NFL Team Honors II : Buffalo

500-Bulls

Encore une année où les Bills ont été dans la course jusque tard dans la saison, mais où ils n’ont pas réussi à passer le palier nécessaire pour mettre fin à la plus longue série en cours de saisons sans playoffs. Encore une fois, Buffalo a regardé le tournoi final à la maison suite à un exercice prometteur mais limité par le jeu aérien, et surtout achevé par une défense qui avait bien démarré avant de craquer ; ce qui est un peu dérangeant quand votre Head Coach est un spécialiste qui a fait venir son frère jumeau pour l’aider (pas étonnant que les deux soient repartis).

A lire en se disant que les enfants nés le jour du dernier match de playoffs des Bills pourraient passer adultes AVANT le prochain (sauf dans certains états où la majorité est à 21 ans).

 

BUFFALO BILLS
3e AFC East ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Ah si tous les jumeaux Ryan du monde se donnaient la main… en fait c’est ce qu’il s’était passé, puisque l’ancien Coordinateur Défensif Rob (le chevelu) avait rejoint son frangin Rex (le moins chevelu) pour officier à Buffalo comme Assistant Head Coach spécialiste de la défense. A moins que ce soit Rex qui ait rejoint Rob, puisque les parents eux-mêmes n’étaient pas certains qu’ils n’aient pas été mélangés à la naissance. Enfin bref, c’était donc une équipe, deux Ryan, trois raisons de se demander où ça pouvait aller. Il était clair que les Ryans allaient devoir se pencher sur les causes de la disparition du pass-rush en 2015 et y remédier ; ils avaient commencé leur entreprise en laissant partir le Defensive End Mario Williams fantomatique (5 sacks à 14M$ la saison) et en draftant le premier tour Defensive End Shaq Lawson malgré les rumeurs d’opération pour son épaule (rumeurs fondées). Mais ce n’était pas tout, car la défense voyait également un changement chez les Linebackers avec le départ de Nigel Bradham (qui n’avait pas confirmé sa bonne saison 2014) et la draft au deuxième tour de Reggie Ragland. Enfin, l’arrière-garde aussi avait son « échange » avec le départ de Leodis McKelvin et la signature de Sterling Moore pour jouer dans le slot derrière Stephon Gilmore et Ronald Darby. Mais malheureusement, l’hécatombe qui était advenue dans le front-7 entre blessures et suspensions n’était pas rassurante.

Du côté offensif, il n’y avait pas vraiment eu de changement drastique de la part de Buffalo pendant l’intersaison. Tout juste un petit malaxage du groupe de cibles à la passe avec la retraite de Percy Harvin et le départ du troisième receveur Chris Hogan pour la signature de Leonard Hankerson et du Tight End Jim Dray ; pas de quoi fouetter un bison. On attendait donc de voir la deuxième année de la Tyrod Taylor Experience avec ce nouveau contrat, la première session ayant été plus qu’intéressante pour l’ex-Raven. Malgré la libération (surprise) de Karlos Williams, la force de frappe au sol comptait toujours Taylor, LeSean McCoy, Mike Gillislee et même l’arrivée de Reggie Bush, derrière une ligne offensive sous-cotée ; on voulait donc surtout voir le Quarterback développer l’aspect aérien. Avait-il les armes pour le faire ? Ce n’était pas sûr.

La défense pouvait-elle revenir à son niveau de 2014 ? Le jeu au sol pouvait tenir sur ce rythme infernal ? En tout cas Buffalo n’avait jamais été aussi prêt de retourner en playoffs, 16 ans après.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Baltimore, 7-13
  • Week 2 : NY Jets, 31-37
  • Week 3 : Arizona, 33-18
  • Week 4 : @New England, 16-0
  • Week 5 : @Los Angeles, 30-19
  • Week 6 : San Francisco, 45-16
  • Week 7 : @Miami, 25-28
  • Week 8 : New England, 25-41
  • Week 9 : @Seattle, 25-31
  • Week 10 : BYE
  • Week 11 : @Cincinnati, 16-12
  • Week 12 : Jacksonville, 28-21
  • Week 13 : @Oakland, 24-38
  • Week 14 : Pittsburgh, 20-27
  • Week 15 : Cleveland, 33-13
  • Week 16 : Miami, 31-34 (OT)
  • Week 17 : @NY Jets, 10-30

 

Le bilan

 

  • Global : 7-9.
    • Dans la division : 1-5.
    • Dans la conférence : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 133-123 (0.520, 10e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 122-131-3 (0.482, 24e).
    • Écart entre les deux : -0.038 (24e).

Comme vous le voyez, une saison de mini-séries alternantes : 0-2, 4-0, 0-3, 2-0, 0-2, 1-0, 0-2. Les présences de la NFC West et de Cincinnati suffisent à expliquer la différence entre les records cumulés projeté et réel malgré Oakland ou Miami qui ont fait une meilleure saison 2016.

 

La réalité

 

Ce qui est assez intrigant (voire carrément bizarre) avec cette saison de Buffalo, c’est que le calendrier a été bien plus facile qu’en 2015 (0.482 – 24e vs 0.508 – 11e), que le record a été moins bon (7-9 vs 8-8)… et que pourtant les stats sont sensiblement les mêmes dans la majeure partie. On trouve néanmoins de grandes différences ici ou là, mais elles ne sont pas légion : dans une révélation qui ne va absolument pas vous laisser pantois, le jeu de course a été destructeur à un niveau rarement atteint (nous y revenons rapidement), mais le jeu aérien a beaucoup lutté (17 TDs – 27e et 189.9 yards – 30e).

L’attaque a plus souvent visité la redzone (+16 voyages – 2e à 54 – 14e) et plus souvent été jusqu’au bout (64.8% de TD – 7e), en convertissant plus de 3e tentative (40.9% – 13e) et perdant moins de ballons (12 – 3e)… mais le nombre de points marqués est resté stable (+1 à 399 – 11e). En défense, le pass-rush est revenu en force mais l’escouade a connu une inversion assez brutale de qualité entre la défense aérienne (meilleure) et la défense au sol (passoire).

Voici les récompenses de la saison :

Il a décidé de monter le volume d’un cran (voire deux) par rapport à sa première saison à Buffalo, et il a été largement entendu à travers la ligue : le coureur LeSean McCoy a été un feu follet inarrêtable pendant toute la saison, détruisant les plaqueurs et cavalant à travers les vastes plaines de la NFL. Avec 234 courses pour 1267 yards et 13 TDs (2e NFL), ce qui donne une moyenne fracassante de 5.4 yards par course, il a été le cheval de travail infatigable du jeu au sol qui a fait une saison absolument ahurissante. Mais ce n’est pas tout, car il a également réussi 50 réceptions pour 356 yards et 1 TD, ce qui le fait flirter avec les 290 touches.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Lesean+Mccoy+Buffalo+Bills+v+Baltimore+Ravens+8cNXWv6kuJ5l.jpgLes Bills ont couru pour 164.4 yards par match et totalisé 29 TDs ainsi que 77 big plays en mode rouleau-compresseur ; les meilleures marques de la NFL. Il faut y associer le travail de Mike Gillislee avec 101 courses pour 577 yards (5.7 !) et 8 TDs, ainsi que le Quarterback Tyrod Taylor avec 95 courses pour 580 yards (6.1 !) et 6 TDs. On ne sait même plus où donner de la tête avec cet assaut terrestre redoutable qui a été poussé dans ses retranchements par une attaque aérienne dont nous reparlerons un peu plus tard.

Cela va probablement vous surprendre, surtout si vous jetez un coup d’oeil sur le nombre de sacks encaissés par les Bills… mais la ligne offensive ne reçoit pas le crédit qui lui est dû. Est-elle parfaite ? Bien sûr que non, et on peut y trouver des défauts : le jeu de course a parfois dû se créer les yards tout seul, et la protection s’est parfois écroulée. Le Right Tackle Jordan Mills est particulièrement critiquable pour sa performance cette saison.

Cependant, tout le côté gauche avec le Centre Eric Wood, le Guard Richie Incognito et le Tackle Cordy Glenn est capable (voire très capable), et a été un énorme appui pour le jeu de course. Le Right Guard John Miller a progressé. Même quand Wood et Glenn ont connu des blessures, les remplaçants Ryan Groy et Cyrus Kouandjio ont été intéressants. A l’instar de l’année dernière, le nombre de sacks est partiellement imputable à Taylor qui continue de garder trop longtemps la balle. On ne va pas forcément encore confondre la ligne des Bills avec les meilleures de NFL, mais avec une petite modification ici ou là elle pourrait réaliser tout son potentiel.

Il est impossible de ne pas le donner à LeSean McCoy tellement son travail a été énorme. Mais cela va nous permettre de parler du meilleur Bill l’année dernière dans le NFL Team Honors et qui a fait une saison moins flamboyante, même si tout n’a pas été de sa faute.

Étant donné les armes aériennes avec lesquelles il a dû composer, il faut mettre un bémol aux performances du Quarterback Tyrod Taylor, sans pour autant l’absoudre de toutes ses erreurs : il garde toujours trop la balle en main en essayant de créer un miracle et il peut démontrer des problèmes de précision sur lancers intermédiaires ou longs, ce qui gêne un peu quand on voit le contrat qu’il a signé (et qui a poussé à sa mise sur le banc). Par rapport à 2015, ce n’est plus aussi rutilant : 61.7%, 3023 yards (6.9), 17 TDs, 6 INTs, 2 fumbles, 42 sacks et 89.6 de QB Rating, sans oublier son apport au sol décrit plus haut ; point positif, il ne perd pas beaucoup de ballons. Les Bills ont un sacré mal de crâne à son sujet avec cette option de 30M$, mais Taylor mérite d’avoir un vrai corps de receveurs au complet avant de juger, et il a plus de qualité que n’importe quel autre lanceur dans l’effectif.

Le General Manager Doug Whaley a reçu pas mal de cageots de tomates pourries depuis qu’il est arrivé, et ce n’est pas immérité : les Bills continuent de patauger dans la médiocrité année après année. Mais quand il fait quelque chose de bien, il faut aussi le dire : il a réussi deux vols en plein jour en signant deux contrats d’un an à deux Linebackers qui ont été des piliers de la défense malgré quelques passages à vide. Nous parlerons de l’Outside Linebacker plus tard, car c’est l’Inside Linebacker Zach Brown qui mérite la récompense.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Zach+Brown+Pittsburgh+Steelers+v+Buffalo+Bills+I12CDO719tnl.jpgCertes, il est partie prenante dans les problèmes défensifs contre la course, mais pour un joueur signé un an et 1.2M$ puis placé comme titulaire dès le départ, il a eu une énorme activité. Il termine avec 149 plaquages (2e NFL) dont 11 à perte, 4 sacks, 4 passes défendues, 1 INT et 2 fumbles forcés en étant le plus remuant (et le meilleur) des Brown Bros à l’intérieur de la défense. Son coéquipier sans aucun lien de parenté, Preston Brown, a bien démarré avant de s’essouffler au fur et à mesure et de payer les errements contre la course ; il termine avec 139 plaquages dont 8 à perte, 1 sack, 5 hurries, 1 passe défendue, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés.

Buffalo n’a pas eu de chance avec ses rookies, entre le premier tour pass-rusher Shaq Lawson blessé en début de saison et la mise sur IR du deuxième tour Linebacker Reggie Ragland qui aurait pu aider au poste. Lawson manque de raffinement dans son pass-rush (il est plutôt habile au sol), et le troisième tour Defensive Tackle Adolphus Washington apprend le métier à la dure. On peut dire que la franchise n’a pas vraiment eu de retour sur investissement encore, et il faudra attendre l’année prochaine.

Les Bills démarrent 2-2 en perdant les deux premiers matchs de 6 points à chaque fois. Vous pensez qu’ils auraient aimé avoir un de leurs meilleurs Defensive Tackles, Marcell Dareus, pour le début de la saison ? Non seulement il multiplie les erreurs et fait grossir ses suspensions, mais quand il est revenu, il est apparu hors de forme ou hors de motivation. Quand il a enfin daigné utiliser son talent (que personne ne remet en cause), c’était déjà quasiment trop tard. 3.5 sacks plus tard, on a surtout un sentiment de gros gâchis, ce dont les Bills pensaient s’être débarrassés en même temps que Mario Williams.

Fort heureusement, la ligne défensive sait qu’elle peut compter sur le Defensive End Kyle Williams qui a été un roc avec 64 plaquages dont 7 à perte, 5 sacks et 14 hurries. Derrière, malheureusement, la qualité a rapidement décru, ce qui a été la source des problèmes contre la course : Corbin Bryant s’est rapidement blessé, Leger Douzable a eu quelques moments sympathiques mais espacés, et nous avons déjà évoqué le rookie Washington. Dans l’ensemble l’unité a souffert et n’a pas eu l’impact escompté.

Enfin, mention pour les équipes spéciales, notamment Dan Carpenter qui a accumulé 6 Field Goals et 5 transformations ratés ; aucun plus coûteux que celui contre Miami en prolongation, permettant aux Dolphins de l’emporter par la suite.

Le suspense est insoutenable, n’est-ce pas ? Les coureurs, bien entendu.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Mike+Gillislee+Buffalo+Bills+v+Oakland+Raiders+0fhhXgqBl2Ml.jpgMais une petite mention pour le retour du pass-rush qui s’est complètement métamorphosé, passant d’un taux de sack réussi par action de passe de 3.4% (31e) à 7.1% (4e), soit largement plus du double ! La raison ? Elle vient de la Free Agency (c’est ce qui s’appelle un teasing).

Entre blessures et manque de profondeur au poste, les cibles de passe ont posé problème à Buffalo, empêchant l’attaque aérienne de venir compléter l’attaque terrestre pour devenir vraiment injouable. Sammy Watkins a été indisponible pendant une grande partie de la saison à cause de sa blessure au pied, terminant sur un tout petit 28 réceptions pour 430 yards et 2 TD ; sachant que 157 yards sur les 430 sont venus lors de la Week 16. C’est à cela que les Bills vont se raccrocher en attendant des jours meilleurs.

Le Tight End Charles Clay a suivi la même trajectoire : transparent pendant 3/4 de la saison puis renaissant d’un seul coup ; le souci c’est qu’il n’a pas eu l’excuse de la blessure. Là aussi Buffalo va espérer que la fin de saison a été un déclic ; il termine à 57 réceptions pour 552 yards et 4 TDs. Robert Woods a été le receveur #1 par défaut et lui aussi a été freiné par les blessures, finissant avec 51 réceptions pour 613 yards et 1 TD. Marqise Goodwin a été plutôt quelconque (29 réceptions pour 431 yards et 3 TDs) avec un taux de réception rocambolesque de 42.6% (quand nous vous parlions des problèmes de précision de Taylor sur passes longues).

189.8 yards par match à la passe (30e), 17 TDs (27e) et 23 big plays (28e) ; il y a énormément de travail. Ce qui n’est pas peu dire quand, derrière les receveurs, vous avez la défense contre la course qui a bien démarré avant d’exploser en vol : 133.1 yards encaissés (29e), 21 TDs (31e) et 67 big plays (31e).

Il est temps de parler de la vraie raison du retour du pass-rush : les fantastiques 6 sacks accumulés par Jerry Hughes. Non, attendez, qui a mélangé les fiches ? Certes, Hughes a accumulé 29 hurries (top team et 7e NFL), mais un peu comme le reste de la défense, il a démarré tambour battant avant de disparaître. C’est également la trajectoire du lauréat, mais lui a été bien plus productif : l’Outside Linebacker Lorenzo Alexander.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Lorenzo+Alexander+Buffalo+Bills+v+New+York+AHdZqVeYh1Pl.jpg Acheté littéralement pour une « bouchée de pain NFL » (un an et 880,000$ !), il a été le dynamiteur du pass-rush. Terminant meilleur sackeur de l’équipe avec 12.5 sacks, il faut y ajouter 76 plaquages, 17 hurries, 6 passes défendues, 1 INT et 3 fumbles forcés dans une saison que peu de monde aurait pu voir arriver.

A 33 ans, il a vraiment été la belle surprise à Buffalo.

Contrairement à l’année dernière, les Bills n’ont pas de grosses acquisitions donc il n’y a pas vraiment eu de bust à proprement parler. Le départ de Mario Williams a fait du bien et celui de Leodis McKelvin n’a pas forcément été la raison d’une couverture qui a souffert par moment.

La défense au sol a été mise à mal plus souvent, mais les arrières ont également eu leurs trous d’air. Stephone Gilmore n’a pas autant rayonné qu’en 2016 mais a fini fort avec 12 passes défendues et 5 INTs, alors que Ronald Darby a subi une baisse de régime plus brutale malgré ses 12 passes défendues. Nickell Robey-Coleman, lui aussi, a eu ses moments de flottement malgré 7 passes défendues et 2 INTs. Mais ce qui a vraiment fait mal, c’est la nouvelle blessure du Safety Aaron Williams qui a écourté une deuxième saison de suite, le poussant même à remettre sa carrière en question. Son excellent partenaire Corey Graham, qui a encore travaillé dans l’ombre pour assurer (87 plaquages, 1 sack, 9 passes défendues, 1 INT, 1 fumble récupéré) a vu une litanie de Safeties pour l’accompagner sans pouvoir vraiment remplacer Williams.

La victoire 16-0 contre New England en Week 4. Certes, cela arrive contre des Patriots sans Tom Brady, mais la victoire a permis à Buffalo de continuer une belle série qui les a mis à 4-2 mi-octobre, avant… ce qui suit.

Les deux défaites 28-25 et 34-31 (OT) contre Miami. Non pas qu’il était honteux de perdre contre ces Dolphins-là, mais c’est surtout que la défense de Rex et Rob s’est fait marcher dessus par Jay Ajayi et ses partenaires. La première défaite a démarré la série qui a précipité Buffalo de 4-2 à 4-5, et la deuxième les a éliminés des playoffs (en les condamnant en plus à poster un record non-positif).

Le dildo envoyé sur le terrain lors de la défaite 41-25 contre New England en Week 8. Quelque part, il y a une femme vraiment en pétard… on a vu des divorces pour moins que ça !

 

Les besoins

 

La liste devrait être évidente à la lecture de ce Season Review. En attaque, qui regroupe les besoins les plus pressants, Buffalo a encore besoin d’un receveur, et un Right Tackle ne serait pas de trop ; de plus il y a la question évidente du Quarterback avec le changement de Head Coach. En défense, les soucis de blessure/âge au poste de Safety peuvent pousser l’équipe à regarder de ce côté.

 

Le futur

 

Domicile : Miami, New England, NY Jets, Denver, Oakland, New Orleans, Tampa Bay, Indianapolis.
Extérieur : Miami, New England, NY Jets, Kansas City, LA Chargers, Cincinnati, Atlanta, Carolina.
Record cumulé en 2016 : 143-112-1 (0.561, 5e).

Miami, New England et l’AFC West frappent à nouveau pour corser sévèrement le calendrier. Attention aussi à Cincinnati qui pourrait se refaire, Indianapolis imprévisible, Tampa Bay à surveiller… et les champions NFC.