NFL Team Honors II : Chicago

500-Bears

Une saison bousillée par les blessures qui n’ont pas laissé une seconde de répit à la franchise de l’Illinois (19 joueurs sur IR !). La malchance n’est pas seule responsable de ce four, mais elle offre un espoir pour Chicago : celui que l’équipe a vraiment des pièces en place pour jouer un meilleur rôle en 2017. Cependant, l’organisation va devoir répondre à LA question qui va la tarauder dans les mois à venir : que faire au poste de Quarterback ?

A lire en allant à la pharmacie.

 

CHICAGO BEARS
4e NFC North ~ 3-13

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Da Bears in da washing machine pour 2016 : Ryan Pace et John Fox avaient continué leur reconstruction de l’effectif des deux côtés du ballon, même si les changements étaient surtout bien visibles en défense. Cela n’était pas une surprise, car même si l’escouade de Chicago avait donné quelques signes intéressants, c’était encore insuffisant (surtout dans une telle franchise). Pour rentrer encore plus dans les détails, c’était logiquement le poste d’Inside Linebacker, cruellement déficient depuis trop longtemps, qui avait vu du renouveau : Shea McClellin était définitivement libéré après de nombreux atermoiements sur son poste, et les Bears avaient frappé fort avec les signatures du champion Danny Trevathan et du Colt Jerrell Freeman. A l’extérieur de l’unité, l’équipe avait ajouté le premier tour de la draft Leonard Floyd pour assister Pernell McPhee, alors que la ligne défensive avait également vu du changement avec le départ de Jarvis Jenkins et l’arrivée d’Akiem Hicks. Il restait aussi à voir si Kyle Fuller pouvait faire une année plus cohérente parmi une arrière-garde avec du talent naissant mais pas de solidité encore.

Au niveau offensif, il y avait du mouvement autour de Jay Cutler, le premier et pas le moindre étant le départ (encore) du Coordinateur Offensif, Adam Gase ; le coach des Quarterbacks Dowell Loggains prenait sa place, pour au moins un peu de continuité. Un autre changement majeur était la libération du vétéran Matt Forte. Le Tight End Martellus Bennett était également parti, échangé avec New England, alors que la ligne offensive était passée dans la machine à laver : départs de Matt Slauson et Jermon Bushrod, arrivées de Bobby Massie en provenance d’Arizona, Josh Sitton en provenance de Green Bay et Cody Whitehair en provenance de la draft ; sans oublier un court passage de Manny Ramirez partant finalement en retraite. Pour le reste, l’équipe attendait surtout le retour du receveur Kevin White pour aller avec Alshon Jeffery, avec le précieux Zach Miller en Tight End.

Même si certains postes restaient douteux et qu’on pouvait toujours prévoir des petits ajustements à faire, on attendait que les Bears redorent leur blason cette saison et, qui sait, se mêlent de nouveau à la lutte dans la division.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Houston, 14-23
  • Week 2 : Philadelphia, 14-29
  • Week 3 : @Dallas, 17-31
  • Week 4 : Detroit, 17-14
  • Week 5 : @Indianapolis, 23-29
  • Week 6 : Jacksonville, 16-17
  • Week 7 : @Green Bay, 10-26
  • Week 8 : Minnesota, 20-10
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : @Tampa Bay, 10-36
  • Week 11 : @NY Giants, 16-22
  • Week 12 : Tennessee, 21-27
  • Week 13 : San Francisco, 26-6
  • Week 14 : @Detroit, 17-20
  • Week 15 : Green Bay, 27-30
  • Week 16 : Washington, 21-41
  • Week 17 : @Minnesota, 10-38

 

Le bilan

 

  • Global : 3-13.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 3-9.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-9.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 118-138 (0.461, 30e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 133-122-1 (0.521, 7e).
    • Écart entre les deux : 0.060 (3e).

Le NFC East Effect que l’on va retrouver dans plus d’un écart entre record projeté et record réel ; mais il ne faut pas non plus oublier la belle progression de Tennessee. Chicago n’avait vraiment pas une énorme marge de manoeuvre cette saison.

 

La réalité

 

On pourrait penser que la saison des Bears est catastrophique avec un tel record. Certes, il y a eu des grosses différences avec 2015 : 56 points marqués en moins (279 – 28e), un taux de conversion de 3e tentative qui s’est écroulé (37.8% – 21e) et qui a logiquement entraîné une baisse drastique du temps de possession (28:06 – 30e), bien plus de TDs encaissés au sol (18 – 25e), bien plus de voyages adverses dans la redzone (59 – 29e) amenant bien plus de drives marquant des points (42.5% – 31e) et surtout le pire turnover differential de la ligue à -20.

Mais les autres statistiques sont peu ou prou les mêmes, et certaines ont même vu une amélioration : la protection ou le pass-rush (nous y reviendrons), une couverture qui a pris moins de big plays (28 – 12e) et de TDs (22 – 11e) et une défense qui a su mieux tenir en redzone (52.5% de TDs encaissés – 11e) ; cette dernière statistique est plutôt intéressante quand on la couple avec le fait précité que les adversaires y sont arrivés plus souvent qu’en 2015. Cela veut donc dire que, si les Bears ont été décimés par les blessures et qu’il y a des choses à corriger, il existe aussi du sérieux pour le futur.

Voici les récompenses de la saison :

Le Season Review est torturé intérieurement par un cas de conscience cornélien. C’est difficile d’occulter à la fois l’impact énorme du joueur sur son escouade et la stupidité de se faire pincer pour prise de produits dopants pour rater quatre matchs quand votre équipe est déjà à court de playmakers. Mais le Season Review est magnanime : il donne un passe pour cette fois et offre la récompense à l’Inside Linebacker Jerrell Freeman.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jerrell+Freeman+Washington+Redskins+v+Chicago+p68Jh23SU3gl.jpgIl est véritablement devenu le leader de la défense dans une saison où il a été le seul à dépasser les 100 plaquages, terminant avec 110 plaquages dont 7 à perte et 5 passes défendues. Habile que ce soit contre la course ou en couverture, il a été important pour la cohésion de la défense des Bears, même s’il est vrai que la défense au sol a trop souvent craqué.

Son coéquipier Inside Linebacker Danny Trevathan n’a pas été aussi à l’aise en couverture, mais il aurait fait encore plus de bien s’il n’avait pas raté autant de matchs sur blessure ; c’est assez fou de se dire qu’il termine troisième de l’équipe en plaquages en n’ayant joué que neuf matchs cette saison : 66 plaquages, 1 sack et 4 passes défendues. Nous reviendrons d’ailleurs un peu plus tard sur celui qui a dû dépanner avec les blessures et absences puisque c’est un rookie.

Dans un monde idéal, c’est là que nous aurions placé le Rookie Of The Year 2015, le Safety Adrian Amos, sur la lancée de sa première saison très encourageante. Mais le joueur a quelque peu régressé cette saison, avec notamment cette mauvaise manie de prendre des pauvres angles de plaquage le sortant de l’action. Résultat, nous devons nous rabattre sur le Tight End Zach Miller une deuxième année de suite, sachant qu’il n’a pourtant pas joué beaucoup, étant mis sur IR. Mais avec 47 réceptions pour 486 yards et surtout 4 TDs, il reste un joueur vraiment intéressant qui ne laisse jamais tomber une passe.

Mais revenons à Amos, ce qui va nous permettre de parler de la couverture. Elle a subi une hécatombe comme d’autres unités avec les blessures de Kyle Fuller et du transfuge Brandon Boykin. Cela a poussé par exemple le rookie non-drafté Cre’Von LeBlanc (10 passes défendues, 2 INTs) à jouer le plus de snaps derrière le vétéran Tracy Porter (9 passes défendues, 2 INTs), avec le deuxième année Bryce Callahan (5 passes défendues) juste derrière ; sans parler du duo improbable Amos – Harold Jones-Quartey en Safety. Le manque d’INTs continue d’être un problème crucial (8 – 30e), et ce n’est pas une arrière-garde qui peut tenir longtemps telle quelle sans pass-rush devant… mais la défense aérienne n’a rien fait de bien pire que celle de l’année dernière, voire même elle a été un peu meilleure dans certaines catégories. Il y a donc quelque chose à construire autour d’elle, mais il va falloir remplacer Porter qui ne rajeunit pas.

Il aurait été facile de mettre Josh Sitton, le transfuge du rival qui a repris exactement là où il en était resté chez les Packers. Mais il est trop tentant de ne pas le donner à l’énorme révélation de cette saison, celui qui a remplacé le meilleur joueur offensif de l’année dernière, le rookie de cinquième tour coureur Jordan Howard… enfin, une fois que le staff a compris qu’il fallait lui donner sa chance.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Jordan+Howard+San+Francisco+49ers+v+Chicago+cU5aMO35nJpl.jpgTout le monde se demandait ce que donnerait l’après-Matt Forte, avec un Jeremy Langford intéressant en 2015. Malheureusement, ce dernier continue d’avoir des problèmes au sol avec 3.2 yards par course, 7.5 yards par réception et 2 fumbles malgré 4 TDs. Après un certain temps, Howard a finalement reçu la confiance de ses entraîneurs, et c’est peu dire qu’il l’a rendue : 252 courses pour 1313 yards (5.2 !) et 6 TDs + 29 réceptions pour 298 yards et 1 TD. Il doit néanmoins travailler bien plus ses mains avec 7 drops, ce qui fait un peu tâche dans une saison extraordinaire qui l’a vu être élu au Pro-Bowl ; le premier rookie coureur des Bears depuis Gale Sayers. Il n’y a aucun doute que Howard va devenir le coureur #1 de Chicago pour l’avenir avec toutes les qualités pour exceller au poste.

Avec Freeman déjà pris par le Most Valuable Player et Trevathan ayant fini trop tôt sur IR, dirigeons-nous vers la ligne défensive où un joueur a émergé comme une menace constante : le Defensive End Akiem Hicks. Lors de ses passages précédents à New Orleans ou à New England, il était un solide mammouth au centre de l’unité, surtout utilisé contre la course. Mais les Bears ont décidé de le lâcher dans la nature cette saison avec la possibilité de tout faire, et il faut croire que cela lui a fait du bien : non seulement il termine avec 53 plaquages dont 6 à perte, 2 passes déviées, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré, mais il a terminé comme le deuxième meilleur pass-rusher de l’équipe avec 7 sacks et 17 hurries et il a même bloqué un Field Goal. C’est ce qu’on appelle une super pioche en Free Agency.

C’était une bonne chose d’ailleurs, parce que le reste de la ligne défensive a eu plus de mal, manquant surtout de pénétration dans le jeu au sol (ce qui explique les difficultés de la défense dans cet exercice en général). Le sophomore Eddie Goldman a été trop blessé pour contribuer suffisamment, Cornelius Washington monte lentement en puissance en étant notamment utile dans le pass-rush (2 sacks et 13 hurries) mais est limité contre la course, et Mitch Unrein est insuffisant. Hicks a été le leader clair et défini, mais personne n’a réellement suivi derrière.

Malgré la souffrance de cette saison gâchée, les Bears pourraient bien se retourner sur la saison 2016 en se disant que c’est une des meilleures drafts des récentes années. Nous avons déjà parlé de Jordan Howard, nous parlerons du premier tour un peu plus loin ; nous pouvons également évoquer le quatrième tour Linebacker Nick Kwiatowski qui a été jeté au feu suite aux blessures et qui a fait de son mieux avec 44 plaquages dont 3 à perte, 1 sack, 2 passes défendues et 2 fumbles forcés. Mais si nous devons trouver le meilleur (à part Howard), parlons un peu de celui qui a fait la majorité de la saison en donnant pleine satisfaction : le deuxième tour Centre/Guard Cody Whitehair.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Cody+Whitehair+Tennessee+Titans+v+Chicago+szND3fUsTq7l.jpgAprès la blessure de Hroniss Grasu en présaison, les Bears ont été forcés de déplacer Whitehair au Centre, et la magie a opéré : le rookie a de suite pris les rênes de l’unité pour devenir une ancre extrêmement solide. Il est vrai qu’il a profité d’être coincé entre deux Pro-Bowlers avec Kyle Long à droite et Josh Sitton à gauche, mais cela n’enlève rien à sa performance cette saison (surtout que Long n’a pas fait toute l’année) ; il est même probable que ce trio reste ainsi pour les années à venir tellement il est solide. La question qui reste toujours posée porte sur le poste de Tackles avec Charles Leno et Bobbie Massie qui sont les points faibles de l’unité… mais ils ont été moins catastrophiques qu’on aurait pu le craindre. Chicago a drastiquement amélioré sa protection par rapport à 2015 : le taux de sack encaissé par action de passe est tombé de 5.9% à 4.8% (8e).

Étant donné la saison, difficile de pointer ailleurs que vers le Head Coach John Fox. Surtout quand il fait des bourdes comme remettre un Langford inefficace alors que Howard a prouvé qu’il méritait sa chance (il a fallu que Langford se blesse), quand il tergiverse sur la blessure de Cutler ou quand l’équipe sort de sa bye week pour prendre une fessée à Tampa Bay. Fox est clairement sur un siège éjectable si les choses n’avancent pas l’année prochaine.

Il n’a vraiment pas eu de chance avec toutes les blessures, mais nous vous prions de croire qu’il a quand même été efficace cette saison. Le pass-rush a été une des belles satisfactions une fois que tout le monde a pansé ses plaies et a pu officier ; Chicago finit avec un taux de sack réussi par action de passe de 6.5% (8e). Entre les vétérans Outside Linebackers Willie Young, Pernell McPhee et le sang neuf apporté par le rookie de premier tour Leonard Floyd, si vous rajoutez le pauvre Lamarr Houston rapidement sur IR et Hicks sur la ligne défensive, vous avez de quoi faire du dégât.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Willie+Young+Washington+Redskins+v+Chicago+VhojMCPcbJGl.jpgIl n’est pas sûr que Houston reste l’année prochaine avec sa deuxième rupture d’ACL en deux ans, mais le reste a été intéressant : Young est le Sackmaster(tm) des Bears avec 7.5 sacks et 20 hurries, alors que McPhee et Floyd ont dû composer avec des blessures vraiment gênantes, mais lorsqu’ils sont à 100% ils sont de redoutables forces pour créer la panique dans les lignes offensives adverses : 11 sacks, 23 hurries et 2 fumbles forcés à eux deux. Ajoutez les 7 sacks de Hicks plus quelques-uns et vous arrivez au total de 37 sacks, ce qui n’est pas si mal quand on prend en compte les absences. Le grand perdant dans tout cela devrait être un Sam Acho invisible.

Il serait tellement simple de jeter les arrières au feu, n’est-ce pas ? Bien que ce ne soit pas une coïncidence si leur niveau s’est amélioré en même temps que le pass-rush récupérait ses pièces devant. Non, allons plutôt voir du côté des receveurs pour cela ; un mélange de blessures, suspensions, malchance et déceptions… et un espoir.

Commençons par l’espoir : le sophomore non-drafté Cameron Meredith a été LA découverte de la saison à 66 réceptions pour 888 yards et 4 TDs. Son émergence fait rêver si jamais les autres membres du corps peuvent être à 100% : Kevin White, Eddie Royal ET Marquess Wilson ont fini sur IR, alors qu’Alshon Jeffery (52 réceptions pour 821 yards et 2 TDs) a été suspendu quatre matchs. Bien entendu, il y a la question de celui qui lance le ballon, mais quand on voit les cibles, on se dit qu’il y a quelque chose à faire à Chicago en 2017. En 2016, c’était assez morose avec seulement 19 TDs à la passe (24e).

Non seulement les Bears ont bien choisi à la draft, mais leur Free Agency a été également réussie. Tous les plus gros contrats ont reçu des récompenses, avec le duo Freeman-Trevathan ou Hicks, et Sitton a bien aidé la ligne offensive. Il y a eu des années moins fastes de ce côté-là pour Chicago (seul McPhee était notable l’année dernière). Alors, profitons de la récompense pour parler d’un sujet que nous n’avons pas encore abordé : les Quarterbacks, dont le récipiendaire Brian Hoyer.

Parmi tous ceux qui ont lancé une passe cette saison, Hoyer a été le plus solide avec 67%, 1445 yards (7.2), 6 TDs, 0 INT, 1 fumble, 4 sacks et 98 de QB Rating. Il est rentré en remplacement de Jay Cutler suite à la blessure du titulaire au pouce après un début de saison peu encourageant : 59.1%, 1059 yards (7.7), 4 TDs, 5 INTs, 2 fumbles, 17 sacks et 78.1 de QB Rating. Quand Hoyer s’est fracturé le bras contre Green Bay, Matt Barkley a pris les rênes et a été assez intéressant lors des premiers matchs, mais il a totalement implosé sur la fin de saison avec notamment ce match à 5 INTs contre Washington ; il termine à 59.7%, 1611 yards (7.5), 8 TDs, 14 INTs, 2 fumbles, 6 sacks et 68.3 de QB Rating. Chicago devrait refermer la page Cutler, mais ont-ils un seul candidat viable dans la maison ? Pas sûr.

La bonne nouvelle pour les Bears, c’est qu’aucun Free Agent n’a été un bust cette saison parmi les plus gros contrats ; au contraire. Même le Right Tackle Bobby Massie, dont la signature avait soulevé plus d’un sourcil à l’époque, a été moins catastrophique que prévu comme évoqué plus haut (cela ne veut pas dire que les Bears ne devraient pas se jeter sur un Tackle s’ils en trouvent un, juste que c’était moins pire que prévu).

La double confrontation contre Detroit, avec une victoire et une défaite. Chicago a non seulement surpris Detroit à Soldier Field en Week 4 (17-14), mais avec bon nombre de titulaires absents les Bears ont tenu la dragée haute aux Lions au retour dans la défaite en Week 14 (20-17).

La défaite 36-10 contre Tampa Bay en Week 10. Il n’y a pas de honte à perdre contre les Bucs de la deuxième partie de saison, mais les Bears sortaient de leur bye week, et ce qu’ils ont produit est inexcusable avec deux semaines de préparation. C’est un peu à l’image de leur saison, et pointe le doigt directement sur le Head Coach.

La défaite 17-16 à domicile contre Jacksonville en Week 6. Chicago termine certes dernier de division, mais en ayant dominé Detroit ET Minnesota à domicile alors que les Bears étaient donnés à la rue… et ils perdent à Soldier Field contre les Jaguars, en menant 13-0 au début du dernier quart-temps. Ce n’était pas sans rappeler la défaite en prolongations contre les 49ers l’année dernière.

 

Les besoins

 

Ryan Pace a prouvé qu’il est loin d’être un manche en ce qui concerne la draft ou la Free Agency, mais il pourrait bien être défini par sa capacité à remplacer Jay Cutler par le futur meneur de la franchise. Il y a aussi le cas Jeffery qui a joué sous le Franchise Tag pour un rendement insuffisant et qui risque de nouveau d’être Free Agent. Cela pourrait rajouter receveur à une liste qui contient déjà Offensive Tackle, Cornerback/Safety et Tight End.

 

Le futur

 

Domicile : Green Bay, Detroit, Minnesota, Atlanta, Carolina, San Francisco, Cleveland, Pittsburgh.
Extérieur : Green Bay, Detroit, Minnesota, New Orleans, Tampa Bay, Philadelphia, Baltimore, Cincinnati.
Record cumulé en 2016 : 122-133-1 (0.479, 19e).

2017 sera une année charnière à Halas Hall pour le futur de la franchise. Le calendrier pourrait se corser si l’AFC North se réveille.