NFL Team Honors II : Carolina

500-Panthers

Les Panthers sont retombés sur terre après leur saison magique en 2015 avec un effondrement généralisé, mais l’attaque porte probablement une plus grande partie du blâme ; ironique quand on se rappelle qu’elle a pourtant récupéré son receveur #1. Mais la défense a également payé les choix de l’organisation, ce qui a créé une saison rare dans le mauvais sens du terme : Carolina est à la fois 1) la première équipe depuis les Bears de 2006 (7-9) à finir avec un record négatif la saison suivant une défaite au Super Bowl, 2) la première équipe depuis Philadelphie en 2004 à finir avec 6 victoires ou moins la saison suivant une défaite au Super Bowl, et surtout 3) la première équipe à finir à moins de 10 victoires la saison suivant un record de 15-1.

A lire en se remettant le DVD de la saison 2015 (hors Super Bowl, merci).

 

CAROLINA PANTHERS
4e NFC South ~ 6-10

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

La question entourant les Panthers version 2016 était simple : s’il y avait toutes les chances pour que l’attaque ne puisse que s’améliorer avec le retour du receveur Kelvin Benjamin, comment la défense allait-elle supporter la perte du Cornerback Josh Norman ? Carolina avait décidé de répondre en masse à travers la draft, ce qui est toujours risqué : quand vous n’avez que cinq choix et que vous en passez trois sur un poste, il faut que cela fonctionne ; et ce même si les Panthers n’avaient pas beaucoup d’autres trous à combler dans l’effectif. D’autant plus qu’il ne fallait pas non plus négliger le départ du Safety vétéran Roman Harper, même si son partenaire Kurt Coleman avait fait une saison remarquable. La défense avait également vu le départ en retraite du Defensive End Jared Allen. Tout cela explique la surprise de voir les Panthers jeter leur dévolu au premier tour de la draft sur un… Defensive Tackle, Vernon Butler. Quoi qu’il en soit, c’était le gage de conserver un intérieur de ligne puissant même si Star Lotulelei devait partir en 2017. Les questions défensives, en 2016, portaient surtout sur le pass-rush et la couverture.

Du côté de l’attaque, peu de changements avec juste deux départs sur la ligne offensive. Il faut dire que, Super Bowl mis à part, l’attaque avait bien tourné même sans son receveur #1, donc pourquoi changer avec le retour de Benjamin ? Certes les Tackles avaient craqué en finale, mais ils avaient quand même fait une belle saison, et du côté des armes offensives, le MVP Cam Newton avait toute sa palette en espérant que David Funchess se développe plus avant pour offrir une alternative à Good Ol’ Greg Olsen.

Norman faisait donc office de chamboulement unique dans une franchise des Panthers dans l’ensemble jeune et à la sortie d’une formidable saison. Espérer de nouveau 15-1 était probablement fantaisiste, mais les Cats étaient fort logiquement parmi les favoris en NFC.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Denver, 20-21
  • Week 2 : San Francisco, 46-27
  • Week 3 : Minnesota, 10-22
  • Week 4 : @Atlanta, 33-48
  • Week 5 : Tampa Bay, 14-17
  • Week 6 : @New Orleans, 38-41
  • Week 7 : BYE
  • Week 8 : Arizona, 30-20
  • Week 9 : @Los Angeles, 13-10
  • Week 10 : Kansas City, 17-20
  • Week 11 : New Orleans, 23-20
  • Week 12 : @Oakland, 32-35
  • Week 13 : @Seattle, 7-40
  • Week 14 : San Diego, 28-16
  • Week 15 : @Washington, 26-15
  • Week 16 : Atlanta, 16-33
  • Week 17 : @Tampa Bay, 16-17

 

Le bilan

 

  • Global : 6-10.
    • Dans la division : 1-5.
    • Dans la conférence : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-8.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-5.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 131-125 (0.512, 12e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 131-122-3 (0.518, 9e).
    • Écart entre les deux : 0.006 (17e).

Mis à part deux adversaires qui ont décidé de faire match nul au lieu de perdre, le calendrier de Carolina était comme attendu : assez relevé, bien plus que celui de l’année dernière (0.441, 31e).

 

La réalité

 

Comme indiqué juste au-dessus, la différence dans la difficulté du calendrier n’est pas anodine dans le changement de fortune de l’équipe. Mais avant de tout jeter dans cette saison, sortons les aérofreins un instant car c’est l’attaque qui s’est totalement écroulée et qui est la responsable principale de la saison : -131 points marqués (32e), -19 TDs marqués (32e), dont -14 à la passe (31e), -20 big plays (29e) , -5.3% de 3e tentatives converties (30e), -12 voyages en redzone (31e) dont -10.3% ont terminé en TD (30e) et +10 ballons perdus (31e).

Certes la défense a eu ses moments de flottements avec +36.9 yards, +8 TDs et +13 big plays encaissés, mais elle a un taux de sack réussi par action de passe en progrès (7.1% – 3e), un taux de conversion de 3e tentative autorisée à peu près constant (37.9% – 10e), et avec plus de voyages adverses en redzone (+14), elle a amélioré le taux de ceux terminant par un TD (43.6% – 2e).

Voici les récompenses de la saison :

Qui d’autre que Luuuuuuuuuuuuuke ? Eh bien si, justement : quelqu’un d’autre que Luuuuuuuuuuuuuke. Ce n’est pas une critique envers le capitaine de la défense qui a encore fait une grande saison, mais elle a été écourtée d’un tiers par sa commotion. Le Season Review préfère donc diriger le projecteur sur un joueur qui, année après année, est la pierre angulaire du jeu aérien : le Tight End Greg Olsen.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Greg+Olsen+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Carolina+bNr9KbJHx-Tl.jpgIl vient de battre un record NFL pour un TE avec une troisième saison consécutive à 1000+ yards : 80 réceptions pour 1073 yards et 3 TDs, avec 54 first downs (top team) et un seul drop. Il n’est pas étonnant de voir son nombre de TDs diminuer avec le retour du receveur #1, mais il a été sans nul doute l’élément le plus disponible et le plus régulier de la saison.

L’année dernière, l’intérieur de la ligne offensive avait remporté ce titre. Cette année, vu le chaos généralisé connu par l’unité, le Guard Andrew Norwell le recevra tout seul. Il a été le roc, l’élément imperturbable de la ligne avec 16 matchs de haut niveau au même poste, ce qui est un exploit cette saison.

En effet, le Left Tackle Michael Oher a rapidement été indisponible suite à une commotion, forçant le Right Tackle Mike Remmers (déjà pointé du doigt l’année dernière) à jouer hors de position à gauche. Daryl Williams a été envoyé au feu pour remplacer Remmers à droite avec un résultat plutôt négatif (surtout en protection), avant que le Guard Trai Turner ne doive le remplacer à son tour. Ajoutez à tout cela le Centre Ryan Kalil qui n’a joué que la moitié de la saison, puis la blessure de Gino Gradkowski, et les Panthers se sont retrouvés avec le non-drafté Tyler Larsen pour finir la saison au milieu (il y a montré quelques qualités). Difficile de trouver une constance dans ces conditions.

Puisque Greg Olsen a été promu au titre de meilleur joueur, il faut lui trouver un remplaçant pour le titre de meilleur joueur offensif. C’est le coureur Jonathan Stewart qui reçoit la récompense pour une année assez classique de sa part : 218 courses pour 824 yards et 9 TDs. Certes on peut mitiger le bilan : il a encore été freiné par les blessures, il doit faire attention aux fumbles avec 2 perdus, aux drops avec 3 pour 8 réceptions (!!) et il n’a réalisé qu’une moyenne de 3.8 yards par course. Mais Stewart a dû composer avec le ballet devant lui dans la ligne offensive, l’équipe a parfois oublié le jeu au sol à cause du score et il n’a pas reçu énormément de soutien ; il s’en est plutôt bien sorti étant donné les circonstances.

Ce manque de soutien dont nous parlons, ce n’est pas celui de Fozzy Whittaker, remuant avec 82 touches pour 491 yards et 1 TD (il mériterait probablement plus de snaps encore). C’est surtout celui de Mike Tolbert qui a été décevant, de Cameron Artis-Payne encore bien trop discret, et d’un certain Quarterback dont nous allons reparler. Ce n’est pas un hasard si les Panthers ont vu un déclin dans leur jeu au sol : de 142.6 yards par match en 2015 à 113.4 (10e), et de 64 big plays à 47 (15e) – des stats qui restent correctes par rapport au reste de la NFL, mais moins bonnes.

Cette fois, il serait très compliqué de ne pas donner la récompense au Linebacker Luke Kuechly… sauf que nous allons lui adjoindre le Defensive Tackle Kawann Short qui a été inarrêtable, bâtissant sur son excellente saison 2015. Commençons par le capitaine de la défense qui a dû céder la couronne de meilleur plaqueur à cause de sa blessure ; mais pour bien prouver le monstre qu’il est, il n’a joué que 10 matchs et terminé quand même avec 102 plaquages dont 7 à perte, 2 sacks, 6 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé. Vous imaginez son total de plaquages s’il avait joué la saison entière ? Le meilleur plaqueur des Panthers a fini à… 106. En jouant toute la saison, lui.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Luke+Kuechly+Kawann+Short+Philadelphia+Eagles+ygz4XB8Dy7Gl.jpgDe son côté, Kawann Short a encore été intraitable au centre de la ligne défensive, aussi redoutable contre la course que contre la passe : 55 plaquages dont 8 à perte, 6 sacks, 17 hurries, 3 passes déviées, 1 fumble forcé et 1 Field Goal bloqué. Il a fait partie du contingent de sackeurs de Carolina : nous avons déjà évoqué le fait que le pass-rush avait été meilleur qu’en 2015 (47), mais aucun défenseur ne dépasse les 10 ; 17 joueurs différents ont réussi au moins un sack ! Le meilleur d’entre eux a été le Defensive End Mario Addison (9.5 + 15 hurries) qui devient un vrai joueur complet, ajoutant 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Charles Johnson a été un peu plus discret (4 sacks + 19 hurries et 3 fumbles forcés) alors que Star Lotulelei et Kony Ealy ont un peu déçu dans leur rendement malgré 9 sacks, 27 hurries et 3 fumbles forcés à eux deux ; Lotulelei a déjà fait mieux, et Ealy n’a pas vraiment réussi à transformer son Super Bowl retentissant en succès longue durée. Enfin, le rookie Vernon Butler a été blessé et a mis du temps à s’acclimater.

Quand on prend trois Cornerbacks dans une draft de cinq joueurs, cela réduit les possibilités. Le premier tour Butler n’ayant pas été transcendant, le deuxième tour Cornerback James Bradberry a sûrement été le meilleur de tous quand on prend en compte sa charge de travail.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/James+Bradberry+Carolina+Panthers+v+Seattle+j_bkXw-Igp6l.jpgEn effet, il serait facile de se remémorer le gros match de Julio Jones à 300 yards, mais c’était en Week 4 et l’arrière-garde des Panthers a fait du chemin depuis. On peut même dire que Bradberry est monté en puissance et qu’il offre une solution vraiment intéressante à Carolina au poste de Cornerback #1 pour le futur (du moment que vous n’êtes pas assez buté pour essayer de le comparer à Josh Norman). Vous pouvez ajouter Daryl Worley en #2 dans le lot : lui aussi a été drafté en 2016 et a progressé au fur et à mesure de l’année. Les deux combinent pour 19 passes défendues et 3 INTs, avec un Worley très actif (88 plaquages et 1 sack). C’est derrière que cela se gâte plus avec un Leonard Johnson qui a eu du mal.

Dans le reste de la couverture, le Safety Kurt Coleman n’a pas refait une année aussi extraordinaire que la précédente mais il a été solide : 95 plaquages, 1 sack, 7 passes défendues, 4 INTs dont 1 pick-6 et 1 fumble forcé. Tre Boston a eu un peu plus de mal pour sa première saison comme titulaire avec 53 plaquages, 2 sacks, 7 passes défendues et 2 INTs mais il n’a pas été catastrophique non plus. Aucun véritable playmaker dans l’arrière-garde, mais une promesse pour le futur.

Les Offensive Tackles. On savait avant la saison que Mike Remmers était trop juste, mais quand Michael Oher s’est blessé, que Remmers a dû prendre sa place à gauche et que Daryl Williams est entré à droite… Il n’est pas si étonnant que l’attaque ait parfois patiné, ce qui nous permet d’attaquer le sujet du Quarterback.

Pour faire simple, Cam Newton est retourné au niveau de 2014 sans les fumbles mais avec un taux de complétion bien pire, en réalité le pire depuis son arrivée : 52.9%, 3509 yards (6.9), 19 TDs, 14 INTs, 2 fumbles, 36 sacks et 75.8 de QB Rating ; il faut y rajouter ses 90 courses pour 359 yards et 5 TDs au sol, qui sont les plus faibles stats de sa carrière au sol. Cette seconde partie est-elle en réaction aux coups répétés pris par le Quarterback (y compris ceux qu’il s’inflige lui-même par nonchalance comme contre Atlanta), ou est-ce la volonté de le faire évoluer plus comme un passeur classique ?

Toujours est-il que dans les deux cas, ça n’a pas fonctionné : Newton a empiré à vue d’oeil cette saison, incapable de monter un rapport correct avec un receveur mis à part Olsen et délivrant des passes imprécises avec une mécanique assez affreuse. Certes, il a pris des chocs pas toujours sifflés par les arbitres, et il y a également une partie du blâme sur la ligne offensive dont la qualité a impacté celle du jeu de Cam ces dernières années. Parfois c’était pénible à voir : il est même en-dessous de 50% de complétion sur la deuxième partie de saison. La mauvaise santé de l’attaque aérienne en général s’est aussi vue dans les performances du remplaçant Derek Anderson, qui est d’ordinaire si sûr : 67.9%, 453 yards (8.5), 2 TDs, 5 INTs et 67.6 de QB Rating.

Les Linebackers, bien entendu. Nous avons déjà parlé de Kuechly, et du fait qu’il a perdu le titre de meilleur plaqueur. Sans aucune surprise, c’est l’Outside Linebacker Thomas Davis qui l’a récupéré dans une saison complète typique du joueur : 106 plaquages dont 4 à perte, 2.5 sacks, 7 hurries, 4 passes défendues, 3 INTs, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD. Nous n’avions pas attendu 2016 pour savoir qu’il était le parfait complément à Kuechly.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Thomas+Davis+Carolina+Panthers+v+Los+Angeles+Vp2dKfiy0i9l.jpgIl faut donc regarder à côté pour voir si le troisième larron a été, sinon à la hauteur des deux autres, du moins un bon camarade. Le sophomore Shaq Thompson a répondu présent : il a su progresser par rapport à sa saison rookie avec un temps de jeu accru ponctué par 56 plaquages, 5 passes défendues, 1 INT et 2 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD. A.J. Klein a fait le compte avec son efficacité naturelle (31 plaquages, 1 sack, 1 passe défendue, 2 fumbles forcés) pour boucler ce qui reste la meilleure unité des Panthers, et un des meilleurs groupes de Linebackers de la NFL.

C’est ce qui rend perplexe sur la saison des Panthers – quelle unité est tellement catastrophique qu’elle mériterait le titre ? Chacune a ses bons et ses mauvais côtés (si on excepte celle qui a gagné la précédente récompense). Le choix va se porter sur un groupe qui aurait dû faire plus : les receveurs écartés (hors Olsen donc), car le feu d’artifice avec le retour de Kelvin Benjamin n’a pas eu lieu : 63 réceptions pour 941 yards et 7 TDs à 53.4% en taux de réception, cela fait un peu juste, à l’image d’une saison où Benjamin n’aura pas été assez décisif.

Ted Ginn a fait une année classique à la Ted Ginn : 13.9 yards par réception (54 pour 752), 4 TDs et 5 drops. David Funchess n’a pas vraiment progressé par rapport à l’année dernière avec 23 réceptions pour 371 yards et 4 TDs. Corey Brown a disparu. Dans l’ensemble, c’est Olsen devant et les autres derrière avec un manque de régularité dans l’effort et les résultats.

Rien ne saute vraiment aux yeux quand on regarde la petite Free Agency de Carolina… surtout en comparaison de la liste des pertes. En même temps, il n’y a aucun contrat mirobolant, donc aucune vraie surprise.

Parfois, la pire décision que vous faites n’est pas de signer un joueur, mais d’en laisser partir un autre (vous nous voyez arriver avec nos gros sabots ?). Il est difficile de ne pas nommer ici la décision de se séparer du Cornerback Josh Norman, et ce même si, nous le répétons, la couverture des Panthers s’est vraiment améliorée au cours de la saison.

La victoire 46-27 contre San Francisco en Week 2. Après un match serré et controversé perdu sur le fil contre Denver, on se disait que cela relancerait les finalistes du Super Bowl dans leur quête d’une deuxième finale ; après tout les 49ers avaient gagné leur premier match. Bien sûr, quand on regarde dans le rétroviseur maintenant…

La défaite 40-7 contre Seattle en Week 13. Tout ce qui est allé de travers cette saison à Carolina résumé dans un match : lignes passoires, jeu de course anémique, défense dépassée avec son leader sur la touche.

Cam Newton mis sur le banc pour la première série contre Seattle. Vu le résultat cela n’a pas changé grand-chose, mais franchement, se faire punir à cause du code vestimentaire au bout de SIX ans avec le même Head Coach ?

 

Les besoins

 

Dave Gettleman, il est peut-être temps de prendre un Tackle de choix pour boucher un des deux côtés non ? C’est le problème principal avec l’effectif des Panthers aujourd’hui, en espérant que les rookies Cornerbacks continuent leur évolution. Si l’équipe peut s’approfondir avec un coureur et un pass-rusher, qu’elle n’hésite pas non plus.

 

Le futur

 

Domicile : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Philadelphia, Green Bay, Minnesota, Buffalo, Miami.
Extérieur : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Detroit, Chicago, San Francisco, NY Jets, New England.
Record cumulé en 2016 : 129-127 (0.504, 16e).

C’est un calendrier moins compliqué que cette année, mais plus compliqué qu’en 2015.