NFL Team Honors II : Cleveland

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Les Browns ont évité de justesse l’intronisation dans le club des équipes à avoir terminé une saison 0-16 ; les Lions 2008 en restent les seuls résidents. Ils avaient pourtant tous les « ingrédients » pour y arriver : grand ménage, énormément de choix de draft pour repeupler l’équipe, trop de blessures empêchant une vraie stabilité notamment au poste de Quarterback, et un manque de chance. Et, de toute façon, il y avait quelque chose d’injuste à ce que cette équipe-là entre dans les livres d’histoire par la mauvaise porte ; existait-il de grandes différences avec les 49ers qui ont établi un nouveau record d’inaptitude de leur histoire ? Est-ce qu’il n’est pas plus « criminel » pour les Jaguars de finir 3-13 avec leur effectif que les Browns 1-15 en se battant dans la majorité des matchs ?

A lire en poussant un soupir de soulagement.

 

CLEVELAND BROWNS
4e AFC North ~ 1-15

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Tout d’abord, les Browns disaient merci aux Cavaliers de la NBA d’avoir interrompu la fameuse malédiction de la ville de Cleveland ; 52 ans depuis le dernier titre dans une des quatre grandes ligues professionnelles (NHL, NBA, NFL, MLB), celui des Browns justement en 1964. Il était clair que s’il fallait attendre après la franchise de football cela risquait d’être long : l’équipe en était à 6 Head Coaches et 14 Quarterbacks titulaires différents depuis 2008. Hue Jackson était le nouveau lauréat pour redorer le blason de la franchise de l’Ohio qui commençait l’exercice 2016 avec la bagatelle de 14 choix de draft ; encore fallait-il ne pas prendre de bust du style Johnny Manziel, déjà out de l’équipe après seulement deux ans. Au poste de meneur offensif, l’équipe avait toujours le trio Josh McCown – Austin Davis – Connor Shaw, mais elle avait rajouté RGIII (en Free Agency) et Cody Kessler (à la draft). Le ménage avait surtout été fait autour du poste : la ligne offensive avait perdu un joueur talentueux (le Centre Alex Mack) et un autre sous-côté mais très précieux (le Right Tackle Mitchell Schwartz), alors que les receveurs voyaient Travis Benjamin, Dwayne Bowe, Taylor Gabriel et Brian Hartline partir ; cela sans avoir si Josh Gordon allait revenir. Le receveur Corey Coleman avait été choisi au premier tour et le Centre Cameron Erving avait été drafté en 2015 pour remplacer Mack, mais on avait quand même des doutes sur l’état de l’attaque après une telle lessive.

Au niveau défensif, ménage également avec les départs du Defensive Tackle Randy Starks ainsi que des Linebackers Karlos Dansby, Craig Robertson, Paul Kruger et de deux busts de plus, Barkevious Mingo et Justin Gilbert (dans deux échanges pour récupérer des choix de draft, c’était toujours ça de pris). Mais le plus inquiétant était de voir toute la dernière ligne de défense changée avec les Safeties Tashaun Gipson et Donte Whitner partis sous d’autres cieux. Certes, les Defensive Ends Emmanuel Ogbah et Carl Nassib avaient été draftés au deuxième et troisième tour, ceci couplé aux arrivées de l’ex-Jet Linebacker Demario Davis et l’ex-Texan Safety Rahim Moore, mais ce n’était pas forcément rassurant en défense non plus. Les Browns semblaient acter que la saison 2016 serait compliquée, en promettant qu’elle serait un nouveau départ vers, enfin, quelque chose de meilleur avec une base jeune.

Donc il n’y avait pas grand-chose à attendre de Cleveland autre que de voir l’équipe bâtir quelque chose pour le futur. Et que ce ne soit pas en trompe-l’oeil cette fois.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Philadelphia, 10-29
  • Week 2 : Baltimore, 20-25
  • Week 3 : @Miami, 24-30 (OT)
  • Week 4 : @Washington, 20-31
  • Week 5 : New England, 13-33
  • Week 6 : @Tennessee, 26-28
  • Week 7 : @Cincinnati, 17-31
  • Week 8 : NY Jets, 28-31
  • Week 9 : Dallas, 10-35
  • Week 10 : @Baltimore, 7-28
  • Week 11 : Pittsburgh, 9-24
  • Week 12 : NY Giants, 13-27
  • Week 13 : BYE
  • Week 14 : Cincinnati, 10-23
  • Week 15 : @Buffalo, 13-33
  • Week 16 : San Diego, 20-17
  • Week 17 : @Pittsburgh, 24-27 (OT)

 

Le bilan

 

  • Global : 1-15.
    • Dans la division : 0-6.
    • Dans la conférence : 1-11.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 0-8.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 123-133 (0.480, 21e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 139-114-3 (0.549, 2e).
    • Écart entre les deux : 0.069 (2e).

Les bonds de la NFC East et de Tennessee cette année suffisent à expliquer ce calendrier bien plus compliqué que prévu pour Cleveland.

 

La réalité

 

C’est le moment où nous égrenons la liste des statistiques déprimantes sur la saison de Cleveland ? D’accord, limitons-nous à celles dans lesquelles les Browns sont parmi les trois pires équipes :

  • Pire différence de points avec -188, pire que celle de l’année dernière (-154). Le score moyen d’un match de Cleveland était 16.5-28.25 contre 17.5-27.5 en 2015.
  • Pire différence de TDs avec -27 ; 29 TDs marqués contre 56 TDs encaissés.
  • Pire différence de TDs à la passe avec -21 ; 15 TDs marqués contre 36 TDs encaissés.
  • Pire attaque en taux de sack concédé par action de passe avec 10.4%.
  • Deuxième pire temps de possession avec 28:16.
  • Deuxième pire défense avec 392.4 yards encaissés par match.
  • Deuxième pire défense en ballons volés avec 13, dont 3 fumbles.
  • Troisième pire attaque avec 311 yards gagnés par match.
  • Troisième pire défense en big plays avec 97 encaissés.
  • Troisième pire défense en taux de conversion de 3e tentative autorisée avec 45.2%.
  • Troisième pire défense en drives adverses finissant en redzone avec 60.

Il y a cependant quelques lueurs d’espoir : l’attaque a produit plus de big plays (81 – 11e), surtout au sol (nous y reviendrons). Pour un nombre de drives offensifs terminant en redzone équivalents entre 2015 (47) et 2016 (44), elle a sévèrement amélioré son efficacité en passant de 39% terminant en TD à 54.5%. Enfin, l’équipe a énormément travaillé sur les pénalités commises (95 – 6e pour 42 yards par match – 2e). On trouve les motifs de satisfaction que l’on peut.

Voici les récompenses de la saison :

Vu que Mandrake a décidé d’être plus discret cette saison, le titre revient de droit au Left Tackle Joe Thomas. Il a encore une fois joué tous les snaps offensifs de son équipe (1030) avec une régularité exemplaire et un haut niveau de performance. Rien que pour son dévouement à cette franchise, les Browns ne méritaient pas de finir 0-16.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Joe+Thomas+Cleveland+Browns+v+Baltimore+Ravens+_q3xSSwmNVil.jpgIl a fait partie d’une ligne offensive qui a souffert cette saison à plusieurs niveaux : la perte d’Alex Mack a fait de gros dégâts avec un Cameron Erving très loin d’être au point. La blessure rapide de l’excellent Guard Joel Bitonio a été un gros coup dur même si son comparse John Greco est compétent de l’autre côté et que le rookie Spencer Drango a montré des choses intéressantes. Enfin, le départ de Mitchell Schwartz en Right Tackle a créé un trou que l’inconstance d’Austin Pasztor n’a pas réussi à boucher, même s’il s’est amélioré sur la fin. Il faudra attendre 2017 mais il semble que ce soit surtout au Centre que l’unité a besoin de trouver un leader.

Cela va un peu avec ce qui est écrit ci-dessus : la ligne offensive n’est pas si mauvaise qu’on veut bien le croire si elle trouve une certaine stabilité à un ou deux postes. La preuve, c’est qu’elle a aidé le jeu au sol : 81 big plays (7e), 107 yards par match (19e) et 4.9 yards par course (2e !) ; le manque de yards par match est surtout dû au fait que Cleveland a passé la plupart du temps derrière au score, forçant l’utilisation du jeu aérien (seulement 35.6% de course – 31e). Celui qui a porté la charge est le coureur Isaiah Crowell avec 198 courses pour 952 yards et 7 TDs, auxquels il faut ajouter 40 réceptions pour 319 yards ; il a connu un gros trou au milieu de la saison, mais il n’a jamais arrêté de se battre. Duke Johnson a été un lieutenant intéressant comme menace double : 73 courses pour 358 yards et 1 TD + 53 réceptions pour 514 yards.

C’est la belle histoire de l’année, à tel point que le titre semble s’imposer de lui-même : l’ex-Quarterback-reconverti-receveur Terrelle Pryor. On aurait aimé que ce soit un Quarterback, mais à défaut d’avoir un playmaker pour lancer la balle, les Browns devront se contenter de savoir qu’ils en ont un pour l’attraper. Avec 77 réceptions pour 1007 yards et 4 TDs, il a été la surprise du chef ; même ce taux de réception de 55% lui sera pardonné vu le carrousel au poste de lanceur. Grand et athlétique, il n’a pas hésité à jouer de son physique et de sa rapidité pour prendre le pas sur ses adversaires.

Encore une fois, les problèmes au poste principal de l’attaque ont faussé beaucoup de choses, mais le Tight End Gary Mandrake Barnidge n’aura pas refait une année aussi stratosphérique que 2015 avec 55 réceptions pour 612 yards et 2 TDs. Le rookie Corey Coleman a bien démarré avant de subir une fracture de la main qui l’a freiné (33 réceptions pour 413 yards et 3 TDs) et Andrew Hawkins a fait le complément avec 33 réceptions pour 324 yards et 3 TDs ; il faudra en voir plus en 2017 mais encore une fois, cela ne dépend pas seulement d’eux.

L’espoir pour Cleveland, c’est que leur meilleur défenseur (hormis un joueur arrivé en cours de saison dont nous reparlerons plus tard), est un joueur qu’ils ont drafté : le Nose Tackle Danny Shelton. Cela va sembler paradoxal quand nous allons évoquer la défense contre la course, et Shelton porte une partie du blâme, mais il a donné son maximum avec 59 plaquages dont 1 à perte, 1.5 sack et 5 hurries.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Danny+Shelton+Cleveland+Browns+v+Baltimore+bOiTpPDX6_Ll.jpgC’est surtout autour de lui que le travail n’a pas été suffisant sur la ligne ; l’absence sur blessure de Desmond Bryant a fait du mal à une unité qui était déjà loin d’être rassurante. Stephen Paea est sympathique sans plus et le duo Jamie Meder – Xavier Cooper n’a pas l’impact nécessaire pour stopper l’action, ou du moins occuper les Offensive Linemen pour aider ses partenaires à le faire. Meder a été intéressant dans le pass-rush (1 sack et 14 hurries) et il a fait partie du « miracle de San Diego » en bloquant un FG, mais ça s’arrête là.

14 choix de draft pour les Browns, rien que cela ; autant dire qu’il y a des possibilités. Il y a eu quelques bons choix ; rien d’exceptionnel, mais du prometteur : le deuxième tour Defensive End Emmanuel Ogbah, le troisième tour Quarterback Cody Kessler et le cinquième tour Guard Spencer Drango. Nous avons déjà parlé de Drango, nous reparlerons d’Ogbah, donc dans le lot donnons la récompense à Cody Kessler.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Cody+Kessler+Pittsburgh+Steelers+v+Cleveland+QjYsc6DYmQil.jpgC’est toujours le sujet sensible à Cleveland, celui du Quarterback. En effet… quoique, attendez. Faisons les choses bien.

*AHEM*

*Déroule la liste qui fait trois kilomètres de long*

  • Week 1 : RGIII démarre contre Philadelphie mais se blesse à l’épaule et finit comme IR-DTR.
  • Week 2 : Josh McCown démarre contre Baltimore mais se blesse à l’épaule. Il est remplacé par Cody Kessler.
  • Week 3-4 : Cody Kessler démarre contre Miami et Washington.
  • Week 5 : Cody Kessler démarre contre New England mais se blesse. Il est remplacé par Charlie Whitehurst qui se blesse aussi, forçant une pige de Terrelle Pryor.
  • Week 6 : Cody Kessler démarre contre Tennessee.
  • Week 7 : Cody Kessler démarre contre Cincinnati mais sort sur commotion. Il est remplacé par Kevin Hogan.
  • Week 8 : Josh McCown démarre contre les Jets.
  • Week 9 : Cody Kessler démarre contre Dallas.
  • Week 10 : Cody Kessler démarre contre Baltimore, mais Hue Jackson décide de le remplacer par Josh McCown à la mi-temps.
  • Week 11 : Cody Kessler démarre contre Pittsburgh mais sort sur une nouvelle commotion. Il est remplacé par Josh McCown.
  • Week 12 : Josh McCown démarre contre les Giants.
  • Week 13 : Bye Week, RGIII revient d’IR.
  • Week 14-15 : RGIII démarre contre Cincinnati et Buffalo.
  • Week 16 : RGIII démarre contre San Diego mais sort sur commotion. Il est remplacé par Cody Kessler.
  • Week 17 : RGIII démarre contre Pittsburgh.

Le but ici n’est pas de tancer tel ou tel Quarterback bien sûr, mais surtout de rendre compte du pataquès infernal au poste cette saison.

  • Cody Kessler a été le plus prometteur : 65.6%, 1380 yards (7.1 yards par passe tentée), 6 TDs, 2 INTs, 1 fumble, 21 sacks et 92.3 de QB Rating, mais les doutes sur son bras n’ont pas été éteints cette saison car il a toujours du mal sur les passes longues.
  • Josh McCown n’a pas fait la même année qu’en 2015, loin de là : 54.5%, 1100 yards (6.7), 6 TDs, 6 INTs, 18 sacks, 4 fumbles, 18 sacks et 72.3 de QB Rating.
  • Difficile de juger RGIII sur un quart de saison : 59.2%, 886 yards (6.0), 2 TDs, 3 INTs, 22 sacks, 1 fumble et 72.5 de QB Rating. Il a pris plus de sacks que Kessler avec 25% de passes tentées en moins (!).
  • Charlie Whitehurst et Kevin Hogan n’ont lancé que 24 et 26 passes respectivement, mais ce dernier a au moins été surprenant en read-option avec 8 courses pour 105 yards et 1 TD.

Le souci à Cleveland, c’est que quand vous trouvez un élément intéressant dans une unité, le reste ne suit généralement pas. Citons quand même le jeu de course comme déjà indiqué, car il a été probablement la composante qui a marché le mieux cette saison à Cleveland. D’autant plus que cela nous permet d’enchaîner sur…

… ce que nous avons évoqué avec Shelton, la défense au sol qui a été la pire « unité » de l’année, sans hésitation. 142.7 yards encaissés par match (31e), 18 TDs (27e), 60 big plays (29e), ça fait beaucoup. Et ce n’est pas comme si les Browns n’avaient pas quelques éléments intéressants dans le front-7 puisqu’il est mené par l’Inside Linebacker Christian Kirksey qui a fait une bonne saison en essayant de boucher tous les trous : 148 plaquages dont 10 à perte, 2.5 sacks, 6 hurries et 3 passes défendues. C’est juste qu’il manque cruellement de soutien (et qu’il n’a pas réussi à arracher un ballon avec tant d’activité, grand mal de la défense comme nous l’avons déjà dit).

La défense aérienne n’a pas forcément été meilleure : même si elle n’a encaissé que 249.8 yards (21e), elle a lâché 36 TDs (32e) et 37 big plays (31e). Chez les Cornerbacks, Jamar Taylor a été un élément constant dans l’arrière-garde et le plus actif avec 57 plaquages, 13 passes défendues et 3 INTs, ce qui semble justifier sa prolongation de contrat. Briean Boddy-Calhoun apprend le métier à la dure avec 11 passes défendues et 3 INTs dont 1 pick-6 mais Joe Haden semble continuer son déclin général malgré 11 passes défendues et 3 INTs. Chez les Safeties, l’inexpérience (Derrick Kindred) et les blessures (Ibraheim Campbell – Jordan Poyer) n’ont pas aidé, forçant même le vétéran Tramon Williams a faire quelques piges… Ed Reynolds sera à surveiller pour le futur ; il a été intéressant en Free Safety à la fin de l’année.

La meilleur signature en Free Agency a été un défenseur arrivé sur le tard pendant la saison, l’ex-Patriot Jamie Collins. Il a immédiatement eu un impact positif dans l’équipe en étant le plus régulier des Outside Linebackers avec 69 plaquages dont 3 à perte, 2 sacks et 1 fumble forcé (oui, enfin un !).

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Jamie+Collins+Pittsburgh+Steelers+v+Cleveland+Ki_ZiaXHlAbl.jpgMais même cela n’a pas suffi pour booster un pass-rush qui est à la limite de partager le titre de pire unité de l’année : 26 sacks avec un taux par action de passe de 4.6% (29e), c’est totalement insuffisant. Emmanuel Ogbah mène l’équipe avec 5.5 sacks (!) et 18 hurries, alors que Carl Nassib, l’autre rookie, a eu une année un peu plus difficile (2.5 sacks et 11 hurries). Les deux ont démontré du talent ici ou là ; il faut désormais qu’ils progressent (et un peu d’aide ne serait pas de refus).

Aucun contrat mirobolant n’a été signé par les Browns, donc il est difficile de nominer quelqu’un ; surtout avec RGIII qui finit sur IR. Néanmoins, nous pouvons quand même nommer Demario Davis pour son manque d’impact criant dans le jeu au sol, expliquant les problèmes de la défense dans ce secteur. On ne peut pas dire que ce soit une surprise, il avait déjà montré les mêmes limitations chez les Jets.

La victoire 20-17 contre San Diego en Week 16. Oui c’était improbable avec un scénario de folie et des ratés chez les Chargers, mais en même temps il fallait bien cela pour que les Browns gagnent un match.

La défaite 27-24 en prolongations contre Pittsburgh en Week 17. Au vu de la liste postée un peu plus haut, d’autres matchs seraient candidats, mais celui-ci ? Contre des Steelers absents la majorité du match ? Un pick-6 perdu en touchback, un fumble dans la dernière minute alors que le FG de la victoire leur tend les bras ? Pur 100% Cleveland.

La transformation ratée lors du match perdu 25-20 contre Baltimore en Week 2. Parce qu’il n’y a que les Browns pour mener 20-0 en un quart-temps… voir la transformation contrée et retournée pour deux points… puis prendre 23 points de plus derrière sans réagir et perdre 25-20. C’est la chose la plus Brown imaginable.

 

Les besoins

 

Vous avez une demi-heure le temps qu’on dresse la liste ? Cela tombe bien, puisque Cleveland a encore une valise de choix suite à l’échange avec Los Angeles (pardon, les Los Angeles Rams… il va falloir s’y faire). Un Quarterback ou du Best Player Available en #1 ? Quoi qu’il en soit, il faut de l’aide en défense avant tout autour de Collins, Kirksey et Shelton ; l’attaque semble moins en retard si on exclut le poste le plus important.

 

Le futur

 

Domicile : Cincinnati, Baltimore, Pittsburgh, NY Jets, Jacksonville, Tennessee, Green Bay, Minnesota (Londres).
Extérieur : Cincinnati, Baltimore, Pittsburgh, LA Chargers, Houston, Indianapolis, Chicago, Detroit.
Record cumulé en 2016 : 119-135-2 (0.469, 21e).

Bien sûr, le calendrier ne semble pas trop compliqué. Mais 1) on parle des Browns, et 2) vous vous rappelez la projection du calendrier 2016 ? 21e aussi, et on sait ce que ça a donné. Rappelons également que l’AFC North a connu une année inhabituelle en terme de résultat d’ensemble.