité responsable a été la ligne défensive. Écartons de suite Wolfe qui, nous l’avons dit, a encore fait une belle saison au coeur de l’unité, que ce soit contre la course (51 plaquages) ou dans le pass-rush (5.5 sacks et 11 hurries). Mais à côté de lui, avec Jackson parti et Walker blessé, cela a été bien moins solide : le Nose Tackle Sylvester Williams a lutté dans sa troisième saison NFL pour jouer le rôle de plot inamovible, alors que ni le rookie Adam Gotsis, ni l’ex-Colt Billy Winn, ni l’ex-Texan Jared Crick n’ont fait beaucoup mieux. L’unité entière a eu un problème pour stopper la course, ce qui explique que Denver ait vu le playcall le plus orienté vers la course de la part de ses adversaires (41.2%).

Ils ne sont cependant pas les seuls coupables : le départ de l’Inside Linebacker Danny Trevathan a également eu un impact, même si l’intérim de Todd Davis a constitué une chute de qualité bien moindre que celle sur la ligne défensive. Davis a essayé de porter le costume et il est encore un peu trop grand pour lui, surtout en couverture, malgré 96 plaquages dont 2 à perte, 0.5 sack, 3 passes déviées, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. A ses côtés, Brandon Marshall a été solide comme à son habitude mais il a manqué la fin de saison ; cela se voit dans ses stats avec 52 plaquages et 3 passes défendues. Le troisième homme a été un Corey Nelson actif avec 68 plaquages, 5 passes défendues, et 1 fumble récupéré… mais nous avons bien senti cette saison que le coeur de la défense a été bien plus mis à mal que l’année passée ; comme nous l’évoquions tout au début, un titre gagné avec une escouade aussi rutilante attire les convoitises en Free Agency, et donc les départs.

Vous allez vite remarquer un certain schéma dans les récompenses : les moins reluisantes tournent toutes autour d’une certaine unité – la ligne offensive. Et pourtant, le meilleur joueur offensif en fait partie : c’est le Centre Matt Paradis. Nous reviendrons en long, en large, en travers, en profondeur et dans quelques dimensions de plus sur l’unité dans son ensemble, mais Paradis a été un monstre silencieux : malgré des blessures à la hanche qui l’ont forcé à rater la majeure partie des entraînements (et à être opéré une fois la saison terminée), le jeune patron de la ligne offensive n’a pas raté un seul snap et a fait une saison excellente.

Il n’est pas exagéré de dire qu’on se demande où aurait terminé l’unité s’il n’avait pas été là, et c’est lui qui doit servir d’ancre pour reconstruire la ligne dans le futur.

Une fois que la meilleure récompense a été donnée à Von Miller, nous nous retrouvons avec le duo de Cornerbacks Chris Harris et Aqib Talib à départager pour le titre de meilleur défenseur… mais à quoi bon les séparer puisqu’ils sont quasiment du même niveau, donc autant les nommer co-lauréats.

https://nbcprofootballtalk.files.wordpress.com/2015/07/cd0ymzcznguwzdbhnduynddiytjhm2yyzthlmtjjotqwyyznpwuwothkotk4zgmxyme5y2i2mjnjnteynti3ogqynwzj-e1436874291459.jpegHarris et Talib ont continué sur leur lancée, formant très probablement la meilleure paire de Cornerbacks de la ligue ; cette qualité dans la couverture explique également pourquoi les adversaires ont volontiers plus souvent couru contre Denver. Les deux ont totalisé 106 plaquages, 23 passes défendues, 5 INTs dont 1 pick-6 (pour Talib) avec 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré (pour Harris).

Les rookies des Broncos n’ont pas énormément joué en général ; celui qui a vu le plus de snaps est le quatrième tour coureur Devontae Booker et on ne peut pas dire que cela ait été très probant, comme le reste du jeu au sol d’ailleurs. La récompense pourrait alors revenir au troisième tour Safety Justin Simmons : non seulement il a réalisé ce fameux contre sur la transformation contre New Orleans, mais il a également eu du temps de jeu en défense ; il a montré de belles choses avec 30 plaquages, 1 sack, 4 passes défendues et 2 INTs.

Mais revenons un instant sur le jeu au sol. Déjà, commençons par une mention pour le sixième tour Fullback Andy Janovich qui a été remarquable, que ce soit en protection ou en run block. Mais même lui n’a rien pu faire pour améliorer l’inefficacité de la ligne offensive qui a pesé sur les coureurs. Booker termine avec 174 courses pour 612 yards et 4 TDs + 31 réceptions pour 265 yards et 1 TD, mais il a commis 4 fumbles dont 3 perdus, ce qui lui a valu les foudres de Gary Kubiak. C.J. Anderson a été blessé, ce qui est dommage car il s’en est mieux tiré avec 110 courses pour 437 yards et 4 TDs. Justin Forsett, signé pour booster le jeu au sol, n’aura pas apporté énormément avec 3.6 yards par course, 1 TD et 2 fumbles dont 1 perdu. Les Broncos ont terminé avec 92.8 yards par match (27e) et 11 TDs (20e) au sol, ce qui est largement insuffisant.

Cela fait toujours un peu mal de cibler un joueur, donc ciblons plutôt un poste entier : celui de Right Tackle. Dans une unité qui a beaucoup souffert, c’est clairement celui qui aura posé le plus de problème. Nous reviendrons sur la ligne offensive entière un peu plus loin.

Avec le duo terrible élu plus haut, vous vous doutez déjà que nous allons nous épancher un peu plus sur l’arrière-garde. Car si Harris et Talib sont phénoménaux, ils n’ont pas été les seuls ; les Safeties ont également fait un excellent travail cette saison. Darian Stewart et T.J. Ward sont tous les deux très polyvalents, étant capable de couvrir comme de défendre au sol : Stewart termine avec 68 plaquages, 6 passes défendues, 3 INTs, 1 fumble forcé et 1 fumblé récupéré ; Ward a accumulé 87 plaquages, 1 sack, 8 hurries, 8 passes défendues, 1 INT, 3 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. Nous avons déjà parlé du rookie Simmons qui a fait des apparitions très intéressantes pour le futur.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/T+J+Ward+Darian+Stewart+Super+Bowl+50+Carolina+f7z3b-xZiGhl.jpgDans ce tableau idyllique, le seul bémol aura finalement été le nickel Cornerback Bradley Roby qui a eu une saison plus compliquée que ses partenaires ; au moins il a réussi 2 picks-6 pour aider son équipe à scorer. Mais quoi qu’il en soit, c’est également pour cela que les adversaires ont beaucoup couru contre Denver : les voies aériennes étaient bien trop compliquées à emprunter.

Nous en arrivons au sujet qui fâche en 2016 (encore plus qu’en 2015) : la ligne offensive. Une fois qu’on retire Matt Paradis de l’équation, il n’y a pas photo : l’unité a été largement insuffisante, voire parfois difficile à regarder ; même les petites lueurs de qualité ici ou là ont été noyées dans la médiocrité générale. L’acquisition de Russell Okung n’a pas donné les résultats escomptés, notamment en protection. Le Guard Max Garcia a été sympathique mais sans plus. L’ancien Right Tackle Michael Schofield n’a pas semblé forcément plus à l’aise en Right Guard, et que dire du poste de Right Tackle précédemment cité qui a vu Donald Stephenson et Ty Sambrailo être mis sur le banc à tour de rôle. Avec la libération d’Okung, seul le duo Garcia-Paradis semble un peu stable, mais le reste fait peur.

Dans ces conditions, comment juger correctement la saison de Trevor Siemian ? Et par rebond, comment juger correctement la saison des receveurs ? Le taux de sack encaissé par action de passe est monté à 6.6% (25e), ce qui est vraiment dommage car Siemian a réussi quelques performances intéressantes ; suffisamment pour mériter de revenir en deuxième saison… si son General Manager lui en laisse l’opportunité. Il termine l’année à 59.5%, 3401 yards (7.0), 18 TDs, 10 INTs, 2 fumbles, 31 sacks et 84.6 de QB Rating. Bien entendu le taux de complétion est un peu bas, et le ratio TD-INT est un peu trop maigre, mais pour un ancien sixième tour titularisé pour sa deuxième année, on pouvait s’attendre à pire. En tout cas, il a mérité d’avoir un peu de crédit, surtout par rapport à Paxton Lynch qui n’a pas montré énormément.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Emmanuel+Sanders+Kansas+City+Chiefs+v+Denver+DQV95rF7UQDl.jpgDu côté des receveurs, Emmanuel Sanders reste sans aucun doute la meilleure des cibles de Denver : ses stats sont moins bonnes qu’en 2015 avec 79 réceptions pour 1032 yards et 5 TDs, mais il n’a commis aucun drop ni fumble… contrairement à Demaryius Thomas qui continue d’osciller entre le bon (90 réceptions pour 1083 yards et 5 TDs) et le moins bons (7 drops et 2 fumbles). Dans l’ensemble, on note quand même la baisse de production du duo, ce qui n’est pas surprenant, et quand on regarde la suite… c’est Waterloo morne plaine : le Tight End Virgil Green arrive derrière Sanders, Thomas et Booker avec 21 réceptions pour 237 yards et 1 TD.

Le souci pour les Broncos c’est que leur plus « grosse » signature arrive… dans la récompense suivante. Certes Russell Okung s’est amélioré au fur et à mesure de la saison, mais il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir. Aucun joueur ne mérite d’être nommé FA Signing Of The Year.

L’ex-Chief Right Tackle Donald Stephenson aura clairement été la pire signature des Broncos cette saison, mais on ne peut pas dire que l’ex-Texan Defensive Lineman Jared Crick a fait des étincelles non plus ; au moins il aura apporté son aide dans le pass-rush à défaut d’être présent contre la course.

La victoire 29-17 à Cincinnati en Week 3. Peut-être la victoire la plus significative du début de saison, à l’extérieur, chez une équipe régulièrement en playoffs AFC. Cela a fait partie d’un démarrage à 6-2 poussant à croire que les Broncos avaient fait le plus dur et possédaient toutes les cartes en main pour retourner en playoffs. Jusqu’à…

La sortie de la bye week. Entre les weeks 12 et 16, les Broncos ont posté un cinglant 1-4 et ont mis fin à leurs espoirs de playoffs. Quatre défaites contre Tennessee, New England et le sweep subi contre Kansas City ; de plus, au milieu, il y a eu une victoire contre Jacksonville avec seulement 206 maigres yards en attaque.

Le retour de transformation contrée contre New Orleans qui remporte le match. Pour toutes les décisions de la NFL critiquées à droite à et à gauche, ils ont eu une idée géniale en reculant la transformation ; cela donne la possibilité de ce genre d’action. Le seul souci dans ce cas précis c’est que la décision des arbitres de valider le retour est très litigieuse.

 

Les besoins

 

Indice : c’est un sigle de deux lettres qui commence par O et qui finit par L. Il faut absolument trouver au minimum un Right Tackle. Un coureur de haut profil ne serait pas de trop, et il faudra surveiller la situation sur la ligne défensive, même avec le retour de Vance Walker.

 

Le futur

 

Domicile : Kansas City, Oakland, LA Chargers, New England, NY Jets, Cincinnati, Dallas, NY Giants.
Extérieur : Kansas City, Oakland, LA Chargers, Buffalo, Miami, Indianapolis, Philadelphia, Washington.
Record cumulé en 2016 : 147-107-2 (0.578, 1e).

Il en faut un, le voici : avec l’AFC West et la NFC East au programme plus deux équipes de playoffs en AFC East, c’est le calendrier le plus compliqué qui attend Denver. Sans oublier des Bengals qui vont vouloir se refaire et des Colts qui vont vouloir arrêter de patauger dans la médiocrité.