NFL Team Honors II : Dallas

500-Cowboys

Une fois passée la déception d’avoir réussi une telle saison régulière pour chuter dès le premier match de playoffs, les fans n’ont que des raisons d’être confiants pour le futur : la franchise a terminé en tête de la NFC sans son Quarterback titulaire mais avec deux rookies phénoménaux, ce qui devrait leur permettre d’utiliser leurs contrats peu coûteux et non-renégociables avant trois ans minimum pour économiser et renforcer le secteur qui en a vraiment besoin, la défense. Si cela vous rappelle quelque chose, c’est probablement une certaine équipe de l’état de Washington dans le Nord-Ouest du pays. Si jamais les Boys font les bons choix, ils ont une fenêtre toute ouverte pour aller au Super Bowl dans les prochaines années.

A lire avec un stetson.

 

DALLAS COWBOYS
1er NFC East ~ 13-3 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Le moins qu’on puisse dire est que les Cowboys parvenaient toujours à faire parler d’eux à la draft : après le Manziel or not Manziel de 2014 et la draft de Randy Gregory en 2015, Dallas avait décidé de sélectionner le Linebacker Jaylon Smith au deuxième tour malgré une terrible blessure au genou dont la guérison et la rééducation étaient entourées de flou ; cela aide quand le docteur qui a opéré le joueur… est le médecin de l’équipe. Quoi qu’il en soit, il fallait tirer un trait sur sa participation, et ce n’était pas le seul puisque THE nouvelle de l’intersaison était la blessure de Tony Romo poussant le rookie de quatrième tour Dak Prescott sur le devant de la scène. Mis à part ce changement tardif, peu de mouvements : un Offensive Lineman en remplaçait un autre (Mackenzie Bernardeau outJoe Looney in), un coureur en remplaçait un autre (Robert Turbin outAlfred Morris in), le Quarterback Matt Cassel était parti et le Defensive End Brandon Mayowa était arrivé. L’acquisition de l’ex-Redskin Morris était la plus notable pour accompagner Darren McFadden dans le jeu au sol derrière la fameuse ligne offensive… et surtout derrière le premier tour de draft Ezekiel Elliott, une force de frappe de plus.

Mis à part cela, pas grand-chose de différent. Nous aurions aimé voir un peu de renfort au niveau des Cornerbacks pour aider Orlando Scandrick et le bon rookie de 2015 Byron Jones. En défense, le front-7 promettait si Sean Lee faisait encore une saison complète, avec l’aide de DeMarcus Lawrence, Tyrone Crawford, l’émergence attendue de Gregory… même si l’intérieur de la ligne défensive restait sujet à caution (le Defensive Tackle Maliek Collins avait été choisi au troisième tour). En attaque, que dire sinon qu’elle avait de quoi faire des étincelles que ce soit au sol ou en réception avec Dez Bryant, Jason Witten & Co menant la charge.

Dallas ne valait pas le 4-12 de 2015, mais il fallait attendre de voir Prescott en saison régulière pour savoir si l’équipe pouvait revenir dans la course aux playoffs. De plus, quelques déficiences ici ou là étaient toujours à surveiller, surtout en défense, ce qui rendait la saison des Boys assez illisible.

 

La saison

 

  • Week 1 : NY Giants, 19-20
  • Week 2 : @Washington, 27-23
  • Week 3 : Chicago, 31-17
  • Week 4 : @San Francisco, 24-17
  • Week 5 : Cincinnati, 28-14
  • Week 6 : @Green Bay, 30-16
  • Week 7 : BYE
  • Week 8 : Philadelphia, 29-23 (OT)
  • Week 9 : @Cleveland, 35-10
  • Week 10 : @Pittsburgh, 35-30
  • Week 11 : Baltimore, 27-17
  • Week 12 : Washington, 31-26
  • Week 13 : @Minnesota, 17-15
  • Week 14 : @NY Giants, 7-10
  • Week 15 : Tampa Bay, 26-20
  • Week 16 : Detroit, 42-21
  • Week 17 : @Philadelphia, 13-27

 

Le bilan

 

  • Global : 13-3.
    • Dans la division : 3-3.
    • Dans la conférence : 9-3.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 6-2.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 3-2.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 119-137 (0.465, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 119-134-3 (0.471, 27e).
    • Écart entre les deux : 0.006 (17e).

Ces maudits Giants ! Le plus gros bond dans la NFC East étant le fait des Cowboys eux-mêmes, il n’est pas surprenant de voir que le calendrier n’a pas bougé. Il faut également rappeler que Dallas a eu un calendrier de dernier de division, d’où la relative faiblesse du record cumulé.

 

Les playoffs

 

  • Wild Card : BYE
  • Divisional Round : Green Bay, 31-34

 

La réalité

 

Comme vous pouvez l’imaginer pour une équipe qui est passée de 4-12 à 13-3, on peut faire une liste longue comme le bras des différences massives dans les stats entre 2015 et 2016 : +146 points marqués (2e), -68 points encaissés (4e), +23 TDs marqués (2e), -7 TDs encaissés (7e), +41.6 yards gagnés par match (5e), +24 big plays réussis (3e), -21 big plays encaissés (3e), +7.8% en taux de conversion de 3e tentative réussie (3e), +12 voyages en redzone (5e) dont +22.2% terminant en TD (2e), -3.6% de drives terminant en 3&out (9e), -2.2% de drives adverses marquant des points (5e), +9 ballons volés (2e), -16 ballons perdus (1er).

Tout cela permet à l’attaque d’être parmi les plus productives de la ligue : 421 points (5e), 49 TDs (6e), 376.7 yards (5e), 96 big plays (2e), 66.7% de voyages en redzone terminant en TD (3e) ; la défense est en milieu de tableau : stable en yards (343.9 – 14e), en taux de conversion de 3e tentative autorisée (39.1% – 15e) et en redzone (53.7% de voyages adverses terminant en TD – 14e). Néanmoins, il y a toujours un problème de pass-rush (taux de sack réussi par action de passe de 5.4% – 19e).

Voici les récompenses de la saison :

« Mais cette équipe a du talent, beaucoup de talent. L’idée de la voir choisir dans le top-5 de la draft devrait inquiéter les autres plus qu’autre chose… même s’il est vrai que la cause de cet effondrement appuie sur un point qui risque de rapidement devenir LE problème à Dallas ». — Introduction des NFL Team Honors premiers du nom consacrés à Dallas l’année dernière.

Cause de l’effondrement appuyant sur un point risquant rapidement de devenir le problème : réglée. Choix du top-5 de la draft qui aurait dû inquiéter les autres plus qu’autre chose : réussi. Dallas : 13-3 en 2016 sur le dos, certes, de l’attaque en général, mais s’il faut faire un choix dans toutes les armes offensives pour trouver le meilleur joueur, le Season Review décide de couper la poire en deux pour nommer l’ensemble Ezekiel Elliott + ligne offensive.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Ezekiel+Elliott+Washington+Redskins+v+Dallas+axb-QYp_q5yl.jpgPersonne ne niera qu’il est plus facile de débarquer à Dallas qu’à Cleveland, mais cela n’explique pas la performance globale du coureur rookie. Elliott est devenu le nouveau cheval de travail au sol, terminant en tête des coureurs avec 322 courses pour 1631 yards et 15 TDs, soit une moyenne de 5.1 yards par course ; il a ajouté 32 réceptions pour 363 yards et 1 TD. S’il est vrai qu’il a bien profité du travail de la ligne en étant un des coureurs avec le plus de yards avant contact, il est également un des meilleurs en yards après contact ; cela prouve bien que c’est un effort de groupe qui a donné le deuxième meilleur jeu au sol de la ligue avec 149.8 yards par match, 24 TDs et 72 big plays. Alfred Morris (69 courses pour 243 yards et 2 TDs) et l’autre fantastique rookie ont récupéré les miettes laissées par Elliott ; pour information, cela donne une moyenne de 3.5 yards par course pour Morris, preuve que tout n’est pas du fait de la ligne.

L’histoire aurait été belle de mettre le Cornerback Morris Claiborne qui a semblé ressusciter avec ce contrat d’un an qui disait « prouve-nous définitivement que tu n’étais pas un bust« . Il l’a prouvé, mais malheureusement les blessures se sont rappelées à lui et il n’a joué qu’une moitié de saison. Donc nous restons dans l’arrière-garde pour parler d’un élément qui semble s’affiner avec le temps et dont on parle peu : le Strong Safety Barry Church. Il a fait partie de la bonne défense au sol de Dallas cette saison avec notamment 85 plaquages, et il a fait le travail en couverture avec 4 passes défendues et 2 INTs ; il a également réussi 1 fumble forcé.

Pour continuer avec la couverture, il faut commencer par dire deux choses. La première, c’est qu’elle a vu le playcall adverse le plus déséquilibré de la NFL : les équipes ont utilisé la passe 75.7% du temps, tout le contraire de l’année dernière (65.3% – 31e) ; ce n’est pas une surprise car les adversaires ont passé leur temps à courir après le score. La seconde, c’est le pass-rush très insuffisant évoqué en introduction. De fait, non seulement les arrières ont eu du travail, mais ils n’ont pas été aidés, et le résultat est donc… moyen ; ni catastrophique, ni génial. Le gros point noir a semblé surtout être la couverture des Tight Ends cette saison, ce qui est étonnant car Byron Jones (88 plaquages, 10 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé) est d’ordinaire excellent, mais peut-être a-t-il atteint ses limites en Safety ; J.J. Wilcox a été sympathique (6 passes défendues, 1 INT, 1 fumble forcé) et Jeff Heath s’est montré.

Chez les Cornerbacks, la blessure d’un Claiborne retrouvé (5 passes défendues, 1 INT, 1 fumble forcé) n’a rien arrangé, mais Orlando Scandrick continue de veiller avec 2 sacks, 8 passes défendues, 1 INT et 3 fumbles forcés. Brandon Carr a également été présent avec 9 passes défendues et 1 INT, alors qu’Anthony Brown a dû dépanner avec 8 passes défendues et 1 INT… mais comme vous le voyez, aucun Defensive Back hormis Church n’est à plus d’une INT (ou, hormis Jones, à plus de 10 passes défendues). Personne n’ira confondre l’arrière-garde de Dallas avec celle de Seattle ou Denver, et personne ne nie que les Cowboys pourraient améliorer le talent de l’unité… mais étant donné les circonstances précitées, elle est probablement un peu moins mauvaise qu’elle n’en a eu l’air en lâchant 260.4 yards par match (24e) et 25 TDs (17e) ; il ne faut juste pas en attendre des miracles.

Comme vous vous en doutez, le titre de Most Valuable Player aurait pu connaître différentes combinaisons, plusieurs d’entre elles comprenant le Quarterback Rayne Dakota « Dak » Prescott. Mais nous pensons que Prescott a eu plus besoin d’Elliott que le contraire ; il ne fait aucun doute que le quatrième tour a fait une saison fantastique, mais sa tâche a été grandement facilitée par les 322 courses du premier tour qui a régulièrement fait avancer le ballon. Ce n’est pas une critique à l’encontre de Prescott, simplement que ce dernier a reçu plus d’aide qu’Elliott cette saison.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Dak+Prescott+Dallas+Cowboys+v+Minnesota+Vikings+yqzmb30skh0l.jpgCertes, là aussi, les circonstances favorables ont entouré l’ancien de Mississippi State qui ne s’est pas retrouvé dans une attaque sans talent, mais à Dallas avec la ligne et une belle valise de cibles compétentes. N’oublions pas que si les Cowboys pensaient que Prescott était si bon, ils n’auraient pas attendu le quatrième tour pour le prendre. Cependant, il a su prendre l’attaque en main (quasiment) dès la Week 1 et n’a jamais montré de grosses failles particulières, notamment en protégeant très bien la balle ; il a juste été maltraité par la défense des Giants, comme beaucoup d’autres cette saison. De plus, il n’a pas eu peur de viser long si besoin, démontrant une belle précision dans l’exercice. Enfin, il a aussi été une menace avec ses jambes, accumulant 57 courses pour 282 yards et 6 TDs. Prescott a terminé l’année avec une ligne de stats assez énorme : 67.8%, 3667 yards (8.0), 23 TDs, 4 INTs, 4 fumbles, 25 sacks et 104.9 de QB Rating.

L’attaque aérienne n’est pas encore redevenue une force absolue avec 226.9 yards par match (23e), 25 TDs (15e) et 24 big plays (27e), mais c’est normal car elle a subi le Zeke Effect : Dallas est l’équipe ayant le moins utilisé la passe cette saison avec 50.6% du playcall.

S’il n’a pas réussi à décrocher à nouveau le titre de meilleur joueur de Dallas cette saison, il est impossible de ne pas lui redonner celui de meilleur défenseur. Le Linebacker Sean Lee a encore joué à son niveau habituel et a été épargné par les blessures ; à partir de là, le choix est évident. Lee a de nouveau été partout, finissant largement en tête de l’équipe avec 145 plaquages dont 13 à perte ; il a également 1 passe défendue et 1 fumble récupéré. Il a été la force principale de la défense au sol qui a été probablement un peu moins formidable que les stats ne le montrent avec 83.5 yards encaissés (1er), 9 TDs (3e) et 35 big plays (4e) ; la raison a été évoquée un peu plus haut quand nous avons parlé de la couverture : les adversaires ont souvent été menés et ont abandonné le jeu de course assez vite avec seulement 24.3% du playcall au sol (32e).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Sean+Lee+Dallas+Cowboys+v+Green+Bay+Packers+g5TQa3XPdDxl.jpgEt pour rebondir sur le sujet, à part Lee, il y a des questions sur la ligne de Linebackers. Elle a dû faire sans la perpétuelle déception Rolando McClain, encore suspendu, et le rookie de deuxième tour Jaylon Smith dont nous savions qu’il ne jouerait pas. Avec l’absence de McClain, c’est Anthony Hitchens qui a dû évoluer en Middle Linebacker avec 78 plaquages, 1.5 sack et 1 passe défendue ; il a mal démarré avant de relever la tête et de faire quelques belles performances… mais il y a matière à rester sceptique pour l’avenir. Justin Durant a été insuffisant avec 37 plaquages, 1 sack et 3 passes défendues. Le Coordinateur Défensif Rod Marinelli a fait le maximum avec ce qu’il avait sous la main, et son travail doit être félicité ; mais Lee masque pas mal de déficiences et l’attaque a été la meilleure amie de la défense au sol : si elle avait été bien plus testée, aurait-elle tenu aussi bien ?

Est-ce que nous pouvons passer de suite à la récompense suivante ? Ezekiel Elliott et Dak Prescott peuvent partager celle-ci sans problème.

Quoique… pour ne pas surcharger l’entrée sur la récompense du meilleur joueur offensif, nous n’avons pas parlé des cibles qui ont aidé Prescott à faire une si bonne saison, alors profitons-en pour le faire ici ; commençons par noter leurs bonnes mains avec seulement 8 drops. La première cible a été Cole Beasley avec 75 réceptions pour 833 yards et 5 TDs ; le slot receveur a été inestimable pour le rookie Quarterback cette saison et il termine en tête de son équipe. Dez Bryant a été écarté des terrains à cause d’une fêlure dans le genou, et si on ajoute une relation encore à développer avec Prescott, cela explique son année à 50 réceptions pour 796 yards mais tout de même 8 TDs. Sans surprise, Jason Witten joue le troisième larron avec 69 réceptions pour 673 yards et 3 TDs.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Cole+Beasley+Cincinnati+Bengals+v+Dallas+Cowboys+FxE5BaioQOEl.jpgDerrière, par contre, c’est un peu plus difficile. En l’absence de Bryant, ni le très inconstant Terrance Williams (44 réceptions, 594 yards, 4 TDs) et encore moins Brice Butler (16 réceptions, 122 yards) n’ont vraiment réussi à tirer leur épingle du jeu. C’est dommage car Williams fait de belles choses mais commet également des erreurs techniques et mentales frustrantes, comme son oubli de sortir du terrain à la fin du match de Week 1.

Il pourrait sembler difficile de trouver un coupable dans une année pareille, mais ils existent : Rolando McClain et Randy Gregory dans la catégorie « auto-destruction de carrière à grands coups de suspensions ». C’est vraiment dommage pour McClain qui avait fait une si belle saison 2014 laissant espérer une vraie renaissance, mais sa saison 2015 a été moins bonne avant d’être encore rattrapé par la patrouille. Pour Gregory, il a réussi à avoir de multiples suspensions en deux ans, suivant bien tranquillement la route qui l’emmènera là où Justin Blackmon se trouve ; les red flags sont là pour une raison. C’est d’autant plus dommageable que les Boys auraient eu besoin de leur aide dans le front-7.

Il est sûr qu’une fois Zeke et Dak mis de côté, les récompenses de Dallas sentent le déjà-vu, mais c’est aussi la preuve d’une stabilité dans la qualité de l’équipe. Donc, à la surprise d’absolument personne, la ligne offensive reçoit le titre de meilleure unité.

http://static.nfl.com/static/content/public/pg-photo/2016/05/31/0ap3000000665911/1-dallas-cowboys-offensive-line_pg_600.jpgVous avez déjà lu à quel point elle a aidé les deux rookies à intégrer la NFL sans heurts (ou presque), et elle a compté trois All-Pro (rien que ça). Le seul qui a été « oublié », le Centre Travis Frederick, a été d’une solidité exemplaire et a largement facilité la transition Tony Romo – Dak Prescott. Le Right Guard Zack Martin a été redoutable, alors qu’une renaissance a eu lieu de l’autre côté : le Left Guard Ronald Leary a rapidement remplacé un La’El Collins blessé en début de saison, et il a gardé le poste grâce à de très belles performances (ironique quand on sait qu’il voulait partir justement à cause de la présence de Collins). Le Left Tackle Tyron Smith est un roc, et le Right Tackle Doug Free a été sympathique mais a plusieurs fois donné à penser qu’il était le maillon faible de l’unité.

On peut trouver des défauts dans la défense des Cowboys, mais c’est clairement la ligne défensive qui a été l’unité la moins performante avec une saison pourrie à tous les étages : blessures, suspensions, méformes. C’est pour cela qu’il faut rester prudent sur l’efficacité de la défense contre la course, et les problèmes dans le pass-rush sont toujours présents. Commençons par tirer les éléments positifs : le Free Agent Defensive End Benson Mayowa a été une petite révélation, finissant en tête de l’équipe avec 6 sacks (en plus de 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré) ; ce qui devrait suffire à vous préciser le problème dans ce secteur. David Irving a été le Defensive Lineman le plus en vue avec 17 plaquages dont 5 à perte, 4 sacks, 13 hurries, 5 passes déviées, 4 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Tyrone Crawford a essayé de surnager en étant le plus dangereux dans le pass-rush avec 4.5 sacks et 23 hurries.

Pour le reste, Ryan Davis a passé son temps à faire la navette entre la touche et le terrain, DeMarcus Lawrence a raté plusieurs matchs et a été fantomatique (1 sack et 10 hurries !) et nous avons déjà parlé de Randy Gregory. Maliek Collins a montré certaines belles choses en Defensive Tackle (5 sacks et 7 hurries), mais encore une fois contre la course, ce n’est pas l’idéal. Ce groupe semble déséquilibré et manquer d’un véritable leader pour tirer l’unité vers le haut, comme DeMarcus Ware et Jason Hatcher ont pu l’être par le passé.

Peu de signatures l’intersaison passée pour les Cowboys, mais nous venons de citer la meilleure d’entre elle : le Defensive End Benson Mayowa en provenance des Raiders. Pas de quoi tomber de sa chaise, mais il a mené l’équipe en sacks.

Là encore, impossible de s’enflammer pour un contrat en particulier. Si nous étions cyniques nous nous demanderions comment Alfred Morris a pu poster une moyenne de 3.3 yards par course derrière cette ligne, mais de toute façon Elliott a vampirisé la majeure partie des snaps.

La victoire 35-30 contre Pittsburgh en Week 10. Après la victoire en prolongations contre Philadelphie, prouvant que l’équipe avait du mental, cette victoire dans un match fou chez les Steelers a démontré que ces Cowboys-là pouvaient faire de grandes choses et n’étaient pas décidés à se laisser faire.

La première mi-temps et les deux derniers drives lors de la défaite 34-31 contre Green Bay en Divisional Round. Dans une saison quasi-parfaite avec un record de franchise de 11 victoires consécutives et une défaite qui a compté pour du beurre, difficile de trouver un vrai mauvais moment ; il faut découper un match en tranches pour cela. Si les Cowboys ont bien réagi en revenant de 18 points contre les Packers, ils ont quand même complètement raté leur première mi-temps des deux côtés du ballon, avant de craquer une dernière fois par mauvais playcall (dernier drive offensif) et par manque de qualité (dernier drive défensif).

La double suspension de Randy Gregory. Parfois, l’étiquette correspond au produit, et les têtes de mort sur l’emballage veulent dire quelque chose.

 

Les besoins

 

La ligne défensive semble le besoin #1 actuellement à Dallas. Il va aussi falloir surveiller la profondeur du poste de Cornerback avec les Free Agents, et celle des receveurs pourrait également être à compléter (mais c’est moins urgent que les deux autres).

 

Le futur

 

Domicile : Washington, NY Giants, Philadelphia, Seattle, LA Rams, Green Bay, Kansas City, LA Chargers.
Extérieur : Washington, NY Giants, Philadelphia, San Francisco, Arizona, Atlanta, Oakland, Denver.
Bilan cumulé en 2016 : 134-118-4 (0.531, 10e).

Contrairement à cette saison, Dallas aura un calendrier de premier de division, mais il est plutôt équilibré entre les matchs compliqués à domicile et à l’extérieur. Si jamais les Cardinals reviennent à un niveau plus solide qu’en 2016, le calendrier à l’extérieur sera un peu plus coton.